• Dette de l’assurance chômage : quel est le problème ?
    http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/dette-de-lassurance-chomage-quel-est-le-probleme

    Une réforme structurelle de l’assurance chômage devrait viser à recentrer son intervention sur des règles de droit commun consolidées et assainies. Cette stratégie devrait reposer sur quatre piliers :
    • La reprise de la dette par l’Etat. La dette n’est pas le fait des règles d’assurance de droit commun, mais elle empêche de réformer celui-ci de manière efficace et économique. L’Etat n’y perd rien, car cette dette est déjà comptabilisée dans la dette publique.
    • La suppression des dépenses non-assurantielles. Les dépenses indûment imputées à l’assurance chômage doivent être financées par d’autres ressources que des taxes sur les chômeurs.
    • Une assurance obligatoire. Tous les employeurs et tous salariés doivent être affiliés, car la solidarité interprofessionnelle, l’équité et l’efficacité justifient que le financement de l’assurance chômage s’appuie sur des ressources larges et diversifiées.
    • Une assurance universelle. L’unicité des règles est un principe intangible. L’assureur doit prioriser l’assurance du risque de chômage et sa mutualisation, ce qui implique de ne plus financer des politiques publiques avec des cotisations d’assurance chômage assises sur le coût du travail marchand.

    Analyse détaillée dans la Note n°60 du 10/03/16
    http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/notes/2016/note60.pdf

    • Mel reçu
      http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/cip-idf

      Si on pouvait éviter de faire de la pub pour le très très dangereux #Bruno_Coquet ce serait pas mal. Ce type raconte absolument n’importe quoi. Il se trouve que là, ça nous paraît favorable. Mais attention : ce dingue est capable de faire n’importe quelle démonstration des plus tordues pour défendre sa religion : le néo libéralisme.

      Pour preuve de ce que je dis, regardez son audition à l’assemblée nationale devant la mission JP Gille. C’était le même jour que nous. Un tissu de conneries et de contre vérités pour démontrer le privilège des intermittents. Notamment qu’on était les seuls chômeurs à épuiser 100% de nos droits. (À aller au bout des 243 j).

      Dans une tribune, je lui avais répondu que c’était la règle qu’on nous imposait (instruction du dossier à épuisement) et que la prochaine fois il ferait mieux de se renseigner un minimum. Le mec parlait même de 506 h en 10 mois. Je sais on n’est pas à 1 heure près. Mais ça démontre le gros toquard qu’il est. Alors oui dans ce cas il fait une démonstration qui nous arrange. Mais attention au retour de bâton. Diffuserons nous ses nombreuses publications sur la suppression des annexes ? Sur le fait que les artistes doivent avoir une caisse autonome ? Sur le fait qu’il faut multiplier les comptes individuels style CPA ? Etc etc.

  • INFO IMPORTANTE VIA LE CIP-IDF > Nouvelle BROCHURE « CAP » avril 2012 - Les règles de l’indemnisation chômage des intermittents du spectacle
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6167

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    Bonjour,

    Merci à chacun de faire circuler l’invitation et les informations qui suivent auprès de tous les intéressés. Après "conséquence de l’application du protocole Unedic", le nouveau manuel cap est paru !

    Pour se défendre, le savoir est une arme.
    Ce nouveau manuel présente en détail les règles actuelles d’indemnisation du chômage des intermittents et leurs pièges. Cet outil, fruit de l’expérience des permanences d’infos sur les droits, des procédures juridiques et des actions collectives pour défendre et résoudre des cas apparemment inextricables, face à Pôle emploi, la sécu et autres institutions kafkaïennes, est enfin disponible : 68 pages à lire, consulter et faire connaître pour éviter de se faire carotter par Pôle emploi.
    A prix libre, il est également publié en ligne :
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6167

    A l’occasion de cette parution vous êtes invités à un moment de rencontre.
    La CIP-IDF invite à une rencontre suivie d’un apéro, lundi 25 juin à 18h30 au Théâtre de l’Echangeur, à Bagnolet, 59 av du général De Gaulle ­ m° Gallieni
    Une brève présentation du manuel préludera, nous l’espérons, à des échanges sur ce que pourrait impliquer pour les intermittents, les précaires et l’ensemble de la société la situation sociale et politique actuelle.
    18h30 : présentation du manuel ; où en sommes nous comment se défendre ?
    20H30 : apéro grillade dans la cour du Théâtre de l’Echangeur

    Le texte qui suit constitue une saisissante synthèse de ce que peut être un rapport offensif à la légalité et aux institutions chargées de la mettre en oeuvre, le rapport au droit de ceux qui refusent de se laisser gouverner. La logique qu’il propose peut s’appliquer partout où « ayant-droits » et collectifs sont engagés dans des batailles sur des litiges en matière de droit social.

    Se défendre

    1- Évitons d’abord le problème ressassé du réformisme et de l’anti-réformisme. Nous n’avons pas à prendre en charge les institutions qui ont besoin d’être transformées. Nous avons à nous défendre tant et si bien que les institutions soient contraintes de se réformer. L’initiative doit donc venir de nous, non pas sous forme de programme mais sous forme de mise en question et sous forme d’action.

    2- Ce n’est pas parce qu’il y a des lois, ce n’est pas parce que j’ai des droits que je suis habilité à me défendre ; c’est dans la mesure où je me défends que mes droits existent et que la loi me respecte. C’est donc avant tout la dynamique de la défense qui peut donner aux lois et aux droits une valeur pour nous indispensable. Le droit n’est rien s’il ne prend vie dans la défense qui le provoque ; et seule la défense donne, valablement, force à la loi.

    3- Dans l’expression « Se défendre », le pronom réfléchi est capital. Il s’agit en effet d’inscrire la vie, l’existence, la subjectivité et la réalité même de l’individu dans la pratique du droit. Se défendre ne veut pas dire s’auto défendre. L’auto-défense, c’est vouloir se faire justice soi-même, c’est-à-dire s’identifier à une instance de pouvoir et prolonger de son propre chef leurs actions. Se défendre, au contraire, c’est refuser
    de jouer le jeu des instances de pouvoir et se servir du droit pour limiter leurs actions. Ainsi entendue, la défense a valeur absolue. Elle ne saurait être limitée ou désarmée par le fait que la situation était pire autrefois ou pourrait être meilleure plus tard. On ne se défend qu’au présent : l’inacceptable n’est pas relatif.

    4- Se défendre demande donc à la fois une activité, des instruments et une réflexion. Une activité : il ne s’agit pas de prendre en charge la veuve et l’orphelin mais de faire en sorte que les volontés existantes de se défendre puissent venir au jour. De la réflexion : se défendre est un travail qui demande analyse pratique et théorique. Il lui faut en effet la connaissance d’une réalité souvent complexe qu’aucun volontarisme ne peut dissoudre. Il lui faut ensuite un retour sur les actions entreprises, une mémoire qui les conserve, une information qui les communique et un point de vue qui les mettent en relation avec d’autres. Nous laisserons bien sûr à d’autres le soin de dénoncer les « intellectuels ». Des instruments : on ne va pas les
    trouver tout faits dans les lois, les droits et les institutions existantes mais dans une utilisation de ces données que la dynamique de la défense rendra novatrice.

    Michel Foucault - 1980
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6191

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    CIP-IDF est la liste de débat de la Coordination des Intermittents et Précaires d’ile de france : http://www.cip-idf.org

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    Nous proposons des permanences d’accueil et d’information
    – sur le régime d’assurance-chômage des intermittents du spectacle, adressez questions, remarques, analyses à cap@cip-idf.org
    – sur la précarité, adressez témoignages, analyses, questions à permanenceprecarite@cip-idf.org

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