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  • Ursula von der Leyen
    10:10 AM · 15 juin 2022
    https://twitter.com/vonderleyen/status/1536984358619435008 :

    With this 🇪🇺🇪🇬🇮🇱 agreement we will work on the stable delivery of natural gas to the EU from the East Med region.

    This will contribute to our 🇪🇺 energy security.

    And we are building infrastructure fit for renewables - the energy of the future.

    “““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
    Hadi Nasrallah sur Twitter
    10:15 PM · 13 juin 2022· :
    https://twitter.com/HadiNasrallah/status/1536442271654191105

    But I thought occupation terrifies you, Ursula.

    • Face au « chantage » gazier de Moscou, l’UE se tourne vers Israël (von der Leyen)
      https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/face-au-chantage-gazier-de-moscou-l-ue-se-tourne-vers-israel-von-der-leyen_

      Beersheva (Israël) - L’Union européenne veut « renforcer » sa coopération énergétique avec l’Etat hébreu en réponse au « chantage » de la Russie, qui a coupé ses livraisons de gaz à des pays européens, a soutenu mardi en Israël la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

      Par AFP | Publié le 14/06/2022 | Beersheva (Israël)

      « Le Kremlin a utilisé notre dépendance aux énergies fossiles russes pour nous faire du chantage (...) la Russie a délibérément coupé ses approvisionnements de gaz à la Pologne, la Bulgarie et la Finlande, à des entreprises néerlandaises et danoises en représailles à notre soutien à l’Ukraine », a-t-elle accusé alors que le géant russe Gazprom a annoncé mardi baisser de plus de 40% sa capacité quotidienne de livraison vers l’Allemagne via le gazoduc Nord Stream.

      « Le comportement du Kremlin ne fait que renforcer notre volonté de nous libérer de notre dépendance aux énergies fossiles russes », a affirmé Mme von der Leyen. « Par exemple, nous explorons actuellement des voies pour renforcer notre coopération énergétique avec Israël », a-t-elle expliqué, citant un projet de câble électrique sous-marin reliant l’Etat hébreu, Chypre et la Grèce et un « pipeline » en Méditerranée orientale.

      Israël travaille d’arrache-pied pour pouvoir exporter une partie de ses vastes ressources gazières en mer vers l’Europe, qui cherche à remplacer les achats de combustibles fossiles russes depuis l’invasion de l’Ukraine fin février et les sanctions contre Moscou. (...)

      #IsraelUE

    • L’UE signe un accord avec Israël et l’Égypte pour s’approvisionner en gaz israélien
      France 24 | Publié le : 16/06/2022
      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20220616-l-ue-signe-un-accord-avec-isra%C3%ABl-et-l-%C3%A9gypte-pour-s-app

      L’UE, Israël et l’Égypte ont signé jeudi un protocole d’accord pour permettre à l’UE d’importer du gaz naturel israélien. Depuis l’invasion russe de l’Ukraine, Bruxelles veut rompre avec sa dépendance aux énergies fossiles russes et cherche à renforcer ses partenariats avec d’autres pays, notamment au Moyen-Orient.

      L’Union européenne, Israël et l’Égypte ont signé, mercredi 15 juin, un protocole d’accord pour approvisionner l’Europe en gaz naturel, lors d’une visite au Caire de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

      Cette visite intervient alors que l’UE a un besoin urgent de diversifier ses approvisionnements énergétiques après la décision de la Russie de couper ses livraisons de gaz à des pays européens. Avant l’Égypte, Ursula von der Leyen s’est rendue en Ukraine, puis en Israël. (...)

      https://video.twimg.com/amplify_video/1537082065514110979/vid/1280x720/bMMEU3okvUfdiFYt.mp4?tag=14

  • Miss. Tic, figure du street art parisien, est morte à 66 ans - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/miss-tic-figure-du-street-art-parisien-est-morte-a-66-ans_2173944.html

    Paris - Miss. Tic, figure parisienne du street art connue pour ses silhouettes de femmes brunes, sexy et poétiques graffées au pochoir sur les murs de la capitale notamment, est décédée dimanche de maladie à l’âge de 66 ans, a annoncé sa famille à l’AFP.

  • L’#extrême_droite européenne réunie en #Russie à l’invitation d’un parti pro-Kremlin - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/l-extreme-droite-europeenne-reunie-en-russie-a-l-invitation-d-un-parti-pro-

    Près de 150 membres de mouvements nationalistes, comme les partis d’inspiration néo-nazie grec Aube Dorée et allemand NPD ou le parti bulgare Ataka réputé pour sa violente rhétorique antiminorités, ont discuté du « soutien des valeurs traditionnelles » familiales défendues par Vladimir Poutine, du conflit en Ukraine ou encore de la politique « orgueilleuse » des Etats-Unis. 

    Réunis à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) à l’invitation du parti Rodina (Patrie), les participants ont dit vouloir instaurer un mouvement les réunissant qui servirait de tribune commune contre les « menaces à la souveraineté et à l’identité nationale ». « Ce Forum pose le première pierre en vue de fonder le nouveau monde que nous sommes obligés de construire », a déclaré Fiodor Biroukov, de Rodina. 

    Les partis d’extrême droite ont fait ces derniers mois entendre des voix favorables à la politique de Vladimir Poutine dans la crise ukrainienne, en opposition à ce qu’ils décrivent souvent comme l’impérialisme américain.

  • « J’ai attendu cela toute ma vie » : des centaines d’appels sur la ligne Inceste - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/on-vous-croit-la-commission-inceste-appelle-les-victimes-a-temoigner_215882

    « Vous avez parlé de ces violences à votre famille à l’époque, mais ils n’ont rien fait ? Vous vous rendez compte que cela ajoute de la violence à ce que que vous avez subi ? Cela les a rendus complices de votre agresseur », dit une écoutante à son interlocuteur.

    #WTF #écoutante #Ciase repéré par carabine à citron sur le cui.

    mon commentaire :

    écoutante, c’est vraiment un (pseudo) métier-aimant à personne très bien intentionné.es... L’impression que ça vient du planning (?), je veux dire un truc grassroot qui a mal tourné en s’institutionnalisant. Et on leur donne beaucoup trop de pouvoir, à mi-chemin entre le juge et le psy, notamment avec ce pouvoir de signalement, pour des gens qui se sont très certainement formé en deux semaines...

    En un mot, ça va informer de leur préoccupation les centres de recueil d’information préoccupantes, et bien dormir le soir sur le travail accompli. Ron Ron. Peu importe ce qu’elles auront mis dans la tronche à d’aucuns d’aucunes qui vivent ces saloperies, où les choses sont parfois (un peu) compliqués.... Une armée de mouchard-es stupides et bienveillant-es qui n’ont rien compris au problème et ni comprendrons jamais rien.

    Franchement, on est bien.

    • Je sais pas pourquoi tu traite ces écoutantes de mouchardes ou juge, stupide... de mon point de vue et par rapport à mon vecu de l’inceste c’est tout à fait les choses que j’aurais besoin d’entendre de mon écoutante si je voulais en appelé une car c’est factuel. Les adultes à qui j’ai demandé de l’aide - car « parler » c’est demandé de l’aide- et qui ne m’ont pas secouru, je les considèrent comme des complices voire des co-agresseur·euses. Je voie pas trop la complexité dont tu parle, ni le jugement, ni la mal ou bien - veillance, ni la stupidité, ni la méconnaissance de la problématique. L’inceste ce qui le rend « complexe » c’est l’attachement des victimes pour les agresseurs et leurs complices et je pense que bien identifié la résponsabilité des adultes c’est tout à fait utile pour décomplexifié cette complexité d’attachement.

      Ca me semble aussi assez injuste pour les écoutantes qui sont probablement beaucoup de victimes d’inceste elles même car qui se taperait ce boulot sinon. Tu part sur une phrase extraite de son contexte qui sert à illustré un article très court dans un journal pas interessé par le sujet qui balance du communiqué de press sans se cassé. La phrase doit venir des communiquant·es de la commission et pas vraiment de l’express
      Je la trouve super cette réponse de l’écoutante, surtout dans ce contexte de l’express
      – car les adultes qui n’ont pas aidé les enfants victimes d’inceste qui demandaient de l’aide ont besoin qu’on leur disent qu’ils sont complices. Parcequ’ils le sont.
      – car les victimes qui sont isolés de leur famille car elles se sont éloignés de celleux qu’elles considèrent comme complice ont besoin d’etre déculpabilisé de couper les liens familliaux toxiques et dangereux pour elles et pour leurs eventuels enfants.
      – car les victimes d’inceste qui ne considèrent pas les adultes qui leur ont refusé de l’aide quand elles en ont demandé courent le risque d’etre revictimisé, d’être exposé à du déni, de voire leurs enfants être agressé à leur tour puisque cet adulte ne bougerais pas le petit doigts si elle a connaissance d’un fait d’inceste et l’a deja prouvé.
      – car ca aide à mettre les choses dans le bon ordre dans les histoires d’inceste.
      Franchement, je trouve que là on est bien par rapport à un petit paragraphe de trois lignes dans l’express. Grosse efficacité anti #inversion_patriarcale vis à vis des lecteurices de l’express.

      Enfin tu parle de la CIASE mais c’est la commission sur les violences sexuelles dans l’église et je sais pas pk tu parle de cette comission ici. Est-ce que tu pense que les évêques qui ont couvert les pédocriminel·les ne sont pas plus complices que les parents qui ont couvert les incesteur·euses de leur famille ?

  • C’est à croire que Manu a tout décidé tout seul et que ça rame au gouvernement...

    Covid-19 : la France reconnaît finalement le vaccin utilisé en Afrique – La Nouvelle Tribune
    https://lanouvelletribune.info/2021/07/covid-19-la-france-reconnait-finalement-le-vaccin-utilise-en-afr

    Pass sanitaire : Bruno Le Maire met la barre à plus de 20.000 m2 pour les centres commerciaux | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/pass-sanitaire-bruno-le-maire-met-la-barre-a-plus-de-20000-m2-pour-les-cent

    Pass sanitaire : Le Maire souhaite de la « souplesse » pour les adolescents - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/pass-sanitaire-le-maire-souhaite-de-la-souplesse-pour-les-adolescents_21548

    • Je voie ca plutot comme un test de l’opinion façon fenêtre d’Overton. On propose une solution maximaliste puis on passe pour tolérant et à l’écoute en l’assouplissant, enfin à la prochaine vague de saturation des services de réanimation on dira « vous voyez il faut plus de mesures sanitaires » et voila que l’idée de départ qui semblait inadmissible est admise et on en ajoutera une autre encore plus drastique pour la vague suivante.

  • Au tribunal : Philippe Pétel reconnaît avoir donné son aval à l’évacuation des occupants de la fac
    https://www.lagazettedemontpellier.fr/live/60a76814c4bde61ae6627836/au-tribunal-philippe-petel-reconnait-avoir-donne-son-aval-a-l

    “Monsieur Pétel, vous avez été mis en cause par plusieurs prévenus qui assurent que vous avez accepté que les membres du commando interviennent pour évacuer les occupants de la fac. Est-ce le cas ?”. Les bras appuyés sur la barre du tribunal, l’ancien doyen de la fac de droit de #Montpellier assume : “oui..., c’est le cas. Si je ne l’ai pas dit avant, c’était pour protéger les gens qui étaient impliqués. Je m’aperçois aujourd’hui que ça n’est plus indispensable”. Il marque une pause, regarde le sol et reprend : “J’avais vécu une journée éprouvante. J’avais vu des choses effrayantes, d’une violences inouïe. Je savais que les policiers n’interviendraient pas, le préfet avait été clair. Je ne parvenais plus à joindre le président de l’université Philippe Augé. J’étais seul, j’avais peur, j’étais très fatigué. Monsieur Coronel m’a dit : “j’ai des amis qui peuvent intervenir”. Sur le moment, j’ai coupé court à ses propos. Je trouvais ça surréaliste. Et puis, poussé par le désespoir et ne voyant pas d’autre solution, j’ai du dire oui”. Il raconte ensuite avoir, vers 23h30, donné son accord pour qu’on ouvre le portillon aux hommes qui arrivaient. “Après, tout est allé très vite. Et c’est vrai que j’ai laissé faire”.

    • Ça fait 3 ans que le type (« qui a formé de générations de juristes ») ment, « pour protéger les gens qui étaient impliqués ». Lesquels sont tous des nervis fascistes.

      Violente évacuation de la fac de droit à Montpellier : l’ex-doyen admet avoir "donné son aval" - L’Express
      https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/coup-de-force-a-la-fac-de-montpellier-dans-un-pays-normal-on-nous-aurait-fe

      Le professeur de droit Jean-Luc Coronel, jugé en état de récidive et qui fait partie des enseignants à l’école de Marion Maréchal Le Pen à Lyon, a lui chargé son ex-supérieur en mettant en avant un « commandement de l’autorité légitime » pour l’action de ce commando composé selon lui de « personnes respectueuses de l’institution ». 

      Sa compagne Patricia Margand, 49 ans, soupçonnée d’avoir recruté des hommes de main et de les avoir menés jusqu’à la faculté le soir de l’intervention, a également pointé à la barre la responsabilité de M. Pétel : « Quand nous arrivons, tout est en place, le doyen nous ouvre, c’est un processus hiérarchique presque ». 

      « Dans un pays normal, on nous aurait félicités », a pour sa part affirmé l’un des exécutants présumés, Thierry Vincent, 62 ans, colonel à la retraite, ancien attaché militaire dans une ambassade. « Ce jour-là on était dans le camp du bien, face à nous on avait des méchants », a affirmé « droit dans ses bottes » ce proche de l’extrême droite. 

      Pour M. Vincent, le préfet de l’époque, qui avait refusé d’intervenir dans l’enceinte de la faculté pour mettre fin au mouvement social, « n’a pas fait son boulot ». 

      Accusé d’être un des membres du commando et très nerveux à la barre, Martial Roudier, 40 ans, un des fils du fondateur de la Ligue du Midi, un mouvement identitaire, assure pour sa part que sa mise en examen est « une erreur », voire relève de « l’acharnement » judiciaire. 

      Condamné six fois pour des violences, il est jugé en état de récidive après avoir été condamné en 2013 à deux ans de prison ferme pour avoir grièvement blessé à l’arme blanche un jeune antifasciste de 16 ans.

    • Procès du commando d’extrême droite de la fac de droit de Montpellier.
      https://lepoing.net/proces-du-commando-de-la-fac-de-droit-des-peines-avec-bracelet-et-du-sursis

      Le 22 mars 2018 à Montpellier, un commando d’extrême droite, cagoulé et armé de bâtons et de Taser, déloge des étudiants occupant un amphi de la fac de droit pour lutter contre la sélection sociale à l’université. Trois ans après, les 20 et 21 mai 2021, certains des protagonistes sont jugés, dont l’ex prof Jean-Luc Coronel et l’ex-doyen Philippe Pétel, respectivement pour violences et complicité de violences. Au total, cinq peines de prison ferme avec bracelet et deux avec sursis ont été requises par le procureur. Les étudiants agressés dénoncent une enquête insuffisante, et ont même quitté l’audience. Après notre émission au soir de la première journée du procès, Rapports de Force, La Mule du Pape, Le Poing et Radio Gine, regroupés au sein des Médias Indépendants de Montpellier, font un retour sur l’ensemble des audiences.

      https://lahorde.samizdat.net/Proces-du-commando-de-la-fac-de-droit-des-peines-avec-bracelet-et-

  • À la veille d’une nouvelle manifestation, Maria raconte son agression par des policiers à Marseille en 2018
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/a-la-veille-d-une-nouvelle-manifestation-maria-raconte-son-agression-par-

    https://twitter.com/afpfr/status/1337827055078010883

    Le 8/12/2018, Maria, 19 ans, est frappée par des policiers en marge d’une manifestation marquée par des incidents à Marseille. 2 ans + tard, malgré la vidéo d’un voisin, l’enquête se dirige vers un non-lieu, laissant la jeune fille à ses cauchemars.

    https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/retour-sur-deux-ans-apres-l-enquete-sur-des-violences-policieres-sur-maria-

    Ce samedi de 2018, une semaine après la mort de Zineb Redouane, une octogénaire décédée après avoir été touchée de plein fouet, à sa fenêtre, par une grenade lacrymogène tirée par un policier, l’ambiance est très tendue. « Gilets jaunes », militants contre le logement insalubre et manifestants pour le climat ont envahi la Canebière.

    « La situation était insurrectionnelle », décrira le chef d’état major Jean-Marc Luca, directeur du service d’ordre ce jour-là, devant l’IGPN, la police des polices.

    Quand Maria (un prénom d’emprunt, NDLR) quitte la boutique où elle travaille en alternance, à quelques mètres de là, plusieurs commerces ont déjà été vandalisés. Il est 18H30, la jeune femme est avec son ami et veut acheter à manger avant de rentrer dans le foyer pour jeunes travailleurs où elle vit.

    Coincée entre les échauffourées d’un côté, vers le Vieux-Port, et un groupe de policiers qui se met à charger vers les incidents, elle se réfugie dans une ruelle. Là, touchée par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) à la cuisse droite, elle s’effondre.

    « J’ai cru que j’avais perdu ma jambe », explique Maria à l’AFP. Mais elle ne sait toujours pas pourquoi elle a été ciblée. Tout juste se souvient-elle avoir lancé quelques petits pétards - des « claque-doigts » - avant les faits, mais jamais les policiers ne lui en parleront.

    – « Enquête +Canada Dry+ » -

    Tombée à terre, elle reçoit un coup de pied en plein visage, d’un homme chaussé de rangers. Et une pluie d’autres coups, de pieds, de matraques, qui lui fracturent le crâne : « J’avais les yeux ouverts, j’étais consciente, mais à un moment j’ai cru que j’allais lâcher ».

    Une photo prise à l’hôpital témoigne de la violence des coups : la tête partiellement rasée, elle porte sur le crâne deux énormes cicatrices.

    Ce dossier est « une non-affaire », expliquera Jean-Marc Luca, nommé depuis directeur départemental de la Sécurité publique de Vaucluse, dans un document consulté par l’AFP.

    Quant aux agresseurs, une quinzaine de policiers, dont au moins une femme, filmés par un voisin avec son téléphone, aucun n’a été identifié par l’IGPN.

    « C’est un artifice d’enquête, une enquête +Canada Dry+ », s’insurge Me Brice Grazzini, l’avocat de Maria, auprès de l’AFP.

    Interrogée par l’AFP, la Direction générale de la police nationale n’a pas souhaité faire de commentaire.

    Après l’avis de fin d’information du juge d’instruction en août, le premier vice-procureur de Marseille a signé un réquisitoire aux fins de non-lieu, le 2 septembre.

    Pour le représentant du parquet, l’information judiciaire a « démontré que ces violences illégitimes avaient été perpétrées par des fonctionnaires de police ». Et qu’elles n’étaient « ni absolument nécessaires au regard des circonstances, ni proportionnées à un comportement qui serait imputable » à Maria.

    Mais il n’y a personne à renvoyer devant un tribunal et c’est une ordonnance de non-lieu que devrait rendre le juge d’instruction d’ici à quelques jours, s’insurge Me Grazzini, pour qui « Maria a été victime d’une meute qui n’a rien à faire dans la police ».

    « Ils savent très bien qui c’était », lâche la jeune femme : « Je ne crois plus à un procès. A l’IGPN, quand j’ai raconté ce que j’avais vécu, c’était plus un interrogatoire qu’une déposition... Ils auraient au moins pu s’excuser, mais même pas ! »

    – « J’ai été abandonnée » -

    Quand Maria dépose une plainte le 19 décembre 2018 sur la plateforme de l’IGPN, à sa sortie de l’hôpital, les images des caméras de vidéosurveillance de la ville, conservées 10 jours, ont déjà été « écrasées ».

    Les échanges radios entre les policiers sur le terrain sont eux stockés deux mois, mais ils n’ont jamais été demandés avant l’ouverture de l’enquête préliminaire fin avril.

    Quant au logiciel Pegase, qui enregistre le positionnement de chaque brigade lors d’une intervention, un trou de près de neuf heures, entre 14H37 et 23H21 le jour des faits, rend son exploitation inutile. « Un bug informatique », affirme-t-on au Centre d’information et de commandement (CIC).

    « J’ai été abandonnée. Ils n’ont rien cherché », accuse Maria qui a depuis décroché son bac pro, mention très bien. Mais « les cauchemars sont toujours là », comme les cachets contre les migraines, les insomnies, les crises de colère, les troubles de la vue à l’oeil droit, les douleurs à la jambe.

    « Je survis, mais je n’y arrive plus. Je me demande si je suis folle. Je ne sors plus, je ne fais plus rien », explique-t-elle, craignant de perdre son travail une nouvelle fois : « J’aimerais juste faire mon deuil de ce jour là, je veux juste vivre ».

    #violences_policières #impunité #omerta

    • Violences policières sur Maria : le procureur de Marseille demande un non-lieu
      16 décembre 2020 Par Pascale Pascariello

      En marge d’une manifestation des « gilets jaunes » à Marseille, des policiers avaient fracassé le crâne de Maria∗, 19 ans, lui blessant gravement le cerveau. Alors que notre enquête avait révélé la partialité de l’IGPN, le réquisitoire du procureur conclut au non-lieu, aucun des agresseurs n’ayant été retrouvé.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/161220/violences-policieres-sur-maria-le-procureur-de-marseille-demande-un-non-li

      e 8 décembre 2018, Maria rentrait tranquillement chez elle après sa journée de travail. Mais ce maudit 8 décembre était aussi une journée de mobilisation des « gilets jaunes » et de manifestation contre les logements insalubres. Sur son chemin, elle croisa des policiers, qui, pour une raison inexpliquée, se jetèrent sur elle, la rouèrent de coups. Et changèrent le cours de sa vie.

      Dans un réquisitoire définitif révélé ce mercredi par l’AFP, le procureur de Marseille évoque ces « violences illégitimes » commises sur « une plaignante dont il ne ressort nulle part qu’elle ait manifesté une quelconque violence justifiant l’intervention des policiers ». Ce réquisitoire conclut cependant au non-lieu : aucun des agresseurs n’a été mis en cause. « Les investigations très poussées réalisées par le juge d’instruction n’ont pas permis d’identifier les auteurs, qui demeurent inconnus », conclut le parquet de Marseille.

      « Très poussées » les investigations ? Il faut relire notre enquête (ci-dessous) pour s’en faire une idée plus juste. Deux autres articles complétaient l’enquête :

      – Maria : « Les policiers m’ont enlevé ma vie »

      – Le 8 décembre à Marseille, un dispositif « de guerre » face aux « gilets jaunes »

      *

      Blanchir les policiers. Dédouaner les responsables. Et ne retrouver sous aucun prétexte les auteurs du tir et des coups qui ont changé la vie de Maria, 19 ans, qui rentrait chez elle après sa journée de travail à Marseille, le 8 décembre 2018, samedi de mobilisation des « gilets jaunes » et de manifestation contre les logements insalubres. À la lecture des pièces du dossier, que Mediapart a pu consulter, ce sont les seuls objectifs que semble s’être donnés l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices.

      Le 30 avril, le procureur de la République de Marseille a ouvert une enquête préliminaire pour « violences aggravées » par trois circonstances : elles auraient été commises par des personnes dépositaires de l’autorité publique, en réunion et armées. Dans ce cadre, l’IGPN a été saisie, puis son enquête versée à l’information judiciaire enclenchée fin juillet.

      Il y a quelques jours, le 31 octobre, le ministère de l’intérieur vantait encore la transparence de l’IGPN en annonçant que sur les 313 enquêtes judiciaires pour violences policières pour lesquelles elle avait été saisie, la police des polices avait transmis les deux tiers à la justice. Mais transmis quels éléments ? Après quelles enquêtes ?

      Aucune mesure n’a à ce jour été prise à l’encontre du moindre policier. Cet été, déjà, la cheffe de l’IGPN, Brigitte Jullien, réfutait « le terme de violences policières » et déclarait au Parisien que s’il n’y avait pas de policier suspendu, c’était « parce qu’aucune enquête n’a[vait] permis de conclure que la responsabilité d’un policier était engagée à titre individuel ».

      À la lecture de « l’enquête » menée à Marseille, on comprend mieux comment il est possible de ne jamais aboutir.

      Le fait que ce soit la section marseillaise de l’IGPN qui ait été saisie et non une antenne délocalisée (comme celle de Paris ou de Lyon) a-t-il accentué ce manque d’empressement à identifier les responsables ? Pour rappel, c’est déjà à Marseille que tout a été fait pour que le policier ayant causé la mort de Zineb Redouane le 1er décembre 2018, une semaine avant le drame de Maria, ne soit jamais identifié (à lire ici).

      Dans le cas de Maria, l’autoprotection des policiers a commencé par une obstruction. La jeune femme de 19 ans se serait d’abord vu opposer deux refus de dépôt de plainte dans deux commissariats en décembre, à sa sortie de l’hôpital. Elle n’a pu le faire qu’en avril. (voir et entendre ici son récit complet).

      L’IGPN est alors saisie. Mais près de cinq mois après les faits, les images de vidéosurveillance de la ville ont été écrasées selon les délais d’usage, de même que les écoutes des échanges radio de la police (Acropol), qui sont, elles, conservées deux mois.

      Maria à terre entourée de policiers, aux alentours de 18 h 40, le 8 décembre. Maria à terre entourée de policiers, aux alentours de 18 h 40, le 8 décembre.
      L’IGPN dispose donc seulement de deux vidéos et de quelques photos prises par des témoins.

      Le problème est que d’autres preuves, qui auraient pu être exploitées par la justice, ont disparu : le précieux rapport informatique faisant état de l’ensemble des mouvements et des interventions des policiers la journée du 8 décembre a été tronqué entre 14 h 37 et 23 h 21. Plus un mot de disponible.

      Auditionnée sur ce dysfonctionnement majeur, la fonctionnaire en charge de ce logiciel policier nommé Pegase, n’en revient pas : « C’est particulièrement étonnant. Cela fait deux ans que je suis au CIC [centre d’information et de commandement – ndlr] et c’est la première fois que je vois une fiche avec un tel défaut. Je ne suis jamais tombée sur une fiche qui présentait un tel “trou” dans les commentaires ». Selon cette fonctionnaire, il ne peut en aucun cas s’agir d’un bug informatique. Seulement d’une intervention humaine.

      Pourtant la conclusion que l’IGPN livre au procureur de la République est radicalement différente : le « rapport de synthèse Pegase […] apparaissait comme tronqué sur la tranche horaire 14 h 37-23 h 21 en raison d’un dysfonctionnement informatique, incident s’étant produit ponctuellement par le passé ».

      Interrogée par Mediapart sur cette contre-vérité, l’IGPN est restée silencieuse sur ce point, se réfugiant derrière « un nombre important d’auditions et d’actes d’enquête ». Comme si le volume du dossier d’enquête pouvait en masquer les incohérences.

      D’autres dysfonctionnements apparaissent vite. Alors que Maria a reçu un tir de LBD dans la cuisse, Philippe Combaz, le commissaire divisionnaire, qui supervise les opérations sur le terrain, concède n’avoir « peut-être même pas fait de sommations » ce samedi 8 décembre. Selon le code de la sécurité intérieure (ici et là) et le code pénal, il lui incombe pourtant impérativement de le faire avant que la force ne soit employée. Seule exception, si les policiers sont violemment attaqués et en danger – cas de figure qu’exclut la vidéo de Maria.

      Au cours des auditions, les responsables de police disculpent les agents placés directement sous leur commandement. Plusieurs d’entre eux rejettent la faute sur des policiers appartenant aux « compagnies de marche ». (lire ici notre article Un dispositif de « guerre »). Reconstituées à l’occasion des mouvements des gilets jaunes, ces brigades sont composées de huit à dix agents, en tenue ou en civil et recrutés dans différentes unités, comme la brigade anticriminalité (BAC), le service de sécurité des transports en commun, des fonctionnaires de bureaux, ou de la sûreté départementale.

      Certains policiers portent donc un brassard et un casque identifiable. D’autres n’ont ni insigne ni brassard, ont le visage masqué et sont affublés de matériels non réglementaires comme des casques de skate. Leur hiérarchie va se dire incapable de les authentifier.

      Lorsqu’il est auditionné, l’ami de Maria∗ rappelle qu’il a essayé de lui venir en aide, lorsqu’elle était rouée de coups, à terre, mais que d’autres policiers « l’ont poussé contre le mur […] et [lui] ont donné un coup de genou dans la tête ». Quand il a enfin pu porter secours à son amie, « consciente. Elle tremblait. Elle était pleine de sang, sa veste était pleine de sang. On voyait qu’elle était blessée gravement. Aucun policier n’est venu pour l’aider […] ou pour appeler des secours ».

      Il précise que si « les trois policiers du début qui donnent des coups de pied étaient en civil […] portaient des jeans, certains avec des rangers, d’autres des chaussures normales », ils ont ensuite été rejoints « par des policiers » identifiables à leur casque qui, eux aussi « ont frappé » Maria.

      Une partie des difficultés est là : certains des policiers ont sciemment masqué leur visage et ne portaient aucun signe indiquant leur appartenance à la police comme les y oblige pourtant le Règlement général d’emploi (RGE) de la police nationale.

      Faire porter la responsabilité aux « compagnies de marche » est dès lors pratique pour la haute hiérarchie policière.

      Loin de les disculper, les principaux chefs d’unité répondent souvent « je ne sais pas ». Impossible, par exemple, de savoir s’ils avaient des casques personnels. Ni de quel type d’armes ils disposaient. « C’est possible qu’ils aient été porteurs de grenades, mais je n’en suis pas sûr du tout. »

      Au terme de l’enquête préliminaire ouverte le 30 avril pour « violences aggravées par personnes dépositaires de l’autorité publique, en réunion, avec arme », le procureur de la République de Marseille a requis, le 25 juillet, l’ouverture d’une information judiciaire pour que soit saisi un juge d’instruction. Cette instruction a aussi été ouverte pour « non-assistance à personne en danger » et « violences aggravées ».

      Brice Grazzini, l’avocat de Maria, n’est pas rassuré pour autant. Il souhaite que les investigations ne soient plus menées par l’IGPN. « Quand on entre dans le détail, on s’aperçoit que les questions qui fâchent ne sont pas toujours posées, que les personnes “ambiguës” ne sont pas toujours interrogées ! Après avoir essuyé deux refus de plainte, une enquête partiale de l’IGPN, il faut continuer à se battre même au niveau judiciaire. J’ai dû de nouveau porter plainte pour tentative de meurtre contre les policiers… »

      Interrogé par Mediapart, le ministère de l’intérieur est catégorique : « L’IGPN déploie toutes les investigations pour faire la lumière sur cette affaire. » Le ministère assure aussi que l’IGPN a pris des mesures administratives sans préciser lesquelles.

      Des sanctions peut-être ? Le chef d’état-major Jean-Marc Luca, principal responsable de ce dispositif, en salle de commandement au moment des faits, a bien connu une évolution de carrière au cours de l’enquête. Mais pas celle qu’on aurait pu imaginer. Il a été promu directeur départemental de la sécurité publique du Vaucluse , le lundi 3 juin, en cours d’enquête.

    • Deux lycéennes portent plainte pour violences et humiliation sexuelle lors de leur arrestation, mais ce sont elles qui sont mise en examen
      https://mars-infos.org/deux-lyceennes-portent-plainte-5530

      Ce 23 décembre, une des deux lycéennes de 15 ans arrêtées et blessées par les flics à la manif du 12 décembre a été replacé en garde à vue. Toutes deux avaient initialement été relâchées sans charge, en effet la première avait dû être hospitalisée, et la garde à vue de la seconde était bourrée de trop d’irrégularités. Non seulement elles avaient été blessée, l’une d’entre elle souffrant d’un trauma crânien et de blessures à la mâchoires, mais aussi traitées de « petite pute », de « salope », menacées de fouille au corps par les policiers hommes.

      Et, comme par hasard, une semaine après leur dépôt de plainte respectif pour violences et humiliation sexuelle par les flics, les voilà mise en examen pour violences et rébellion. Une tactique tristement classique des flics qui ont « dérapé ». Dissuader leurs victimes de porter plainte en attendant qu’elles portent plainte pour le faire à leur tour, en sachant pertinemment qu’une plainte de keuf a plus de poids.

      Joyeuses #ACAB !

  • AP-HP : polémique après « l’arrêt temporaire » des urgences de l’Hôtel-Dieu pour ouvrir des lits de réanimation
    https://www.bfmtv.com/sante/le-service-d-urgences-de-l-hotel-dieu-ferme-pour-ouvrir-des-lits-de-reanimati

    Les dirigeants de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (#AP-HP) ont indiqué ce mardi avoir décidé un « arrêt temporaire » des urgences de l’Hôtel-Dieu pour ouvrir des lits de soins critiques dans un établissement voisin. Cette décision a été condamnée par la CGT et des élus de gauche.

    Cette fermeture « va nous permettre de redéployer des professionnels qui sont compétents dans les secteurs de soins critiques », a expliqué lors d’une conférence de presse le Pr Alain Cariou, directeur médical de crise du groupement Centre-Université de Paris, qui chapeaute 8 établissements de l’AP-HP.

    « Une quinzaine d’infirmiers spécialisés et 18 aides-soignantes » vont ainsi renforcer les équipes de réanimation de l’hôpital Cochin, ce qui sera « nécessaire pendent la durée du pic épidémique », a-t-il ajouté.

    Un redéploiement « justifié »

    « On en a discuté avec l’équipe des urgences de l’Hôtel-Dieu et tout le monde a convenu que l’importance de ce renfort justifiait pleinement ce redéploiement », a-t-il affirmé.
    La CGT de l’Hôtel-Dieu y voit pourtant un « contresens » et souligne dans un communiqué que l’établissement dispose « de locaux vides ayant la capacité d’intégrer une activité ambulatoire » et pourrait servir de « relai Covid-19 pour les examens rapides ».

    Les sénateurs communistes Pierre Laurent et Laurence Cohen ont pour leur part dénoncé une « décision aberrante » et annoncé qu’ils se rendraient sur place vendredi « pour constater le nombre de chambres et locaux disponibles et non utilisés ».

    #hôpital #Martin_Hirsch

  • L’antisémitisme au programme des députés
    News Letter JDD 02/12/2019
    http://ats.ccmp.eu/ats/msg.aspx?sg1=66085dc00992fd88c76fca8f29da97fb

    Les députés se prononcent demain à partir de 17 heures sur une proposition de résolution visant à lutter contre l’antisémitisme. Mais ce texte, initié en début d’année par Sylvain Maillard (LREM), crée des remous. Le débat porte notamment sur le lien entre antisémitisme et antisionisme.

    > Pour la majorité et le gouvernement, «  l’#antisionisme est une des formes modernes de l’#antisémitisme  ». « Les actes antisionistes peuvent parfois occulter des réalités antisémites », peut-on lire dans l’exposé des motifs de la résolution.

    > Pour les opposants au texte, l’antisionisme est « une opinion politique ». Le collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens (CNPJDPI), qui a manifesté aujourd’hui devant l’Assemblée, appelle les parlementaires « à ne pas signer » la résolution Maillard. « Au moment où le gouvernement prétend combattre tous les communautarismes, l’adoption de cette résolution produirait l’effet inverse », écrit le collectif, rejoint par 127 intellectuels juifs qui ont lancé un appel à voter contre dans Le Monde

    La résolution, qui propose de reprendre la définition de l’antisémitisme donnée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (#IHRA), permettra de « préciser et raffermir les pratiques de nos forces de l’ordre, de nos magistrats, de nos enseignants », expliquait le chef de l’Etat lors du dîner du Crif en février.

    • N° 2403 - Proposition de résolution de M. Sylvain Maillard visant à lutter contre l’antisémitisme
      http://www.assemblee-nationale.fr/15/propositions/pion2403.asp

      EXPOSÉ DES MOTIFS

      Mesdames, Messieurs,

      Depuis plusieurs années, la France, l’ensemble de l’Europe, mais aussi la quasi-totalité des démocraties occidentales, sont confrontées à une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la seconde guerre mondiale.

      Les actes antisémites ont en effet augmenté de 74 % en 2018 en France. À nouveau, depuis plusieurs années, l’antisémitisme tue en France.

      La haine des juifs tend encore aujourd’hui à se perpétuer dans ses manifestations les plus terribles : meurtres, profanations de tombes, séquestrations de concitoyens de confession juive au seul motif que, parce que juifs, ils « auraient de l’argent ».

      Ce sont aussi les agressions du quotidien qui se multiplient. Aujourd’hui en France, porter une Kippa revient à s’exposer à des injures voire à des agressions physiques, qui développent chez nos compatriotes de confession juive un sentiment d’insécurité et de mal-être dans notre République.

      L’antisémitisme du XXIe siècle a changé. Si le vieil antisémitisme français a subsisté, de nouvelles formes se sont développées.

      L’antisémitisme est une négation de la République, une menace grave à la cohésion nationale. Il doit être combattu dans ses racines.

      Or les actes antisionistes peuvent parfois occulter des réalités antisémites. Critiquer l’existence même d’Israël en ce qu’elle constitue une collectivité composée de citoyens juifs revient à exprimer une haine à l’égard de la communauté́ juive dans son ensemble, tout comme rendre collectivement responsables les juifs de la politique menée par les autorités politiques israéliennes est une manifestation d’antisémitisme. De telles dérives font de plus en plus de l’antisionisme « une des formes contemporaines de l’antisémitisme », pour reprendre les mots du Président de la République. Pointer de telles dérives n’empêche par ailleurs aucunement la libre critique de la politique et des prises de positions des gouvernements israéliens.

      Ces nouvelles expressions de l’antisémitisme, perverses parce que masquées, insidieuses parce que malhonnêtes et hypocrites, ont donné lieu en réaction à un important travail réalisé par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste. Ses trente-un États membres, dont la France, ont adopté le 26 mai 2016 une définition opérationnelle de l’antisémitisme ainsi formulée :

      « L’antisémitisme est une certaine perception des Juifs qui peut se manifester par une haine à leur égard. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme visent des individus juifs ou non et/ou leurs biens, des institutions communautaires et des lieux de culte. »

      Si cette définition permet de qualifier d’antisémites les attaques antisionistes motivées par une haine des juifs, elle ne reconnaît pas comme antisémites les critiques à l’égard des politiques menées par l’État d’Israël.

      « Il s’agit de préciser et de raffermir les pratiques de nos forces de l’ordre, de nos magistrats, de nos enseignants, de leur permettre de mieux lutter contre ceux qui cachent derrière le rejet d’Israël la négation même de l’existence d’Israël », comme l’a souligné le Président de la République.

      Face au retour du fléau antisémite, la représentation nationale se doit de poser un acte fort et de mettre des mots sur ce qu’est le nouvel antisémitisme, dans la droite ligne du Parlement européen en 2017 et du Conseil de l’Union européenne en 2018, qui ont reconnu la justesse et l’efficacité de la définition opérationnelle de l’Alliance. C’est le sens de cette proposition de résolution.

    • Je reprends, tellement les formulations de l’exposé des motifs sont hallucinantes de paralogisme.

      Or les actes antisionistes peuvent parfois occulter des réalités antisémites.

      peuvent parfois, donc la partie éventuellement délictueuse entraîne la condamnation du tout.

      Critiquer l’existence même d’Israël en ce qu’elle constitue une collectivité composée de citoyens juifs revient à exprimer une haine à l’égard de la communauté́ juive dans son ensemble,…

      Dans l’esprit du rédacteur, il ne semble pas y avoir d’espace entre critiquer l’existence d’Israël et critiquer la politique (sioniste) de l’État d’Israël.

      … tout comme rendre collectivement responsables les juifs de la politique menée par les autorités politiques israéliennes est une manifestation d’antisémitisme.

      QUI procède ainsi ?
      QUI assimile les Juifs de France et Israël ?

      « A tous les juifs de France, tous les juifs d’Europe, je vous dis : Israël n’est pas seulement le lieu vers lequel vous vous tournez pour prier, l’Etat d’Israël est votre foyer »
      10/01/2015
      https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/netanyahu-aux-juifs-de-france-israel-est-votre-foyer_1639413.html

      … s’attirant même ! une réplique de Manuel Valls,

      qui a assuré avec force, […], que la place des juifs de France était en France.

    • Appel de 127 intellectuels juifs aux députés français : « Ne soutenez pas la proposition de résolution assimilant l’antisionisme à l’antisémitisme »
      Tribune - Collectif - Publié 2 décembre 2019
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/12/02/appel-de-127-universitaires-juifs-aux-deputes-francais-ne-soutenez-pas-la-pr
      Un collectif du monde entier appelle les élus à ne pas apporter leur soutien à ce texte, qui doit être débattu dès mardi.

      (...)
      Tout en soulignant fermement notre préoccupation, nous nous opposons à la proposition de résolution sur l’antisémitisme pour deux raisons principales, et appelons les députés de l’Assemblée nationale à ne pas y apporter leur soutien.

      Premièrement, l’exposé des motifs de la proposition de résolution associe l’antisionisme à l’antisémitisme. Il assimile même l’antisionisme à l’antisémitisme en précisant que « critiquer l’existence même d’Israël en ce qu’elle constitue une collectivité composée de citoyens juifs revient à exprimer une haine à l’égard de la communauté juive dans son ensemble ». (...)

      http://www.france-palestine.org/Appel-de-127-universitaires-juifs-aux-deputes-francais-Ne-soutenez

    • Sylvain Maillard avait, avec d’autres députés, été reçu par ELNET (Lobby pro-Israël au niveau européen), et avait discuté avec ELNET et une délégation de colons, de la proposition de résolution qu’il devait présenter à l’Assemblée nationale !

      Garder en mémoire les noms de ceux qui ont déposé cette résolution qui vise à interdire la critique de l’état d’Israël :

      Sylvain MAILLARD, Gilles LE GENDRE, Stanislas GUERINI, Brigitte BOURGUIGNON, Roland LESCURE, Yaël BRAUN-PIVET, Françoise DUMAS, Bruno STUDER, Sabine THILLAYE, Damien ABAD, Caroline ABADIE, Jean-Félix ACQUAVIVA, Damien ADAM, Éric ALAUZET, Christophe AREND, Sophie AUCONIE, Laetitia AVIA, Jean-Noël BARROT, Sophie BEAUDOUIN-HUBIÈRE, Aurore BERGÉ, Hervé BERVILLE, Grégory BESSON-MOREAU, Christophe BLANCHET, Bruno BONNELL, Jean-Claude BOUCHET, Florent BOUDIÉ, Jean-Louis BOURLANGES, Bertrand BOUYX, Valérie BOYER, Marine BRENIER, Jean-Jacques BRIDEY, Bernard BROCHAND, Anne BRUGNERA, Stéphane BUCHOU, Pierre CABARÉ, Jacques CATTIN, Sébastien CAZENOVE, Émilie CHALAS, Philippe CHALUMEAU, Guillaume CHICHE, Francis CHOUAT, Paul CHRISTOPHE, Éric CIOTTI, Fabienne COLBOC, Paul-André COLOMBANI, François CORMIER-BOULIGEON, Olivier DAMAISIN, Dominique DA SILVA, Olivier DASSAULT, Dominique DAVID, Marc DELATTE, Stéphanie DO, Frédérique DUMAS, Jean-François ELIAOU, Jean-Michel FAUVERGUE, Agnès FIRMIN LE BODO, Laurence GAYTE, Annie GENEVARD, Séverine GIPSON, Joël GIRAUD, Claude GOASGUEN, Philippe GOSSELIN, Guillaume GOUFFIER-CHA, Fabien GOUTTEFARDE, Olivia GREGOIRE, Benjamin GRIVEAUX, Émilie GUEREL, Marie GUÉVENOUX, Meyer HABIB, Michel HERBILLON, Danièle HÉRIN, Antoine HERTH, Philippe HUPPÉ, Monique IBORRA, Catherine KAMOWSKI, Guillaume KASBARIAN, Brigitte KUSTER, Jean-Christophe LAGARDE, Jean-Luc LAGLEIZE, Guillaume LARRIVÉ, Philippe LATOMBE, Marie LEBEC, Constance LE GRIP, Martine LEGUILLE-BALLOY, Geneviève LEVY, Richard LIOGER, Brigitte LISO, Gilles LURTON, Lise MAGNIER, Franck MARLIN, Stéphane MAZARS, Thomas MESNIER, Thierry MICHELS, Patricia MIRALLÈS, Jean-Michel MIS, Adrien MORENAS, Mickaël NOGAL, Claire O’PETIT, Bernard PERRUT, Anne-Laurence PETEL, Valérie PETIT, Damien PICHEREAU, Laurent PIETRASZEWSKI, Éric POULLIAT, Natalia POUZYREFF, François PUPPONI, Didier QUENTIN, Bruno QUESTEL, Cathy RACON-BOUZON, Pierre-Alain RAPHAN, Rémy REBEYROTTE, Frédéric REISS, Stéphanie RIST, Laurianne ROSSI, François de RUGY, Pacôme RUPIN, Laetitia SAINT-PAUL, Thierry SOLÈRE, Joachim SON-FORGET, Éric STRAUMANN, Michèle TABAROT, Agnès THILL, Alice THOUROT, Huguette TIEGNA, Élisabeth TOUTUT-PICARD, Laurence TRASTOUR-ISNART, Frédérique TUFFNELL, Alexandra VALETTA ARDISSON, Cédric VILLANI, Guillaume VUILLETET, Jean-Marc ZULESI,

      #IHRA #antisionisme #antisémitisme #Israel #Droit-International #Paris #Benjamin-GRIVEAUX #Cédric-VILLANI #Sylvain-Maillard #Pacôme-RUPIN #Thierry-SOLÈRE #François-de-RUGY #Jean-Christophe-LAGARDE #François-PUPPONI #Claude-GOASGUEN #Valérie-BOYER #Eric-Ciotti #Gilles-LE-GENDRE #Stanislas-GUERINI #Yaël-BRAUN-PIVET #Laetitia-AVIA #Aurore-BERGÉ #Jean-Louis-BOURLANGES #Olivier-Dassault

    • Article du Jerusalem Post daté du 17/07/2019 et relayé par ELNET :

      https://www.jpost.com/International/French-MP-Paris-should-be-more-supportive-of-Israel-595953

      France should be “more courageous” in its foreign policy and “more capable” of identifying its true friends in the region, French parliamentarian Constance Le Grip, formerly an adviser to then French President Francois Sarkozy (!!! #WTF) , said on Wednesday.
      Le Grip, a member of The Republicans who acknowledged that as a member of the opposition in the French parliament it easy to be critical, said Paris should be more clear on”what we want, and which countries we support.”

      #lobbying_sioniste

  • Egypte : une figure de la révolte de 2011, de nouveau en prison - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/egypte-une-figure-de-la-revolte-de-2011-de-nouveau-en-prison_2100343.html

    Le Caire - Le militant politique Alaa Abdel Fattah, figure de la révolte de 2011 en Egypte libéré récemment sous contrôle judiciaire, est de nouveau emprisonné, a-t-on appris dimanche auprès de la famille et de source judiciaire.

    « Nous ne savons pas où est Alaa... Le poste de police dit qu’il est probablement au parquet de la sécurité d’Etat », a déclaré sur Twitter sa soeur Mona Seif, également militante politique.

    En 2013, M Abdel Fattah avait été arrêté après avoir manifesté contre une loi rendant quasi-impossibles les manifestations en Egypte.

    Aujourd’hui âgé de 37 ans, M. Abdel Fattah avait été libéré en mars dernier.

    Astreint à un strict contrôle judiciaire de cinq ans, il devait retourner tous les soirs à 18H00 (16H00 GMT) dormir au poste de police de Dokki, pour en sortir à 06H00.

    Dimanche matin, lorsqu’il n’a pas réapparu, sa mère, Laila Soueif s’est alors rendu au poste de police mais n’a pas pu y entrer, ni obtenir d’explications des policiers à l’entrée.

    Sur Wikipédia :

    Le 7 mai 2006 alors qu’il manifeste pour l’indépendance de la justice. Il est relâché le 20 juin.
    Le 30 octobre 2011 pour incitation à la violence à l’occasion des altercations inter-religieuses. Il est relâché le 25 décembre.
    Le 26 mars 2013 pendant une manifestation devant le quartier général des Frères musulmans. Il est relâché le jour même.
    Le 28 mars 2013, pour l’incendie du siège de campagne de l’ancien candidat à la présidentielle Ahmed Chafik, survenu le 28 mai 2012. Il est condamné à un an de prison avec sursis, ainsi que sa sœur Mona Seif2.
    Le 28 novembre 2013, pour résistance aux autorités et violation de la loi qui interdit les manifestations. Il est relâché sous caution le 23 mars 2014. En juin 2014, il est condamné à 15 ans de prison et emprisonné dans l’attente d’un nouveau procès. Pendant cette détention, il entame une grève de la faim. Le 15 septembre 2014, il est à nouveau libéré sous caution3.
    Le 8 novembre 2017, la Cour de cassation confirme une peine de cinq ans de prison4.
    Le 30 juin 2013, peu avant le coup d’État du 3 juillet 2013 en Égypte, il participe aux manifestations organisées contre Mohamed Morsi5.
    (...).
    Il est libéré sous conditions le 29 mars 20197. Il est de nouveau arrêté en septembre 2019

    #alaa abdel-Fattah #printemps_arabe

  • Sous pression, Nicki Minaj renonce à un concert en #Arabie_saoudite - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/sous-pression-nicki-minaj-renonce-a-un-concert-en-arabie-saoudite_2088817.h

    New York - La rappeuse américaine Nicki Minaj a annoncé mardi qu’elle annulait son concert prévu le 18 juillet en Arabie saoudite, évoquant son « soutien » aux droits des femmes, à la communauté LGBTQ et la liberté d’expression.

  • La Palestine à Cannes :

    De Cisjordanie à Cannes, la course d’obstacles d’un jeune cinéaste palestinien
    L’Express, le 24 mai 2019
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/culture/de-cisjordanie-a-cannes-la-course-d-obstacles-d-un-jeune-cineaste-palestini

    Etudiant à l’université de Bethléem en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, Wisam al-Jafari fait parti des 17 étudiants en école de cinéma dont le court-métrage a été choisi par la Cinéfondation parmi plus de 2.000 reçus. Grâce à leur exposition médiatique pendant le festival, ils peuvent être repérés par des producteurs et trouver des financements pour leurs projets.

    oops, déjà là, mais sur un autre site :
    https://seenthis.net/messages/783260

    Elia Suleiman reçoit une mention spéciale du jury pour It Must Be Heaven à Cannes
    Le Figaro, le 25 mai 2019
    https://seenthis.net/messages/783329

    #Palestine #Cinéma #Festival_de_Cannes #Elia_Suleiman #Wisam_al-Jafari

  • Sans oublier le patron de l’extrême droite autrichienne, Strache, leur mentor, pris la main dans le pot de confiture de l’argent de Poutine

    A Milan, Salvini lance les souverainistes à la conquête de l’Europe - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/a-milan-salvini-lance-les-souverainistes-a-la-conquete-de-l-europe_2078823.

    A une semaine du scrutin européen, la mission s’annonce délicate pour M. Salvini et sa principale alliée Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (RN) en France, qui souhaitent réussir l’alliance de douze partis nationalistes et identitaires, dont les positions divergent pourtant sur de nombreux points comme la discipline budgétaire ou la répartition des migrants déjà présents dans l’UE.

  • Le coût des maisons de retraite, un casse-tête pour les familles
    AFP, 26/03/2019
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/le-cout-des-maisons-de-retraite-un-casse-tete-pour-les-familles_2069442.htm

    Paris - Un « parcours du combattant », qui peut mener à des « zizanies » familiales : pour certains proches de personnes âgées, le coût de l’hébergement dans les maisons de retraite relève du casse-tête, surtout lorsque les dispositifs d’aide sociale ne les dispensent pas de mettre la main à la poche.

    « C’est épuisant, sur les plans émotionnel et financier. Ça fait 13 ans que ça dure, et toutes les économies de ma mère y sont passées », témoigne Evelyne Ducrocq, une enseignante de 62 ans.

    Sa mère Gisèle, 87 ans, atteinte d’Alzheimer et aujourd’hui complètement dépendante, vit depuis 2006 dans un Ehpad du Pas-de-Calais, qui lui facture 1.900 euros mensuels. « Et encore, on est dans la fourchette basse des prix », soupire Evelyne. Mais l’octogénaire ne touche que 1.200 euros de retraite, si bien que, depuis 13 ans, ses deux filles ont dû se débrouiller pour payer la différence.

    « On a d’abord utilisé les économies de notre mère, puis on a mis sa maison en location, mais on a dû faire des travaux, et on a eu des locataires indélicats », raconte la sexagénaire. « Aujourd’hui c’est moi qui puise dans mon épargne, j’y laisse un tiers de mon revenu. L’an prochain, je serai moi-même à la retraite. Je ne sais plus quoi faire ! ».

    D’après une étude de la Mutualité française publiée en octobre, l’hébergement en maison de retraite coûte en moyenne 2.000 euros par mois aux plus dépendants, alors que les retraités touchent en moyenne 1.500 euros de pension. Dans la majorité des cas, le reste à charge est donc supérieur aux ressources du résident.

    Pour payer la différence, les familles peuvent demander une « aide sociale à l’hébergement » (ASH). Mais le conseil départemental, avant de fixer sa participation, impose aux « obligés alimentaires », c’est-à-dire aux enfants et petits-enfants, de contribuer en fonction de leurs ressources.

    – « Bouclier dépendance » -

    Frédéric, un Strasbourgeois de 57 ans, a ainsi déposé une demande d’aide pour pouvoir payer les 600 euros par mois qui manquent à sa mère Solange, 88 ans, pour régler sa maison de retraite.

    Au final, « le département serait prêt à verser seulement une centaine d’euros par mois. Tout le reste serait à ma charge. Mes frères et soeurs, eux, n’auraient rien à régler ! ». Mécontent de cette répartition, Frédéric a saisi un juge aux affaires familiales, qui ne se prononcera pas avant de longs mois.

    Le fait que les départements sollicitent ainsi les descendants - et qu’ils puissent se rembourser sur le patrimoine de la personne âgée, après son décès -, explique en grande partie le faible recours à ce dispositif. Seuls 20% des pensionnaires d’Ehpad bénéficient de l’ASH, alors que les trois quarts ont des ressources insuffisantes pour payer leur hébergement.

    « Les gens ne veulent pas être une charge » pour leurs héritiers, et sont réticents à ce que les économies de toute une vie soient ponctionnées après leur mort, souligne le sociologue Serge Guérin, spécialiste du vieillissement.

    Les seniors rechignent également à « créer la zizanie entre leurs enfants », décrit Jean-Pierre Hardy, enseignant à Sciences Po et expert de ces thématiques, qui dénonce un système « digne du XIXe siècle ». « Certains vont en justice car ils refusent de payer pour un parent avec qui les relations sont rompues depuis des années », observe-t-il.

    Une réforme de l’ASH pourrait être l’un des volets de la future loi sur la dépendance attendue avant la fin de l’année.

    Un des groupes de travail chargés par le gouvernement de plancher sur ce dossier suggère d’harmoniser au niveau national le barème des efforts demandés aux enfants, et de ne plus solliciter les petits enfants. Il propose également de transformer en crédit d’impôt l’avantage fiscal accordé aux proches pour leur contribution aux frais de séjour - ceci afin d’en faire profiter aussi les moins aisés.

    Enfin, les experts proposent de créer un « bouclier dépendance » : selon ce schéma, au bout d’un certain nombre d’années en établissement, la solidarité nationale prendrait le relais des familles.

    #ash #maison_de_retraite

    • Indre-et-Loire : financer la maison de retraite, le casse-tête des familles
      13/04/2019
      https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/indre-et-loire-financer-la-maison-de-retraite-le-casse-tete-des

      Face au coût de l’hébergement en Ehpad, les solidarités familiales tentent de faire front. Avec bienveillance, angoisse, et culpabilité. Témoignages.

      On va tous être solidaires. Mais ça va être compliqué car aucun de nous ne roule sur l’or ! Comme la vingtaine de Tourangeaux ayant répondu à notre appel à témoignages sur le financement de l’hébergement en maison de retraite, Alizée et sa famille ont été secouées par l’entrée en Ehpad* d’un proche. Pour elles, c’était le grand-père en décembre dernier. « On se pose surtout beaucoup de questions sur le lieu, sa propreté, l’accompagnement… », précise en préambule la petite-fille. L’inquiétude n’est pas que financière. » Mais elle l’est aussi. Source de nuits blanches à envisager tous les scénarios. 1.000 € de pension de retraite pour le grand-père, 600 € pour la grand-mère qui vit toujours dans sa maison. Un hébergement en Ehpad de 1.900 € par mois, des aides dont les montants restent vagues : « 149 € d’APL, pour l’Apa on attend toujours »… Les enfants se font peu d’illusions, les 10.000 € mis de côté par leurs aînés vont fondre rapidement. Et tous devront participer, même les petits-enfants.
      “ Avec le préavis, on a payé 4.700 € pour un mois ! ” Une échéance à laquelle se prépare également Jeannine d’Azay-le-Rideau. Qui comme la plupart de nos « témoins » ressent le besoin de justifier ce choix d’hébergement en Ehpad, détaillant la perte d’autonomie de sa maman de 92 ans. Soustractions des aides départementales faites, il lui manque 500 € par mois pour honorer la facture mensuelle de 2.200 €, pour l’hébergement et la prise en charge de sa dépendance. « Alors qu’elle a plutôt une bonne retraite (1.400 €), elle n’y arrive pas et doit puiser dans ses modestes économies » raconte sa fille. Les quatre enfants vont prendre le relais, rognant sur leurs retraites respectives. « Heureusement on est soudées, souligne Jeannine. On va y arriver, mais à 72 ans, c’est beaucoup de tracas à gérer. D’autant que je ne peux m’empêcher de penser à ma propre prise en charge dans quelques années. » Elle s’apprête à vendre deux derniers hectares de terres agricoles. Si besoin, elle cédera encore la maison parentale. Des démarches qui l’épuisent. « Surtout que, même si la maison de retraite me semble plutôt bien, avec une ambiance familiale, je ne sens pas ma mère heureuse, je culpabilise… Personne ne va bien dans cette histoire ! »
      Jeannine alerte encore sur les mauvaises surprises des premiers mois. « Ma mère était tombée. Après une hospitalisation, on a dû trouver, en urgence, une maison pour l’accueillir. Une résidence avait une place, mais à un prix impossible pour nous (3.000 €). On savait que ce serait temporaire. Mais quand on a trouvé une seconde maison plus adaptée aux revenus de ma maman, mais dans laquelle il fallait l’installer tout de suite de peur de perdre la place, on s’est retrouvées coincées. On nous a réclamé un mois de préavis dans la première maison. On avait rédigé et fourni ce préavis à la direction dès le début mais on l’avait annulé quelques jours avant l’échéance n’ayant pas trouvé d’autre solution. Au final, on a dû verser 4.700 € à cette première maison, pour à peine un mois, et 2.000 dans la seconde… » Des dépenses qu’elle trouve scandaleuses. « Comment peuvent-ils profiter ainsi de notre détresse ? »
      Pour Catherine, l’histoire s’est répétée avec ses beaux-parents, puis sa maman. « Chaque fois, on s’est heurté aux mêmes difficultés financières. » Durant de longues années, le couple s’est serré la ceinture. « Mes sœurs n’étant pas solvables, on a tout payé. » De ces périodes, elle garde le souvenir « d’une grande fatigue morale et physique ».
      Des mois éprouvants aussi pour Roger, 74 ans, fils unique, quand, il y a trois et demi, il a dû déménager et vendre la maison de sa maman de 93 ans. « Avec 800 € de pension de réversion, il lui manque 1.000 € par mois, précise-t-il. Pour l’instant, elle mange l’argent de la maison. » Elle pourra tenir ainsi encore trois ans. Lui, se bat pour obtenir l’aide sur la complémentaire santé : « Je ne comprends pas qu’il faille refaire un dossier tous les ans ! » Mais la situation ne l’empêche plus de dormir. « Autour de moi, je ne vois que des septuagénaires avec de telles préoccupations. On soutient nos parents, nos enfants, nos petits-enfants. Et on finit par s’interroger sur notre propre avenir ! »
      * Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (#Ehpad).

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      repères
      Quelles aides ? Sous quelles conditions ?

      L’Indre-et-Loire compte 57 Ehpads (publics, privés associatifs et privés commerciaux) pratiquant des coûts d’hébergement de 1.800 à 3.000 € environ. Cinq aides publiques peuvent alléger le coût de l’hébergement.
      > L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) : elle finance en partie le tarif dépendance, selon le revenu. En Indre-et-Loire, pour l’hébergement en établissements, elle représente près de 21M€ de dotations, versées en 2018 par le Département, à 4.930 résidents. A cette somme s’ajoutent les aides versées à 620 Tourangeaux résidant hors département, pour une enveloppe globale de 3M€.
      > L’aide sociale à l’hébergement (ASH). Si les ressources du résident et de ses enfants ne suffisent pas, le Département prend le relais. Particularité en Indre-et-Loire : les revenus des petits-enfants ne sont pas pris en compte. En 2018, 1.003 personnes ont bénéficié de cette aide en Touraine, pour un montant global de 13,5 millions d’euros. S’y ajoute une enveloppe de 1,4M€ versée à 99 Tourangeaux domiciliés hors département. L’État peut se rembourser sur la succession, si le patrimoine du résident dépasse 30.000 €.
      > La complémentaire santé gratuite. Les personnes âgées ayant moins de 735 € de revenus peuvent en bénéficier. Pour les autres, une aide au financement d’une mutuelle existe.
      > Un abattement sur l’impôt. La réduction d’impôt est plafonnée à 2.500 € annuels.
      > L’aide personnalisée au logement (APL) : dans les établissements sous contrat, elle est versée sous condition de ressources par la Caisse d’allocations familiales.

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      à chaud
      “ Sans économie et sans bien ”

      La maman de Danielle séjourne dans un Ehpad à 2.000 € par mois, « parmi les moins chers de la région », précise sa fille qui a mené sa petite enquête. « Elle perçoit 1.100 € de pension. Elle n’a aucun bien immobilier, et, en trois ans, elle a épuisé le peu d’économies de sa vie. » Sa fille unique est à la retraite, avec une « modeste pension » non imposable. « Après beaucoup de recherches, j’ai déposé un dossier [pour une demande d’aide sociale ; NDLR] au CCAS de la mairie de Joué. Il a été accepté au bout de deux mois. » Aujourd’hui, Danielle verse chaque mois, 90 % des revenus de sa mère au Trésor public, et garde les 10 % restant comme argent de poche, comme le stipule la réglementation. Lui reste à payer une partie de la mutuelle, les frais d’habillement, produits de toilette… Danielle complète avec ses propres ressources.

    • En moyenne, le reste à charge - somme que doit verser une personne dépendante ou son entourage pour une place en Ehpad - est de près de 2000 euros. « Un montant supérieur au niveau de pension de retraite moyenne, soit 1 800 euros », confirme Roméo Fontaine*, qui souligne : « Le différentiel est d’autant plus grand que la population des Ehpad est très féminine. Or les #femmes ont les niveaux de retraites les plus faibles ».

      * "économiste spécialisé dans les questions liées au vieillissement et chercheur à l’Institut National d’Études Démographiques" et "Collaborateur scientifique au Haut Conseil de la Famille, de l’Enfance et de l’Âge (HCFEA), depuis 2017." (https://sites.google.com/view/romeo-fontaine)

      Grand âge et dépendance : les enjeux du financement
      https://www.ouest-france.fr/bretagne/grand-age-et-dependance-les-enjeux-du-financement-6295019
      (! publireportage ? Ouest-France Communication pour Mutualité Française Bretagne)

      Sur le nouveau rapport de cet HCFEA, « Grand âge et autonomie », sorti fin mars 2019, cf. https://seenthis.net/messages/765263#message776372

  • Zéro végétation sur les voies, la SNCF cherche une alternative au glyphosate - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/zero-vegetation-sur-les-voies-la-sncf-cherche-une-alternative-au-glyphosate


    Un « train brosseur » nettoie les voies entre Saint-Pierre-des-corps et Vierzon, le 18 novembre 2016
    afp.com/Guillaume SOUVANT

    Peut-on trouver un meilleur exemple d’#externalisation ?
    C’est beaucoup moins cher quand «  personne  » ne paye les coûts induits par l’utilisation du produit…

    Il y a urgence, car le coût du traitement des voies et des pistes sans glyphosate atteindrait environ 500 millions d’euros par an, avec les moyens actuellement à disposition. Certes, cette facture pourrait, selon Michel Morin, être réduite à 350 millions « si on dégradait (les) standards », mais la note serait particulièrement douloureuse par rapport aux 30 millions actuels...
    […]
    Le groupe teste notamment des herbicides alternatifs, et en particulier des produits de biocontrôle — des désherbants naturels —, qui n’ont pas encore fait leurs preuves... et ne sont pas homologués. Idem pour d’autres produits de synthèse proposés par les fournisseurs, qui pourraient au final être plus dangereux que le glyphosate.

    Un certain nombre de robots ont aussi été mis à contribution, comme Vitirover, un petit coupeur d’herbe autonome venu de Saint-Emilion essayé sur les pistes qui longent le TGV Nord. Les premiers tests sont «  prometteurs  », juge M. Morin.

    Toujours pour les pistes, la pose de géotextiles — des matériaux synthétiques — pourrait aussi être une solution, ajoute-t-il.

    Sur les voies de service, on teste également des techniques d’ensemencement choisi, en laissant délibérément pousser des plantes que l’on maîtrise. Une thésarde est sur le coup.

    SNCF Réseau entend aussi explorer pour les voies les effets herbicides du courant électrique ou des ondes électromagnétiques, et aussi du thermique.

    Le thermique est d’ailleurs déjà employé sur une partie des 1.000 km de voies (sur un total de 50.000) où l’on doit se passer de produits chimiques. Des trains, très lents, passent par exemple de la vapeur d’eau pour désherber du côté de Vittel. Ce qui est très cher, et finalement peu écologique.

    «  Aujourd’hui, ça fait deux ans qu’on fait des recherches. Mais on est encore très loin de l’industrialisation de ces techniques alternatives  », soupire Michel Morin. Et faute d’avoir trouvé des solutions efficaces avant 2021, il frémit à l’idée de devoir «  arracher des touffes d’herbe à la main  ».

  • Cisjordanie : échauffourées près d’un village de bédouins promis à la démolition
    L’Express - Par AFP , mis à jour le 15/09/2018 à 08:44

    https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/cisjordanie-echauffourees-pres-d-un-village-de-bedouins-promis-a-la-demolit

    Un bulldozer israélien a tenté de barrer la route menant au village de Khan al-Ahmar en y déversant des pierres et de la terre, ce qui a provoqué des heurts.

    Trois manifestants ont été arrêtés, a précisé un porte-parole de la police.

    Parmi eux figure un professeur français de droit, Frank Romano, ont indiqué des manifestants, mais la police n’a pas confirmé.

    Après des années de bataille judiciaire, la Cour suprême israélienne a donné la semaine dernière son feu vert à la démolition de Khan al-Ahmar, village de tôle et de toile où vivent environ 200 bédouins à l’est de Jérusalem, près de colonies israéliennes.

    #Khan_al-Ahmar

    • French activist goes on hunger strike to protest Israeli plans to demolish Khan al-Ahmar
      http://english.wafa.ps/page.aspx?id=8RTRSsa99132688974a8RTRSs

      Israeli police detaining French-American activist Frank Romano for standing in the way of bulldozers attempting to block roads to Khan al-Ahmar. (WAFA Images / Suleiman Abu Srour)

      JERUSALEM, September 15, 2018 (WAFA) – A French-American activist started a hunger strike on Friday after he was detained by Israeli police when activists in Khan al-Ahmar village, east of Jerusalem, blocked Israeli bulldozers trying to close roads to the village, according to Abdullah Abu Rahmeh, from the Save Khan al-Ahmar campaign.

      He told WAFA that Frank Romano, professor of law at University of Paris and author of “Love and Terror in the Middle East”, was detained along with four other Palestinians when they confronted Israeli police and bulldozers attempting to block roads to the village, slated for demolition by Israel in order to replace it with a settlement.

      Romano, who lives in France but is also an American citizen, was first taken to a police station in the nearby illegal settlement of Ma’ale Adumim before he was transferred to the Russian Compound police station in West Jerusalem where his detention was extended for four days.
      Abu Rahmeh said Romano started a hunger strike until Israel annuls the demolition decision against Khan al Ahmar.

      #FranckRomano

    • In Exceptional Move, Israeli Army Arrests French-American Law Professor in West Bank

      Frank Romano was arrested along with two Palestinians while protesting the upcoming demolition of the Bedouin village Khan al-Ahmar, police say ■ IDF allowed to keep him under arrest for up to 96 hours without bringing him to court
      Yotam Berger
      Sep 15, 2018 5:25 PM
      https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-in-rare-move-idf-arrests-french-american-law-prof-in-west-bank-1.6

      Israeli border police arrest French-American law professor and other protesters and activists blocking Israeli army bulldozer operating at the West Bank Bedouin community of Khan al-Ahmar, September 1Nasser Nasser/AP

      A 66-year-old French-American citizen and two other activists were arrested Friday in the West Bank Bedouin village of Khan al-Ahmar.

      According to border police, the three, law professor Frank Romano and two Palestinians, tried to block the road and disrupt soldiers situated near the village, which is slated for demolition.

      Exceptionally, the arrest of Romano - a foreign national - was extended by 96 hours under military code rather than civil law. Military code applies to Palestinians and significantly reduces the rights granted to suspects. In comparison, in the Israeli legal system there is a duty to bring a suspect before a judge within 24 hours.

      Attorney Gaby Lasky, who represents Romano, told Haaretz that this it is very rare for military code to be used for foreign citizens, saying that she had encountered only one such other case in the past. Lasky plans to appeal to the Jerusalem Magistrate’s Court to bring the man to a remand hearing.

  • A Gaza, un bateau avec des bouteilles en plastique pour survivre
    Par AFP , publié le 15/08/2018 à 20:42 , mis à jour à 22:43
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/a-gaza-un-bateau-avec-des-bouteilles-en-plastique-pour-survivre_2031033.htm

    Gaza (Territoires palestiniens) - Rassemblant des centaines de bouteilles en plastique abandonnées sur les côtes de Rafah dans la bande de Gaza, Mouath Abou Zeid a fabriqué de toutes pièces un bateau de pêche qui lui permet de subvenir aux besoins de sa famille.

    Ce Palestinien de 35 ans, père de quatre enfants, a utilisé de la colle, de vieux filets de pêche et une planche en bois pour façonner la petite embarcation capable de transporter jusqu’à huit personnes, selon lui.

    Depuis deux semaines, il prend le large environ huit heures par jour et réussit à pêcher entre cinq et sept kilos de sardines, de rougets et d’autres petits poissons qu’il vend aux passants sur la corniche longeant la mer, pour une somme variant entre 20 à 40 shekels (4 à 9 euros).

    Les deux petits frères de Mouath Abou Zeid -Mohammed, 23 ans et Achraf, 20 ans- l’accompagnent en mer, faute de trouver du travail.

    « Je suis peintre artisan mais à cause de la situation (à Gaza), je suis au chômage », affirme l’apprenti pêcheur. « Ce bateau nous a sauvés, ma famille et moi ».


    #Gaza

  • #Aventure : la 1re #traversée de la cordillère Darwin sur grand écran - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/sport/aventure-la-1re-traversee-de-la-cordillere-darwin-sur-grand-ecran_1289571.h

    C’est en #2011 qu’il est enfin possible de voir la #Cordillère_Darwin autrement qu’en tant qu’une #terra_incognita où l’homme n’avait jamais mis les pieds. Car du #6_septembre_2011 au #6_octobre_2011 c’est un véritable #exploit qu’ont réussi les membres du #Groupe_Militaire_De_Haute_Montagne en traversant cette cordillère encore inexplorée.

    Cette cordillère qui porte son nom avait été découverte par l’auteur de la « Théorie de l’évolution des espèces » en 1832, lors de son tour du monde à bord du Beagle. Elle est à l’alpinisme ce que le franchissement du Cap Horn à la voile, contre le vent et un jour de tempête, est à la navigation... En pire.

    L’ #AFP (Agence France Presse) nous invite donc à découvrir le quotidien durant 30 jours de cette #expédition hors du commun à travers les images qu’ils ont eux-mêmes tournées, en péril dans des conditions « dantesques », à travers un #film #documentaire sorti en #2013 et réalisé par #Jeanne_Delasnerie et #Jean-François_Didelot à partir de ces mêmes images tournées par ces #explorateurs #géographiques des temps modernes.

  • Un juge refuse que les parents du petit Alfie le fassent soigner à Rome

    https://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/un-juge-refuse-que-les-parents-du-petit-alfie-le-fassent-soigner-a-rome_200

    Le juge Anthony Hayden de la Haute cour de Manchester, dans le nord-ouest de l’Angleterre, a déclaré que le dossier d’Alfie, qui est atteint d’une maladie neurodégénérative rare, avait atteint son « chapitre final ». 

    https://www.dailywire.com/sites/default/files/styles/article_full/public/uploads/2018/04/gettyimages-950293804.jpg?itok=N0ZgX2_I

    Il a rejeté la demande des parents d’Alfie, Tom Evans et Kate James, qui ont le soutien du pape François et du gouvernement italien pour le faire soigner à l’hôpital romain Bambino Gesù, spécialisé dans le traitement des enfants. Rome a même accordé la nationalité italienne à Alfie.

    Lors d’une audience lundi soir devant la Haute Cour, le juge avait rejeté une nouvelle demande des parents et donné aux médecins le feu vert pour mettre fin aux soins apportés à Alfie. Il avait déclaré qu’Alfie, étant un citoyen britannique, était soumis aux décisions de la justice britannique.

    Mais selon son père, Alfie a continué à respirer après que son assistance respiratoire lui a été retirée. « Ils disent qu’Alfie souffre. Mais il n’est plus relié au ventilateur et il ne souffre pas », a affirmé Tom Evans mardi.

    « Étant donné qu’il est resté en vie pendant neuf heures de manière complètement inattendue, je pense qu’il aura besoin d’assistance dans les prochaines heures. Je pense qu’on devrait lui accorder cela », a-t-il déclaré.

    Le juge Hayden a rejeté les déclarations du père, a refusé le transfert de l’enfant en Italie et a statué que les parents pouvaient seulement le placer dans un autre service hospitalier, dans un hospice ou le ramener à leur domicile.

    A Rome, la directrice de l’hôpital pour enfants Bambino Gesù a annoncé qu’un avion médicalisé fourni par le ministère italien de la Défense était prêt à décoller d’Italie pour aller chercher l’enfant.