– les gradés ont l’habitude de passer derrière, il suffit de penser à une cérémonie aux monuments aux morts, le protocole est extrêmement réglé : le préfet, puis par ordre décroissant (je ne détaille pas) les élus des différents niveaux et, en dernier, la ou le maire et, seulement ensuite, le boss des militaires.
– et donc, ça c’est vraiment rodé, intégré, voire cablé,
– par moments, ce léger retrait oblige même la préfète à se vriller de trois quarts pour lui parler, ce qui pourrait être perçu comme « discourtois » (pas taper, pas taper !) mais il n’est pas question de déroger au protocole,
– j’interprète plutôt l’agacement qu’on perçoit chez lui comme la réaction, traditionnelle et attestée un nombre incalculable de fois, du militaire face à la presse (à tous les sens du terme…) et qui se dit in petto : « qu’est-ce que c’est que ce cirque ! faut vraiment que je sois obligé de faire le guignol ! » Alors qu’elle est parfaitement rompue à ce genre d’exercice, ce que tu as parfaitement relevé.
Mais bon, je conçois que nos sensibilités soient différentes ;-)
Sinon, oui, j’ai triché ! D’abord parce que l’image ne me disait absolument rien, n’ayant pas suivi la chose ni lu les articles, donc c’est en cherchant à propos de l’image que j’ai découvert de quoi il s’agissait. Par ailleurs, la proximité physique du gendarme avec la préfète impliquait nécessairement qu’il soit d’un grade élevé et non pas un garde du corps et donc j’ai cherché qui c’était.
Enfin, pour vérifier mon allégation ci-dessus, je triche encore et je consulte la notice de Nicole Klein…
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicole_Klein
Joli parcours ! Atypique en effet, comme le souligne WP. Dans les fonctions variées qu’elle a occupées et qui l’ont mise en contact avec les médias, je ne retiens que celle-ci :
Elle rejoint le ministère de l’Intérieur comme chef du service de l’information et des relations publiques de septembre 1997 à novembre 2000.
:-)