Le livre commence sur une scène à la limite de l’insoutenable : les prisonniers qui arrivent au bagne en bateau sont soumis au rituel du « baptême », battus par des gardes hurlant, assoiffés de sang. Ceux qui y survivent doivent effectuer des travaux absurdes, comme le transport de pierres, à peine atténués par des tâches de jardinage ou de navigation. L’auteur, délicatement entré sur scène, recueille et confirme les témoignages, puis enquête dans les archives du bagne. L’armée française l’a ouvert pour les prisonniers politiques après l’insurrection de 1947 puis fermé en 1957. L’État malgache le rouvrit pour les prisonniers de droit commun dans les années 1970.
▻http://journals.openedition.org/gradhiva/3349
L’île de Nosy Lava, au nord de #Madagascar, a abrité jusqu’en 2010 l’un des plus terribles bagnes du monde. Le navigateur français Roland Vilella a débarqué pour la première fois sur cette île en 2004. Il a passé des mois, puis des années, à y recueillir la parole des derniers #bagnards. Il en tire un récit poignant publié chez Plon dans la collection Terre Humaine, intitulé La sentinelle de fer.
▻http://www.rfi.fr/culture/20161227-sentinelle-fer-vilella-retrace-memoire-bagne-nosy-lava-madagascar
L’enfer au paradis
▻http://www.balademalgache.com/reportages/2692-2
Le dernier #bagne de Madagascar a fermé ses portes en 2000 grâce à l’obstination d’un journaliste malgache qui a réveillé chez ses compatriotes le souvenir de l’oppression coloniale.
▻https://alternativelibertaire.org/?Madagascar-la-fin-du-bagne-de-Nosy
▻https://www.prison-insider.com/madaprisones/portfolio-593fd9ae5d239/prisiones-mada-fotografias
#prison_insider