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  • « Maintenant, je mange à ma faim », à la #cantine, l’assiette unique ravit les collégiens et permet d’éviter le gaspillage alimentaire
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/maintenant-je-mange-a-ma-faim-a-la-cantine-l-assiette-u

    Le principe est simple. Fini le plateau avec entrée, plat et dessert. Chaque élève a droit à une assiette vide, qu’il remplit lui-même, autant de fois qu’il le souhaite... à condition de la terminer. Et pour éviter que les #enfants ne soient tentés de se servir uniquement en pâtes ou en frites, le personnel veille au grain.

    [...]

    « Par contre, on ne les oblige jamais. Ils ont assez d’obligations toute la journée, de devoir rester assis en cours, en train d’écrire. Ici, non. Je veux qu’ils soient libres de choisir ce qu’ils veulent. De se servir sans obligation, mais en #autonomie. Pour éviter le gaspillage, on goûte un peu, on va à table, on aime, on se relève et on va se servir plusieurs fois. »

    [...]

    Autre astuce pour éviter le #gâchis, mettre à disposition des presse-agrumes et des outils pour peler et couper les pommes. « Vous imaginez ouvrir une orange ou découper une pomme avec un couteau de cantine ? Interroge très justement Olivier. C’est impossible. Et je ne vous parle pas de croquer dedans, avec les appareils dentaires... Avec cet outil, hop, on a huit morceaux et comme ils sont plusieurs à table, ils partagent et tout est consommé, au lieu de voir comme avant des dizaines de kilos de pommes partir à la poubelle. »

    Contrairement aux idées reçues, c’est fluide et moins bruyant qu’un service classique. Les enfants, qui se sentent responsabilisés, sont ravis. Chacun est libre de ne pas mélanger les aliments ou de manger sans sauce. D’ailleurs, Eva a pris « des pâtes nature avec des légumes et un peu de salade », juste la quantité qu’elle souhaitait. Face à elle, sa copine Mathilde reconnaît qu’elle gaspille « moins qu’avant ». « Quand on était servis, ils mettaient la quantité qu’ils voulaient et si on n’aimait pas, on jetait plus qu’aujourd’hui. »

    [...]

    Dans ce restaurant scolaire, avant l’assiette unique, 30 à 40 kilos de nourriture étaient jetés chaque jour. Cette quantité a été divisée par 10. "J’ai pu prendre les quantités que je voulais et j’ai tout mangé, au moins je ne gaspille rien et c’est écolo.", se réjouit une collégienne qui, arrivée au stand du tri, n’a rien jeté du tout.

    [...]

    « La cerise sur le gâteau, annonce Michel Morello, le principal du #collège Schaffner, c’est qu’au lieu de jeter la nourriture, on a des restes, qui vont passer dans notre cellule de refroidissement et pourront être resservis plus tard. Toutes les économies faites permettent de continuer notre travail sur le circuit court puisque comme dans tous les collèges du Nord, ici, on mange bio et local. »

    Tout l’argent économisé est réinvesti pour le bien-être des élèves, dans des décorations, des animations et des repas à thème. Bref, une initiative 100% gagnante.

  • RSA conditionné : avant sa généralisation, le non-recours progresse dans les territoires pilotes - Rapports de Force
    https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/rsa-conditionne-avant-sa-generalisation-le-non-recours-progresse-dan

    Le taux de #non-recours au #RSA a augmenté de 10,8 % en un an dans les zones qui expérimentent la réforme, selon un rapport du Secours Catholique, alors qu’ailleurs ce taux de non-recours recule très légèrement.

    Ça alors !

    #miettes #revenu #contrepartie #contrôle_social

    • « On est passé de l’accompagnement social au contrôle social », le département du Nord durcit les règles pour les allocataires du RSA
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/on-est-passe-de-l-accompagnement-social-au-controle-soc

      La lutte contre les profiteurs supposés du RSA, Christian Poiret en a fait une croisade. Le 18 novembre dernier, en séance plénière du Conseil départemental du Nord, le président Divers droite n’a pas mâché ses mots : "les départements, il faut qu’ils arrêtent de payer des personnes qui ne veulent pas travailler", a-t-il asséné à son auditoire.

      Et de décliner le durcissement des #sanctions. Depuis la fin octobre dans le Nord, l’allocataire voit son revenu de solidarité active amputé de 80% s’il ne se présente pas à un rendez-vous, contre une ponction de 100 € auparavant. 50% en moins s’il s’agit d’une famille. ....

      ... Christian Poiret a aussi écrit au Président de la République pour aller plus loin, ne plus rembourser un allocataire qui revient dans le circuit après une suspension, comme le veut la pratique actuelle.
      Face aux élus, le président a aussi repris l’idée bien connue du bénéficiaire qui profite. "Dites à une personne qui se lève le matin, qui gagne 1 200 €, que son voisin qui a la possibilité de travailler, par exemple il était auto-entrepreneur, touche toujours le RSA. Celui qui se lève le matin, il souhaite l’équité par rapport à celui qui touche un max, et qui utilise le système." ....

      Aujourd’hui, le département du Nord, chargé du financement du RSA via la Caisse d’allocations familiales, donne le chiffre de 90 000 foyers allocataires, et se félicite d’en compter 16 000 de moins qu’en 2016.
      . 53 % sont des personnes isolées
      . 35% des familles monoparentales
      . 21% ont moins de 30 ans
      Un document interne remis aux instances sociales de la collectivité fait pourtant état de 105 731 allocataires du RSA au 11 octobre 2024.

      La différence tient peut-être au nombre de personnes qui sont encore dans le dispositif, mais qui ont vu leurs #droits_suspendus. Plus de 12 000, selon une source interne au département.

      C’est le cas d’Ivan*, qui a souhaité rester anonyme par peur de "représailles". Ce trentenaire rencontré à Lille, a vu une première fois son RSA coupé au printemps dernier, pendant 4 mois.

      "Je n’ai reçu aucun courrier, et d’un coup je me suis fait couper net le RSA. Parce que j’avais dépassé la date pour renouveler mon CER, mon contrat d’engagement réciproque. C’est un contrat qu’on fait avec l’assistante sociale tous les six mois. Plutôt que de m’envoyer un courrier pour me dire « attention votre CER n’est pas à jour », direct ça a été la coupure", déplore-t-il.

      Sans ressources, la situation d’Ivan dégénère rapidement. En septembre, son RSA est rétabli, mais entre-temps, son compte bancaire a été clôturé, et les galères arrivant rarement seules, sa carte d’identité a expiré. Nouvelle coupure du RSA en octobre. Ivan reprend rendez-vous à la Maison Nord Emploi qui le suit.

      "Le coach emploi m’a dit, on verra pour votre RSA quand vous aurez refait vos papiers. Je lui ai dit que cela prenait au moins deux mois. Il m’a répondu que ce n’était pas son problème, qu’il n’était pas là pour faire du social. Résultat, j’ai perdu mon logement."

      Le jour de notre rencontre, Ivan venait de faire une domiciliation au Secours populaire, dans l’espoir de pouvoir rouvrir ses droits.

    • ... un système de double sanction parfois demandée à des travailleurs sociaux.
      "On nous a rapporté que sur la commune de Tourcoing, dont la vice-présidente du Département à l’insertion Doriane Bécue est aussi la maire, des consignes ont été données au personnel du #CCAS de ne pas attribuer de secours alimentaires quand un allocataire du RSA se présente privé de son #revenu parce que sanctionné. C’est quelque chose de notre point de vue totalement insoutenable", s’indigne Olivier Treneul.

    • À Quimper, la Confédération paysanne appelle à la mobilisation contre « le RSA conditionné », vendredi 20 décembre
      https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper-29000/a-quimper-la-confederation-paysanne-appelle-a-la-mobilisation-contre-le

      La Confédération paysanne du Finistère demande donc au conseil départemental « qu’il considère et respecte le travail agricole en tant que travail humain essentiel ; que les agriculteurs soient exonérés du dispositif RSA conditionné ; qu’il joue son rôle d’accompagnement social des personnes, de façon humaine ».

      Aveyron : la Confédération Paysanne envahit le Conseil Départemental contre le conditionnement du RSA
      https://lepoing.net/aveyron-la-confederation-paysanne-envahit-le-conseil-departemental-contre-l

    • [VIDÉO] Action en solidarité avec les allocataires du RSA… Poiret pète les plombs, Syndicat SUD des personnels du Département du Nord
      https://www.suddepartementnord.org/2024/12/19/video-action-en-solidarite-avec-les-allocataires-du-rsa-poiret-p

      Ce mercredi 18 décembre, les services de la DGA retour à l’emploi réunissaient, comme tous les mois, une très mal nommée « équipe plurisciplinaire » dite EP.

      Ces réunions mensuelles, et même plus maintenant, ont pour objectif d’infliger de lourdes sanctions financières aux allocataires du RSA jugés récalcitrants à la remise forcée à l’#emploi (vous en bas de ce post le reportage et l’article de France3 qui résume tous les enjeux).

      InforméEs de la date et du lieu, quasi tenus secrets, de cette EP, nous avons décidé d’accueillir C Poiret qui y assistait en personne. Et tranquillement, à quelques-uns et quelques-unes nous avons brandi, devant la salle, des pancartes pour l’interpeller.

      Pour vous en rendre compte nous avions décidé de filmer l’arrivée de C Poiret… Qu’est qu’on n’avait pas fait là !!!!!

      Hors de lui il s’est littéralement jeté sur l’un d’entre nous, l’agrippant fermement au bras et en tentant de lui arracher le téléphone.

      Un truc de dingue, il l’a poursuivi dans le couloir du 7ème étage du NF en hurlant et il a fallu que l’une d’entre nous s’interpose, qu’il a d’ailleurs aussi attrapée au bras et menacée du doigt, pour que cette scène totalement surréaliste prenne fin.

      Violence contre les allocataires du RSA dec24

      https://www.youtube.com/watch?v=MqLKK0SvtWA

      Bon, nous on a pris le parti de la dérision……. Mais si on y réfléchit bien, c’est quand même super grave ce qui s’est passé ! Le président du conseil départemental s’en prend physiquement à 2 représentantEs du personnel juste avant de s’en prendre aux allocataires du RSA. En fait personne n’est à l’abri des débordements incontrôlés et incontrôlables de ce décideur public.

      #revenu_garanti

    • La gauche de droite se la joue cool pendant que Delga relaie le député de l’Eure Philippe Brun qui annonce vouloir ... reconquérir l’électorat populaire.

      En Gironde, on appliquera la loi Plein emploi au minimum
      https://blogs.alternatives-economiques.fr/abherve/2024/12/10/en-gironde-on-appliquera-la-loi-plein-emploi-au-minim

      Sophie Piquemal, vice-présidente PS du conseil départemental en charge de l’insertion confirme le positionnement antérieur de son président, Jean-Luc Gleize « Considérer le RSA et l’insertion uniquement sous l’angle de la sanction, c’est méconnaître la réalité et la complexité des parcours de vie ... » (voir Réactions après le vote par l’Assemblée du projet de loi Plein emploi : deux présidents PS de conseils départementaux affirment que les quinze heures hebdomadaires sont « de la poudre aux yeux »), en déclarant « Être au RSA, ce n’est pas un projet de vie ! Conditionner cette allocation à 15 heures d’activité hebdomadaire, même si on nous dit que la durée sera modulable, nous paraît toujours peu pertinent », tout en devant appliquer la loi.

      Cette application se fondera sur

      « une acception large » de la liste des activités conditionnées au versement du RSA, incluant tout ce qui rompt l’isolement : se rendre à la banque alimentaire, suivre une activité dans un centre social, aller à un cours de FLE
      une exemption « utilisée à plein » pour l’allocataire confronté à des problèmes de santé, d’invalidité ou de garde d’enfant
      le traitement adapté des travailleurs indépendants et des exploitants agricoles.
      la reconduction du dispositif PLACE, spécifique pour les allocataires du RSA intermittents du spectacle.

      Le conseil départemental de la Nièvre ne s’estime pas prêt pour appliquer au 1 er janvier 2025 la réforme du RSA
      https://blogs.alternatives-economiques.fr/abherve/2024/12/09/le-conseil-departemental-de-la-nievre-ne-s-estime-pas

      Thierry Guyot, conseiller départemental délégué à l’insertion, explique le refus pour les raisons suivantes

      . le manque de moyens mis à disposition de nos travailleurs sociaux
      . la logique de contrôle qui ne correspond pas à notre idée de l’accompagnement
      . l’idée que tout le monde peut accéder à l’emploi alors que nous ne le pensons pas
      . la mise en place d’un mécanisme de radiation de masse qui n’est pas judicieux
      . la difficulté de sortir du RSA liée au fait que les contrats de travail sont majoritairement très courts et ne permettent pas d’accéder à des indemnités chômage

    • FR3 Nord, ils font un bon papier, avec un titre débile : au RMI comme dans le RSA, qui fut fait pour ça, il y a toujours eu plus de contrôle que d’accompagnement.
      La classique erreur factuelle sur le montant où on omet le forfait logement, ils l’évitent, mais arrivent à un montant de RSA surévalué. Non le RSA c’est pas "590€ si l’allocataire perçoit une aide au logement" mais 635,71 € (montant forfaitaire pour une personne) - 0 € (si pas d’autres ressources) - 76,29 € (forfait logement pour une personne) = 563,42€ "
      https://www.caf.fr/allocataires/aides-et-demarches/droits-et-prestations/vie-professionnelle/le-revenu-de-solidarite-active-rsa

      1 euro par jour en moins, ce n’est rien, juste l’équivalent d’une baguette pourrie de supermarché ou d’une fraction de repas.

    • Même @frustration1 cite le montant très théorique de 637 e à propos du RSA https://bsky.app/profile/frustrationmag.bsky.social/post/3lf2skt22n22a
      dans l’ignorance absolue du concret c’est à dire du forfait logement qui est retranché et réduit de 72 euros par mois, soit 2,4 euros jours, le fric réellement perçu au maximum par un allocataire RSA. (et surtout ne posez pas de question à LFI sur ce sujet).
      Ça veut bien verser une larme sur les pauvres, juste, ça n’en sait rien.

      #gauche_de_merde

  • Un climat managérial brutal dénoncé par des salariés des Papillons Blancs mobilisés à Douai Myriam Schelcher - france3-regions

    Mobilisation ce jeudi après-midi devant le siège des Papillons Blancs à Sin-Le-Noble, près de Douai. Des salariés de l’association au service des enfants et adultes déficients intellectuels se sont réunis pour défendre l’un des leurs, convoqué avant une sanction injustifiée selon eux. Ils dénoncent un climat de menaces et de pressions depuis l’arrivée il y a deux ans d’un nouveau directeur.

    Une convocation disciplinaire qui met le feu aux poudres. Christophe, agent technique depuis une dizaine d’années, et élu au CSE des Papillons Blancs de Douai, était convoqué ce jeudi après-midi pour un entretien préalable avant sanction « pour avoir eu le courage de dénoncer en réunion les abus de pouvoir et le mépris envers les représentants du personnel » , selon les termes du communiqué de presse envoyé par les élus du personnel.

    À 15h, ils étaient donc une quarantaine à se mobiliser en soutien à leur collègue devant le siège des Papillons blancs à Sin-Le-Noble.

    Plus généralement, ils dénoncent un management brutal mis en place depuis l’arrivée en octobre 2022 d’un nouveau directeur à la tête de la structure. Lequel est aussi président du CSE, l’instance représentative du personnel.

    _ « Il se défoule sur nous en réunion. Christophe l’a interpellé de façon virulente, c’est vrai, mais après qu’il m’a hurlé dessus dernièrement » , raconte Céline Micelli, secrétaire CFDT du CSE. « Christophe a pas mal pris la parole ces derniers temps pour dénoncer certaines incohérences du projet de restructuration du service des agents techniques. Il parle trop fort. Aujourd’hui, il est convoqué. » , s’indigne la représentante du personnel. Qui dénonce avec ses collègues les intimidations, les pressions, les menaces, les atteintes aux droits des salariés, bref _ « une gestion par la peur » ¨subie depuis deux ans.

    Avec pour preuve le bilan social des Papillons Blancs du Douaisis. Sur un total de 900 salariés, l’association est passée de 35 départs en 2021, à 72 en 2022, puis 67 en 2023. Soit un doublement des sorties pour démission, licenciement ou rupture conventionnelle. *
    . . . . .
    #agression #violence #management par la #peur

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/douai/un-climat-managerial-brutal-denonce-par-des-salaries-de

  • « Journée université morte » : ce qu’il faut savoir sur la fermeture de la faculté de Lille ce mardi
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/journee-universite-morte-ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-fe

    L’Université de Lille fonctionnera comme pour un jour férié ce mardi 3 décembre. Bibliothèque fermée, cours annulés, administration à l’arrêt... Les couloirs de la faculté seront désertés pour cette « journée université morte », organisée afin d’alerter sur la situation financière « intenable » des universités françaises.

  • « Des enfants dorment avec leur manteau » : un foyer éducatif d’Amiens dans le viseur après un signalement - Courrier picard
    https://www.courrier-picard.fr/id576366/article/2024-11-08/amiens-des-enfants-dorment-avec-leur-manteau-un-foyer-educatif-dans-

    La structure, où vivent 13 enfants âgés de 12 à 16 ans placés par l’Aide sociale à l’enfance (#ASE), est dans le viseur des autorités après un signalement qui a abouti à une visite d’inspection en urgence. Selon plusieurs témoignages, ces jeunes sont logés dans des conditions indignes.

    [...]

    Le témoignage de ce jeune garçon âgé de 12 ans, avec lequel nous avons pu entrer en contact, est
    glaçant : « Moi tout ce que je veux, c’est qu’il tue les rats et qu’il répare la fenêtre… Parce qu’elle
    est cassée et on a trop froid à la douche… et il n’y a pas de chauffage alors dans ma chambre, je
    dors avec mes habits et mon manteau… »
    . Rats, matelas infestés de punaises de lit, moisissures sur
    les murs, douche sans fenêtre, problème de chauffage, fuites d’eau à répétition… Les photos et
    vidéos que nous nous sommes procurées accablent une nouvelle fois les services de l’Aide sociale à
    l’enfance (ASE) après un signalement visant le Foyer éducatif picard d’Amiens (FEP).

    [...]

    La structure, qui accueille 13 enfants âgés de 12 à 16 ans qui leur sont confiés par le Département au titre de l’ASE, est dans le viseur des autorités après ce #signalement, qui a abouti le 31 octobre dernier à une visite d’#inspection en urgence pour des manquements aux règles d’hygiène et de salubrité. En plus de celui de l’enfant, un témoignage anonyme d’un éducateur spécialisé du foyer, qui dit craindre des représailles et un possible licenciement, vient corroborer ceux de Nordine Khelif et de François Thibaut, qui regrettent aujourd’hui d’avoir à payer au prix fort leurs dénonciations.

    Le premier est aujourd’hui sous le coup d’une mise à pied, le deuxième a été licencié l’été dernier. « Quand ces jeunes arrivent chez nous, ils sont cassés par la vie et en grande détresse parce qu’ils ont vécu des choses extrêmement difficiles. Notre rôle en tant qu’éducateur est de les protéger et de les aider à remonter la pente, c’est d’ailleurs ce que s’imaginent leurs parents quand ils nous sont confiés. Sauf que ce n’est pas ce qu’il se passe ici », accuse Nordine Khelif. « J’ai assisté à de nombreuses scènes qui ont traumatisé les jeunes qui ont peur des rats, qui n’en peuvent plus des cafards qui sont partout, jusque dans la cuisine pendant qu’ils mangent, et des punaises de lit qui ont envahi leurs chambres et la salle télé. Un matin, pendant que nous regardions un film, un cafard est sorti du pull d’un jeune, les autres se moquaient de lui… ».

    (...) « Et quand vous essayez de proposer des choses pour améliorer leur vie, on vous dit qu’il n’y a pas d’argent… malgré les 180 euros par jour versés par enfant par le Département. Après on s’étonne que ces enfants passent leur vie à fuguer ! C’était un cas de conscience pour nous tous : on ne les aide pas, on crée du cas social ! Comment peuvent-ils avoir envie d’avancer et d’aller à l’école quand vous savez que le soir, vous allez rentrer dans ce cadre dégueulasse ?! ».

    edit témoignage plus détaillé avec une série de photo du lieu très explicites
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/je-ne-veux-pas-accuser-mais-raconter-ce-que-j-ai-vecu-p

    #enfance #enfants #aide_à_l'enfance #foyer_éducatif #jeunesse #départements

    • “IL Y AVAIT BEAUCOUP DE VIOLENCES”: LA FACE CACHÉE DES FOYERS DE L’ENFANCE DANS LES ALPES-MARITIMES
      https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/il-y-avait-beaucoup-de-violences-la-face-cachee-des-foyers-de-l-enfance-dans-

      Alors que leur rôle est d’accueillir des mineurs en danger ou en difficulté, les jeunes y sont laissés seuls, à l’abandon entre quatre murs. Tout cela sous la responsabilité de l’aide sociale à l’enfance qui est gérée par le département des Alpes-Maritimes.

      Une importante baisse des moyens octroyés

      Entre 2018 et 2023, la cour des comptes note déjà une réduction de moitié du nombre de places d’accueil disponibles, passant de 226 à 115 places en cinq ans. Avec le plan de transformation, il ne restera que 107 places disponibles en 2028.

      Le nombre de personnels aussi s’effrite : alors que 230 agents étaient en poste en 2018, ils devraient être moins de 200 en 2028. Une situation qui s’explique aussi par la diminution du nombre de sites à gérer. Il en existait auparavant 25, contre 9 aujourd’hui.

      Face à ces chiffres, la cour régionale des comptes s’interroge et s’inquiète sur la capacité du département à protéger l’ensemble des #mineurs_vulnérables. D’autant plus qu’elle révèle en parallèle une augmentation du nombre "d’événements indésirables graves", c’est-à-dire des faits qui impactent fortement la sécurité, soit des biens, soit des personnes, mineurs ou personnels encadrants.

      Cela concerne également les événements qui touchent gravement à l’organisation ou la gestion d’un établissement. Cela peut donc aller d’un simple bleu à une hospitalisation d’un mineur, par exemple.

      En 2018, une vingtaine d’enfants ont été concernés par ces faits. En 2021, ils étaient 314, et 368 un an plus tard. Ainsi, en 2022, plus d’un événement grave par jour a eu lieu dans les foyers de l’enfance azuréens.

      "Des enfants m’ont frappé"

      Pour comprendre comment se manifestent ces failles de gestion dans les foyers, BFM Nice Côte d’Azur est allée à la rencontre de familles et de jeunes, qui ont vécu la situation en foyers de l’enfance de près.

      Charly a été placé dans un foyer pendant quatre mois et demi. Auprès de sa mère Patricia, il a mis en évidence des dysfonctionnements au sein de l’établissement dans lequel il était encadré. Le jeune garçon est revenu du foyer avec des poux et un staphylocoque doré. Charly a également montré des traces de coups.

      "Il y avait beaucoup de violences des adolescents, des éducateurs et même des enfants qui m’ont frappés", confie-t-il à BFM Nice Côte d’Azur.
      "Les éducateurs m’accusaient, alors que je n’avais rien fait. Ils ne s’occupaient même pas des enfants, ou de moi." Sur des vidéos filmées au sein de son foyer, on voit Charly se faire frapper au milieu de plusieurs enfants, dans une chambre.

      « J’avais plein de bleus aux yeux »

      Elisabeth a vécu une expérience similaire. Arrivée d’Ukraine en 2023, cette adolescente a été placée en foyer, car sa mère n’a pas trouvé de travail en France et s’est retrouvée à la rue. Elle a vécu dans plusieurs foyers du département avant d’être aujourd’hui logée dans l’un des appartements gérés par les services de l’enfance des Alpes-Maritimes.

      Elle raconte à BFM Nice Côte d’Azur avoir été victime de xénophobie de la part du personnel encadrant. Plusieurs éducateurs lui ont demandé de "retourner chez elle", en Ukraine, qu’elle était "bonne à rien" et "sans avenir".

      En plus de cet non-accompagnement, elle dénonce également des actes de violences qu’elle a signalés à de multiples reprises aux éducateurs, en vain.

      [...]

      Ces violences sont encore aujourd’hui le quotidien de Kenzi. Placé dans un foyer, il échange avec sa mère une fois par semaine et lui a raconté avoir été victime d’agressions et de #viol. "Ils mettent le doigt dans le trou des fesses", explique-t-il dans un échange téléphonique avec sa mère enregistré
      par cette dernière

      #douce_France

    • « J’ai pensé à me suicider » : un jeune passé par le Foyer Saint-Remi à Reims témoigne des violences qu’il aurait subies
      https://www.lunion.fr/id656447/article/2024-10-31/jai-pense-me-suicider-un-jeune-passe-par-le-foyer-saint-remi-reims-temoigne-d

      Tout juste majeur, le Rémois Julien Nogent a porté plainte pour vol, violence et harcèlement, après avoir passé une partie de l’année 2023 au Foyer Saint-Remi. L’établissement, revenu depuis à un climat apaisé, était à l’époque en pleine crise.

      C’est un jeune homme « ressuscité » qui s’exprime, un an après les faits. Depuis, Julien Nogent a quitté en catastrophe Reims, la ville où il est né il y a 18 ans, pour Figeac (Lot), où il est hébergé par une tante. Comme beaucoup d’enfants de l’ASE (Aide sociale à l’enfance), il a grandi de foyer en foyer.
      Orphelin de père, ayant une mère atteinte de troubles psychiatriques, il a alterné « dépressions et hospitalisations », avant d’atterrir au Foyer Saint-Remi. Une première fois brièvement en 2017, puis plus longuement en 2023, époque où l’établissement traversait une crise sans précédent. Après y avoir passé huit mois, il a porté plainte, le 2 juillet, à la gendarmerie de Figeac, pour « violence,
      harcèlement et vol »
      .
      Printemps. Julien Nogent est arrivé le 2 avril 2023 à Saint-Remi, à 17 ans, en même temps que Nadège Herter, directrice recrutée après avoir enjolivé son CV. « Je l’ai trouvée bizarre. Elle pouvait être super gentille, et dans la foulée très agressive. Nadège me donnait aussi beaucoup d’argent en liquide. Je pense qu’elle voulait me mettre dans sa poche. Mais ça n’a pas duré longtemps », retrace le jeune homme.
      « Elle me disait que j’allais “finir clochard”, elle me dénigrait tout le temps. Elle criait beaucoup, contre moi mais pas seulement. Elle avait menacé d’enfermer un petit à la cave “dans le noir avec les monstres”. Elle a aussi enlevé la porte de la chambre d’un jeune pour le punir. » Ce dernier fait est confirmé par l’audit mené par le conseil départemental fin 2023.
      Automne. Les faits les plus sérieux datent de cette époque. Un soir, elle est venue me chercher à 23 heures et m’a gardé dans son bureau jusqu’à 3 heures du matin. Comme je pratiquais l’équitation, j‘avais une cravache. Elle l’a prise et donnait des coups partout, sur son bureau, sur mes jambes, sur mon dos. » Peu de temps après, « elle est venue me réveiller à 5 heures en me donnant des coups de balai et en me jetant un verre d’eau à la figure. »
      Mais ce qui a marqué le plus Julien Nogent date du 23 octobre, se souvient-il : « Je voulais sortir pour voir ma mère mais Nadège a refusé et les éducateurs m’ont maintenu par terre. On m’a tiré les cheveux, arraché les habits et j’ai eu une entorse au poignet. Je suis allé à l’hôpital et je voulais y rester, j’avais trop peur de revenir. »
      Hiver . « La pression est devenue trop forte. Nadège a été licenciée mi-décembre, et certains de ses proches au foyer ont dit que c‘était de ma faute. Je me suis senti en danger. J’ai pensé à me suicider. Je me suis scarifié les bras. Même si je n’avais pas encore 18 ans (il les a eus le 2 janvier, NDLR), j’ai appelé ma référente ASE et j’ai pu partir en urgence à Figeac le 15 décembre. En huit mois au
      foyer, j’ai l’impression d’avoir pris cinq ans… »

      Un an plus tard. Il est encore en contact avec le nouveau directeur, Josselin Parenté, arrivé en juillet, afin, dit-il, de « récupérer mes affaires et l’argent qui m’a été volé au foyer ». Dans la plainte déposée, il parle de 2 000 euros. Le nouveau président du Foyer indique que des échanges existent.
      Du côté judiciaire, le procureur confirme l’existence d’une enquête sur les faits dénoncés par Julien Nogent.
      Contactée, la directrice de l’époque, Nadège Herter, nous a répondu sèchement qu’elle n’avait « pas de temps à perdre ». Relancée, elle n’a pas donné suite. Licenciée en janvier, elle a créé, en juin à Meaux (Seine-et-Marne), une entreprise de fabrication d’objets en bois.
      Le nouveau président du Foyer Saint-Remi, François Le Bœuf, annonce que l’établissement a porté plainte contre elle pour « abus de confiance ».

    • Négligences, abus, maltraitances... Enquête sur les défaillances mortelles de l’Aide sociale à l’enfance
      https://www.parismatch.com/actu/societe/negligences-abus-maltraitances-enquete-sur-les-defaillances-mortelles-de

      TW : viol

      Après des mois d’enquête, nos reporters ont mis en lumière les failles de cet organisme ayant plus de 350 000 enfants à sa charge. Le constat est aussi révoltant que scandaleux... Indigne de notre pays.

      (...) le juge Bernand soupire : « Les foyers sont devenus un ticket pour la prostitution : les anciennes jouent les maquerelles et les proxénètes recrutent devant les grilles. Dans la majorité des établissements, il n’y a aucun projet pédagogique, aucune activité, peu d’encadrement. Résultat, résume-t-il avec une franchise désarmante, on place des jeunes dans des lieux où ils sont davantage en danger que dans leurs familles défaillantes. » Les condamnant à des destins ­scellés d’avance.

      Un constat d’échec, glaçant, que le magistrat est loin d’être le seul à faire. La protection de l’enfance, dont relèvent plus de 350 000 jeunes en France, est un « système qui craque », selon le rapport du Syndicat de la magistrature publié en mai dernier. Dispositifs ­ d’accueil saturés, manque de personnel qualifié, budgets laissés à la discrétion des départements sans aucun taux d’encadrement décidé nationalement, la liste des défaillances systémiques est longue.

      . « L’État a abandonné la responsabilité de ces enfants aux départements comme du vulgaire bâti », accuse la députée PS Isabelle Santiago, qui bataille depuis une décennie pour une refonte de l’institution, jugée « profondément dysfonctionnelle. » Le Gepso, association regroupant 700 établissements publics dans le champ de la protection des personnes, et plus particulièrement de l’enfant, estime de son côté qu’il faudrait allouer 1,4 milliard d’euros supplémentaires par an pour atteindre un taux d’encadrement minimal et proposer ainsi un suivi « à peu près satisfaisant ».

      Une petite fille de 6 ans laissée dans le même foyer que son agresseur

      « La médiocrité a gagné les rangs de l’Ase, cingle une ancienne juge pour enfants. Ses fonctionnaires n’ont ni les compétences ni l’envie d’accompagner les pères et les mères dans leur parentalité, alors que c’est précisément leur rôle. » À bout de souffle, les services sociaux, dont la mission est de protéger les plus fragiles, en broient ainsi un nombre incalculable.

      « Vous savez, un pénis dans une bouche, ce n’est pas un viol. » Ce 27 août 2020, le ciel tombe sur la tête de Cécile Mirra et Cyril Dauphin. Face à eux, la direction du foyer de l’Ase de Besse-sur-Issole (Var) tente de minimiser ce qu’a subi leur petite Rose, 6 ans. Elle est placée depuis un an. Cela fait un mois qu’elle est à Besse-sur-Issole lorsqu’elle y est violée. L’établissement s’est gardé de le signaler au commissariat, au mépris de l’article 434-3 du Code pénal, qui réprime de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende la non-dénonciation de maltraitance sur mineur. Faute de preuves, la plainte déposée par le couple a été classée sans suite, et leur petite fille, maintenue dans le même foyer que son agresseur.

      « Vous savez, un pénis dans une bouche, ce n’est pas un viol. » Ce 27 août 2020, le ciel tombe sur la tête de Cécile Mirra et Cyril Dauphin. Face à eux, la direction du foyer de l’Ase de Besse-sur-Issole (Var) tente de minimiser ce qu’a subi leur petite Rose, 6  ans. Elle est placée depuis un an. Cela fait un mois qu’elle est à Besse-sur-Issole lorsqu’elle y est violée. L’établissement s’est gardé de le signaler au commissariat, au mépris de l’article 434-3 du Code pénal, qui réprime de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende la non-dénonciation de maltraitance sur mineur. Faute de preuves, la plainte déposée par le couple a été classée sans suite, et leur petite fille, maintenue dans le même foyer que son agresseur.

      (...) le budget alloué à la protection de l’enfance est financé par les droits de mutation immobilière. En clair : les taxes notariales sur l’achat et la vente de logements. « C’est fou de se dire que l’avenir de dizaines de milliers d’enfants dépend d’un marché aussi fluctuant et soumis à d’importantes disparités selon les régions » ....

      l’apprentissage de la prédation commence de bonne heure

      #protection_de_l’enfance #petite_enfance #pouponnières #hospitalisme #Lyes_Louffok #assistants_familiaux

    • Procès des enfants placés : une plainte à venir envers le conseil départemental du Nord
      https://www.lavoixdunord.fr/1535190/article/2024-12-18/proces-des-enfants-places-une-plainte-venir-l-encontre-du-conseil-depar

      Procès des enfants placés de l’ASE du Nord, l’heure du jugement : « La page ne sera jamais complètement refermée »
      https://www.lavoixdunord.fr/1534926/article/2024-12-17/proces-des-enfants-places-de-l-ase-du-nord-l-heure-du-jugement-la-page-

  • TÉMOIGNAGES. « On ne vit pas, on survit » : trois travailleurs pauvres racontent un quotidien difficile malgré l’emploi
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/temoignages-on-ne-vit-pas-on-survit-trois-travailleurs-
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/_5ikZWCzv76FrciOKSleQhMkS4Y/930x620/regions/2024/10/30/edr-travailleurs-pauvres-3-00-00-11-07-672271b8a3f11325
    Chroniques des salaires qui ne couvrent même plus la reproduction de la force de travail.

    « Aujourd’hui, on sent bien que ce cercle vertueux ne fonctionne plus. C’est frustrant de ne pas pouvoir dire à quelqu’un ’travaille, tu t’en sortiras mieux’. Ce n’est pas forcément le cas, constate Sophie Poirot, directrice d’Ozange Amiens. Avant, on reprenait l’emploi, on s’en sortait mieux. Maintenant, on prend l’emploi et on ne s’en sort pas mieux. Je n’ai jamais vu autant de demandes d’acomptes, de saisies sur salaire, ce sont des indicateurs. »

    Les raisons de cette évolution sont nombreuses. L’un des facteurs est la précarisation des emplois depuis quatre décennies. En 2023, d’après le Centre d’observation de la société, 16% des emplois sont précaires : intérim, CDD, apprentissage. C’est deux fois plus qu’en 1980. Le taux de temps partiels subis est en baisse depuis quelques années, mais reste élevé, 27 % des salariés à temps partiel aimeraient travailler plus. Un chiffre global qui masque de grandes disparités : parmi les moins de 25 ans, 36 % déclarent vouloir travailler plus.

  • se livre à sa matutinale revue de presse et vous jure que c’est vrai : « En Belgique, trois enfants aux urgences après avoir bouffé des biscuits lancés par des clowns dans une cour d’école. Les deux personnes suspectes auraient ensuite été aperçues en train de manger des frites, mais on ignore si elles ont été interpellées. »

    La Belgique est une mine d’or, pour les journalistes : même pas besoin de caricaturer, iels ont juste à écrire le nom du pays pour que le reste du monde commence à rigoler.

  • Trois chasseurs violemment agressés par une soixantaine de migrants à Tardinghen
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/trois-chasseurs-violemment-agresses-par-une-soixantaine

    C’est une nuit de cauchemar qu’ont vécu 3 chasseurs sur le littoral, cette nuit de samedi 14 au dimanche 15 septembre 2024. Alors qu’ils s’étaient positionnés dans leur hutte du marais de Tardinghen, sur la Côte d’Opale, en présence d’un enfant de 3 ans (sérieux ?) , ils ont dû faire face à l’assaut extrêmement violent d’une soixantaine de migrants.

    La #frenchitude vient de nous nantir d’un Donald Trump bien de chez nous en la personne de ... Willy Schraen : Trump accuse les migrants de manger des animaux de compagnies. Schraen lui emboîte le pas en accusant les migrants d’avoir voulu bouffer du chasseur (non sans avoir préalablement décapité leurs « canards appelant »). Un grand moment du #journalisme_lunaire ...

    • Et oui, apparemment, le président « nordiste » encourage ses adeptes à la délation. Mais comme il est nordiste, il est pour l’abolition de l’esclavage. Imagine s’il eût été « sudiste » ...

      Et le président nordiste de la fédération nationale des chasseurs d’assumer le rôle de surveillance et d’alerte des chasseurs. « Lorsque nous voyons des femmes, des enfants, des bébés, qu’on envoie à l’abattoir dans ces zodiacs, c’est notre rôle d’avertir les forces de l’ordre. Forcément lorsqu’on les empêche de prendre le large les migrants s’en prennent à nous. Depuis cet été nous avons connu une dizaine de situations similaires entre Calais et le Touquet, sur le domaine maritime public . »

      Bon après, les viandards du coin ont sûrement un accès privilégié à la réserve de Ricard de la maréchaussée locale.

    • Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien.

      Et paf !

      Un virelangue (ou casse-langue ou fourchelangue) est une locution (ou une phrase ou un petit groupe de phrases) à caractère ludique, caractérisée par sa difficulté de prononciation ou de compréhension orale, voire les deux à la fois. On parle aussi de trompe-oreilles lorsqu’une phrase est difficile à comprendre et donne l’impression d’être en langue étrangère.

      Dans le contexte actuel c’est peut-être maladroit de le dire mais je préfère la pêche.

      Fischers Fritz fischt frische Fische, frische Fische fischt Fischers Fritz.

       :-)

      https://www.lalanguefrancaise.com/articles/les-22-meilleurs-virelangues-exercice-elocution-francaise
      #virelangue

  • RÉCIT. “J’ai cru qu’on allait mourir” : deux bénévoles d’Utopia 56 agressés par des policiers près de Gravelines, une plainte déposée
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/recit-j-ai-cru-qu-on-allait-mourir-deux-benevoles-d-uto

    “Deux personnes arrivent, l’une de chaque côté de la voiture. Je suis côté conducteur et je vois une personne avec une arme à la main. Tout à coup, on entend trois détonations et on voit ce qui s’apparente à des flammes”, raconte-t-elle. Éléonore, tout comme son collègue, est formelle : ces bruits ressemblaient bien à des coups de feu. La panique gagne la jeune femme.

    Une arme pointée sur eux, plaquée contre le volant

    “Puisque moi je n’étais pas touchée, j’étais convaincue que mon collègue était mort. Et je me suis vue mourir aussi. J’ai vraiment cru qu’on allait mourir tous les deux”, relate-t-elle, la gorge serrée. Dans la foulée, on la plaque violemment contre le volant de la voiture. L’un des deux hommes pointe son arme sur les bénévoles. Éléonore entend alors crier : “C’est Utopia, c’est Utopia !” Elle peut se redresser. Elle voit alors son collègue, sain et sauf. “Il m’a fallu un petit temps pour réaliser qu’il n’était pas mort”, souffle-t-elle. Surtout, elle constate avec surprise que les deux hommes qui viennent de les agresser sont en fait des policiers.

    #police #terrorisation

  • Quatre migrants sont morts noyés dans une tentative de traversée de la Manche, 56 personnes secourues au large de Boulogne-sur-Mer
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/quatre-migrants-sont-morts-noyes-dans-une-tentative-de-
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/QjwSJuCoxhOEFt4uwEdil52mVnI/930x620/regions/2024/07/12/popmpiers-6690e197e890f204651280.jpg

    Quatre migrants sont morts noyés dans une tentative de traversée de la Manche, 56 personnes secourues au large de Boulogne-sur-Mer
    Brimbeuf / FTV
    Écrit par Claire Chevalier
    Quatre migrants sont décédés au large de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) lors d’une tentative de traversée de la Manche, dans la nuit de jeudi à vendredi. D’autres migrants tombés à l’eau ont pu être sauvés, selon la préfecture maritime.
    Il était 4h30, ce vendredi 12 juillet quand le navire de sauvetage Minck, engagé par le CROSS Gris-Nez pour patrouiller sur zone indique que l’un des boudins d’une embarcation de migrants s’est dégonflé. L’équipage indique aussi que plusieurs personnes sont à l’eau. Ils interviennent alors pour recueillir les naufragés, aidés par un navire de pêche qui navigue dans le secteur.
    En parallèle, sont envoyés le patrouilleur de la Marine nationale Cormoran, le canot de la SNSM Notre Dame de Risban et l’hélicoptère Dauphin de la Marine nationale basé au Touquet (62) pour renforcer le dispositif. L’hélicoptère va localiser les naufragés dont certains sont à l’eau à la dérive et d’autres encore accrochés au boudin de leur embarcation. Sont localisées 3 personnes inanimées à la dérive ainsi qu’une quatrième inanimée sur l’épave de l’embarcation de migrants.
    Le préfet du Pas-de-Calais, Jacques Billant s’est rendu sur place et a donné des éclaircissements sur les circonstances du drame, qui s’est produit au large du Cap Griz-Nez : « Le bateau a pris la mer depuis les côtes boulonnaises vers 2 heures du matin, avec 60 personnes à bord. Des moyens de sauvetage ont immédiatement été engagés par le préfet maritime, avec un navire de pêche qui était présent sur zone. Sur place, les marins ont pu constater la présence de 4 personnes inanimées et de 56 autres migrants, dont 3 femmes en grande difficulté au niveau de l’épave ».
    Parmi ces 56 personnes secourues, 9 étaient en « urgence relative ». Elles ont été débarquées sur le quai du bassin Loubet à Boulogne-sur-Mer. Un poste médical avancé y avait été installé pour les recevoir avec pompiers, protection civile et police. Le préfet a précisé que « Le Procureur de la république de Boulogne a confié l’enquête à l’office de lutte contre le trafic illicite de migrants et à la gendarmerie maritime ». Avant d’ajouter d’un ton ferme : « Ce sont des réseaux criminels qui font courir des risques inconsidérés aux populations migrantes. Car prendre la mer, dans un bateau surchargé, avec des conditions météo particulièrement défavorables, comme celles de ce matin, c’est assurément risquer la mort ».
    Le préfet a poursuivi ses explications : « On constate semaine après semaine, des embarcations surchargées, de mauvaise qualité, sous gonflées, sans plancher, sans gilet de sauvetage ».Lors du naufrage dans la nuit du jeudi au vendredi 12 juillet, un seul migrant portait un gilet de sauvetage. D’autres étaient équipés de chambres à air (NDLR : de vélo). Le préfet a ajouté : « Ce sont aussi des embarcations sous motorisées, ce qui augmente aussi le risque d’avaries et de naufrage ».
    Vingt migrants sont décédés depuis le début de l’année 2024 en tentant de rejoindre la Grande-Bretagne à bord d’un small boat.
    Le préfet confirme : « La pression est forte, avec un nombre de tentatives important, ce sont 344 tentatives de traversées maritimes qui ont été interceptées par les forces de l’ordre depuis le début de l’année ». Selon lui, la police aurait procédé à 314 interpellations et au démantèlement de 12 filières de passeurs depuis janvier. Cet été, près d’un millier de policiers et gendarmes sont mobilisés sur le littoral pour lutter contre l’immigration. Au cours de la même nuit, 40 autres migrants ont été secourus à bord d’un small boat parti du Touquet.
    Ces décès portent à 20 le nombre de personnes décédées en tentant de rallier le Royaume-Uni depuis le début de l’année.Le 23 avril, cinq migrants sont morts au large de Wimereux en tentant de traverser la Manche sur une embarcation surchargée, dont une petite fille. Plus de 12 313 personnes ont atteint les côtes anglaises clandestinement en 2024, surtout depuis la France, selon des chiffres officiels britanniques publiés mi juin. Une hausse de 18% par rapport à la même période l’an dernier.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#manche #routemigratoire#traversee#mortalite#sante#migrationirreguliere#boulognesurmer

  • Israël-Palestine : le secrétaire de la CGT dans le Nord en garde à vue pour « apologie du terrorisme »
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/israel-palestine-le-secretaire-de-la-cgt-dans-le-nord-e

    Publié le 20/10/2023 à 09h43 • Mis à jour le 20/10/2023 à 11h17
    Écrit par Martin Vanlaton
    Nord
    Hauts-de-France
    Lille
    Jean-Paul Delescaut, secrétaire de la CGT dans le Nord, a été interpellé à son domicile pour « apologie du terrorisme », affirme le syndicat. En cause selon ses camarades, un tract pro-palestinien édité le 10 octobre dernier. Un rassemblement est en cours devant le commissariat de Lille.

  • 40 compagnons sans-papiers d’Emmaüs Grande-Synthe (Dunkerque) entrent en grève pour dénoncer leurs conditions de travail Sylvia Bouhadra - France3-régions

    40 compagnons sans-papiers de la communauté Emmaüs de Grande-Synthe dans le Nord sont entrés en grève illimitée mardi 22 août pour dénoncer des conditions de travail qu’ils jugent indignes. Ils rejoignent ainsi le mouvement initié depuis 53 jours par les compagnons sans-papiers de Saint-André-lez-Lille.

    Mardi 22 août, 40 compagnons sans-papiers de la communauté Emmaüs de Grande-Synthe dans le Nord sont entrés en grève indique l’Union départementale de la CGT Nord sur les réseaux sociaux. Une information confirmée par la secrétaire générale de l’Union locale du syndicat à Dunkerque, Christelle Veignie, indiquant qu’un rassemblement est prévu mercredi 23 août à 10 h devant le site.

    Depuis 53 jours, une vingtaine de compagnons sans-papiers du Emmaüs de Saint-André-les-Lille manifestent contre leurs conditions de travail qu’ils jugent indignes. • © FTV

    Comme la vingtaine de sans-papiers d’Emmaüs à Saint-André-lez-Lille en grève depuis 53 jours, les compagnons de Grande-Synthe dénoncent des conditions de travail désastreuses et indignes au sein de leur communauté Emmaüs.

    40 h par semaine pour 150 €
    Depuis début juillet, des compagnons de la communauté Emmaüs de la Halte Saint-Jean à Saint-André-lez-Lille (Nord) sont en grève illimitée. Ces étrangers en situation irrégulière ont rejoint la communauté en espérant être régularisés après trois ans de travail. Mais les conditions de travail sont considérées comme difficilement soutenables. « L’esclavage est un gros mot que l’on ne doit pas prononcer, mais malheureusement dans nos situations, on est vraiment des esclaves » , dénonçait en juillet dernier auprès de France 3 Nord Pas-de-Calais Happy Patrick, une sans-papiers ayant rejoint la communauté il y a 5 ans. « Ici, on fait 40 h par semaine. Quel individu dans ce pays accepte 150 € par mois pour ça ? » , fustige Ibrahima Yattara, compagnon lui aussi depuis 5 ans.

    Ibrahima Yattara, réfugié guinéen • ©France Télévisions

    Par ailleurs ils disent subir des humiliations et du racisme de la part de la direction, sans jamais voir leur demande de régularisation aboutir : « Nous avons été rabaissés ici, nous avons toujours été sujet à des propos racistes lorsqu’on n’était pas d’accord, on était toujours rappelé à notre couleur, à nos origines », témoigne Alix Kombila, compagnon depuis 2 ans.

    Des affirmations sans fondement pour la direction qui affirme que les compagnons connaissent les règles.  "Certes, plusieurs personnes hébergées sont persuadées, malgré nos récurrentes explications, qu’après trois ans, ils seront automatiquement régularisés, mais cela n’a jamais été promis tant les circuits de régularisation sont compliqués et du fait que tout est de toute façon du ressort unique du préfet" , soutenait Pierre Duponchel, président d’Emmaüs Saint-André dans un communiqué de juillet dernier.

    Une enquête en cours
    Dans un communiqué du 13 juillet, Emmaüs France indiquait lancer « un audit externe dans les plus brefs délais », ajoutant que « les faits évoqués, dont nous n’avions pas connaissance, sont particulièrement graves et choquants, s’ils sont avérés » . Emmaüs France a par ailleurs demandé aux responsables locaux d’Emmaüs la mise « en retrait » de la directrice de la communauté de Saint-André, Anne Saingier, également présidente Emmaüs Nord Pas-de-Calais/Picardie, pour « garantir la protection des personnes accueillies ainsi que celle de cette dernière, actuellement au centre de tensions grandissantes ».

    Une enquête pour « traite d’êtres humains » et « travail dissimulé » contre l’antenne de Saint-André est actuellement en cours.

    #esclavage #social #exploitation #emmaus économie manifestation #réfugiés #Nord #Haut-de-France #travail #martin_hirsch #privatisation

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/40-compagnons-sans-papiers-d-emmaus-grande-synthe-entre

  • On est bien d’accord que les paroles de Bruxelles de Dick Annegarn, ça n’a pas vraiment de sens ? Parce que j’ai Mecton qui m’a fait la remarque : « mé ça veut rien dire… », et j’en suis resté comme deux ronds de flanc.

    Tous les soirs, dans ma tête
    C’est la fête des anciens combattants
    D’une guerre qui est toujours à faire

    Alors j’essaie de défendre un peu : « mé si, regarde, là, ça parle d’une gare » :

    Michel, te rappelles-tu de la détresse
    De la kermesse de la gare du Midi ?
    Te rappelles-tu de ta Sophie
    Qui ne t’avait même pas reconnue ?

    Ah et puis zut…

    • 2020
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/bruxelles-ma-belle-la-chanson-devenue-symbole-de-l-emot

      .... quand j’ai enregistré cette chanson, à Paris, j’étais prêt de pleurer. C’est une chanson d’exilé, d’itinérant, une chanson d’insouciance un peu inquiète et de nostalgie ». Elle est aussi un clin d’oeil à « Michelle ma belle » des Beatles.

      Dick Annegarn : "Je suis inconsolable des ratés de la vie", 2017
      https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.lexpress.fr%2Fculture%2Fmusique%2Fd

      .... Bruxelles a été écrite pour un amoureux. « C’était l’un des premiers Français à pull marin. Il s’appelait Michel, comme dans la chanson - d’ailleurs, la mélodie renvoyait à Michelle, des Beatles - et il n’a pas supporté cette citation. Notre rupture a été une vraie souffrance. Mes textes sont des jeux d’arcade, des mots croisés, des énigmes. Les phrases se suffisent à elles-mêmes, mais on peut aussi gratter dans les non-dits. »

      Entretien avec Dick Annegarn - « L’écriture est une vie désordonnée », 2013
      https://www.cairn.info/revue-l-en-je-lacanien-2013-1-page-219.htm

      j’essaye que chaque chanson soit une vie.

      .... Ma mère chantait. Elle chantait comme une femme à la maison, elle chantait pour rompre l’ennui. Je suppose, car je ne lui ai jamais trop demandé.

      .... Le sens premier ou le sens évident d’un mot, on a intérêt à le casser un peu pour s’approcher de ce à quoi les mots ne suffisent pas.

      .... C’est le son, le côté physique du mot qui nous exalte. On est quand même obligé de faire, non pas des néologismes, mais des combinaisons nouvelles avec la grammaire, avec l’entre-mot, l’entre-ligne, ce qui est une forme de nouveau sens qu’on donne au mot.

      edit

      "ça veut dire" que c’est... une "chanson d’amour", malheureux. tout ça à cause d’un Michel de Bruxelles qui ne veut rien savoir (et aime lui, une femme qui ne le reconnait pas). au "combattant" et sa guerre répond un "abattu courbatu combattu" (la "guerre" dit la violence de l’amour, cuisante défaite ici). si c’est pas dit en termes canoniques,
      Ô triste, triste était mon âme
      A cause, à cause d’une femme.

      Je ne me suis pas consolé
      Bien que mon coeur s’en soit allé,

      ça ne doit pas être aisé pour un jeune jeune.

      #chanson

  • Cambriolage à la voiture-bélier de l’enseigne Vuitton dans le Vieux-Lille Emmanuel Pall - france3-regions

    La boutique Louis Vuitton du Vieux Lille avait déjà été cambriolée il y a quatre mois.

    Malgré les plots anti-stationnement, une voiture bélier a défoncé la porte d’entrée avant que le cambriolage ne s’effectue dans la nuit du 16 au 17 mai. On ne connaît pas encore le montant du préjudice.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, la voiture bélier aurait tout simplement contourné, les plots de sécurité empêchant le stationnement des voitures. Plusieurs étagères de l’enseigne ont été vidées. On ne connaît pas le montant du préjudice pour le moment. 

    Par ailleurs, on ne sait si la façade de l’ancien restaurant art-déco l’Huitrière, classée Monuments Historiques, a été endommagée. Louis Vuitton, repreneur du lieu après la fermeture en 2015, avait accordé un soin particulier à sa rénovation. Apparemment, seule la porte de l’ancien restaurant a été cassée par le choc avec la voiture. 

    Au moins deux précédents...
    En janvier 2023, une attaque à la voiture bélier avait déjà été perpétrée le 20 du mois dans la magasin de luxe de la rue des Chats-Bossus dans le Vieux-Lille. https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/la-boutique-louis-vuitton-de-lille-forcee-a-la-voiture-

    #Vuitton #Louis_Vuitton #Lille #Nord #Hauts-de-France

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/cambriolage-a-la-voiture-belier-de-l-enseigne-vuitton-d

  • Le petit-neveu de Brigitte Macron agressé à Amiens après l’interview du Président Eline Erzilbengoa - france3-regions

    Jean-Baptiste Trogneux, le petit-neveu de Brigitte Macron, a été agressé lundi 15 mai à Amiens après l’interview du président de la République, Emmanuel Macron, à la télévision. Huit personnes ont été interpellées puis placées en garde à vue.

    L’agression s’est produite lundi soir, après l’interview du président de la République, Emmanuel Macron, retransmise à la télévision. Alors qu’il rentrait chez lui, Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron, a été pris à partie par des manifestants, rassemblés pour protester contre la réforme des retraites.

    Les agresseurs l’ont frappé à la tête, aux bras et aux jambes, en injuriant « le président, son épouse et notre famille », avant de prendre la fuite quand trois voisins sont intervenus, a décrit Jean-Alexandre Trogneux, le père de la victime. D’après lui, il s’agit de six hommes et de deux femmes.
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    #emmanuel_macron #macron #brigitte_macron #brigitte_trogneux #violence #EnMarche #Amiens

    Source et suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/le-petit-neveu-de-brigitte-macron-agresse-a-amiens-apre

  • Darmanin cache son déplacement à Gruson mais n’évite pas le concert de casseroles Yacha Hajzler - france3-regions

    La préfecture des Hauts-de-France avait vivement démenti l’annonce de la venue de Gérald Darmanin à Gruson, ce 6 mai. Pourtant, le ministre de l’Intérieur s’est bien rendu dans le Nord. Il a été rapidement repéré par les opposants à la réforme des retraites et n’a pas pu éviter le concert de casseroles.

    Un jeu de cache-cache qui n’a pas vraiment eu le succès escompté. Le 5 mai, dans un tweet publié sur son compte officiel, la préfecture des Hauts-de-France démentait fermement l’annonce d’un déplacement de Gérald Darmanin à Gruson, dans le Nord. « Il n’a jamais été question qu’il vienne », affirmait même l’autorité préfectorale. 


    La mairie de Gruson dégradée quelques heures avant la venue de Gérald Darmanin. • © France Télévisions

    Il faut dire que, sur les réseaux sociaux, les opposants à la réforme des retraites organisaient déjà leur concert de casseroles pour la venue du ministre de l’Intérieur.

    Malgré les démentis, un ministre bel et bien là
    Et, malgré les démentis, Gérald Darmanin était bien là, ce samedi 6 mai, au lieu dit et à l’heure dite. C’est lui-même qui l’a annoncé sur son compte twitter, photo tout sourires avec les élus locaux à l’appui. L’entourage du ministre a fait valoir auprès de l’AFP une décision prise « en dernière minute », une justification qui n’a pas convaincu les opposants nordistes. 

    En conséquence, le ministre n’a pas mis longtemps avant d’être retrouvé par les protestataires, qui ont déplacé la « casserolade » en dernière minute devant la mairie de Tourcoing, où Gérald Darmanin a fait escale comme à son habitude. 

    « Bah alors on se cache ? On fait publier des fakenews à la préfecture et au ministère de l’Intérieur parce qu’on a peur du peuple et de ses casseroles ? » , a interpellé le collectif lillois L’Offensive sur Twitter.



    La mairie de Gruson taguée et dégradée
    A Gruson, en lieu et place du ministre, c’est la mairie qui a fait les frais de la frustration des manifestants. Quelques heures avant la venue du ministre, la façade a été dégradée par des tags et un impressionnant déversement d’huile de vidange. 

    Sur les tags, on pouvait notamment apercevoir le symbole anarchiste ainsi que les mots « Darmanin violeur » , en référence à la plainte déposée à son encontre en 2017 et pour laquelle il a pour l’instant bénéficié d’un non-lieu. Noirci par les dégâts, l’édifice public est en cours de nettoyage.

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/darmanin-cache-son-deplacement-a-gruson-mais-n-evite-pa

    #casserolades #casseroles #casserolade #révoltes #france #macron #foutriquet #histoire #reformedesretraites #casseroladegenerale #gérald_darmanin #manifestation

  • « Retire ta réforme de merde ou on rase ton château » : des tags anti-Macron découverts à Villers-Cotterêts Elise Ramirez - france3-regions

    Une dizaine de tags anti-Macron et contre la réforme des retraites ont été inscrits sur l’enceinte du chantier de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts durant le week-end des 15 et 16 avril. Une plainte a été déposée.

    « On va raser ton château », « Dernière sommation » , une dizaine de tags menaçants ont été découverts dimanche 16 avril sur les palissades entourant le château de Villers-Cotterêts et sur un bâtiment d’accueil et de présentation du projet de la Cité internationale de la langue française, cher à Emmanuel Macron.

    Des tags menaçants
    Une large partie de l’enceinte, qui entoure le chantier, a été recouverte de messages anti-macron et contre la réforme des retraites. Certains tags sont aussi adressés au maire de la commune, Franck Briffaud, du parti Rassemblement national comme « Le maire est un facho ».

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/aVsGOKyFqfYum07ZY9A4zaeAL3E/800x450/filters:format(webp)/regions/2023/04/17/643d1483d3494_tag-2.jpg

    Dès lundi matin, les ouvriers du chantier, que notre équipe de France 3 Picardie a rencontré sur place, ont commencé à effacer les messages, un peu à contrecœur. « C’est dommage d’effacer ce qu’on pense. Ça nous donne du boulot, mais c’est la pensée de beaucoup de gens écrite en gros. On va y aller doucement pour que le peuple puisse encore voir un peu ce qu’il y écrit sur les palissades », nous expliquait un ouvrier.

    Les ouvriers du chantier de la Cité internationale de la langue française effacent les tags à Villers-Cotterêts. • © Remi Vivenot / FTV
    L’avis des passants était partagé. Certains soutiennent ce type d’action : « Ça coûte de l’argent, mais c’est juste un coup de peinture », nous déclarait un promeneur. D’autre le déplore, comme une dame rencontrée devant le chantier : « La grève, c’est normal, mais ce qui n’est pas normal, c’est de casser et de détériorer. Je trouve ça lamentable. »

    Une enquête ouverte
    Des inscriptions à portée symbolique puisqu’elles touchent le grand projet culturel du mandat d’Emmanuel Macron. Selon les souhaits du président de la République, le monument deviendra, au terme d’une campagne de restauration de grande ampleur, la Cité internationale de la langue française. L’inauguration, déjà retardée, devrait avoir lieu à la rentrée prochaine.

    Un représentant du centre des monuments nationaux a déposé une plainte et une enquête a été ouverte par le parquet de Soissons. L’outrage, si telle est l’infraction retenue, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000€ d’amende lorsqu’il est adressé à une personne dépositaire de l’autorité publique, en application de l’article 433-5 du code pénal.

    #france #emmanuel_macron #macron #en_vedette #actualités_françaises #gouvernement_macron #réformes_antisociales #politique #retraites #retraite #inégalités

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/retire-ta-reforme-de-merde-ou-on-rase-ton-chateau-des-t

  • Installations photovoltaïques mises hors réseau… à cause du soleil  Antonin Marsac - La Libre Eco

    Le retour du beau temps implique le retour des problèmes de surtension sur le réseau électrique. Les détenteurs de panneaux photovoltaïques déchantent. Encore ?

    Alors que le soleil perce les nuages et chauffe les toitures du pays, les citoyens qui ont installé des panneaux pourraient encore être “pénalisés”. Pourquoi ? Car en cas de fort ensoleillement – et nous ne sommes qu’au début du mois d’avril -, la production des milliers de panneaux du pays génère une surtension sur le “réseau basse tension” (soit le réseau 230 volts utilisé par l’ensemble des Belges). Et pour éviter une surtension trop importante, ces mêmes panneaux sont équipés d’onduleurs qui les “décrochent” du réseau le temps que l’offre et la demande se rééquilibrent.

    ”Le problème, c’est que le réseau est construit depuis des décennies sur le modèle du ’download’ et non de l’inverse. Aujourd’hui, il y a 230 000 installations en Wallonie et il y en aura 250 000 d’ici la fin de l’année. Le réseau doit pouvoir absorber cette production. Aujourd’hui, des villages entiers ne produisent plus rien entre 11h et 14h30”, avance Régis François, de l’association Beprosumer, à cause de la surproduction lors du pic d’ensoleillement.

    ”Il y a trop d’installations par rapport à la mise à jour de la capacité du réseau, au niveau des cabines, des câbles, et des capacités d’absorption en cas de surproduction” , renchérit-il.

    Peut-on dire pour autant qu’il y a trop d’installations, alors que les volontés de souveraineté énergétique les justifient ? Une réponse nuancée est nécessaire. Le problème de surtension dépend des zones dans le pays, s’il y a des éoliennes, une consommation relativement basse ou non dans les localités, et si la production nucléaire nationale est à son maximum.

    Mais ce qui agace Régis François, c’est que les panneaux soient les premiers “déconnectés”, grâce aux onduleurs. On pourrait penser que c’est pourtant la solution la plus simple : une mise hors réseau automatique, qui se déroule en cas de surtension, sans intervention humaine. “Mais cela laisse une surtension potentielle jusqu’à 10 % sur les réseaux, soit jusqu’à 253 volts, puisque c’est la marge que laissent ces onduleurs avant le décrochage. Ça peut abîmer les appareils électroniques. Et de toute façon, les panneaux photovoltaïques ont une priorité au niveau de l’injection d’électricité sur le réseau, en théorie. Et on veut que cette priorité soit respectée” , avance Régis François.

    ”Le propriétaire de panneaux est appâté mais piégé”
    Il faut dire que les détenteurs de panneaux, avec le tarif prosumer (le coût pour prélever de l’électricité sur le réseau) et les déboires des certificats verts, ont l’habitude des mauvaises nouvelles. “Clairement, le propriétaire de panneaux est appâté à court terme. Mais on le tue dès qu’il commence à s’engraisser. Le piège se referme” , déplore le président de l’association.

    ”Il faut que les autorités investissent dans le réseau, mettent des incitants, comme en Flandre, pour favoriser le stockage via des batteries domestiques. On peut également encourager le déplacement de charge. Pousser à ce que les gens fassent tourner leurs lave-vaisselles et machines à laver pendant les pics de production, soit entre 11h et 14h30.”

    Ce qui sonne la fin des compteurs bi-horaire, ceux-ci poussant à consommer et faire tourner ses machines la nuit ? “Oui. La stratégie doit être revue et elle le sera pour tout le monde. Ce qui va signer l’arrêt de mort des compteurs bi-horaire, d’ici 2024 ou 2025” , lance-t-il. Cette proposition est d’ailleurs dans les cartons, au niveau wallon.

    ”Le socle de stabilité, c’est le nucléaire”, reconnaît également le président de l’association. “La promotion des énergies renouvelables, c’est très bien. Mais bon sang, ayons une vision claire de la politique !” , lance-t-il. “Aujourd’hui, il n’y a rien de pire que la politique énergétique wallonne” , tacle encore Régis François.

    Des chiffres du nombre de personnes pénalisées ?
    C’est le grand problème : les gestionnaires de réseau n’ont pas de cadastre des installations mises hors réseau. C’est d’ailleurs pour cela que l’association Beprosumer, apprend-on justement en contactant son président à ce sujet, a mis en place une carte de Wallonie reprenant les déclarations anonymisées des citoyens qui constatent cette mise hors réseau automatique. Une communication au grand public doit être faite à ce sujet cette semaine.

    ”C’est un problème récurrent. Les installations ’décrochent’ depuis déjà 7 ou 8 ans. Il faut que le politique réagisse !”, termine Régis François.

    Source : https://www.lalibre.be/economie/mes-finances/2023/04/03/installations-photovoltaiques-mises-hors-reseau-a-cause-du-soleil-aujourdhui

    #énergie #photovoltaïque #électricité #écologie #solaire #nucléaire #transition_énergétique #environnement #économie #énergies_renouvelables #énergie_solaire #pollution #énergie_renouvelable #panneaux_solaires #agrivoltaïsme

    • Et quand le vent est un peu fort, les éoliennes sont débrayées.

      Stocker l’électricité en batterie aux moments ensoleillés, ou venteux, il faudrait que les batteries existent.
      Le cout de ces batteries est de plusieurs fois le PIB de chaque pays.

      Surtout, ne pas réfléchir ou faire un calcul simple. Cela contrarierai la #doxa.

    • Consultation populaire sur l’éolien dans l’Aisne : un raz de marée de non, Remi Vivenot

      La consultation populaire non officielle organisée dimanche 2 avril par 17 communes de l’Aisne sur l’implantation d’éoliennes dans leur secteur s’est soldée par un score de 87% de non. Un résultat net. Pour autant, la participation annoncée est plus nuancée.

      87% de non à l’implantation d’éoliennes contre 13% de oui. C’est le résultat annoncé par les 17 communes de l’Aisne organisatrices de la consultation par les maires dans un périmètre géographique allant de Fismes aux confins de la Marne jusqu’au Tardenois. Le résultat semble donc sans appel atteignant des pointes allant jusqu’à 100% de non dans le village de Dhuizel par exemple.

      Pour Patrick Fillioud, maire (divers) de Bruys, un des principaux organisateurs de cette initiative. « C’est assez clair. C’est un rejet profond ». Un choix des électeurs qui n’étonne pas Véronique Stragier, maire (divers) de Coulonges-Cohan « Ils ont exprimé leur souhait qu’il n’y ait pas d’implantation. Cette orientation-là est bien marquée. C’est flagrant. La tendance générale, c’est le non, cela ne me surprend pas ».

      Non loin de là, à Mareuil-en-Dôle où une trentaine d’éoliennes pourraient être construites à quelques encablures du village, les votants se sont prononcés à 94% contre. Maire de la commune, Régine Domingues (divers) réagit : « Moi, je suis très satisfaite du résultat de mon village. C’est représentatif. Je discute beaucoup avec les gens. Cela ne surprend pas. Les gens n’étaient pas d’accord du tout. Cela me donne la pêche même pour d’autres sujets ».
      . . . . . .

      #Démocratie #Référendum #Votation #Consultation #énergie #éoliennes #électricité #éoliennes_industrielles #résistance #énergie_éolienne #france #éolienne #énergie_renouvelable #critique_techno

      Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/consultation-populaire-sur-l-eolien-dans-l-aisne-un-raz

  • Cyberattaque de la mairie de Lille : « on apprend à travailler sans ordinateur » Alice Rougerie

    Retour au papier et au crayon à la mairie de Lille. Les ordinateurs restent éteints, les systèmes informatiques sont désactivés depuis la cyber attaque qu’a subi la ville mardi soir. Et cela pourrait durer.

    Ecran noir toujours sur les ordinateurs de la ville. A la mairie de Lille, une nouvelle organisation se met en place et cela pourrait durer plusieurs semaines. Trois, au moins. « Mais 95% des services fonctionnent normalement pour les usagers, rassure Audrey Linkenheld, première adjointe au maire de Lille, les plus touchés sont l’administratif et le support, cela ne change rien pour les Lillois. » Certes, le standard de la mairie restera coupé jusqu’à lundi mais les services courants fonctionnent : état civil, cantine, etc.

    Par mesure de précaution, tous les ordinateurs des employés restent éteints donc, jusqu’à nouvel ordre. « On se voit, on se parle, on va d’un bureau à l’autre, ça marche bien aussi », ironise l’élue. Une autre mesure, encore plus contraignante, a même été prise :

    Maintenir hors ligne tous les systèmes informatiques : une mesure décidée dès mercredi matin, quelques heures après la cyberattaque. Pas d’informatique, cela veut dire, plus de billetteries pour les services payants de la ville comme le zoo, les piscines ou les musées. Pas question pour la mairie de fermer ces lieux. Mais pas moyen non plus de payer par carte bancaire, seuls les chèques et espèces pourraient être acceptés. Alors sans parler de « gratuité » , la mairie parle pour l’instant de lieux « ouverts ». « Nous réfléchissons à un plan de continuité pour ces activités, précise l’adjointe au maire, il pourrait être présenté en début de semaine prochaine ». 
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    La suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/cyberattaque-de-la-mairie-de-lille-c-est-une-source-de-

    #dématérialisation des #services_publics #Cyberattaque #mairie #Lille #administration

    • #Quebec La transition informatique à la SAAQ tourne au cauchemar pour certains commerçants Stéphane Bordeleau - Stéphane Bordeleau - Radio Canada

      Les perturbations entourant l’implantation du système SAAQclic à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) causent de sérieux maux de tête à des commerçants du secteur automobile, dont certains se retrouvent dans l’incapacité complète de livrer des véhicules aux clients.

      C’est notamment le cas de Stéphane Laframboise, président d’Unik Auto Import, une entreprise d’importation de véhicules automobiles, dont les opérations sont paralysées depuis des jours faute de pouvoir mener à bien les processus d’immatriculation à la SAAQ.

      Lorsqu’ils achètent des véhicules à l’extérieur du Québec, les concessionnaires ou les entreprises doivent d’abord les faire intégrer à la banque des véhicules du Québec via les services de la SAAQ. Ils doivent ensuite faire subir une inspection mécanique obligatoire au véhicule et finalement le faire immatriculer au nom du client.

      Tout cela nécessite en moyenne trois rendez-vous à la SAAQ pour un petit commerçant comme Stéphane Laframboise. Du moins avant l’arrivée du nouveau système informatique SAAQclic, qu’il a rebaptisé “le crash”.

      En ce moment, il y a plein de mes véhicules qui sont pris au CN “. Je suis obligé de les laisser là. J’ai aussi un entrepôt que j’ai loué à Lachine [3500 $ par mois] qui est complètement plein de véhicules et j’en ai huit chez nous depuis hier. Ça n’a aucun sens !”

      “J’ai un petit marché. C’est 100 véhicules par année. Ça demande tout l’effort du monde. En ce moment, j’ai 100 000 $ en inventaire, je fais quoi avec ça ? Je ne suis pas Lexus”, s’inquiète l’importateur.

      Tout naturellement, Stéphane Laframboise s’est tourné vers la ligne téléphonique de soutien aux commerçants de la SAAQ, où il a passé des heures sans jamais parler à un humain. La ligne raccroche automatiquement après 3 h 20 d’attente. (#IA)

      Dans l’incapacité de faire intégrer, inspecter et immatriculer les véhicules qu’elle achète, l’entreprise de Stéphane Laframboise est complètement paralysée. “On est foutu, sincèrement […] qu’est-ce que tu veux que je fasse”, se demande le commerçant.

      La situation est aussi problématique dans les plus gros commerces et les concessionnaires de grandes marques, confirme Ian P. Sam Yue Chi, PDG de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec.

      “Oui, on vit des difficultés à l’échelle de tous les concessionnaires du Québec. Vous savez, on en a 890”, explique M. Sam Yue Chi.

      Or, pour les concessionnaires, qui doivent déjà composer avec des délais de livraison en raison des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, l’ajout de délais supplémentaires dus aux problèmes informatiques à la SAAQ n’était pas envisageable.
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      La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1960499/saaq-concessionnaires-commercants-delais-majeurs

      #voitures #immatriculation nouveau #logiciel #dématérialisation des #services_public #informatisation

    • #Canada : Hélicoptères militaires : Ottawa devra payer pour résoudre un problème de logiciel La Presse canadienne - Radio Canada

      Un problème logiciel toujours non résolu, défini comme la principale cause d’un accident mortel d’hélicoptère militaire au large des côtes grecques en 2020, sera éventuellement réglé, mais aux frais d’Ottawa − à un coût et dans un délai encore à déterminer.

      Le ministère de la Défense et le constructeur américain Sikorsky Aircraft ont déclaré qu’ils avaient convenu d’un plan pour résoudre le problème du pilote automatique, qui permet à l’ordinateur du CH-148 Cyclone de prendre la place des humains dans certaines situations. Mais près de trois ans après que cet ennui technique a provoqué la chute d’un Cyclone dans la mer Ionienne, tuant les six militaires canadiens à bord, on ne sait toujours pas à quel moment cette solution sera mise en oeuvre


      La porte-parole du ministère de la Défense, Jessica Lamirande, a indiqué dans un courriel qu’il était trop tôt pour discuter des coûts et du calendrier. Une chose a cependant été finalisée : c’est le fédéral qui paiera la note.

      Mme Lamirande a précisé que les mises à niveau prévues des logiciels ne sont pas couvertes par le contrat de 9 milliards de dollars conclu par le gouvernement canadien avec Sikorsky en 2004 pour la livraison et l’entretien de 28 hélicoptères Cyclone.

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      La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1960670/sikorsky-aircraft-helicoptere-militaire-canada-logiciel

  • Hauts-de-France : la région dépose plainte après les fausses alertes à la bombe dans plusieurs établissements scolaires Martin Vanlaton
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/fausses-alertes-a-la-bombe-dans-plusieurs-lycees-des-ha

    Cinq établissements des académies de Lille et d’Amiens ont été visés par de fausses alertes à la bombe. Le ou les malfaiteur(s) ont piraté l’Espace Numérique de Travail qui permet de mettre en relation les élèves, leurs parents et les professeurs.


    La région agit, et vite. Après les fausses alertes à la bombe dans plusieurs établissements scolaires rattachés aux académies de Lille et d’Amiens, la région des Hauts-de-France a annoncé déposer des plaintes « pour chacune des menaces publiées sur l’Espace Numérique de Travail (ENT) ».  Une enquête est en cours pour déterminer l’origine des menaces.

    Lundi 2 et Mardi 3 janvier 2023, quatre établissements rattachés au rectorat de Lille et un établissement de l’académie d’Amiens ont été touchés par le piratage de l’ENT, qui permet de mettre en relation les élèves, leurs parents et les professeurs.

    Cinq établissements touchés dans les Hauts-de-France
    Au lycée Baggio de Lille, les élèves ont reçu un message leur indiquant que l’établissement « allait exploser à 10h43 » en cette journée de rentrée. Alertés, les forces de l’ordre avaient mené des fouilles avec le concours des démineurs et d’une équipe cynophile dans la soirée du lundi 2 janvier. Tous les doutes avaient été levés.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/o9gKKwVi6PDC8QWx_vENs6pIPjA/0x0:1920x1080/800x450/filters:format(webp)/regions/2023/01/03/63b477025248a_s-desk-s-rie-alertes-la-bombe-4-coll-ges-

    Ce mardi 3 janvier, les élèves du collège Rousseau et du Lycée Diderot de Carvin (Pas-de-Calais) ont été évacués après la découverte de menaces similaires. Tous les doutes ont été levés et les élèves ont pu regagner les établissements.

    Vigilance des proviseurs
    Contacté, le rectorat de l’académie de Lille a annoncé avoir envoyé une communication à tous les proviseurs « leur demandant d’être vigilants et de prévenir les services de police » si de telles malveillances venaient à se reproduire.

    La Région Hauts-de-France précise qu’après avoir été évacués et suite au travail des forces de l’ordre sur place, les lycéens ont pu reprendre les cours normalement et en toute sécurité. Une enquête est en cours pour déterminer l’origine des menaces.

    Les Hauts-de-France ont été la région la plus touchée par ces piratages. Au total, une vingtaine d’établissements en France métropolitaine ont été visés par des alertes à la bombe en cette rentrée 2023.

    #réseaux_sociaux #piratage #école #ent #Espace_Numérique_de_Travail

    • Plus il y aura d’espaces numériques, plus il y aura de piratages.
      C’est quand même pas difficile à comprendre.
      Sauf pour . . . .

      Origine :
      Une personne liée à l’extrême droite, a piraté le compte d’un lycéen d’origine #Maghrébine afin de menacer de faire exploser le lycée Baggio à #Lille, via un message diffusé sur l’ENT (Espace Numérique de Travail).