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  • Nostalgie
    https://tagrawlaineqqiqi.wordpress.com/2023/10/21/nostalgie

    Chose rare, j’ai été saisie hier d’une vague de nostalgie. Ça ne m’arrive pas souvent, ça n’est pas franchement dans ma nature, et il y a un je-ne-sais-quoi de « c’était mieux avant » que je n’aime pas dans la nostalgie. Mais ça m’arrive quand même parfois de regarder le passé, puis le présent, et de pousser […]

    #Société #contrôle_social #musique #Politique
    https://0.gravatar.com/avatar/cd5bf583a4f6b14e8793f123f6473b33bb560651f18847079e51b3bcad719755?s=96&d=

  • ENQUÊTE FRANCEINFO. "La plupart des collègues s’autocensurent" : comment les "Parents vigilants", créés par Eric Zemmour, mettent sous pression des professeurs
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/enquete-ecole-comment-l-extreme-droite-tente-d-intimider-les-professeur

    "Enseigner la réalité des faits devient une prise de risque" "J’ai reçu des menaces de viol et de mort par courrier électronique, par courrier, par les réseaux sociaux ou encore par le standard de l’établissement, se souvient Sophie Djigo au micro de franceinfo. Quelqu’un a menacé de me dépecer." Ces pressions sont "largement efficaces", déplore la professeure, qui estime ne pas être un cas isolé. "J’ai reçu depuis beaucoup de messages de collègues dans toute la France, en particulier des enseignants de SVT, d’histoire et de lettres, qui se retrouvent confrontés à des pressions de groupes qui refusent l’enseignement de la théorie du genre, du fait islamique en cours d’histoire, l’enseignement de la Shoah, des mémoires de l’esclavage, de l’histoire coloniale ou de la (...)

    #éducation #enseignement #evras

  • Le Soleil se réveille
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-sciences-du-week-end/le-soleil-se-reveille_6052208.html

    Le billet sciences du weekend avec Mathilde Fontez, rédactrice en chef du magazine scientifique Epsiloon s’intéresse aux spécialistes du Soleil qui sonnent l’alerte  : notre étoile est très active en ce moment.

    franceinfo : L’activité du Soleil est plus intense que prévu ?

    Mathilde Fontez : Oui, et ça commence à se voir sur Terre  : en mars dernier, une tempête solaire a provoqué des aurores boréales dans 30 états américains. Fin février, on avait même pu voir une aurore au Mont-Saint-Michel. Normalement, elles ne se forment seulement qu’aux hautes latitudes. Le fait qu’on puisse en observer jusqu’en Normandie, ça indique des tempêtes solaires très intenses.

    Et il y a aussi les taches à la surface du Soleil, que surveillent les chercheurs, parce qu’elles traduisent l’activité de l’étoile. Elles vont dans le même sens  : il y en avait 159 en juillet, 115 en août, c’est beaucoup, c’est un niveau jamais vu depuis 20 ans. Donc oui, le soleil se réveille. On semble être en train de s’acheminer vers un maximum d’activité, d’ici un an. Voire d’ici la fin de l’année 2023, selon certains chercheurs.

    Un maximum solaire, ça veut dire plus de tempêtes solaires  ?

    Plus d’éruptions solaires oui  : le plasma à la surface du soleil s’agite et propulse des jets de matière et de radiations dans l’espace, qui arrivent parfois jusqu’à la Terre. Ce phénomène est normal  : on sait depuis longtemps que le Soleil suit un cycle d’à peu près 11 ans, où il passe d’un minimum à un maximum d’activité.

    Le premier cycle répertorié, a eu lieu entre 1755 et 1766. Là, nous sommes dans le cycle 25, qui a commencé en 2019. Sauf que les chercheurs s’attendaient à ce que le pic soit atteint en 2025, ça va plus vite que prévu. Ce cycle semble aussi très intense, en particulier par rapport au précédent, qui avait été très doux.

    Qu’est-ce qui se passe  ?

    On ne sait pas. Je vous rassure, personne ne soupçonne que le Soleil se détraque. Ce qu’on voit surtout, c’est que les spécialistes ont encore du mal à prédire l’intensité, le rythme de l’activité du Soleil. On ne comprend pas assez finement la physique de l’étoile, pour faire des prédictions fiables. Même avec les modèles les plus pointus qui cumulent toutes les données un peu comme le font les modèles climatiques, ça ne marche pas.

    Ce maximum qui arrive, va donc être particulièrement scruté par les chercheurs, pour essayer d’améliorer les modèles. En croisant les doigts pour que les plus fortes éruptions ne partent pas vers la Terre. Parce que c’est ça l’enjeu  : ces bouffées de particules peuvent ioniser la haute atmosphère terrestre, et créer des pannes de radio et de satellites à grande échelle. D’où l’importance de les prévoir.

  • Une nouvelle jurisprudence pour les salariés en arrêt maladie
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-boulot/une-nouvelle-jurisprudence-pour-les-salaries-en-arret-maladie_6051998.h

    C’est un changement de taille pour les salariés en arrêts de travail. Désormais, ils acquièrent des droits à congés payés pendant leur absence, sans limitation de durée, et quel que soit le motif de la maladie.

    Sur cette question des droits à congés pendant un arrêt maladie, une nouvelle jurisprudence met fin à un différend ancien entre les entreprises et les salariés ?

    Sarah Lemoine : Ce revirement, on le doit à la chambre sociale de la Cour de cassation. La semaine dernière, elle a mis fin à un vieux litige autour des droits à congés pendant un arrêt maladie. La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français juge que les dispositions du Code du travail sur le sujet sont illégales. Elle dit que c’est le droit européen qui prime désormais, et que les entreprises doivent s’y conformer.

    Qu’est-ce ça change concrètement ?

    D’abord, tous les salariés acquièrent des jours de congés payés, pendant leur arrêt de travail, quel que soit le motif de la maladie. Ce n’est pas rien, car dans le Code du travail, ce droit est réservé uniquement aux salariés victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle. Ensuite, l’acquisition des congés payés n’est pas limitée dans le temps. Exemple, si un salarié est arrêté pendant deux ans, il a droit à 10 semaines de vacances à son retour.

    Enfin, la décision de la cour de cassation est rétroactive, selon l’avocate Audrey Tomaszewski, du cabinet Eversheds. Elle s’applique aux arrêts maladie en cours, mais aussi passés. Un salarié qui a perdu des jours de congés payés peut les réclamer à l’employeur, même s’il a quitté l’entreprise.

    Mais est-ce que les patrons vont respecter cette nouvelle jurisprudence tant que le Code du travail n’est pas réécrit ?

    Les conséquences financières sont importantes pour les entreprises, surtout celles qui ont beaucoup de salariés en arrêt maladie. Mais celles qui traînent la patte prennent un risque conséquent, souligne l’avocat Bruno Malvaud du cabinet Capestan. Celui d’être condamné par un conseil des prud’hommes ou une cour d’appel, en cas de contentieux avec l’employé.

    La grande question, c’est donc de savoir quand le Code du travail sera modifié ?

    Oui, car pour réécrire l’article incriminé, cela nécessite un projet de loi. Et pour le moment, le gouvernement ne s’y est pas formellement engagé. Le ministère du Travail a juste pris acte de la décision de la Cour de cassation, et dit réfléchir à plusieurs options.

    #jurisprudence #travail #droit_du_travail #arrêt_de_travail #congès_payés

    • Jusqu’à ce qu’une nouvelle jurisprudence fasse basculer le balancier dans l’autre sens, sachant que la dynamique globale du machin ne va vraiment pas dans le sens des intérêts des salariés. Quant aux prudhommes, depuis la loi travail, ils s’apparentent à la ficelle du string qu’il reste à la classe ouvrière pour se couvrir des mauvais coup portés par leurs ennemis de classe, quand le string lui-même représente l’ensemble des moyens juridiques permettant de défendre ses droits.

  • Le Canada et l’Inde en pleine crise diplomatique après l’assassinat d’un leader sikh
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-monde-d-avance/le-canada-et-l-inde-en-pleine-crise-diplomatique-apres-l-assassinat-d-u

    L’accusation des uns, le déni des autres, des diplomates de haut rang expulsés de chaque côté. En à peine 24 heures, la tension entre l’Inde et le Canada est très rapidement montée d’un cran, mardi 19 septembre. À l’origine de la colère canadienne, l’assassinat d’un leader de la communauté sikh, Hardeep Singh Nijjar, dans l’ouest du pays. Crime qu’Ottawa a sans hésiter attribué au gouvernement indien.

    >> Un diplomate européen est détenu en Iran depuis plus de 500 jours, annonce le chef de la diplomatie de l’UE

    Ce qui est surprenant, c’est la rapidité avec laquelle le Premier ministre Justin Trudeau a pointé du doigt les autorités indiennes. L’assassinat date du mois de juin. Ce prédicateur séparatiste sikh, recherché par la police indienne, a été abattu devant son temple près de Vancouver par deux hommes. Des « agents du gouvernement » selon le Premier ministre canadien qui affirme que ses services de sécurité disposent de preuves crédibles. L’Inde répond que tout cela est « absurde », dément tout acte de violence au Canada et se déclare inquiète pour ses ressortissants compte tenu de l’activité anti-indienne sur le territoire canadien. Une sérieuse crise diplomatique.
    Russie, Corée du Nord... les Etats et les assassinats ciblés

    Le gouvernement indien n’est pas vraiment coutumier de ce genre de méthode. Une méthode, une politique même, d’assassinats ciblés, de moins en moins dissimulée par les Etats qui la pratiquent tout en refusant d’assumer leurs actes.

    Les maîtres en la matière restent les Russes qui ont travaillé pendant des décennies pour élaborer des poisons incolores, inodores : le novitchok sur les vêtements de l’ancien agent du renseignement militaire russe, Sergueï Skripal, assassiné en Grande-Bretagne, ou le polonium, toujours au Royaume-Uni, pour l’opposant Alexandre Litvinenko.

    Mais d’autres nations se livrent à ce genre de pratiques en violation du droit international, comme la Corée du Nord avec l’assassinat en Malaise de Kim Jong-Nam, le demi-frère du leader nord-coréen, la Turquie lorsqu’elle cible les opposants kurdes ou encore l’Arabie Saoudite avec le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi au consulat saoudien d’Istanbul.
    Le droit international encadre les exécutions dans le cas d’un conflit armé

    Pour le droit international, les Etats peuvent parfois justifier de telles exécutions s’ils parviennent à convaincre qu’ils agissent dans le cadre d’un conflit armé. Un argument souvent utilisé par les États-Unis pendant la traque d’Oussama Ben Laden, par exemple, ou lors de la frappe contre le général iranien Soleimani.

    Même si le gouvernement indien considérait le leader sikh comme un terroriste, l’Inde n’est pas en conflit avec le Canada, ni même en conflit armé avec des militants vivant au Canada. Mais Justin Trudeau a tout de même pris certaines précautions dans son intervention mardi. Le Premier minsitre canadien a lourdement insisté sur l’atteinte à la souveraineté de son pays et demande des comptes mais reste vague sur la nature juridique du crime. « Je continue d’insister auprès du gouvernement indien pour qu’il coopère avec le Canada dans l’optique de faire la lumière sur cette affaire. J’attends aussi qu’il réaffirme que sa position sur les opérations extrajudiciaires dans un autre pays est clairement en conformité avec le droit international » a déclaré Justin Trudeau. « Opération extrajudiciaire » et non pas « exécution », le terme reste suffisamment vague et flou laissant à l’Inde la possibilité soit de présenter les preuves de son innocence soit de verser une compensation qui conviendrait au Canada.

  • TEMOIGNAGES. « On nous obligeait à chanter l’hymne russe » : des enfants ukrainiens déportés en Russie racontent la vie dans les « camps de rééducation »

    Une quinzaine d’enfants ukrainiens ont pu retrouver leurs parents après avoir été déportés en Russie. Selon Kiev, plus de 16 000 enfants seraient encore en Russie ou dans les territoires occupés.
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/temoignages-on-nous-obligeait-a-chanter-l-hymne-russe-des-enfants-ukrai
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/04/14/en-crimee-occupee-des-goulags-pour-enfants/#comment-58518

    #international #ukraine #russie

  • Mini-#histoire d’une minuscule île au milieu du Pacifique : Nauru

    L’île de #Nauru a exploité jusqu’à l’épuisement le #guano - excréments d’oiseaux séchés -, disponible en grande quantité sur l’île et ressource stratégique, car utilisée comme fertilisant pendant une bonne partie du 20ème siècle.

    Le guano a permis à l’île de Nauru de devenir richissime... mais une fois cette ressource épuisée... les caisses étaient vides. Alors voilà la « solution », le deal de l’Australie (la fameuse « #Pacific_Solution ») : contre une belle somme d’argent, Nauru a décidé de prendre de « accueillir » des demandeurs d’asile intercepté·es au large de l’Australie. Le « modèle australien » (qui aujourd’hui fait des émules notamment au Royaume-Uni) est né.

    Mais l’argent n’étant probablement pas suffisante par rapport aux gains financiers avec les réfugiés, voilà que Nauru a une autre magnifique idée : exploiter ses #fonds_marins à la recherche de terres rares...

    –—

    Comment Nauru, État confetti du Pacifique, peut faire basculer le monde vers l’exploitation des fonds marins

    Les grands fonds marins seront-ils exploités bientôt par des compagnies minières ? Un tout petit État du Pacifique pousse pour... et cela risque de changer le visage de nos océans.

    Nauru, c’est un État minuscule, un confetti dans le Pacifique : une vingtaine de kilomètres carrés seulement, moins de 10 000 habitants. Cette île, situé à près de 5 000 kilomètres des côtes australiennes, s’y connaît bien en exploitation minière. En 1906, un gisement de phosphate, gigantesque, est découvert. Ce sont les colons allemands puis australiens qui lancent les chantiers. En 1968, Nauru accède à l’indépendance et devient, grâce au phosphate exporté à l’étranger, immensément riche.

    n 1974, son PIB dépasse même celui des États-Unis. Mais à force de creuser, forcément, la ressource s’épuise. Et aujourd’hui, Nauru lorgne sur l’Océan. Le micro-État a passé un accord avec un géant canadien, The Metals Compagny, pour aller fouiller sous l’eau.
    Les grands fonds marins classés « patrimoine commun de l’humanité »

    Pour exploiter les fonds marins, à plusieurs centaines de mètres, voire plusieurs kilomètres de fonds, Nauru a besoin d’une autorisation. Aujourd’hui, les grands fonds marins sont classés « patrimoine commun de l’humanité ». L’exploration y est déjà possible, mais pas l’exploitation. C’est l’Autorité Internationale des Fonds Marins qui est chargée de les protéger, mais aussi, et c’est paradoxal, de mettre en place un code minier : des règles avant d’aller chercher peut-être à l’avenir du nickel, du cobalt ou du cuivre.

    Des discussions sont en cours depuis dix ans. Mais en 2021, Nauru est venu bousculer cette autorité, en lui donnant deux ans pour boucler le dossier. C’est technique, mais c’est possible. Et on y est : depuis dimanche 9 juillet, il est possible de lancer une demande d’exploitation. Nous sommes dans une « période de flou juridique » avec un risque de « désastre écologique » alertent plusieurs ONG.
    Nauru, en quête désespérée de survie économique

    Si Nauru s’est transformée en fer de lance de l’exploitation des océans, c’est pour l’argent.
    Parce qu’après une phase de grande richesse, Nauru s’est effondré dans les années 1990. Comment se relever quand sa terre a été dévastée à près de 80% ? Quand l’agriculture est donc limitée ? Et le tourisme aussi ? En 2011, le taux de chômage atteint les 90%. Le pays a alors lancé plusieurs pistes, pas toujours légales d’ailleurs. Parmi elles, la vente de passeports ou le blanchiment d’argent sale.
    Depuis 2012, aussi, Nauru se fait payer pour placer dans des camps sordides sur son sol, les migrants clandestins que l’Australie ne veut pas accueillir. Des camps décrits par Médecins sans frontières « comme des lieux de désespoir infini », avec des suicides d’enfants qui, parfois, s’aspergent d’essence pour en finir.

    Le dernier réfugié est parti il y a quelques jours. Et l’île, dans une course effrénée à la survie, se tourne vers l’Océan. Rien n’est joué encore. L’Autorité internationale des fonds marins se réunit à partir du lundi 10 juillet, en Jamaïque pour plusieurs semaines de négociations. Et une petite vingtaine de pays, dont la France, réclament un moratoire, « une pause de précaution ».

    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/comment-nauru-etat-confetti-du-pacifique-peut-faire-basculer-le-monde-v

    #exploitation #extractivisme #migrations #réfugiés #asile #deep_sea_mining

  • Mr. Propagande sur Twitter : "Juin 1983 : les syndicats de police manifestent contre le « le laxisme » de la justice. Le jour même, le premier ministre de l’époque demande au ministre de l’Intérieur les démissions du préfet de police de Paris et du directeur général de la police nationale. https://t.co/ECjnlvCtfP" / Twitter
    https://twitter.com/MrPropagande/status/1683471292190584835

    • Il y a 40 ans, un syndicat de flics factieux déjà à la manoeuvre.
      https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/histoires-d-info/3-juin-1983-des-policiers-manifestent-contre-le-laxisme-de-la-gauche_17
      https://www.youtube.com/watch?v=oZMp_QHi5Sc

      Retour le 3 juin 1983, le jour des obsèques de deux policiers Emile Gondry et Claude Caiolla tués par des cambrioleurs qu’ils avaient pris en flagrant délit avenue Trudaine dans le 9ème arrondissement de Paris. Un troisième policier est également blessé par balle. Des cambrioleurs qui en fait se révéleront être des membres d’Action Directe.L’ambiance est, on l’imagine, très lourde dans la cour de la Préfecture de Police de Paris où 2000 policiers assistent aux obsèques de leurs deux collègues policiers, en présence du ministre de l’Intérieur Gaston Deferre.
      Mais les policiers sont en colère, en colère contre la gauche et son ministre de la justice Robert Badinter, le symbole selon eux du laxisme. L’amnistie d’août 1981, l’abrogation de la peine de mort, la suppression de la loi anticasseur ou la disparition des quartiers de sécurité renforcés dans les prisons ulcèrent une grande partie des policiers. La mort de deux d’entre eux est la goutte d’eau qui fait déborder le vase de leur colère.
      Une première manifestation se déroule dans le calme. Mais dans l’après-midi, à l’appel de la Fédération professionnelle indépendante de la police (FFPIP), un syndicat d’extrême droite (en atteste la présence de Jean-Marie Le Pen), 2500 policiers se rendent dans le silence Avenue de Trudaine puis se déchaînent en approchant du ministère de la Justice.

  • Violences urbaines : « Les réseaux sociaux n’ont pas fait assez, et il va falloir qu’ils fassent plus » [sous peine de coupure], Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/8h30-fauvelle-dely/livraisons-d-armes-a-l-ukraine-moderation-des-reseaux-sociaux-le-8h30-f

    « Les réseaux sociaux n’ont pas fait assez » pendant les violences urbaines qui ont suivi la mort de Nahel et « il va falloir qu’ils fassent plus », prévient Thierry Breton. « À partir du 25 août, la loi européenne va s’appliquer à ces #plateformes », indique-t-il. De ce fait, "lorsqu’il y aura des contenus haineux, des contenus qui appellent par exemple à la révolte, qui appellent également à tuer ou à brûler des voitures, elles auront l’obligation dans l’instant de les effacer".

    « Si elles ne le font pas, elles seront immédiatement sanctionnées », assure-t-il. Concrètement, « on pourra, à ce moment-là, non seulement donner une amende, mais aussi interdire l’exploitation sur notre territoire » européen. Autrement dit, #couper_les_réseaux_sociaux qui ne respectent pas la règle. « C’est la loi qui va le faire » et pas « une personne, un État, un conseil d’administration », défend-il. « Nous sommes maintenant équipés pour cela avec un conseil spécifique », précise-t-il également.

    si j’étais de bonne humeur je dirais que c’est un appel à la créativité

    #internet #information #révolte #contrôle #police #censure #coupure

  • Russie : la Sibérie se réchauffe et Moscou s’en frotte les mains
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/russie-la-siberie-se-rechauffe-et-moscou-s-en-frotte-les-mains_5855417.

    Et puis, enfin, la glace de la banquise fond, elle aussi. De juillet à octobre, il est désormais possible de relier l’Asie à l’Europe par le nord en longeant les côtes de la Sibérie : c’est le chemin le plus court, beaucoup plus rapide que de passer par le canal de Suez.

    Le trafic de fret pourrait être multiplié par quatre d’ici cinq ans. Les enjeux commerciaux sont énormes, notamment pour la Russie, qui possède 20 000 kilomètres de littoral – et par précaution, y a installé 18 bases militaires . Moscou, qui cherche à se désenclaver, a fait de l’Arctique son nouvel eldorado. Le réchauffement rend aussi plus accessibles les gisements d’hydrocarbure ou d’uranium. Tant pis pour les ours polaires : « Business is business ».

    Y-a d’autres journalistes un petit peu moins pipi-caca ; c’était en 2020 :

    La route maritime du Nord, ouverte de plus en plus tôt, aiguise tous les appétits | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/192057/arctique-route-maritime-du-nord-ouverte-de-plus-en-plus-tot-navires-commerciau

    Face à de tels enjeux, la réouverture de la RMN semble une bien maigre consolation. Toujours selon le géographe, la fonte du permafrost pourrait coûter à la Russie jusqu’à 250 milliards de dollars. Les scientifiques de l’université Lomonossov, de leur côté, évaluent à près de 8,5% du PIB les conséquences provoquées par le dégel du permafrost.

    Et y-a des articles wikipédia qui te disent que 18 bases sur un territoire souverain finalement, c’est peu, par rapport à 800 bases dans des territoires tiers.

    Liste des bases militaires des États-Unis dans le monde — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_bases_militaires_des_%C3%89tats-Unis_dans_le_monde

    En 2017, près de 200 000 hommes, soit 10 % du personnel militaire américain, sont déployés à l’étranger dans 800 bases militaires déclarées et 177 pays

    Et... la route du nord... les occidentaux vont-ils s’interdire de l’utiliser ? Les occidentaux en ont-ils jamais rien eu à faire de ces ours blancs.

    Il paraît que les ours blancs vivent sur la banquise. Le pergélisol de Sibérie, ils s’en foutent. Là aussi, le journaliste - en service commandé pour produire du ruskof-bashing - a fait du hors sujet.

    Ours blanc — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ours_blanc

    L’ours blanc est une espèce vivant autour du pôle nord, au bord de l’océan Arctique, dont l’habitat se limite quasiment à la banquise .

  • #Santé au #travail : 2,7 millions de travailleurs exposés aux #produits_chimiques cancérigènes

    Le chiffre est impressionnant : pas moins de 11% des #salariés français soit 2,7 millions de personnes, sont exposés, dans leur travail, à au moins un produit chimique cancérigène. C’est la conclusion d’une chercheuse de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), l’institut statistique du ministère du Travail et d’un médecin inspecteur du travail.

    #cancers #France

  • REPORTAGE. « Je ne pouvais plus supporter la violence au sein de l’institution » : vague de démissions dans la police et la gendarmerie
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/reportage-je-ne-pouvais-plus-supporter-la-violence-au-sein-de-l-institu

    Harcèlement, journées sans fin, manque de moyens... D’après la Cour des comptes, il n’y a jamais eu autant de démissions dans les rangs de la police et de la gendarmerie qu’en 2022.

  • « Nous aurons des années de rendement si faible que l’on ne pourra pas nourrir l’ensemble de la population »
    https://lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/vin-de-normandie-pates-de-sorgho-que-mangerons-nous-quand-leau-sera-rare-19

    « Tout ce qui est rare est cher », l’adage est bien connu. Or, avec les vagues de sécheresse inédites qui se succèdent en Europe, notamment en ce moment en Espagne , l’eau devient de plus en plus rare. Le #prix de l’or bleu pourrait donc s’envoler. Le ministère des Affaires étrangères néerlandais a voulu alerter sur cet avenir qui se dessine avec le site de vente en ligne The Drop Store (« le magasin de la goutte »). Sur ce site futuriste, la ressource est devenue si rare que chaque produit détaille la quantité d’eau nécessaire à sa production pour justifier son prix devenu exorbitant.

    Les denrées courantes deviennent en effet des mets précieux et leurs prix flambent. Par exemple, une fiole d’eau « très pure » de seulement 15 ml est vendue 182 euros ; un épi de maïs de 35 grammes, 129 dollars (118 euros) ; deux cubes de fromage, 109 dollars (100 euros) ; ou encore 4 carrés de chocolat, 3.600 dollars (3.200 euros) ! Pour chaque produit, une étiquette précise la cause de sa raréfaction : inondation, sécheresse, pollution…

    L’initiative choc reste une fiction, mais certaines des conséquences esquissées pourraient bien devenir réelles. Première activité consommatrice d’#eau en France, l’agriculture est en effet lourdement affectée par la baisse significative de la recharge des nappes phréatiques, de l’ordre de 10 % à 25 % en moyenne en France métropolitaine.

    D’ici à 2050, la #tendance des températures « sera à la hausse et nous allons connaître d’importantes et nombreuses variations interannuelles. Et ce sera encore plus vrai avec la pluviométrie », confirme Christian Huyghe, directeur scientifique de l’Inrae.

    A cet horizon, le #climat de la #France se rapprochera de celui de la Tunisie. Or, le pays du Maghreb doit se mobiliser pour conserver une forme de souveraineté alimentaire et éviter de nouvelles émeutes de la faim. Cette indépendance a un prix puisque pour maintenir son #agriculture, le pays investit dans le retraitement des eaux usées et construit des stations de dessalement d’eau de mer. Ces installations et leur utilisation ont un coût qui pourrait bien se répercuter sur le prix des denrées.

    […]

    La clé d’une adaptation réussie repose aussi sur un changement des régimes alimentaires pour les orienter vers des produits moins consommateurs d’eau. Sans surprise, les chercheurs plaident unanimement pour une assiette plus végétale. « Vraisemblablement, notre #consommation de produits animaux diminuera avec un #régime_alimentaire qui passera de 60 % de protéines d’origine animale à 40 ou 50 % », avance Christian Huyghe de l’Inrae. « Il faudrait également multiplier notre consommation de légumineuses par cinq », avance Sylvain Doublet.

    Les #fruits et #légumes vont aussi évoluer. Les consommateurs devront s’habituer à des fruits et légumes aux calibres et aux goûts différents. Par exemple, avec moins d’eau, la taille des pommes de terre se réduira ainsi que celle des fruits qui seront aussi plus sucrés. Par ailleurs, avec des rendements agricoles en baisse, la lutte contre le #gaspillage va s’intensifier.

    Un monde où l’eau est rare

    10 % à 25 % : baisse moyenne de la recharge des #nappes_phréatiques en France.

    9 ans : c’est la durée moyenne actuelle pour créer une nouvelle variété agricole en France.

    2050 : le climat de la France sera comparable à celui de la Tunisie.

    40 % à 50 % : proportion de protéines animales dans le régime alimentaire en France en 2050, contre 60 % aujourd’hui.

    182 euros : le prix de 15 ml « d’eau pure », si l’on ne change pas de système alimentaire, selon la politique-fiction des #Pays-Bas.

    • Cinq grains de riz pour 80 euros : un magasin en ligne (fictif) alerte sur les conséquences d’un monde sans eau

      https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/cinq-grains-de-riz-pour-80-euros-un-magasin-en-ligne-fictif-alerte-sur-

      Le site internet The Drop Store créé à l’initiative du gouvernement néerlandais est un site très particulier où l’on trouve une dizaine de produits alimentaires seulement. Et pour se les offrir, il faut avoir les moyens.
      Un petit bout d’épis de maïs, 35 grammes : 118 euros. Un petit sachet de cinq grains de riz : 80 euros.
      Un flacon d’eau pure, plus chère que du parfum : 180 euros les 15 ml (l’équivalent d’une cuillère à soupe). On trouve aussi de l’eau normale bien plus abordable, mais elle est marron et, prévient l’étiquette, « susceptible d’être polluée par divers produits chimiques ou pharmarceutiques ». Pour vos petits creux, un snack protéiné, très « crunchy » comme dit l’emballage : on dirait une barre de céréales, c’est un agglomérat d’insectes, mouches, cafards et vers : 138 euros. Un produit de substitution à la viande rouge.

      Mais vous pourriez préférer les pilules en forme de mini-pizza, goût margherita – on dirait une boîte de médicaments – 148 euros. Un avis client (factice, comme le reste) dit : « Je n’ai jamais mangé de vraie pizza, mais d’après mes amis qui en ont déjà goûté, ces pilules ont un goût très ressemblant ».

      Une personne sur trois n’a déjà pas un accès libre à l’eau potable

      Ce site est une fiction pure, ces aliments, évidemment, ne sont pas à vendre. Ils ont été imaginés par l’agence Publicis à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur l’eau qui s’est tenue en mars 2023. Car c’est peut-être ce qui nous attend dans un monde sans eau. Un monde où, à cause du changement climatique, des sécheresses et de la hausse des températures, l’eau potable deviendrait une ressource rare, voire inexistante.

      Cela peut vous paraître de la fiction, mais c’est déjà une réalité pour plus d’une personne sur trois dans le monde, selon l’Unicef et l’Organisation mondiale de la Santé. En 2030 (autant dire demain) près de la moitié de la planète aura des difficultés d’accès à l’eau potable.

      Et ce que veulent montrer les Pays-Bas avec ce site The Drop Store, c’est que cette crise de l’eau aura un impact direct, un impact majeur sur nos modes de consommation dans les pays développés. Et donc que le riz, le maïs ou la margherita deviendront des produits de luxe. Parce que pour produire un kilo de maïs, par exemple, il faut au total 1 222 litres d’eau. Chaque aliment a sa fiche de consommation en eau, basée sur une étude scientifique, et le site nous explique pourquoi on risque d’en arriver à cette raréfaction.

      La riziculture utilise par exemple 40% de toute l’eau d’irrigation dans le monde. Le riz contribue au bouleversement climatique, mais il en est aussi victime. Pour la margherita, c’est parce que la sécheresse aura eu raison des récoltes de tomates, d’olives et de blé. Et parce qu’il faut beaucoup trop d’eau aussi pour nourrir les bufflonnes qui produiront le lait pour la mozzarella. Le manque d’eau entraînant de mauvaises récoltes, une réduction de la production et une augmentation des prix pour tout le monde. « De nombreuses choses que nous mangeons et apprécions aujourd’hui disparaîtront complètement, dit The Drop Store, ce qui réduira la diversité et la nutrition de notre alimentation ».

      Des actions concrètes au quotidien

      L’initiative, pourtant, ne se veut pas culpabilisante. Les Pays-Bas ont surtout voulu créer un choc de conscience, avec l’idée c’est que l’on peut encore agir pour protéger la ressource eau. « Les Nations unies voulaient que nous diffusions ce message à l’échelle mondiale pour que les gens comprennent la valeur de l’eau », dit Eduardo Marques, directeur d’exploitation de Publicis.

      Le site renvoie vers des organisations partenaires comme le WWF ou le mouvement « Fill up the glass » qui propose aux jeunes des actions très concrètes dans la vie de tous les jours, comme limiter sa consommation de viande ou utiliser des protections hygiéniques réutilisables

    • #sorgho

      Le sorgho, une plante millénaire d’avenir

      Le sorgho est l’objet de toutes les attentions. La plante originaire de la région sahélienne constitue déjà l’aliment de base dans plusieurs régions arides et semi-arides. Cette céréale dotée d’un système racinaire profond peut en effet pousser malgré des températures élevées et un déficit hydrique important. La plante riche en protéines « possède des qualités nutritionnelles et énergétiques comparables à celles d’autres céréales », indique David Pot, du Cirad. Elle peut être consommée par les humains, mais aussi les animaux.

      Toutefois, si le sorgho est plus résistant que le maïs à la sécheresse, son rendement reste inférieur lorsque l’eau est abondante. « Cela résulte aussi d’investissements très importants de la recherche et des entreprises de sélection dans le maïs », précise David Pot. La céréale peu gourmande en engrais et en pesticides pourrait faire l’objet de recherche agrologique et d’investissements « laissant aussi présager des gains génétiques importants », indique le chercheur.

  • L’artiste Boris Eldagsen révèle que sa photo, récompensée par un Sony Award, est l’œuvre d’une IA et veut ouvrir le débat
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/l-etoile-du-jour/l-artiste-boris-eldagsen-revele-que-sa-photo-recompensee-par-un-sony-aw

    Et c’est là que ça devient vertigineux : désormais seule une intelligence artificielle peut dire si une photo a été produite par un humain ou par un ordinateur. D’où l’importance du message de Boris Eldagsen sur l’urgence de s’interroger sur ce qui est en train de se passer, pas simplement de constater les progrès de la technologie mais de se poser des questions. Que veut-on faire de ces intelligences artificielles ? Que voulons-nous voir ? Que voulons-nous montrer ? Ça concerne les institutions, les gouvernements, les médias, le monde de l’éducation, clairement bien plus que le petit comité d’un prix de photographie.

  • ChatGPT et les réponses des ministres au Japon | FTV-Info | 18.04.23

    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/bientot-chez-vous/au-japon-un-depute-tente-de-pieger-le-premier-ministre-avec-une-questio
    via
    https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/reformes-de-retraites-on-a-demande-a-chatgpt-d-ecrire-une-allocution-d-

    Au mois de mars 2023, le député de l’opposition Kazuma Nakatani a donc demandé à ChatGPT de générer une question pertinente pour le Premier ministre, Fumio Kishida, leader du grand parti conservateur. Il a donné quelques pistes à l’IA : cette question devait porter sur la réaction des professionnels de santé japonais à la création d’une nouvelle organisation pour répondre aux futures pandémies, comme celles du Covid.

    Sans savoir qui avait vraiment élaboré la question, le chef du gouvernement - qui avait reçu la question à l’avance - s’est levé pour lire la réponse que lui avait préparé ses conseillers. A l’issue de l’intervention, le député de l’opposition a alors repris la parole pour expliquer ce qu’il avait fait et... il a lu la réponse que ChatGPT avait lui-même rédigé. Amusé de la situation, le Premier ministre a alors écoute le député lui lisant la réponse de l’intelligence artificielle. Une réponse jugée « plus précise », et même « plus sincère » que celle du Premier ministre.

    Une initiative qui a fait naître la curiosité du ministre de l’Économie. « J’ai fait plusieurs essais avec ChatGPT et on obtient des textes proches des réponses du gouvernement au Parlement », a ainsi déclaré Yasutoshi Nishimura, mettant en avant la réduction « considérable de la charge de travail des fonctionnaires ». Le ministre a donc proposé de confier à ChatGPT la rédaction des réponses des ministres aux questions posées par des élus au Parlement.

  • Retraites : le gouvernement rend le COR responsable de la mauvaise compréhension de la réforme
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-politique/retraites-le-gouvernement-rend-le-cor-responsable-de-la-mauvaise-compre
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/-guQZsLd3TgkCcIpyjRGe8AGrjo/1500x843/2023/04/13/6437a4b8f1fa8_bra.jpg

    On juge que le COR n’est plus le lieu où on peut se mettre d’accord sur un diagnostic. La Première ministre semble réfléchir à une formule où les partenaires sociaux seraient en responsabilité, comme pour les retraites complémentaires. À terme, une refondation de ce Conseil d’Orientation n’est donc pas à exclure. « Cela doit se faire à froid », tempère tout de même un macroniste.

    Mais la charge de l’exécutif contre le COR ressemble tout de même bien à une diversion. À aucun moment, la majorité n’a su convaincre que cette réforme était nécessaire. « On aurait dû commencer par expliquer les imperfections du système actuel », enrage un député. « Si ça n’a pas fonctionné, c’est de notre faute », reconnaît un conseiller à Bercy.

  • Laurent Joffrin va lancer son propre média mercredi
    https://www.europe1.fr/medias-tele/laurent-joffrin-va-lancer-son-propre-media-mercredi-4177225

    Le média lancé par Laurent Joffrin sera un média en ligne, selon les informations recueillies par Europe 1. Il va s’appeler Le Journal. Objectif pour l’ancien patron de Libération : faire entendre la voix d’une autre gauche. Une gauche qu’il entend sortir de sa radicalité actuelle. C’est ce qu’il a dévoilé en avant-première ce matin sur Europe 1.

    « Ce journal est né d’une colère, une colère devant l’évolution de notre démocratie », assure-t-il au micro de Culture Médias. « La démocratie tourne à la cacophonie. Les arguments rationnels sont sans cesse couverts par les invectives des extrêmes. Cela vaut notamment pour la gauche. La gauche française a perdu sa boussole », estime Laurent Joffrin. « Elle obéit platement aux oukases de la France insoumise. La gauche est en train de s’enfermer dans la radicalité et il faut donc en sortir. Et c’est pourquoi nous créons ce nouveau média. Il sera fait d’une lettre quotidienne que j’aurai l’honneur de rédiger et d’un site qui sera un quotidien numérique et qui sera autant que possible vif, réactif, polémique aussi, mais également ouvert et constructif », poursuit-il.

    Génial, j’ai trop hâte.

    • Non mais c’est bien d’avoir au moins un média qui soutienne les politiques économiques néolibérales, parce que ça manque tout de même cruellement dans notre paysage médiatique (dans lequel, notoirement, on sait qu’ils sont tous d’extrême-gauche inféodés à Mélenchon).

    • Le Figaro lance une chaîne de télévision et une station de radio
      https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/info-medias/le-figaro-lance-une-chaine-de-television-et-une-station-de-radio_573877

      Il est loin le temps où Le Figaro n’était qu’un titre de presse écrite. Après s’être déployé sur les réseaux sociaux et en podcasts, la marque se lance dans l’audiovisuel. À partir du lundi 17 avril, le Figaro TV Ile-de-France sera diffusé sur le canal 34 de la TNT en région parisienne, sur tout le territoire via le câble, le satellite et les fournisseurs d’accès à Internet, et sur l’appli et le site du Figaro.

      Au programme : du décryptage, de l’analyse à travers des débats animés par des journalistes de la rédaction, avec un prisme pour l’actualité francilienne.

      Quant au Figaro Radio, il est déjà disponible en DAB+ à Paris, Marseille et Nice, et sur la plateforme Radio Player. « Notre objectif est de candidater à de nouvelles fréquences radio et télé », explique Bertrand Gié, le directeur du pôle news du Figaro, invité médias de Célyne Baÿt-Darcourt.

      Ouf, enfin un peu de pluralisme dans les médias… Il était temps qu’on change un peu de toutes ces journalopes gauchiasses.

    • Négocier le poids des chaines : Emmanuel Macron : pour discuter des questions liées au travail, « je suis à la disposition de l’intersyndicale »
      https://www.lemonde.fr/politique/live/2023/03/24/retraites-en-direct-je-suis-a-la-disposition-de-l-intersyndicale-pour-discut

      Le chef de l’Etat a assuré, lors d’une conférence de presse en marge du sommet européen, qu’il était prêt à échanger avec les syndicats sur les questions liées au travail, sans mentionner les pensions. Usure au travail, fins de carrière, reconversion professionnelle, évolution de carrière, conditions de travail, rémunérations dans certaines branches : « Je suis à la disposition de l’intersyndicale si elle souhaite venir me rencontrer sur ces sujets », a-t-il dit, sans inclure la question des retraites.

      Quant à la réforme qui a fédéré contre elle de nombreux Français, « il y a un chemin démocratique qui doit se poursuivre » avec l’avis attendu du Conseil constitutionnel, a déclaré le président.

      Le chef de l’Etat a mis l’accent sur la suite de son agenda, évoquant les pénuries d’eau, la réforme du marché du travail, l’amélioration de la sécurité ou encore la loi de programmation militaire. « Nous continuons à avancer, le pays ne peut pas rester à l’arrêt », a-t-il fait valoir.

      Quant aux troubles de jeudi, M. Macron a dit condamner les violences. « Nous aurons la plus grande fermeté » contre leurs auteurs, a-t-il prévenu. Quant aux images de policiers s’en prenant à des manifestants, « c’est toujours une difficulté quand il y a des moments de très fortes tensions », a-t-il ajouté, précisant que des « messages très clairs » ont été passés en matière de « respect de la déontologie ».

      « J’ai surtout vu des scènes où beaucoup de nos policiers, de nos gendarmes étaient l’objet d’agressions totalement disproportionnées de la part de militants extraordinairement violents et équipés », a-t-il ajouté, précisant : « Nous ne céderons rien à la violence. »