• #Paradis_fiscaux : huit pays dont le Panama retirés de la liste noire de l’UE
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/01/23/paradis-fiscaux-huit-pays-dont-le-panama-retires-de-la-liste-noire-de-l-ue_5

    Les ministres des finances de l’Union européenne (UE) ont retiré huit pays de leur liste noire des paradis fiscaux, dont le Panama, lors d’une réunion mardi 23 janvier à Bruxelles, a annoncé le conseil des ministres dans un communiqué.

    Ces huit pays sont le Panama, la Corée du Sud, les Emirats arabes unis, la Tunisie, la Mongolie, Macao, les îles de la Grenade et la Barbade. Il ne reste par conséquent plus que 9 pays sur cette liste noire, établie le 5 décembre par le conseil des ministres des finances de l’UE.

    Pour chacun des huit pays retirés, les autorités ont fourni des engagements « par des lettres signées à un très haut niveau », selon le communiqué. Ils sont désormais placés sur la liste « grise » d’une quarantaine de juridictions ayant pris des engagements forts à changer leurs pratiques ou législations. Ils feront l’objet d’un suivi.

    Restent désormais dans la liste « noire » les Samoa, les Samoa américaines, l’île de Guam, Bahreïn, les îles Marshall, la Namibie, les Palaos, Sainte-Lucie et Trinité-et-Tobago. Cette liste avait été établie en 2015 par la Commission européenne, dans la foulée de multiples scandales d’évasion fiscale. Une liste « Hurricane » d’îles touchées par des ouragans en 2017 et auxquelles un délai supplémentaire a été donné avait également été constituée.

  • #Areva devient #Orano pour tourner la page des années Lauvergeon
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/01/23/areva-devient-orano-pour-tourner-la-page-des-annees-lauvergeon_5245799_3234.

    En 2017, il a été scindé en trois morceaux : le premier, New Areva – désormais Orano – a gardé les activités des mines d’uranium et du cycle du combustible, et compte désormais 16 000 salariés. La nouvelle entité se concentre sur l’enrichissement et le recyclage du combustible nucléaire, la logistique et les services liés au nucléaire, dont le démantèlement.

    D’un autre côté, Areva NP, qui a repris son ancien nom de #Framatome début janvier, est devenu une filiale d’EDF et se concentre sur la conception des réacteurs et le matériel nécessaire aux centrales. C’est notamment de cette entité que dépend l’usine du Creusot Forge, mise en cause pour les défauts sur la cuve du réacteur de Flamanville et dont les dossiers sont encore en cours d’examen par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

    Enfin, la maison mère, Areva SA – seule à conserver le nom –, a été maintenue temporairement, le temps que l’épineux contrat de l’EPR finlandais, complexe gouffre financier, se termine.

    Une transformation qui s’est faite dans la douleur : en deux ans de restructuration, le groupe Areva a fait partir près de 6 000 salariés. L’Etat et le groupe Mitsubishi ont dû le renflouer à hauteur de 5 milliards d’euros.