• Au paradis du capitalisme, il y a désormais plus de bénéficiaires de l’aide alimentaire que de travailleurs à plein temps :

    The US Department of Agriculture (USDA) reported that 101,000,000 Americans are on the Supplemental Nutrition Assistance Program (SNAP) in the domestic US at a cost of $114 billion annually as of 2012.

    For perspective, the number of US citizens receiving food stamps surpasses the number of employed workers in the private sector.

    The Bureau of Labor (BoL) statistical data shows that in 2012 an estimated 97,180,000 full – time workers were accounted for.

    http://www.occupycorporatism.com/usda-101-million-americans-receive-food-stamps

    Point intéressant à noter : ce programme semble coûter moins de mille euros par an par personne.

    • @monolecte C’est assez bien popularisé dans la (web)série librement accessible sur internet « The Guild », ou (surtout pendant les deux premières saisons) l’un des héros récurrents est un chômeur assumé vivant de ticket de rationnement. On échange « librement » ces tickets dans des commerces conventionnés et généralement, l’acheteur optimise en fonction des promotions, des conditionnements et de la conservabilité pour réaliser d’amusantes tambouilles.

    • Tss, tss, ne pas confondre ce que coûte la personne et ce qu’elle touche. C’est pire que le salariat qui est de l’ordre de 50% pour le salarié, le #marché_des_pauvres est toujours en pleine expansion : il faut des informaticiens pour les programmes de réinsertion par le travail également pour contrôler les pauvres, leur consommation, mais aussi des travailleurs sociaux pour les harceler correctement et des tas de petites mains administratives ravies d’aider leur prochain en leur reprochant de ne pas s’adapter correctement. Ne parlons pas du système répressif policier ou de l’armée, dommages collatéraux. C’est toute une économie florissante !
      D’ailleurs tes chiffres semblent le dire à moitié…

    • Effectivement, d’ailleurs, pour être logique, il faudrait compter le système pénitentiaire tout entier comme membre du système de contrôle de la population, et donc, le compter dans le coût de l’aide sociale.

      Et se souvenir qu’il y a toujours plus de noirs américains en prison qu’à l’université.

      Voilà à quoi nous mènera la convergence transatlantique vers le modèle capitaliste et libéral qui est à cet instant la principale oeuvre de la Commission Européenne.

    • Méa culpa, j’ai retiré mon post précédent.

      Les américains recevant l’aide alimentaire toucheraient $1128 par an…

      En france la moyenne annuelle pour un receveur du RSA est de 2566 euros, ce qui fait environ 213 euros par mois.
      Cela ne peut pas vraiment inclure le marché des pauvres dont je parlais précédemment, à moins que le nombre de receveurs soient gonflés, ce qui est à double tranchant.
      Si quelqu’un a la distinction des chiffres de la gestion du RSA et de ce que touchent les receveurs…

      Le RSA socle en 2013 est de 483,24 euros par mois et par personne. Mais pour un enfant ou pour le conjoint il diminue (entre +241 et 190 euros) il faut aussi soustraire le forfait logement de 58 à 40 euros ainsi que 38% des revenus mensuels. Un truc compliqué pour bien écoeurer des gens déjà paumés.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Revenu_de_solidarit%C3%A9_active : Mediapart, 10 août 2012

      35 % des bénéficiaires potentiels du « RSA socle » ne le demandent pas et ce taux monte à 68 % pour le « RSA activité ».

      http://www.social-sante.gouv.fr/espaces,770/handicap-exclusion,775/dossiers,806/le-rsa,2302/le-revenu-de-solidarite-active,2279/calculer-le-rsa,2356/calcul-du-rsa-si-vous-avez-des,14885.html

      http://www.senat.fr/rap/a08-032/a08-0327.html
      25 juillet 2013

      Le coût brut total du dispositif RSA est donc évalué à 9,75 milliards d’euros en année pleine

      http://www.initiatives.tv/1003-le-nombre-de-beneficiaires-du-rsa-progresse-mais-ne-derape-pas.html

      En un an, le nombre de bénéficiaires du RSA a progressé de 4%. Il franchit la barre symbolique des deux millions de foyers, dont 1,55 million pour le RSA socle. Au total, la prestation touche 4,3 millions de personnes.

    • L’auteur a très mal lu le rapport de l’USDA - c’est 47 millions et non 101 millions :

      "The FY 2012 budget for the Supplemental Nutrition Assistance Program (SNAP), the agency’s cornerstone program formerly known as the Food Stamp Program, comprises the largest portion of FNS’ overall budget at $88.6 billion. [..] A total of 101 million people currently participate in at least one of its programs, including over 47 million in SNAP".

      Use the Source, Luke ! http://www.usda.gov/oig/webdocs/27001-0001-10.pdf

    • Un meilleur titre serait : « In USA, one in five people benefit from the Supplemental Nutrition Assistance Program, formerly known as the Food Stamp program »... C’est déja suffisamment spectaculaire sans qu’il soit nécessaire de déformer la réalité.

    • Merci pour ta contribution, @liotier.

      Pour la comparaison avec le RSA il faut se souvenir qu’en théorie du moins, un bénéficiaire des minimas sociaux est sensé se loger avec en France, et pas aux US, où l’aide fournie est strictement alimentaire et le nomadisme des assistés bien mieux toléré.

    • Non @bp314, c’est faux.
      La réalité est suffisamment tordue pour ne pas en rajouter.
      Le RSA n’est pas une aide au logement ! (c’est noté dans mon post) et lorsqu’il y a APL (aide personnalisée au logement maximum de 380 euros) le RSA diminue !
      http://vosdroits.service-public.fr/F12006.xhtml
      L’APL sert seulement à

      … réduire le montant de leur loyer ou de leur mensualité d’emprunt immobilier…

      c’est juste un complément, ça ne sert pas à payer un logement !

      Si dénonciation il y a à faire, c’est que ce système favorise l’enrichissement des propriétaires, l’augmentation des loyers et la bulle immobilière et donc le serpent des aides sociales se mord la queue…
      Puisque la collectivité refuse d’entamer des programmes de logement à la hauteur des demandes, les propriétaires, privés donc, se retrouvent à assurer cette nécessité en étant payés par la collectivité, donc par l’argent public, car ce sont eux qui touchent l’aide, additionné à la marge supplémentaire qu’ils ne manquent jamais de demander.

      Un peu équivalent aux campagnes de l’ADEME pour installer du solaire, ou l’artisan augmente d’autant ce que l’état te rembourse…
      #manipulation

    • Je ne veux pas rentrer dans ton vocabulaire (assistés ??), car intentionnellement et depuis très longtemps j’évite le cynisme, même si du coup, c’est beaucoup moins fun. J’ai beaucoup de mal avec le #double_discours qui peut prêter à confusion.

      Je ne sais pas quels sont les buts que tu poursuis @bp314 une coopérative d’habitat ?
      Je peux évoquer quelques expériences collectives intéressantes grâce - entre autres - aux reversements des droits sociaux dans la nasse collective.
      – Retape d’un village en Cévennes
      – Organisation de rencontres artistiques à Madagascar, vu qu’on y vit pour très peu, le pote avançait quelques mois de RSA à ceux qui étaient partants pour faire le voyage.
      etc

    • @touti Etant donné l’impossibilité de se loger en France avec les moyens d’un ... usager des caisses sociales ? la question pouvant être posée est de savoir comment, en pratique, dormir au sec. Si le système d’aides sociales est biaisé au point d’inciter financièrement l’usager à exiger un logement individuel plutôt que de rechercher la solution plus rationnelle d’un logement collectif, mieux vaut le savoir avant de commencer son projet.

      NB : la soumission commence par l’acceptation de la langue de l’exploiteur bien plus que son vocabulaire. Refuser de nommer un chat un chat est le plus efficace moyen de stigmatiser les chats, et ne leur rend aucun service. C’est aussi pour cela qu’on nomme les parasites des parasites et pas des... ho zut, je n’ai pas à l’esprit la création communicante du jour.

    • Avec ta réthorique confuse, tu annules dans la même phrase les propos que tu tiens trois mots avant, c’est fatiguant !
      Sarko était très fort pour manipuler les contraires, et libé aussi qui a décidé d’écrire (tournant en 1995 je pense) autant pour les fachos que les ouvriers communistes, les deux catégories étant d’abord à ses yeux des consommateurs à satisfaire. Si tu penses que les personnes qui sont au RSA sont des assistés et des parasites et que tu avoues ne pas savoir les nommer par toi même, assume, c’est ton problème. Je nommerais pour ma part les gens qui touchent des aides sociales des ayants-droit.

      #la_langue ?

      La meilleure et la pire des choses.

      Esope

      Bien sur que dormir au sec est devenu un luxe, courbe l’échine ou dors dehors. Et bien sur que le système des aides sociales est en place pour contrôler la cohésion du système construit sur les bases de l’insécurité et de la misère. Aucun état policier n’a intérêt à éradiquer la misère qu’il moralise en ajustant les pôles de façon dichotomique du valeureux de l’oréla (fier et heureux consommateur) au coupable du RSA (mauvais travailleur, parasite, assisté). Cet état ne veut pas non plus voir agir de façon coopérative pour pallier aux défaillances générées sciemment (crise du logement, crise du travail, crise des prix, crise de l’eau, sa-cré de l’emploi). A ce propos, il faut voir le collectif de la CREA à Toulouse (Campagne pour la Réquisition, l’Entraide et l’Autogestion) qui courageusement ne renonce pas à ouvrir des lieux pour loger les plus démunis alors que la répression qui s’abat sur les membres du collectif s’empire.
      http://creatoulouse.squat.net

      Il est peut-être plus rationnel pour toi de choisir un logement collectif qu’individuel, mais faut-il avoir l’envie, la force et les capacités de nager à contre courant. Et tout simplement, il y aurait 68% des ayant-droit au RSA qui ne le réclament pas ! Plus de 5 milliards d’euros !
      http://odenore.msh-alpes.fr

      Je t’ai donné des exemples qui contredisent ton pessimisme, ne t’en déplaise, car il y a encore des êtres humains qui tentent de s’organiser dans l’entraide avec très peu d’argent.
      Le #cohabitat est d’ailleurs un moyen de plus en plus adopté pour diviser les coûts.

      Et un #livre en passant
      #Mendiants_et_orgueilleux (#Cossery)

    • J’avoue rester étonné de la puissance de la démarche sarkozysme : être parvenu à rendre tabou la dialectique de la lutte des classes chez la frange la mieux éduquée des bourgeois progressistes, c’est fort.

      En d’autres temps, le magasine Actuel aurait certainement proposé une « assistés Pride » ?

  • Les expulsés se relogent et ouvrent le nouveau centre social autogéré de Toulouse | #Crea #Toulouse
    http://creatoulouse.squat.net/718

    Depuis quelques jours, nous habitons le 2, rue du Faubourg Bonnefoy. Cet immeuble qui appartient à la Mairie de Toulouse et qui accueillaient des familles avait été expulsé l’été dernier. Depuis, il est vide et son propriétaire a dépensé l’argent public pour payer des vigiles et faire murer le bâtiment, au bas mot 60 000 euros.

    Grâce à cette nouvelle réquisition, toutes les personnes remises à la rue ces dernières semaines se sont relogées sans rien attendre de l’Etat . Ellesvont y créer de nouvelles formes de vie basées sur l’entraide et l’autogestion, et mettre en place avec les habitantes du quartier des activités libres et gratuites : cours de langues, fripe, atelier de dessin, d’écriture, de théâtre, de danse, cantine populaire, salle de jeux, boxe, autodéfense juridique, espaces de rencontre, d’apprentissage et d’échange des savoirs…

    Nous n’avons pas le choix, nous continuerons de réquisitionner des immeubles tant que des personnes seront à la rue et que la seule réponse apportée par les institutions sera la répression des acteurs de ce mouvement social et l’expulsion des habitantes des bâtiments de la campagne !

    Avant de nous parler de réquisitions, que l’État et la Mairie de Toulouse s’engagent à stopper immédiatement les expulsions des personnes qui ont trouvé par elles-mêmes les moyens de se loger sans que ça ne coûte rien à personne !

  • A Toulouse, le préfet « renforce » le plan grand froid : il expulse.

    La Préfecture ne manque pas d’humour ! Ce matin [mercredi], elle décrète le plan grand froid et expulse dans la foulée le 9, rue du Faubourg Bonnefoy où vivaient une trentaine de personnes, dont des familles avec des enfants en bas-âge. Deux familles se sont vues proposer deux nuits d’hôtel. Pour les autres, ils doivent se débrouiller eux-mêmes pour se trouver un logement le 1er jour du plan grand froid !

    Depuis le début de la trêve hivernale, trois bâtiments ont été
    expulsés remettant à la rue plus de 60 personnes !

    Nous n’avons pas le choix, nous continuerons de réquisitionner des
    immeubles vides tant que des personnes seront à la rue et que la seule réponse apportée par les institutions sera la répression des acteurs de ce mouvement et l’expulsion des habitantes des bâtiments de la campagne !

    Avant de nous parler de réquisitions, que l’État et la Mairie de Toulouse s’engagent à stopper immédiatement les expulsions des personnes qui ont trouvé par elles-mêmes les moyens de se loger sans que ça ne coûte rien à personne !

    http://creatoulouse.squat.net/les-expulsions-ne-nous-arretent-pas-2

    #CREA #squats

  • Si vous ne pouvez pas être à Notre Dame des Landes ce week-end, la Campagne pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion, #CREA, organise à Toulouse le 17 novembre une manifestation contre toutes les expulsions :

    Depuis un an et demi, la campagne pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion ouvre, avec les premières et premiers concerné.e.s (familles avec enfants, femmes et hommes en galère, étudiant.e.s précarisé.e.s, travailleur.euse.s pauvres….) des bâtiments laissés vides par la spéculation immobilière et les organisateurs de la misère sociale. Malgré pas moins de 15 expulsions ce sont aujourd’hui près de 200 personnes qui ont trouvé une solution par l’intermédiaire de réquisitions populaires. Plutôt que d’ergoter sur la réquisition les pouvoirs publics pourraient déjà cesser les expulsions !

    On en est loin.

    La préfecture s’acharne à remettre les personnes à la rue en utilisant tous les moyens possibles (un hélicoptère mobilisé et plus de 300 policiers lors de la dernière expulsion). Et quand, soucieux de faire bonne figure, les pouvoirs publics décident de s’occuper des personnes à la rue c’est plus que risible. 75 places supplémentaires sur Muret, 30 places pour les femmes. De l’aveu de l’adjointe au Maire C. Touchefeu cela ne pourra répondre à toutes les attentes du 115. L’espace occupé par les 40 personnes logées de façon pérenne au 70 allées des demoiselles sera remplacé par une halte de nuit, qui offre un abris nocturne mais pas un logement.

    La dernière alternance politique ne nous a montré que continuité dans les expulsions de camps de Rroms, dans le rapport aux personnes sans papiers. Suite au départ prochain de l’avion dit « humanitaire » de l’OFII ramenant en Bulgarie et en Roumanie de nombreu.ses.x Rroms de Toulouse, la préfecture va expulser les différents camps du Ramier. Ces expulsions ne feront qu’augmenter la précarité de ces personnes à la rue, qui vont simplement aller s’installer sur un autre terrain.

    La lutte d’aujourd’hui est une lutte qui dépasse la réalité locale, à Paris, Grenoble, Nantes, Dijon… des collectifs s’organisent pour mettre en place de véritables solutions. Avec ou sans papiers, nous sommes chez nous et nous ne partirons pas.

    Nous sommes solidaires de la lutte à Notre Dame des Landes, pour la défense de la terre, pour le maintien de la vie face au projet mortifère de l’aéroport. Là-bas aussi l’État ne lésine pas pour défendre les intérêts de machines à pognon comme Vinci. En une semaine a été dépensé plus que pour le logement pour toute la région Midi-Pyrénées pour la période hivernale.

    Toulouse Métropole va bientôt sortir sa grosse machine pour détruire des quartiers entiers, la LGV ayant besoin de place.

    Bonnefoy et Belfort vont à leur tour subir une opération de réaménagement de grande envergure. L’objectif est clair : mettre les pauvres hors du centre ville, au bénéfice des riches et d’un quartier d’affaire. Dans d’autres quartiers aussi, ce sont les loyers qui augmentent, des conditions de logement toujours plus précaires, des propriétaires qui s’en mettent toujours plein les poches, et vivent du vol des locataires.

    Le Grand Projet de la Ville de Toulouse déplace des populations à la Reynerie, Empalot…, sous couvert d’insalubrité et de mixité sociale. Résultat de l’opération : des bâtiments qui offraient 100% de logements sociaux seront remplacés par des bâtiments qui ne comporteront que 20% de logements sociaux. Et dans l’attente, les personnes qui vivent dans ces bâtiments seront déplacé.e.s encore plus loin du centre ville.

    http://creatoulouse.squat.net/marche-contre-toutes-les-expulsions-samedi-17-novembre-a-14h-pla

    http://creatoulouse.squat.net/face-a-toutes-les-expulsions-autodefense-populaire

  • C’est quoi tout ce bleu? | #Crea #Toulouse
    http://creatoulouse.squat.net/585

    C’est la couleur qui s’accompagne du bruit des bottes qui viennent écraser les espaces de liberté qui suffoquaient déjà. C’est l’expulsion maintenant et manu militari par la justice et son bras armé, la police, du CREA-CSA au 22, rue demouilles. Pour 97 personnes, dont 35 gamins, c’est : « plus de maison, plus de toit, ce soir démerde toi ! ».

  • Communiqué du #CREA sur les journées des 3,4, 5 octobre 2012 | Crea #Toulouse
    http://creatoulouse.squat.net/communique-du-crea-sur-les-journees-des-34-5-octobre-2012

    Ces derniers jours, nous avons visé les responsables politiques du mal-logement, du manque de logements et des expulsions, pour dénoncer l’encadrement étatique de la misère. Nous avons occupé le PAIO (Poste d’Accueil, d’Information et d’Orientation, qui s’occupe de l’hébergement d’urgence) lundi soir. La municipalité, propriétaire des locaux du PAIO et patron des employés qui y bossent- a ordonné l’expulsion manu militari par la police, 7 fourgons, une cinquantaine de bleus bien énervés pour fracturer porte et fenêtre afin de nous sortir. Depuis les salarié-e-s de ce « pôle » ont bloqué la veille sociale pour contester les violences permanentes des institutions commises contre celles et ceux qui n’ont plus rien à perdre. Hier, mardi, nous nous sommes rassemblé.e.s devant la préfecture pour crier notre colère, nous avons eu la chance de pouvoir croiser la sinistre Souliman (secrétaire générale de la préfecture) et lui vomir dessus ce que nous pensons de ses actes criminels. L’Etat et le capital assassinent, humilient, essayent de nous réduire à rien ! En début de semaine, en périphérie de Toulouse, un homme, dont les médias, la police et les autorités ont masqué le nom, s’est jeté par la fenêtre de son immeuble, à l’arrivée de l’huissier chargé de l’expulser. Ou quand la misère organisée nous tue…
    Mais gare à la revanche, quand tous les pauvres s’uniront !

  • TOULOUSE : OCCUPATION DU PAIO PAR LES FAMILLES A LA RUE ET MENACEES D’EXPULSION | Crea Toulouse
    http://creatoulouse.squat.net/occupation-du-paio-par-les-familles-a-la-rue-ou-menacees-de-letr

    Ce mardi, depuis 09h00, nous, les habitants et habitantes (15 familles et 25 enfants, étudiants, chômeurs, femmes isolées, travailleurs pauvres…) du 22 rue Demouilles occupons le PAIO (pôle d’accueil d’information et d’orientation) à Patte d’oie à Toulouse et sommes installés pour y passer la journée et la nuit.

    Hier, lundi 1 octobre, nous nous y sommes présentés pour y faire des demandes de logement étant donné que le 22 rue demouilles, où nous vivons, risque d’être expulsé par la police dès demain matin à la veille de l’hiver. Mais nous avons dû repartir sous la menace d’une arrivée imminente de la police.

    En effet nous habitons depuis le 3 septembre dernier dans ce bâtiment appartenant à l’URSSAF laissé vide depuis 6 ans, car à part la réquisition de logement vides nous n’avons aucun autre moyen de nous loger.

    Nous sommes dans cette situation car le Président du tribunal de grande instance de Toulouse, après avoir mené une procédure bâclée dans laquelle nous n’avons pu nous défendre et faire valoir qu’il n’y avait aucune urgence à nous expulser et que nous pouvions, vu notre situation de précarité, bénéficier de délais, a ordonné notre expulsion sous 48h en avançant des motifs fallacieux selon lesquels l’immeuble où nous habitons serait occupé aux seules fins de dénoncer la pénurie de logement.

    Ce magistrat a nié la réalité alors que pour démontrer que nous habitons dans ce bâtiment pour s’y loger, nous avons produit des articles de presse, des témoignages, des déclarations publiques dans lesquelles il est clairement établi que cet immeuble est occupé par des familles avec enfants, des femmes en galère, des chômeurs, des étudiants…pour s’y loger et y vivre, que l’eau et l’électricité sont remis en route, que la cuisine est utilisée pour préparer les repas ensembles, que nous avons aménagé ces anciens bureaux en appartements.

    Cette décision de justice est avant tout politique afin de donner les moyens à la préfecture et aux propriétaires de nous remettre à la rue le plus rapidement possible. De toute façon, les habitantes et habitants ont fait appel de ce déni de justice et ont saisi le juge de l’exécution pour qu’ils suspendent au plus vite la procédure d’expulsion.

    De plus la Préfecture de Haute-Garonne qui nous remet constamment à la rue, met la pression sur l’URSSAF et les plus hautes instances de la sécurité sociale à Paris pour accélérer notre expulsion alors que nous ne coûtons rien à personne.

    C’est cette même préfecture qui doit proposer des hébergements et des logements pour toutes sur le département et que des habitantes et habitants du 22, rue Demouilles ont reçu des avis favorables pour le droit à l’hébergement et au logement.

    Le PAIO, service de l’état, a pour mission de proposer une solution d’hébergement à chaque personne qui en fait la demande, ce qu’il est incapable de faire aujourd’hui, faute de volonté politique. Pourtant l’hébergement est un droit fondamental, chacun doit y avoir accès de façon inconditionnelle, quelque soit sa situation administrative. Si nous dormons au PAIO cette nuit, c’est parce qu’aucune solution ne nous a été proposée, que nous voulons que la Préfecture arrête immédiatement cette procédure d’expulsion, et que nous ne voulons pas faire revivre aux enfants une nouvelle expulsion musclée de la part des forces de l’ordre envoyées par la préfecture.

    De plus, la mairie entre dans cette même logique en menaçant d’expulser des familles installées depuis bientôt un an dans un petit immeuble lui appartenant et également laissé vide alors que tant de personnes dorment dehors.

    Mme DUFLOT, ministre du logement, s’est prononcée pour la réquisition et contre les expulsions sans relogement.

    Nous exigeons donc l’arrêt immédiat de l’expulsion du 22 rue demouilles ainsi que toutes les autres expulsions.

    Tout pour tou-te-s, pouvoir au peuple

  • ... CREA Toulouse, la continuité dans le changement

    http://creatoulouse.squat.net/le-crea-le-gps-la-campagne-requisitionne-et-ouvre-un-nouveau-cen

    Des habitants de quatre maisons expulsables ou expulsées, des familles et des femmes en galère laissées sans solutions par le 115, des travailleurs sociaux en lutte, des étudiants et des précaires, des personnes investies dans les activités du Centre Social Autogéré, différents collectifs culturels, artistiques et politiques concernés par les expulsions et tous les soutiens de la Campagne de réquisition ont le plaisir de vous annoncer leur installation et l’ouverture du nouveau Centre Social Autogéré, 22 rue Demouilles à Toulouse.

    Nous avons déjà posé les bases de toutes sortes de nouveaux projets et ateliers : cours d’alphabétisation, soutien scolaire, cours de lecture, bibliothèque autogérée, infokiosk, espace internet, salle de répétition, crèche collective, boxe, capoeira, friperie, zone de gratuité, atelier mécanique, réparation auto, salle projection, sérigraphie, atelier couture et tricot, activités variées pour les enfants, cantine populaire, bien entendu toujours libre et gratuit pour toutes et tous.

  • Expulsion du CREA à Toulouse : 2 jours sous haute tension ! | Crea Toulouse
    http://creatoulouse.squat.net/expulsion-du-crea-a-toulouse-2-jours-sous-haute-tension

    Expulsion du CREA à Toulouse : 2 jours sous haute tension !
    Posted on 02/09/2012

    Mardi 28 août, 6h00 : plus de 200 agent-e-s des forces de l’ordre puisé-e-s- dans les différents corps de sécurité de l’Etat (Police, Gendarmerie, CRS, CRS de Montagne, GIPN…) forcent l’entrée du centre social autogéré. Quatre habitants se réfugient sur les toits pour faire face à l’expulsion. Seul l’un d’entre eux est attaché mais au bout d’une poutre à 22 mètres du sol.

  • Le changement dans la continuité
    http://creatoulouse.squat.net/le-crea-expulse-et-maintenant

    Mardi 28 août 2012, à la demande des ministères concernés, le préfet de la Haute Garonne a fait procéder à 6h du matin à l’expulsion du bâtiment appartenant à l’Etat (AFPA) occupé par le CREA depuis avril 2011. Ce bâtiment accueillait de nombreuses familles en attente de solutions d’hébergement ou de logement.

    ...

    Par l’entraide et l’autogestion, sans aucune subvention, le CREA a accueilli 40 personnes sur une période d’un an et demi. Pour l’équivalent, l’Etat aurait fait dépenser 750 000 euros à la collectivité.

    D’un bâtiment vide, le CREA avait su faire un bâtiment vivant, un centre social autogéré avec des activités, des ateliers, une piscine, un lieu de rencontres, de concerts, un lieu d’organisation, de solidarité et d’entraide. Dans cet espace libéré, on s’amusait, on se cultivait, bref on vivait.

    Dès l’expulsion du créa de nombreuses manifestations de soutien et de protestation ont eu lieu spontanément (rassemblement dans l’après-midi, blocage du trafic, manif nocturne, tags).

    Elles continueront.

    • Soirée de soutien à la campagne « 0 personne à la rue » et au CREA
      http://creatoulouse.squat.net/event/soiree-de-soutien-au-crea

      Malgré l’expulsion du CREA mardi matin, la campagne continue plus que jamais et organise une soirée de soutien le 1er septembre.

      18H : point sur la campagne « 0 personne à la rue » et l’expulsion du CREA

      19H-21H : buffet participatif et à prix libre

      20H30 : Kalakuta Selectors

      21H30 : Grifolklor

      22H30 : Kasbah Orchestra

      23H30 : Sessions rap français, rock et années 80

      La soirée se déroulera à la maison Goudouli : 4 bis rue Goudouli (derrière le CREA).

      Venez nombreux et n’hésitez pas à diffuser l’information le plus largement possible, notamment par vos réseaux, pour un soutien festif.

      La campagne « 0 personne à la rue » :

      Depuis le 26 avril 2011, le bâtiment d’Etat géré par l’AFPA, et laissé vide pendant plusieurs années, a été réquisitionné par des membres de divers collectifs afin de mettre à l’abri 70 personnes vivant à la rue.

      D’un côté du bâtiment, à « la maison Goudouli », vivent désormais des grands précaires. De l’autre côté, au « CREA », vivaient des familles et des personnes.

      De cet élan solidaire est née la campagne « 0 personne à la rue ». Ainsi, le collectif qui comprend des militant(e)s de tous horizons mais avec un même objectif, a réquisitionné par la suite de nombreux bâtiments.

      Certains existent toujours, d’autres ont été expulsés mais de nouveaux ont fait leur apparition !

      Si « la maison Goudouli » a été légalisée et compte maintenant une équipe d’accompagnant, le projet a encore besoin de soutien. Un soutien encore plus important est nécessaire pour le CREA, expulsé le 28 août par l’État et son attirail sécuritaire !!!!

      Les autres bâtiments de la campagne sont tout aussi en danger, sous menace d’expulsion. Nous parlons ainsi de plus de 150 personnes à l’ abri et de 5 bâtiments qui ont besoin de vous. Nous revendiquons le droit de vivre comme nous voulons, où nous le voulons !!!

      C’est pourquoi toute aide est la bienvenue, aussi bien humaine que matérielle.

      Tout pour tou⋅te⋅s, Pouvoir au peuple !!!

  • Manif samedi 23 juin 2012 à 16h Allées Francois Verdier, Monument aux morts #Toulouse venez défendre le #CREA Collectif pour la Réquisition, l’Entraide et l’Autogestion
    http://creatoulouse.squat.net

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=MaW6aXANGcY#

     !

    APPEL A RÉSISTANCE CONTRE LES EXPULSIONS

    Il y a plus d’un an, nous, CREA (Collectif pour la Réquisition, l’Entraide et l’Autogestion), avons réquisitionné le bâtiment d’état du 70 allée des Demoiselles à Toulouse. Plus de 40 personnes dont 7 familles qui vivaient dans la rue s’y sont installé-e-s. Les enfants sont scolarisé-e-s et les familles profitent d’espace et de temps pour reprendre leur vie en main. On essaie de s’en sortir collectivement, en autogestion, entre galériens.Des centaines de personnes utilisent aussi le lieu pour toutes sortes d’activités et de projets à travers le Centre Social Autogéré : menuiserie, jardinage, alphabétisation, soutien scolaire, boxe, soutien juridique, concerts, projections, atelier couture, organisations de rencontres, discussions, débats, cuisine et activités avec les enfants,zone de gratuité... Tout fonctionne sur l’entraide et la solidarité, sans subventions et sans en demander. Nous reprenons les bâtiments construits par le peuple, appartenant au peuple et laissés vides par leurs propriétaires. Le capitalisme jette de plus en plus de gens à la rue et spécule sur les logements vides. Face à cette stratégie délibérée de création de la misère, nous réquisitionnons. L’état ne fait pas partie de la solution mais du problème.

    http://www.youtube.com/watch?v=pz0FPXTMMYU&feature=fvwp&NR=1