J’avoue être fatiguée des gens ou des entreprises qui s’arrogent le droit de faciliter l’accès, la pérennité et le recroisement de données personnelles informatisées, qui plus est, sans l’avis des intéressés.
Arguer de rendre service sous prétexte de nécessité marchande et se vanter de « libérer » des données est soit d’une grande naïveté soit d’une mauvaise foi prétentieuse. Je connais des producteurs locaux qui ne veulent pas autant de publicité, ni sur internet, ni ailleurs et cela est leur droit le plus strict.
Si je l’accuse d’être crétin c’est qu’il croit faire du libre mais participe seulement à réduire l’écart entre donnée privée et donnée privative sans la moindre conscience ni vergogne. On trouve le même confusionnisme chez Manach.
Donc, ne me demande pas d’applaudir ceux qui allument des feux sur la banquise pour qu’elle fonde plus vite, j’ai vu, ça fond déjà sans eux.