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  • Chauny (Viry Noureuil ) : Action des producteurs laitiers à auchan _ Par Halima Najibi - 31 Octobre 2018 - France 3 Régions -
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/chauny-action-producteurs-laitiers-auchan-1567324.html

    Mobilisation des producteurs de lait ce mercredi 31 octobre dans le département de l’Aisne, avec une opération coup de poing à Auchan de Chauny. Ils ont déposé des chrysanthèmes devant les rayons produits laitiers en promotion.

    La Fédération Nationale des Producteurs Laitiers (FNPL) a appelé ce mercredi 31 octobre à une action syndicale nationale « Chrysanthèmes ». Les agriculteurs ont déposé des chrysanthèmes devant les rayons produits laitiers en promotion du magasin Auchan à Chauny. Des fleurs qui symbolisent la mort de leur filière, un lait de moins en moins rémunérateur et une baisse des revenus qui menace selon la FNPL de nombreuses familles d’agriculteurs. Les éleveurs dénoncent les prix pratiqués sur les produits laitiers et notamment les promotions sur le lait bio. 

    #auchan #équitable #agriculture #lait #toussaint

  • Maubeuge : l’hôpital Sambre-Avesnois paralysé plusieurs heures par une panne de courant, le Plan Blanc déclenché Quentin Vasseur - 30 Octobre 2018 France3 Région _

    Le générateur de l’hôpital et celui de secours ont tous les deux lâché, ce mardi matin.

    Le centre hospitalier Sambre-Avesnois de Maubeuge a été privé de courant pendant quelques précieuses heures, ce mardi 30 octobre. Les opérations ont dû être reportées et les plus urgentes d’entre elles se sont faites dans les hôpitaux voisins, à Valenciennes et Mons.

    « Ça s’est passé autour de 10 heures, de façon impromptue » relate Magloire Gnansounou, président de la commission médicale d’établissement. « Le générateur de l’établissement est tombé en panne » et le générateur de secours, un groupe électrogène assez précaire" a lâché à son tour. Quelques flammes se sont déclarées, rapidement éteintes.

    Impossible, dès lors, de poursuivre les opérations prévues ce mardi. « Comme c’est exceptionnel, le chef d’établissement a déclenché le Plan Blanc ». Habituellement, le Plan Blanc permet de déployer de larges moyens pour faire face à un afflux massif de patients, notamment en rappelant du personnel en congés, mais « on n’a pas eu besoin de faire revenir des professionnels qui ne travaillaient pas » indique Magloire Gnasounou.

    Deux patients opérés à Valenciennes et Mons
    En réalité, il s’agissait surtout de « mettre les patients en sécurité » et en particulier ceux qui nécessitaient une opération urgente. « Seulement deux patients en service réanimation ont dû être transportés l’un au Centre hospitalier de Valenciennes, l’autre au Centre hospitalier régionale Mons-Hainaut. » Les autres ont vu leur opération reportée au courant de la semaine.

    Il a également fallu faire en sorte, jusqu’au rétablissement du courant vers 15 heures, que les patients transportés par le SAMU ne soient pas acheminés à l’hôpital de Maubeuge mais redirigés dans les cas les plus pressants vers Valenciennes et Mons.

     
    Un nouvel hôpital d’ici deux ans
    Le générateur principal a été remis en état de marche en début d’après-midi, mais seuls l’informatique et les machines les plus importantes ont encore été remises en marche. « Nous sommes en train d’acheminer depuis Lille un groupe électrogène de secours, pour être en totale sécurité ». À son arrivée, vers 17 heures, le reste des installations sera remis en route.

    La panne pourrait venir de la vétusté des installations électriques. « L’établissement a été construit dans les années d’après-guerre » indique Magloire Gnansounou. Le nouvel hôpital Sambre-Avesnois, en construction, devrait ouvrir ses portes en décembre 2020.

    La france de #manu #enmarche , après celle du #PS #énergie #électricité #hôpital #économie

  • Grosse panne d’électricité à Lille : des magasins fermés, des dizaines de milliers de clients touchés Emmanuel Magdelaine - France3 Régions - 9 Octobre 2018
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/grosse-panne-electricite-lille-magasins-fermes-dizaines

    Environ 50 000 clients ont été privés d’électricité ce mardi matin à Lille.

    Grosse coupure d’électricité ce mardi matin à Lille. Une bonne partie du centre-ville, le Vieux-Lille, le quartier de Moulins ont été privés d’électricité à partir de 10h environ. Des milliers de foyers ont été impactés. Certains magasins comme la FNAC ont même dû fermer. Les feux tricolores ont cessé de fonctionner et des parkings oint été paralysés.

    L’incident s’est terminé vers 11h20.

    Selon Enedis, c’est un incident au poste source de Moulins-Lille qui était à l’origine de l’incident. « Ça devrait être rétabli dans les minutes qui viennent », nous a-t-on rapidement expliqué. Effectivement, l’incident a été impressionnant mais court.

    #Lille #électricité #énergie #négligence dans l’#entretien des installations #enedis #médiocratie

  • “Après la chasse à l’homme, la chasse à courre” dans l’Oise : la colère des syndicats de police Jennifer Alberts - France3 Regions - 8 Octobre 2018
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/apres-chasse-homme-chasse-courre-oise-colere-syndicats-

    Depuis plusieurs week-ends, la chasse à courre dans l’Oise est sous haute surveillance : des policiers et des gendarmes sont déployés pour éviter les débordements avec les opposants à cette pratique. Une mission qui n’est pas du goût des syndicats de police.

    Depuis un mois, les chasses à courre organisées dans l’Oise sont encadrées par des représentants des forces de l’ordre. Lors de chaque rassemblement, une dizaine de policiers ou de gendarmes est déployée dans les forêts du département pour éviter les altercations entre veneurs et anti-chasse à courre.

    Un dispositif mis en place par la préfecture de l’Oise pour assurer la sécurité des deux camps.

    Un mandat qui n’est pas du goût du syndicat de police Alliance. Quelques jours après l’arrestation de Redoine Faïd dans l’Oise justement, Alliance ironise sur ses comptes de réseaux sociaux sur cette nouvelle mission jugée « polluante ». En jouant sur la métaphore filée de la vénerie, le syndicat s’offusque que « les policiers soient les palefreniers de quelques nantis (...) aristocrates »

    Des effectifs de Creil, Compiègne et Beauvais auraient en effet été assignés samedi 6 octobre à cette tâche « indue » .

    #oligarchie #caste #chasse #larbins #police #france

  • Loon-Plage : la femme qui affirmait avoir été agressée par des migrants a tout inventé Emmanuel Magdelaine - 22 Septembre 2018 - FR3 Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/loon-plage-femme-qui-affirmait-avoir-ete-agressee-migra

    Elle est simplement tombée de son vélo...

    Jeudi, une femme de 48 ans dénonçait une agression dont elle disait avoir été victime. Elle racontait circuler à vélo à proximité du Parc Galamé à Loon-Plage, quand elle a été prise à partie par un groupe de sept à huit personnes. Elle disait avoir reçu deux coups de cutter au niveau des jambes, ainsi qu’un coup à la tête. Elle avait été recousue de huit points de suture.

    Son audition et la confrontation avec les agresseurs présumés, des migrants afghans et pakistanais, ont permis de comprendre qu’elle avait menti. La quadragénaire a inventé entièrement l’histoire. Ce jeudi, elle a simplement fait une chute de vélo. «  Elle a reconnu avoir croisé un groupe de migrants, avoir pris peur et chuté de vélo », a indiqué le Parquet de Dunkerque à La Voix du Nord.

    Les #migrants qui avaient été placés en garde à vue ont donc été relâchés. La femme de 48 ans, qui présente un profil psychologique fragile, ne sera probablement pas poursuivie pour dénonciation calomnieuse. Des experts vont l’examiner pour tenter de comprendre ce qui l’a amenée à ce grave mensonge.

  • L’ONF utilise-t-elle illégalement du #glyphosate en #forêt domaniale de Saint-Gobain dans l’Aisne ? - #France 3 Hauts-de-France
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/laon/onf-utilise-t-elle-illegalement-du-glyphosate-foret-dom

    Depuis plusieurs années, les associations de protection de l’#environnement françaises tirent la sonnette d’alarme. Elles dénoncent une gestion des forêts industrialisée et non respectueuse de l’écosystème.

    La forêt domaniale de Saint-Gobain, dont 9 000 hectares sur 13 000 sont gérés par l’ONF, n’y échapperait pas. Située à moins de trente kilomètres du chef-lieu de l’Aisne et à deux heures en voiture de Paris, ce massif forestier est connu pour ses futaies de chênes et de hêtres qui se mêlent à d’autres feuillus : frênes, châtaigniers, érables, merisiers, tilleuls, ormes, saules, aulnes, etc.

    Des arbres bien alignés, d’une même essence, d’un même âge. Un appauvrissement génétique, une uniformisation des paysages, une catastrophe pour la biodiversité. / © William Church

  • Roubaix : les salariés d’Happychic (Brice, Bizzbee, Jules) mécontents après la présentation du plan social Q.V avec AFP - 11 Septembre 2018 - France « Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/roubaix/roubaix-salaries-happychic-brice-bizzbee-jules-meconten

    88 fermetures de magasins sont prévues, avec 460 suppressions de postes.

    Les organisations syndicales ont affiché mardi leur mécontentement après la présentation à Roubaix du plan social par la direction d’Happychic, qui doit conduire à la suppression de 466 emplois, https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/roubaix/plus-460-suppressions-postes-dont-centaine-roubaix-grou principalement dans les enseignes Jules et Brice.

    « On demande qu’on respecte les personnes qui sont dans ce PSE (plan de sauvegarde de l’emploi, ndlr) et qu’il y ait des indemnités correctes », a déclaré Laurent Petit, délégué syndical CGT à l’issue du Comité d’entreprise (CE). 

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    « On discute de la mendicité, j’ai honte, 700 euros par année d’ancienneté ! Et 17.000 euros pour des gens qui ont 20 ans dans la même boite, ce n’est même pas une année de salaire... », a renchéri Patrick Digon, délégué syndical CFDT, en larmes.

    Véronique Carnin (FO) s’est interrogée sur la mise en place d’un PSE « alors qu’il y a eu depuis trois ans près de 1.200 démissions », signe « que l’entreprise s’épure toute seule ».
    https://www.youtube.com/watch?v=j4XTyr0b_PA

    La direction d’Happychic, qui appartient à la galaxie Mulliez et qui a annoncé ce PSE mi-juillet, a rétorqué que les négociations n’étaient « qu’au démarrage » et a évoqué « un marché de la mode en pleine transformation » pour justifier la fermeture des 88 magasins. 

    « On a une structure de coûts disproportionnée par rapport au chiffre d’affaires. Il va y avoir une mutualisation des entreprises, des équipes, des organisations Jules et Brice sous un seul et même maillot », a expliqué le directeur d’Happychic, Jean-Christophe Garbino, lors d’une conférence de presse. La troisième marque d’Happychic, Bizzbe, qualifiée, elle, de « pépite », doit « prendre son autonomie », a-t-il ajouté. 

    « L’industrie de la mode ne s’est pas réinventée depuis une quarantaine d’années, on est probablement la dernière industrie à produire consciemment et volontairement plus d’offre que de demande. Ce modèle là est en train de craquer et notre objectif, humblement, est de contribuer à inventer un nouveau modèle », a-t-il dit. 

    Payer pour les erreurs de gestion

    Pour Laurent Petit, les employés « payent » aujourd’hui des erreurs de gestion des précédentes directions : « aux CE, on disait qu’il fallait stabiliser le parc de magasins » alors que les ouvertures se multipliaient. 

    Les négociations entre les syndicats et la direction entreront dans le vif du sujet le 18 septembre pour se terminer au plus tard le 17 janvier. Les premiers licenciements pourraient avoir lieu mi-février. 

    Happychic compte 734 magasins, dont 629 en France, et 3.191 employés dans l’Hexagone. Le chiffre d’affaire mondial est d’environ 673 millions d’euros TTC (chiffres de fin 2017), d’après la direction.

    #licenciements #Roubaix #Auchan, #Adeo, #Décathlon, #Oosterdam-Pimkie, #Acadie #Maison-Familiale ) #Kiabi #Happychic ( #Jules, #Brice ), HTM Group ( #Boulanger etc ...), #Agapes ( #Flunch ...), #Cultura , #Mobivia ( #Norauto ), #Mulliez 

  • À Lille, la plus grosse manifestation sur le climat depuis 10 ans Quentin Vasseur - 8 Septembre 2018 - France 3 Région
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/lille-succes-du-rassemblement-climat-photos-1537588.htm

    Le rassemblement pour le climat, organisé de façon spontanée dans plusieurs villes françaises après la démission surprise de Nicolas Hulot, a été un succès à Lille.

    Organisée ce samedi à 15 heures sur la Grand Place, elle a rassemblé plus de 5000 personnes, selon notre journaliste sur place, au point que la place était complètement remplie.

    https://www.youtube.com/watch?v=rF45oAjPGq4

    • Le pouvoir de Facebook ?
      Parce que je ne vois pas ce qui la distingue d’une manif sur les retraites.
      Et pourtant, ça déplace un peu plus de monde.
      Arg, ce que je n’aime pas cette idée de « famille » qui me traverse la tête.

      J’en reviens toujours à me dire que les gens sont des gros mollassons qui ne bougent que lorsque ça flatte leur ego. (exemple, les 20 ans du CCL)

      J’aimerai comprendre les ficelles d’un tel rassemblement, parce que crève complètement la médiane. C’est donc anormal.

  • Grève au centre hospitalier Pinel d’Amiens : l’ARS diagnostique un problème de “pratiques“, non de ”moyens”
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/greve-au-centre-hospitalier-pinel-amiens-ars-diagnostiq

    Le 5 septembre, l’ARS des Hauts-de-France a donné sa version de la crise que traverse au CH Philippe-Pinel d’Amiens. Pour l’organisme, ce sont les …

  • Picwic annonce la fermeture de 5 de ses magasins EM - 5 Septembre 2018 - France3 Région
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/picwic-annonce-fermeture-5-ses-magasins-1535906.html

    L’enseigne nordiste spécialisée dans la vente de jeux et jouets ferme 20% de ses magasins.

    Picwic Englos et sa fameuse entrée en forme de chapeau de magicien, c’est fini ! Le magasin de jeux et jouets très connu dans la région et implanté dans la zone commerciale d’Englos-lès-Géants depuis 1977 va fermer ses portes prochainement. L’annonce a été faite ce mardi en comité d’entreprise.

    Une fermeture à haute portée symbolique. Ce magasin, qui a fêté ses 40 ans l’an dernier, était le premier de l’enseigne. Celui qui a inauguré le concept créé par Stéphane Mulliez (décédé en juin 2017), de la famille des fondateurs d’Auchan. Depuis, le groupe dont le siège est à Villeneuve d’Ascq, a grandi avant de connaître une période difficile dans les années 90. Aujourd’hui, il compte 25 magasins, https://www.paris-normandie.fr/breves/normandie/au-havre-ouverture-du-25eme-magasin-picwic-au-centre-commercial-de-l dont 9 dans le Nord Pas-de-Calais et emploie 455 personnes.


     
    Le secteur du jouet en crise
    Le magasin d’Englos n’est pas le seul concerné par une fermeture prochaine : Sainte-Geneviève-des-Bois, Rennes, Gennevilliers et Sarcelles vont également arrêter leur activité. Des magasins qui n’étaient plus rentables. 48 emplois vont être supprimés, avec proposition de reclassement en interne.

    L’entreprise parle d’un plan d’un plan de transformation sur un marché du jouet en crise (Toys r’ us et La Grande Récré sont en grande difficulté en France) et en profonde mutation à cause de la concurrence d’Internet. « Les difficultés du marché du jouet s’expliquent à la fois par l’évolution des comportements d’achat et par le fait qu’il y a aujourd’hui des attentes non satisfaites, explique aux Echos Nathalie Peron-Lecors, directrice générale de Picwic. D’une part on a oublié que l’enfant était là pour jouer et d’autre part que les parents sont de plus en plus attachés à leur épanouissement ». Elle évoque quelques piste d’évolution : augmentation des démonstrations de jeu en magasin, développement des ateliers pédagogiques, sélection plus qualitative des produits et multiplication des casiers-consignes automatiques de retrait devant les magasins.

    #mulliez #englos #Sainte-Geneviève-des-Bois #Rennes #Gennevilliers #Sarcelles #centre_commercial #enfants #jouets #sexisme #jouet #exploitation #grande_distribution #économie #commerce

  • Wattignies : les salariés de Babou en grève pour dénoncer leurs conditions de travail Q.V avec Jean-Louis Manand - 6 Septembre 2018 - France3 Région


    C’est la première fois en dix-sept ans qu’elles font grève. L’enseigne Babou de Wattignies a ouvert ce matin sans ses salariés, qui étaient une dizaine à manifester sur le parking d’un centre commercial voisin. 

    Une solution en dernier recours, pour ces grévistes novices qui n’arrivaient pas à se faire entendre de la direction.

     
    Pression physique et psychologique

    « Les conditions sont pénibles, surtout qu’en dix-sept ans forcément on prend de l’âge » souligne Mallorie Bouillet, qui évoque « beaucoup de charges lourdes à porter et puis une pression pas toujours visible mais qu’on ressent, où il faut aller plus vite, toujours pour le chiffre. »

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=RhPjp82Raqs

    « Là, c’est la catastrophe »

    Babou compte une centaine de magasins en France mais ces enseignes sont franchisées, autonomes et isolées, avec presque un gérant par an. « En dix-sept ans de temps, je pense qu’on a eu quinze gérants » compte Laïla Zemour. « Il y a des moments ça se passait super bien, y a des moments où c’était un petit peu difficile, mais on tenait le coup. Là, c’est là catastrophe, quoi. »

    Sollicité, le couple de gérants n’a pas souhaité répondre à nos questions.

    #babou #Wattignies #Haut_de_France #grande_distribution #esclavage #exploitation #commerce #Femmes #grève #gérant

  • Dunkerque : la gratuité totale des bus (qui démarre ce week-end) en 5 questions Youssrah Mahadali - 31 Aout 2018 - France 3 Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/dunkerque/dunkerque-gratuite-totale-bus-qui-demarre-ce-week-end-5

    C’est bientôt l’heure du grand changement, pour les transports en commun de l’agglomération de Dunkerque. Tout le réseau devient gratuit 
    pour tous dès ce samedi, en plus d’un renouvellement des lignes et équipements.

    Depuis septembre 2015, les bus de l’agglomération dunkerquoise sont gratuits le week-end. A partir de ce week-end, ils le seront tout le temps, et pour tout le monde. C’était l’une des promesses qui a permis, contre toute attente, à Patrice_Vergriete de l’emporter aux élections municipales, en 2014, avec 30 points d’avance sur le maire socialiste sortant.

    Pour cet ancien directeur d’agence d’urbanisme, la gratuité des transports publics « ne devait plus être un tabou », mais une manière"de faire de la politique autrement, concrètement". Mais pourquoi ce choix, et comment est-ce possible ? On va essayer de vous éclairer. 

    1. Pourquoi les transports sont désormais gratuits à Dunkerque ?
    C’est pour le maire Divers Gauche de Dunkerque, un "véritable choix politique" nourri par plusieurs arguments. Écologique d’abord, car il permet aux usagers de privilégier des modes de transports autres que la voiture. Économique, ensuite. "Généralement, on fait baisser les impôts locaux quand on veut aider le pouvoir d’achat, et ce sont les plus riches qui en profitent", détaille le maire.

    Cet élu de 48 ans voit cette mesure comme un « choc psychologique et social », dans une agglomération où les bus n’étaient utilisés que pour 4,7 % des déplacements. Il estime qu’il fallait « changer l’image d’une ville marquée par la pauvreté et incapable de se projeter dans l’avenir », également président de cette communauté urbaine de dix-sept communes et 200 000 habitants, il souhaite redonner vie à la mobilité dans ces communes. 

    2. Le transport gratuit, combien ça coûte ? 
    La communauté urbaine assure qu’il n’y aura pas de hausse d’impôt pour compenser cette mesure. La vente de titres de transport représentait 10% des coût du transport de DK’bus et 2% du budget de la communauté urbaine en 2017. Un manque à gagner de 4,5 millions d’euros.

    « C’est un choix politique, explique Patrice Vergriete. Dans le même temps, on a annulé le projet d’une nouvelle Arena défendue par l’ancien maire ». Un projet qui a permis de débloquer 60 millions d’euros pour des travaux d’aménagements du réseau qui datait des années 1970.

    Le service est déjà financé par un versement transport, une taxe de 1,55% sur les entreprises pour financer le réseau de transports et qui génère entre 6 et 7 millions d’euros. Pas besoin donc d’une hausse d’impôts.

    « On garde le versement transport. Cela va servir au fonctionnement du réseau et permet son aménagement », explique à L’Express Patrice Vergriete. « Il n’y pas d’impact sur la fiscalité, ni au niveau des entreprises, ni pour les ménages. » 

    Dunkerque n’est pas la seule ville à passer à la gratuité des transports publics. Dans l’agglomération de Compiègne, les bus sont gratuits depuis 1975. Là aussi, ce sont les entreprises qui paient : le versement transport provient de celles de plus de onze salariés et rapporte 5,3 millions d’euros, selon Le Monde. Cela couvre quasiment la totalité des coûts de la gratuité des bus, soit 5,7 millions d’euros. 

     
    3. Le réseau de bus a-t-il été adapté ?
    Un nouveau réseau plus efficace grâce à ses cinq nouvelles lignes dites « Chrono » avec une fréquence de 10 mn entre 7 et 19h. Mais aussi par des aménagements de la voirie (site dédié aux bus) et la priorité donnée aux bus dans les carrefours importants qui vont accroître la performance du réseau.
     
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    120 bus dont 40 tout nouveaux circuleront à la rentrée scolaire contre une centaine actuellement. Et ces nouveaux équipements derniers cris annoncés (nouveau mobilier urbain, multiplication de ports USB et installation de Wi-fi, nouveaux véhicules électriques…)

     
    4. Gratuité : quels avantages ? Quels inconvénients ?
    A Dunkerque, l’enjeu du bus gratuit est de lutter contre une désertification du centre-ville, difficile à contrer à l’heure où tout se vit dans les zones commerciales de périphérie mais également faciliter la mobilité de la population. Autour de la place Jean-Bart, on ne compte plus les locaux commerciaux vides et les panneaux « à louer ».

    Le retour des jeunes vers ce centre déserté est une aubaine le week-end. Patrice Vergriete s’inscrit dans une logique d’accessibilité : "Il faut que tout le monde puisse accéder à la ville, même sans avoir de voiture." Il rappelle que dans certaines communes de l’agglomération, près d’un tiers des ménages ne possède pas de voiture. La gratuité des transports leur permettra donc d’avoir accès à l’emploi et aux loisirs plus aisément. 

    https://www.youtube.com/watch?v=AA4qq3rkcFE

     Des critiques récurrentes pointent notamment le risque de voir le réseau se détériorer faute de financement suffisant. Les demandes des associations d’usagers portent d’ailleurs plus sur la qualité du réseau que sur une baisse du prix du billet.
    Pour répondre à ces attaques, l’agglomération dunkerquoise a décidé d’une vaste réorganisation de son réseau, jugé « injuste, vétuste et pas fiable » par le maire de Dunkerque. Le budget a été adapté en conséquence.

    Tous les chauffeurs ne sont pourtant pas convaincus par ces bouleversements profonds à venir. L’un d’entre eux, qui travaille à DK’Bus depuis sept ans, dit craindre « un changement dans la relation avec les clients ». Les employés de DK’bus craignent le changement de comportement des usagers au sein des bus dû à la gratuité des transports. 

    Selon le rapport du cabinet VIGS, les actes d’incivilités ont pourtant baissé de 59% depuis septembre 2015, grâce notamment à une plus grande mixité sociale et une féminisation de la clientèle. 

    5. Et à Lille, un jour, les transports gratuits ? 
    En se disant favorable à une étude sur la gratuité des transports en commun parisiens, Anne Hidalgo, maire de la capitale, a remis la machine en marche. Et rendu espoir aux (rares) partisans d’un service public de la mobilité en accès libre. Mais l’idée a du mal à se frayer un chemin dans la métropole lilloise. 

    La gratuité ? Une chimère, aux yeux du président de la MEL. Damien_Castelain balaie d’un revers de main une idée réputée infinançable, sauf à affoler le compteur des impôts pour compenser les 91 millions d’euros de recettes évaporées.

    En 2016, le financement des transports en commun sur Lille équivaut à 95 millions d’euros de recette pour la vente des titres de transports, 202 millions d’euros de subvention de la MEL : le contribuable paye 68% du prix du billet.

    #Dunkerque #transport #transports #mobilité #gratuité #économie #haut-de-france

  • Une “fête de la pureté” de la femme choque dans l’Oise Célia Vanier - 14 Aout 2018 - France 3 Regions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/fete-purete-femme-choque-oise-1526064.html

    Il y a des traditions dont on aimerait se passer... À Salency dans l’Oise, le retour en juin 2019 de la fête de la Rosière, honorant la "vertu des jeunes femmes" fait scandale. Instituée en 1823, cette fête traditionnelle récompense chaque année une jeune femme "méritante", sur des critères tels que la vertu, la piété, la modestie, mais aussi... La #virignité.

    Si ce dernier critère a été aboli, le retour de cette fête, qui n’avait pas eu lieu depuis 1987 dans le village, divise sur les réseaux sociaux. 
     
    Bertrand Tribout, président de la Confrérie de Saint-Médard, et organisateur de l’événement, ne voit pas où est le problème.  "Je ne vois pas pourquoi cela choquerait : la pureté des jeunes filles n’est pas répréhensible ! Ce n’est pas quelque chose de repoussant." 

    "Cette fête a été initiée au Ve siècle par Saint Médard, originaire de Salency, explique-t-il à franceinfo. Il a décidé d’encourager la vertu sur ses terres, et donc de couronner, chaque année, une jeune femme que l’on jugeait ’parée de toutes les vertus’". 


     
    Une fête "un peu dépassée"
    Le maire de la commune Hervé Deplanque évoque de son côté une fête "un peu dépassée", et confie : "je me doutais que cela ferait jaser, mais pas à ce point-là". Selon l’élu, au moins 70% des habitants du village seraient contre cette fête. 

    Reste à savoir si les organisateurs pourront réussir à trouver 12 jeunes hommes et 12 jeunes femmes pour le cortège, comme le veut la tradition. Hervé Deplanque en doute fortement. Bertrand Tribout, lui, assure qu’"on n’en a plus qu’il n’en faut."

    • Aigurande (Indre) : Couronnement de la Rosière et de ses demoiselles d’honneur le troisième dimanche d’Août lors du festival de l’écrevisse.

      Poilly-sur-Tholon fête sa rosière tous les ans en juillet.

      À la Mothe-Saint-Héray la rosière suit le mode traditionnel : sa fête correspond à son mariage.

      Un rosier et une rosière sont élus tous les ans à Saint-Georges-des-Coteaux (Charente-Maritime).

      À Suresnes est célébré la rosière de la Famille Panon Desbassayns de Richemont16. Rétablie par Philippe Panon Desbassayns de Richemont et Jeanne Eglé Fulcrande Catherine Mourgue, comme le précise le 21 juin 1864 un article de presse du Petit Journal17.

      À La Brède existe depuis 1823 une Fête de la Rosière instituée par un legs de François de Paule Latapie, Secrétaire de Montesquieu18.

      À Saint-Sauves d’Auvergne est élue une rosière depuis 1913. La centième a été fêtée en août 2013. Dans ce village de 1150 habitants, 2000 personnes sont venues assister à son triomphe. À l’origine de cette rosière est un legs de 17 000 francs fait par un agriculteur de la commune15.

      En 2018, Vinay, dans le département de l’Isère, fêtera sa 125e19.

      À Clermont-Ferrand, le Comité des quartiers de Montferrand élit une rosière20.
      À Château-du-Loir, dans le département de la Sarthe, en 2014 a été élue la 131e rosière.
      À Tournon-d’Agenais, depuis 1845, et la première du genre, le succès de cette fête n’a jamais baissé. Le couronnement tournonnais tire son origine du legs d’un riche propriétaire d’Anthé, Jean-Guillaume Dubruel. Un règlement intérieur d’août 1908 fixa le fonctionnement de la commission syndicale chargée d’élire les rosières. Celle-ci devait choisir des jeunes filles de 16 ans révolus, nées dans une des paroisses de l’ancienne commune de Tournon-d’Agenais, Une des jeunes filles devait toutefois être de la commune d’Anthé, les autres venant des autres paroisses à tour de rôle.
      À Bois-Jérôme-Saint-Ouen, chaque année, pour la Pentecôte, est élue une rosière selon le testament de l’abbé Pierre-Seyer, bienfaiteur du village.
      À Créon (Gironde), un rosier est désigné et une rosière élue chaque année depuis 1907 par la volonté d’un riche donateur, Antoine Victor Bertal.
      A Montreuil-le-Gast (Ille-et-Vilaine) une rosière est élue chaque année le premier weekend de septembre.
      A Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), une rosière est élue chaque année le premier weekend de mai.
      A Fleury-la-Rivière (Marne), une rosière est élue chaque année depuis 1855 le mardi de la fête du village (second weekend d’Aout) par la volonté d’un généreux donateur François Principe Arnoult
      A Fontenay-en-Parisis (Val-d’Oise), une rosière est élue chaque année depuis le 24 juin 1877. Depuis, la tradition villageoise s’est perpétuée grâce aux anciens maires et au C.C.A.S. (Comité Communal d’Action Social). Désormais, la Rosière représente la jeunesse fontenaysienne et l’identité du village. Après un appel à candidature, la jeune fille est choisie par les membres du CCAS. Elle est solennellement couronnée le dimanche le plus proche du 24 juin, fête de la nativité de saint Jean-Baptiste. En 2018, Fontenay fêtera sa 141e rosière.

      Source dipikéwia

  • St-Pol-sur-Ternoise : après 4 ans de procédure, fin de “l’affaire McDo” F3nord - 22 Juillet 2018 - france3-regions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/saint-pol-ternoise/st-pol-ternoise-apres-4-ans-procedure-fin-affaire-mcdo-

    Le géant américain McDonald’s a perdu la guerre face aux élus de Ternois Com, qui regroupe l’ancienne communauté de communes du secteur et le Syndicat mixte du Ternois. Un conflit judiciaire de quatre années, au centre duquel l’implantation d’un fast-food sur une friche au nord de Saint-Pol-sur-Ternoise.

    Le maire de la commune, qui y était favorable, avait délivré le permis de construire et le bâtiment était sorti de terre, mais il devra être déconstruit prochainement.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=ktdnflagwoI

    Dès 2014, après la délivrance du permis de construire du McDo Saint-Pol, Ternois Com avait déposé un recours devant le tribunal administratif de Lille, au motif que le terrain sur lequel le restaurant allait s’implanter était destiné à accueillir des activités artisanales et industrielles. Recours validé par le tribunal en 2016, avec l’annulation du permis de construire.

    McDonald’s avait alors interjeté appel de cette décision, mais a été débouté en juin dernier par la Cour d’appel de Douai, qui confirmait l’annulation du permis. Cette fois, le géant américain a décidé de jeter l’éponge, et de ne pas se pourvoir en cassation.
    . . . . . .
    #McDonald's #fast-food #justice #hdf

  • Lille : une militante anti-secte relaxée après avoir été attaquée en diffamation M.D. - 17 Juillet 2018 - france3-regions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/lille-militante-anti-secte-relaxee-apres-avoir-ete-atta

    Présidente d’une association de lutte contre les dérives sectaires (la #CAFES), Charline Delporte a été relaxée ce lundi après avoir été attaquée en diffamation par une association de méditation.

    "Ca va même plus loin qu’une relaxe puisque notre demande de dommage et intérêts a été acceptée", précise Jean-Yves Moyart, l’avocat de la prévenue.

    Charline Delporte va toucher 1 000 euros de la part de l’association, l’Institut #Heartfulness, après qu’elle ait réussi à prouver que la plainte était de mauvaise foi et qu’elle s’appuyait sur des éléments insuffisants.

    Jean-Yves Moyart se dit satisfait de cette condamnation "dissuasive" qui pourrait décourager d’autres sectes de poursuivre sa cliente en justice pour des motifs similaires.

     

    En relation avec une secte
    Le début de l’affaire remonte à septembre dernier, quand la responsable associative reçoit une lettre d’assignation, poursuivie pour "diffamation publique" par un l’Institut Heartfulness, qui organise des ateliers de « #méditation du coeur" à Lille.

    Quelques semaines plus tôt, Charline Delporte avait commencé à se renseigner sur cette association, après que l’une de ses connaissances lui a signalé des agissements étranges. Elle découvre alors que l’Institut Heartfulness est en relation étroite avec la secte "Shri Ram Chandra Mission".

    Cette secte figure sur le rapport parlementaire de la commission d’enquête sur les sectes de 1995 comme l’un des mouvements pouvant "être qualifiés de sectaires", ainsi que sur le dernier rapport de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (#Miviludes).

    Ce dernier rapport indique ainsi : "Grandes promotrices du #développement_personnel inspiré des techniques orientales, des organisations multinationales comme la "méditation transcendantale", Shri Ram Chandra Mission, ou la "Libre université du Samadeva", côtoient des structures créées par des Occidentaux "initiés", mais aussi des individus isolés dont certains bricolent des formations à partir de quelques stages qu’ils ont eux-mêmes suivis."

    La présidente de la CAFFES décide alors d’avertir le propriétaire de la salle où l’Institut Heartfulness organise ses séances et ce dernier suspend immédiatement la location. L’association porte plainte quelques semaines plus tard pour diffamation publique.

    Selon Me Laurent Klein, avocat de l’association, le rapport parlementaire de 1995 n’est plus idoine. "Toutes les personnes qui font du #yoga ne font pas partie d’une secte. A l’époque, c’était nouveau, les gens étaient méfiants. Aujourd’hui, la pratique du yoga s’est étendue, ça n’a plus rien à voir avec ce qu’on pensait que c’était il y a 20 ans", ajoute-t-il.

    L’audience s’était ouverte le 5 juin et le jugement a été rendu ce lundi soir, donnant raison à la militante anti-secte.

    #Lille #religion #femme

  • 14 Juillet 2018 Amiens : les salariés de l’hôpital Philippe-Pinel qui occupaient le hall de l’ARS expulsés ML - 15 Juillet 2018 - France 3 Région
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/amiens-salaries-hopital-philippe-pinel-expulses-ars-151

    Les coureurs du Tour de France avaient passé la ligne d’arrivée amiénoise depuis un peu plus d’une heure quand les forces de l’ordres, ont procédé, samedi en fin d’après-midi, à l’expulsion de la dizaine de personnes qui occupaient l’entrée de l’Agence régionale de santé. « On ne s’attendait pas à ce que ça se passe un 14 juillet, alors qu’on était au calme et que le préfet avait donné l’ordre de ne pas expulser la veille », s’étonne Chrystelle Leclercq, infirmière et représentante CGT.


    Depuis deux jours, les salariés de l’hôpital Philippe-Pinel protestaient ainsi contre le manque de moyens et la dégradation des conditions d’exercice au sein de l’établissement. Une "réelle urgence" d’après les soignants mobilisés, pour laquelle ils réclament la tenue d’une table ronde réunissant l’ARS, la direction de l’hôpital, les associations de familles des patients, le personnel, leurs représentants et les deux députés François Ruffin et Barbara Pompili, qui ont affirmé leur solidarité avec le mouvement depuis ses débuts.

    « On demande juste un rendez-vous avec l’ensemble des acteurs qui font que l’hôpital continuera d’exister, souligne Chrystelle Leclercq. En réponse à ça, on nous envoie une cinquantaine de policiers. » Une réunion a été fixée à la date du 18 juillet par l’ARS. Elle doit permettre de faire le point sur les financements attribués à l’hôpital Pinel, mais les représentants syndicaux craignent que tous les acteurs concernés ne soient pas associés.

    Le mouvement continue donc. Dès ce dimanche, les personnels délogés ont décidé d’une nouvelle action : ils manifestent à présent devant l’établissement de soins psychiatriques et ce, pour une durée encore indéterminée.

    #police #violence #Hôpital #france #enmarche #ARS

  • Damien Castelain, un président tiré à quatre épingles… aux frais du contribuable Jacques Trentesaux - 15 juin 2018 - Médiacité
    https://www.mediacites.fr/lille/enquete-lille/2018/06/15/damien-castelain-un-president-tire-a-quatre-epingles-aux-frais-du-contrib

    Parfums, cartes cadeaux, soins hammam, cravates ou hôtels de luxe : le président de la Métropole de Lille utilise l’argent de la collectivité pour des dépenses personnelles. Révélations sur une sidérante confusion des genres.

    Depuis quelques semaines, la Métropole européenne de Lille (MEL) accueille des visiteurs d’un genre particulier. Les fonctionnaires de l’Agence française anticorruption épluchent patiemment la comptabilité de la collectivité et mènent de nombreux entretiens. Le lundi 11 juin, cela devait être au tour du président Damien Castelain d’être auditionné. Les contrôleurs de l’AFA, qui agissent sans doute dans le cadre d’un contrôle administratif de routine, ont-ils repéré les étranges dépenses de Damien Castelain ? Mediacités s’est livré à un travail de fourmi en se plongeant dans quelques centaines de factures. Certaines montrent clairement que le président prend quelques libertés avec l’argent du contribuable. Entre janvier 2017 et mai 2018, les dépenses litigieuses s’élèvent à plus de 11 000 euros. En voici quelques beaux exemples. 
    Parfums Terre d’Hermès, cartes cadeaux chez Séphora, Boulanger . . . . .

    La suite payante
    #Lille #haut-de-france #damien_castelain #luxe #dégagisme la main dans la #caisse

    • Damien Castelain a-t-il fait payer à la MEL des dépenses personnelles ? France 3HDF - EM - 15 Juin 2018
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille-metropole/damien-castelain-t-il-fait-payer-mel-depenses-personnel

      Le président de la MEL Damien Castelain est épinglé par une enquête du site internet Médiacités. 

      Damien Castelain a-t-il confondu sa carte bleue et celle de la MEL (Métropole Européenne de Lille), dont il est président ? A-t-il confondu ses propres frais avec ses frais de représentation ? Le site internet Médiacités publie ce vendredi une enquête qui l’épingle clairement : « Parfums, cartes cadeaux, soins hammam, cravates ou hôtels de luxe : le président de la Métropole de Lille utilise l’argent de la collectivité pour des dépenses personnelles. Révélations sur une sidérante confusion des genres. »

      Médiacités a consulté les factures du président de la MEL entre janvier 2017 et mai 2018 et y a trouvé des dépenses qui posent question : des cartes-cadeau, des dîners dans des restaurants du Bassin minier le soir en tête-à-tête, quatre nuits en tête-à-tête dans des hôtels de luxe parisiens ou encore 2537 euros en chemises, cravates, chaussures, pantalons, vestes au Printemps...

      Dépenses personnelles ou frais de réprésentation ? 

      Pourquoi ces dépenses ? Quel rapport avec la présidence de la MEL ? #Médiacités répond à cette question : « De très nombreuses dépenses constatées n’ont strictement rien à voir avec l’exercice classique des fonctions d’un élu ». 

      Damien Castelain, qui gagne 5 612,45 euros brut a-t-il cherché à arrondir ses fins de mois en imputant à la MEL des dépenses personnelles ? L’élu a refusé de répondre aux questions de Médiacités.

      Sa conseillère spéciale Constance Tembremande le défend : « S’il y en a bien un qui ne confond pas les choses, c’est lui ! Il n’a même pas voulu que sa fille travaille au centre aéré de Péronne-en-Mélantois, dont il est maire. »

      Damien Castelain a indiqué qu’il réagirait aux révélations de Médiacités ce vendredi soir à 17h, lors du Conseil communautaire.

    • Accusé de dépenses personnelles aux frais de la MEL, Damien Castelain a “la haine” France 3HDF - 15 Juin 2018
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille-metropole/accuse-depenses-personnelles-aux-frais-mel-damien-caste

      Mis en cause dans une enquête du site Médiacités, le président de la Métropole Europénne de Lille (MEL) Damien Castelain a vivement réagi ce vendredi après-midi en séance de conseil communautaire, faisant part d’un "sentiment de haine".


      "J’ai une haine face à ces nouvelles attaques incessantes de Médiacités, avec des insinuations abjectes et infondées. Tant sur le fond sur sur la forme". Le président de la Métropole Européenne de Lille (MEL) a ouvert ce vendredi après-midi le conseil de communauté avec une déclaration personnelle, en réaction à une enquête du site internet Médiacités, qui met en cause Damien Castelain dans l’exercice de ses fonctions.

      "Parfums, cartes cadeaux, soins hammam, cravates ou hôtels de luxe : le président de la Métropole de Lille utilise l’argent de la collectivité pour des dépenses personnelles. Révélations sur une sidérante confusion des genres", peut-on lire en introduction d’article, que le président de la MEL a qualifié vendredi de "nauséabond". 

      Hôtels de luxe, cartes-cadeaux, et prêt-à-porter
      Dans son article, Médiacités évoque "plus de 10 000 euros" de "dépenses litigieuses" entre janvier 2017 et Mai 2018, factures à l’appui. "Parfums Terre d’Hermès, cartes cadeaux chez Séphora, Boulanger ou Jeff de Bruges, prestations « bien être » au Spacium, le centre de spa, soins et hammam de Fâches-Thumesnil… Mis bout à bout, ces menus achats se montent à près de 1 500 euros", écrit Médiacités. Qui évoque des locations lors de week-ends dans des hôtels de luxe parisiens, ou encore 2537 euros d’achats de prêt-à-porter sur la même période.

      "Ces frais de représentations existent. Les chiffres de Médiacités sont faux", a rétorqué M. Castelain ce vendredi après-midi. "En quatre ans, c’est 19 000 euros, 4750 euros par an, 395 euros par mois de frais de représentation du président de la 4e métropole de France" a-t-il précisé, dénonçant "une chasse à l’homme, téléguidée et organisée". Sans toutefois justifier ces dépenses soulignées par le site internet, qui écrit "que le président prend quelques libertés avec l’argent du contribuable".

      "Nous ne répondrons plus à ces médias. Vous êtes ici en pleine transparence, vous avez toutes mes dépenses, toutes mes factures", a conclu le président de la MEL, avant d’être applaudi par l’assemblée.

      "C’est violent !"
      "On ne comprend pas trop pourquoi il monte si vite dans les tours, a réagi de son côté Jacques Trentesaux, rédacteur en chef de Médiacités. C’est violent, j’ai été surpris. Ça lui permet de ne pas répondre sur le fond mais il a bien franchi la ligne rouge. Certains frais de représentation sont légitimes. On a pointé que celles qui sont suspectes. Parce qu’elles ne peuvent pas rentrer dans les dépenses que peut faire un élu. Il est anormal, par exemple, que Damien Castelain, utilise l’argent public pour aller au hammam, payer des médicaments ou des chaussettes. " Et il insiste en réponse directe à Damien Castelain : "Il n’y a aucune chasse à l’homme".

      Médiacités prévoit de publier quelques éléments complémentaires ce lundi.

    • Non, monsieur Castelain, Mediacités ne se livre pas à « une chasse à l’homme » Jacques Trentesaux - 15 juin 2018 - Médiacité
      https://www.mediacites.fr/lille/complement-denquete-lille/2018/06/15/non-monsieur-castelain-mediacites-ne-se-livre-pas-a-une-chasse-a-lhomme

      La publication de notre enquête sur les dépenses personnelles du président de la Métropole a suscité la « haine » et la « révolte » de celui-ci. Qui n’a malheureusement pas répondu sur le fond de nos affirmations.


      La sortie virulente de Damien Castelain contre #Mediacités, en ouverture de la séance plénière du 15 juin 2018, nous conduit à réagir sans tarder. Le président de la Métropole européenne de Lille (MEL) a exprimé toute la « haine » que nous lui inspirons. A ses yeux, l’enquête « nauséabonde » que nous avons publiée ce matin sur ses dépenses, ne sont que « des insinuations abjectes et infondées ». Notre travail ne consisterait qu’en une « chasse à l’homme téléguidée ».

      La technique est éprouvée : l’attaque est la meilleure défense. Et la violence de la réplique évite à Damien Castelain de répondre sur le fond. La presse est manipulée, c’est bien connu. Tout notre travail est balayé d’un revers de manche car il ne s’agirait que d’un coup monté (par qui ?), que d’une volonté d’abattre un élu (dans quel but ?) qui ne ménage ni son temps ni son énergie pour la collectivité. Il avance que, désormais c’est fini, qu’il ne répondra plus aux demandes de Mediacités oubliant au passage qu’il n’a jamais donné suite à nos demandes d’entretien depuis notre lancement à Lille en décembre 2016, pas plus que son Directeur Général des Services. Il a ainsi refusé de s’expliquer en amont de la publication de notre enquête. Dommage…

      Le président de la MEL veut faire croire que les dépenses évoquées par nos soins ne sont que le reflet de frais de représentation classiques – et somme toute modestes – pour le président de la 4e collectivité de France par sa taille. Il ne revient pas sur le type de dépenses pour le moins surprenantes que nous avons découvert après un tri minutieux. Nous n’avons mentionné que 11 000 euros de factures litigieuses entre janvier 2017 et mai 2018, sur un total de frais de représentation bien supérieur. Nous avons donc écarté toutes les factures pouvant se justifier car entrant dans le cadre de ses fonctions. Mais comment prétendre que l’achat de parfums, de soins hammam ou de paires de chaussettes (entre autres dépenses) se justifie ?

      Damien Castelain argue que le système inédit de régie d’avance personnelle, mis en place par ses soins, sert à davantage de transparence. La réalité n’est malheureusement pas aussi simple. Mediacités reviendra lundi sur le fond du dossier avec des pièces complémentaires. A chaud, nous ne pouvons que réaffirmer – avec calme et sans haine – que notre journal n’est téléguidé par personne, que notre mission ne consiste pas à lyncher telle ou telle personnalité mais à mener un travail d’investigation locale sans concession ô combien nécessaire à notre démocratie.

      Nos enquêtes publiées chaque vendredi à Lille (jour traditionnel de conseil métropolitain, n’en déplaise à Damien Castelain) le prouvent. Nos lecteurs, chaque jour plus nombreux, valident le sérieux de notre démarche. En regard, la violence extrême des propos tenus nous déconcerte et nous inquiète. La haine que les politiques entretiennent vis à vis des #journalistes est tout simplement inacceptable dans une démocratie.

  • Lille : rassemblement “pour ne pas oublier” Selom et Matisse, fauchés par un TER en décembre Jeanne Blanquart - france3-regions - 14 Juin 2018
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/lille-rassemblement-ne-pas-oublier-selom-matisse-fauche

    Une cinquantaine de personnes se sont réunies, mercredi soir, sur la Grand’place de Lille pour rendre hommage à Selom et Matisse, morts en décembre après avoir été percutés par un TER, à Fives. Ses proches se mobilisent « pour ne pas oublier » les deux garçons, tandis que l’enquête se poursuit. 

    Ce sont des membres de la famille, des proches, quelques anonymes aussi. Mercredi soir, sur la Grand’Place de Lille, une cinquantaine de personnes se sont réunies « pour ne pas oublier » Selom et Matisse, morts en décembre. 

    Le 15 décembre dernier, les deux garçons et leurs amis Aurélien et Ashraf sont percutés par un TER dans le quartier de Fives. Selom et Matisse ne survivront pas. Une enquête est bien entendue ouverte pour comprendre le drame. 

    La question des responsabilités est posée, notamment celle de la police. L’un des rescapés affirme en effet avoir fui un contrôle de police, lassé de se faire contrôler de manière systématique, explique-t-il. « Tout à coup, la police est venue à 6, matraque à la main », précise Aurélien. « Nous, comme on a l’habitude de se faire frapper par eux, on ne voulait pas se faire frapper. On était obligés de partir. »

    Au départ, le Parquet affirme que « personne n’est venu confirmer l’existence d’un tel contrôle », avant de faire marche arrière quelques jours plus tard. Une brigade de la BST se trouvait en effet sur les lieux, après avoir été appelée pour une « altercation ».

    Aujourd’hui, impossible de savoir où en est l’enquête. Fin mars, l’instruction pour recherches des causes de la mort était toujours ouverte. « Le magistrat instructeur a entendu les deux jeunes survivants en qualité de témoins, ainsi que l’une des parties civiles », précisait alors le Parquet de Lille. 

    Une plainte était également déposée par les deux rescapés pour mise en danger de la vie d’autrui, homicide involontaire et non-assistance à personne en danger. 

    « On a vampirisé nos enfants »

    « Je n’ai pas envie qu’on les oublie », soufflait jeudi soir la mère de Selom, Peggy Lereste. Autour d’elle, des grandes banderoles réclamant que la justice soit faite. « On a rencontré le juge en mars mais c’est tout. » 

    Elle tient particulièrement à alerter l’opinion publique car « Selom et Matisse n’avaient pas à mourir dans ces circonstances ». « Ils étaient constamment poursuivis par la police, c’était du pur contrôle au faciès. »

    Autre grief : le traitement médiatique de l’accident. « On a vampirisé nos enfants, on a biaisé l’opinion publique en les présentant comme des gamins déscolarisés, alors qu’ils étaient bons, scolarisés et pas du tout connus des services de police et justice », appuie Peggy Lereste. 

    Un jeune homme l’interrompt. Il a lu les articles et tient à lui apporter son soutien. « Bravo pour votre combat » , dit-il timidement avant de partir. Un combat a priori loin d’être fini. 

    #lille #police #violences #guerre-aux-pauvres #répressions #luttes_sociales #droit_au_logement #urbanisme #répression_policière #violence_policière #Lille #Lille_Fives #médias

  • De Cambrai au Ternois, un pilote photographie les coulées de boue et alerte sur un “désastre”
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/cambrai-au-ternois-pilote-photographie-coulees-boue-ale

    « Nous sommes très peu à être témoin de la réalité et de l’ampleur d’un phénomène très préoccupant. Il est de mon devoir de partager » avance le pilote pour accompagner les photos de champs défigurés par des coulées de boue. « Je parcours le ciel de notre région depuis plus de 25 ans et je n’ai jamais vu un tel désastre ! » Un désastre nouveau qu’il associe à l’évolution des pratiques de l’agriculture.
    . . . . .
    Ces photos, le pilote les a prises en deux vols de trois heures dans le Cambrésis, l’Artois et le Ternois, les 26 et 28 mai après les épisodes orageux. Car les coulées de boue n’ont pas seulement infiltré les maisons à Ramecourt ou ailleurs, elles ont également défiguré les paysages. « Ce sont des étendues immenses qui sont touchées » regrette Philippe Frutier. « On ne peut pas s’en rendre compte à terre. » Les photographies aériennes « permettent de se rendre compte de l’étendue du problème. »

    Les agriculteurs, premières victimes

    Pour autant, le photographe aérien n’accable pas les agriculteurs, qui sont par ailleurs les premières victimes de ce phénomène. « On leur a presque imposé ce mode d’agriculture. »

    « On a tué la terre » ajoute-t-il. « Ce n’est pas moi qui le dis » ajoute-t-il en citant l’agronome Marc Dufumier, l’écologiste Pierre Rabhi et l’ingénieur agronome Claude Bourguignon. 

    « Il est urgent d’agir » clame le pilote, pour qui l’agriculture chimique a épuisé la terre. « On a l’impression que la terre, c’est de la poussière » explique-t-il. « Il n’y a plus de lombrics pour drainer l’eau ». De fait, la terre part à chaque coulée « dans les rivières, dans les fossés, elle bouche l’évacuation d’eau, ce qui risque de provoquer des inondations plus intenses. »

    #Agriculture #Europe #pac #climat #environnement #terres #ecologie #france #climat #dégradation_des_sols #sols #photographie

    • Merci pour le partage. C’est effectivement impressionnant. Je dirai juste que de la terre on voit très bien les coulées de boue et leurs conséquences. Sur certaines routes autour du village dans le Gers, on a eu des m3 de terre sur la route et en aval, bouchant les ruisseaux en bas des vallons. Parfois on a du faire appel à des pelleteuses pour pouvoir recirculer sur les routes... il y avait parfois plus d’un mètre de terre...

    • Ce matin, petite discussion avec l’agriculteur de la ferme où je fais mes courses.

      Dans les champs touchés par les ruissellement des orages, il ne reste rien.
      Par exemple, les plants de pommes de terres ont été déterrés (arrachés) et emportés.

    • Frasnes-lez-Anvaing sauvé des coulées de boue ? Arnaud Montero - 19 Juin 2018 - RTBF
      https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_frasnes-lez-anvaing-sauve-des-coulees-de-boue?id=9950140

      De la boue dans la cave ou dans le salon après un violent orage... Un véritable cauchemar !
      A Frasnes-lez-Anvaing... On pense avoir trouvé enfin la solution !

      Il y a un an, la commune a placé des fascines sur le haut de certains champs agricoles. Des fascines, ce sont des espèces de muret composé de paille. L’idée c’est de retenir la boue. Le bilan après un an est plutôt satisfaisant. « Avant, quand il y avait un temps d’orage, les routes étaient toujours remplies de boue », explique un riverain. « Et jusque maintenant, le système mis en place fonctionne plutôt bien, je pense. »

      L’équivalent de trois camions de terre retenus
      Le système de la fascine est assez simple. C’est une espèce de muret étanche composé de paille qui retient la boue. Baptiste Hottekiet est le directeur du Parc Naturel du pays des collines. Avec son équipe, il a pensé le système de la fascine : « On a probablement réussi à retenir, grâce aux fascines, l’équivalent de trois camions de terre rien que sur ce champ. L’idée c’est qu’on freine le mélange eau plus boue en bas de parcelle. Grâce à la fascine, la boue va venir se sédimenter, se déposer et l’eau va percoler horizontalement et passer à travers de la paille. Comme ça ce qui compte c’est de stopper la coulée de boue ».

      Les agriculteurs y trouvent aussi leur compte
      Un système de barrage qui ne peut se réaliser qu’avec l’accord évidemment de l’agriculteur. La fascine vient empiéter une toute petite partie du champ. Ce sont des centimètres carrés en moins pour les récoltes. « C’est un mal pour un bien », défend Paul, agriculteur à Frasnes-lez-Anvaing depuis plus de 50 ans. « Je dirais même que grâce à ce système, on a moins de perte. Car on garde les terres qui ne dévalent plus en bas du village. On garde aussi nos récoltes sur notre champ. Avant, je perdais bien 10 ares de pommes de terre, parce qu’aussi les terres partaient mais l’eau restait, stagnait et faisait pourrir mes récoltes. »

      Un projet de fascines qui concerne uniquement pour le moment Frasnes-Lez-Anvaing mais qui pourrait bien s’étendre aux 12 autres communes de la région du Pays des collines.