• Il est illégale pour une collectivité locale, et une administration française en générale, de stocker des fichiers sur des serveurs non souverains, c’est-à-dire hors de France... exit les boîtes gmail, les dropbox etc...
    Ça fait tellement d’année que je tente sans succès de l’expliquer autour de moi...

    https://www.maire-info.com/technologie-de-l'information/pour-les-collectivites-il-est-illegal-de-stocker-des-donnees-hors-de-fra

  • Ouvrir les #archives de l’#Ofpra, replacer l’#asile dans l’#histoire de l’immigration

    L’Office français de protection des réfugiés et apatrides a décidé d’ouvrir ses archives aux chercheurs en 2010 pour la première fois depuis sa création, 58 ans auparavant. #Aline_Angoustures, aujourd’hui cheffe de la Mission histoire et exploitation des archives de l’Ofpra, a joué un rôle important dans cette ouverture. Dix ans après, elle en fait le bilan.

    Créé par la loi du 25 juillet 1952, l’Ofpra est un établissement public administratif en charge de l’application des textes relatifs à la reconnaissance de la qualité de réfugié, d’apatride et à l’admission à la protection subsidiaire. Important pays d’accueil, la France a mis du temps à ouvrir ces archives de l’asile aux historiens.

    La difficulté d’accès à ces documents a été soulignée par les chercheurs. Pour la contourner, certains ont obtenu des autorisations exceptionnelles auprès de l’Ofpra comme Catherine Gousseff pour étudier les Russes des années 1920-1940, ou auprès de la Commission des recours des réfugiés (CRR) comme Gérard Noiriel, qui a pu travailler sur les recours de ceux dont la demande auprès de l’Ofpra n’avait pas abouti.

    D’autres, telle Karen Akoka, ont mené des entretiens ou consulté les archives d’un ancien Secrétaire général depuis restituées à l’Ofpra. D’autres fonds d’archives se rapportant à l’asile étaient accessibles, comme ceux de l’Organisation internationale des réfugiés (OIR) aux Archives Nationales, ou les fonds du ministère des Affaires étrangères, tutelle de l’Ofpra depuis sa création à 2010. Mais les premiers sont assez difficiles à utiliser car triés sans logique scientifique et les seconds sont peu commodes à identifier parce que les questions d’asile sont restées en arrière-plan de l’activité diplomatique et ont relevé de directions différentes du ministère.

    L’accès aux archives de l’Ofpra

    Les dossiers nominatifs des demandeurs d’asile et réfugiés constituent l’essentiel des fonds (plus d’un million de dossiers). Sur support papier jusqu’en 2010, date de la mise en place de la dématérialisation de la procédure, ils ne sont communicables que 50 ans après la date d’enregistrement du dernier document au dossier (article 213-2 du Code du Patrimoine). Les archives concernant les réfugiés Nansen (1924 -1952) sont donc accessibles. Elles ont été partiellement mises en ligne dans une salle de lecture virtuelle. Pour les dossiers non communicables, une dérogation peut être accordée après délibération entre l’intérêt de la recherche et la protection de la sécurité des personnes ou de leur vie privée. Les fichiers et bases de données ne sont donc pas accessibles aux chercheurs. C’est la Mission histoire et exploitation des archives qui se charge des recherches, sur demande et souvent après un premier rendez-vous scientifique.

    Les archives administratives sont accessibles directement ou au terme de délais compris entre 25 et 50 ans après la date du document. Elles sont en cours de classement et description mais d’ores et déjà les inventaires sont disponibles en salle de lecture. Elles ont malheureusement subi beaucoup de pertes, compensées par une collecte d’archives orales filmées : https://francearchives.fr/findingaid/871f23c03adff7bad10ef3253415c26f59dc2365.

    Je suis fonctionnaire à la CRR dans les années 1990 lorsque la question des archives de l’immigration fait l’objet d’une attention nouvelle en France. Dans ce corpus, les archives des migrations forcées ou des réfugiés et des politiques d’asile ne sont pas toujours visibles, ni prioritaires. L’historiographie du moment s’inscrivait dans la continuité des engagements contre la guerre d’Algérie, donc sur les archives concernant les migrants d’Afrique du Nord et, par voie de conséquence, les migrations économiques — plutôt que politiques. Les précurseurs de l’histoire de l’asile, telle Dzovinar Kévonian, sont rares.

    Je suis également historienne. J’ai soutenu ma thèse sur l’histoire de l’Espagne sous la direction de Pierre Milza, l’un des pionniers de l’histoire de l’immigration. Grâce à cette double casquette de praticienne et de chercheuse, je décide de travailler sur les réfugiés de la guerre civile espagnole dans les archives de l’Ofpra et j’obtiens l’un de ces accès très dérogatoires — et privilégiés — aux archives de l’organisation. Je sors de cette expérience convaincue qu’il faut ouvrir ces archives à la recherche du fait de leur richesse et de leur apport à l’étude de l’asile en France. Je présente donc une proposition à la direction de l’établissement.

    La première étape a été de s’assurer de la communicabilité de ces fonds très protégés, puisque la loi créant l’Ofpra dispose que ses archives sont inviolables et que le Conseil constitutionnel a donné à la confidentialité des dossiers nominatifs une valeur de « garantie essentielle du droit d’asile, principe de valeur constitutionnelle »1. Cette communicabilité, au terme d’un délai de 50 ans, s’accompagne de mesures de protection : les instruments de recherche nominatifs ne sont pas directement accessibles et l’Ofpra assure la conservation et la gestion de la communication de ses propres fonds (c’est le rôle de la Mission histoire et exploitation des archives que je dirige), en dérogation à la règle commune de versement aux Archives nationales.

    La deuxième étape a été de convaincre cette institution de l’intérêt de valoriser ses archives, alors que ce n’est pas sa mission. Je me suis beaucoup appuyée sur la valorisation, le prêt d’archives pour des expositions, la publication de plaquettes, la mise en avant de réfugiés célèbres, comme le peintre Marc Chagall ou l’actrice Maria Casarès. Puis, nous avons mis en place un Comité d’histoire qui, depuis 2010, accompagne et conseille les chercheurs et les étudiants, et organise des travaux scientifiques, ouvrant ainsi le champ de ce que nous appelons « l’administration de l’asile ».
    Plus d’un million de personnes protégées au titre de l’asile depuis les années 1920

    Mon expérience de praticienne à la CRR m’a été précieuse autant que le fait d’être historienne car, avant d’ouvrir les archives de l’institution, il a fallu les explorer dans leur ensemble et surtout les contextualiser.

    Les archives de l’Ofpra représentent environ 10 kilomètres linéaires de documents et remontent — pour les plus anciennes — à l’administration de la protection des bénéficiaires du premier statut de réfugié international créé en 1922 avec le passeport Nansen.

    Les dossiers nominatifs des demandeurs d’asile et des réfugiés, principales archives de nos fonds, illustrent les deux grandes missions de l’Ofpra. La première est l’instruction des demandes d’asile qui commence par un document appelé « formulaire de demande d’enregistrement (ou de protection) ». Les premiers datent des années 1930 et ne font qu’une seule page jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il n’en fallait pas plus pour décliner l’identité, la provenance et l’état civil du réfugié : nous sommes encore à la période du statut Nansen et les réfugiés sont définis par groupes nationaux ayant perdu la protection de leur État d’origine. Les Russes exilés sont les premiers à en bénéficier, déchus de leur citoyenneté par le régime bolchévique.

    Après 1945, le formulaire s’étoffe de nouvelles questions sur les causes et dates du départ du pays, mais surtout sur la raison de la demande de protection. Cette motivation prend de plus en plus d’importance avec la convention de Genève adoptée en 1951, dont l’article 1er A2 définit le réfugié comme une personne « craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels évènements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner ». Les formulaires sont parfois bilingues ou rédigés entièrement dans une langue étrangère car, jusqu’aux années 1970, les agents sont eux-mêmes des réfugiés. Le nombre de pages s’accroit au fil du temps et, aujourd’hui, le formulaire compte 16 pages et est uniformisé.

    Il s’y ajoute parfois des récits sur papier libre et des pièces justificatives. L’entretien oral est un élément essentiel de cette instruction mais les traces écrites de cet échange sont rares, voire inexistantes, jusque dans les années 1970. Depuis les années 2000, un compte-rendu d’entretien est présent ainsi qu’un enregistrement audio depuis 2015. En cas de rejet de la demande, on trouve les éléments sur le recours déposé auprès de la CRR (devenue Cour nationale du droit d’asile en 2000).

    Le dossier est beaucoup plus conséquent si le demandeur est déclaré réfugié car il contient des documents relatifs à la deuxième grande mission de l’Office : l’exercice de la protection, manifestée notamment par la délivrance de documents nécessaires à la vie civile, sociale et professionnelle du réfugié.

    Il y a d’abord le « certificat de réfugié », régulièrement renouvelé et porteur d’une photographie, mais qui sera supprimé en 2004. Le dossier comprend aussi toutes les pièces d’état civil ayant valeur d’actes authentiques établies pour le réfugié pendant la durée de son statut. Un certain nombre d’attestations produites par l’Ofpra peuvent enfin être présentes, comme les attestations destinées aux autorités allemandes pour l’indemnisation des victimes du nazisme. Le dossier est clos quand la personne perd ou renonce à son statut.

    Les archives administratives attestent du fonctionnement de l’institution. On y trouve notamment des rapports d’activité et des outils de travail essentiels pour l’analyse des dossiers. Les fonctionnaires de l’Ofpra recueillent ainsi des informations sur les pays d’origine et sur le droit, comme par exemple le refus de la délivrance du statut de réfugié aux auteurs et complices de crimes contre l’humanité, exclus de la Convention de Genève.

    Ces archives administratives permettent aussi d’écrire l’histoire de l’institution et de répondre à de nombreuses questions. Quelle a été l’insertion dans l’administration française d’une institution héritière d’anciens consulats et d’une mission de droit international ? Quelle est sa place dans les instances européennes et les organisations internationales ? Comment s’est constitué un réseau des acteurs de l’asile ?
    La réponse apportée aux demandeurs par l’institution : un sujet au cœur de la recherche sur la catégorie de réfugié

    Il est important de retenir que ce ne sont pas des archives sur la politique d’immigration ou sur les étrangers en France, mais sur l’exercice du droit d’asile et les personnes qui s’en sont réclamées. À ce premier niveau — qui demande l’asile ? —, elles permettent des travaux sur la nature des demandes d’asile (provenance, origines sociales ou régionales, argumentaires déployés). Au deuxième niveau, les archives permettent d’affiner l’étude de la réponse apportée aux demandeurs — une étude qui est au cœur des questionnements de la recherche sur la catégorie de réfugié. Au troisième niveau, les archives permettent un travail important sur le parcours d’intégration des réfugiés.

    Grâce aux travaux de recherche engagés depuis l’ouverture des archives de l’Ofpra en 2010, la connaissance du fonctionnement de l’asile en France a beaucoup progressé et de nouveaux chantiers sont ouverts sur la place de l’asile dans l’immigration, les interactions entre les groupes de réfugiés et les institutions de l’asile ou les relations de la pratique de l’asile avec les évolutions des droits de l’Homme, de la géopolitique, des questions de souveraineté et d’intégration. Les archives nous montrent que cette complexité et cette mise en tension a eu des répercussions importantes sur une institution qui a su s’adapter à ces évolutions depuis son origine.

    http://icmigrations.fr/2020/10/08/defacto-022-01
    #réfugiés #migrations #France

  • Louis-Sébastien Lenormand s’élançant de la Tour de la Babotte à #Montpellier
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-S%C3%A9bastien_Lenormand

    Considéré comme le premier homme à avoir expérimenté un parachute (en 1783)2, il est également connu pour avoir introduit le terme (à partir du grec para, « contre », et de chute)3. Le 26 novembre 1783 4, il fit à Montpellier, dans l’enclos des Cordeliers, sa première expérience en s’élançant d’un ormeau, en tenant dans ses mains deux parasols de trente pouces de rayon. Il recommença son expérience en décembre 1783 avec divers animaux et divers poids en forme de cœur, du haut de la tour de l’observatoire de Montpellier devant une foule comprenant Joseph Montgolfier.

    La légende de l’image indique qu’elle est trompeuse :

    Légende : « Sébastien Lenormand fait la 1er expérience du parachute - Montpellier (1783) » Lenormand ne sauta pas du haut de l’observatoire, il le fit du haut d’un arbre (hauteur un étage), seul des animaux et des poids furent jetés du haut de la tour de l’observatoire de Montpellier.

    • Le saut en parachute de Sébastien Lenormand - Montpellier Histoire Patrimoine
      https://montpellier-histoire-patrimoine.com/le-saut-en-parachute-de-sebastien-lenormand

      L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais c’est à ce moment que naît la légende de Lenormand et du premier « saut habité en parachute » depuis les hauteurs de la Tour de la Babote. C’était sans compter en effet sur la capacité des montpelliérains, même des plus sérieux, à rajouter un peu de légendes à la vérité… La tradition retient en effet que Sébastien Lenormand osa lui-même braver les dénivelés entre la tour de la Babote et le sol, qu’il osa se jeter dans le vide. Une estampe en atteste et fait partie de l’imagerie montpelliéraine, telle une image d’Epinal. Mais cette illustration interroge. L’image est bien belle, il est vrai. Elle ne semble toutefois pas correspondre à la réalité. Elle montre une troupe de badauds aux pieds de la tour de la Babote, des fenêtres assaillies par des grappes de spectateurs mais surtout une tour de la Babote dont la configuration est celle de 1785, après la surélévation de deux étages. L’image n’est donc pas vrai. Mme Bouscaren, l’auteur de ce dessin, née en 1827 ne pouvait relater de façon précise cet événement scientifique. Elle la fit naître de son imagination, du moins de ce qu’elle voyait, et son époux, Louis Figuier, grand vulgarisateur scientifique, qui popularisa cette légende dans son ouvrage « Les Merveilles de la Science » en 1868 ne put résister à relater cet homérique exploit d’un montpelliérain. Mais la légende est tenace, elle perdura bien longtemps.

    • Pas évident de trouver cet « enclos des Cordeliers ».

      Dans ce document il est indiqué qu’il était situé au « faubourg de Lattes » :
      https://francearchives.fr/fr/facomponent/26cba3e5551b04a3525bf65bb05bce560bd669e1

      Ici il est mentionné dans le même quartier, et en « nom de lieu », façon mots-clés, il est indiqué « Rockstore » :
      https://francearchives.fr/fr/facomponent/35b123ed5de8b4acf0c7eeae7fbf118f3c50ecab

      Et ici, le faubourg de Lattes est donné comme une « zone de peuplement médiéval », que traverse la rue Maguelone (la rue qui descend de la Comédie à la gare) :
      https://www.persee.fr/docAsPDF/arcme_0153-9337_1998_num_28_1_922_t1_0196_0000_1.pdf

      Bref, le plus logique serait que l’enclos des Cordeliers, où aurait eu lieu le premier saut en parachute, c’est l’enceinte du couvent qui est aujourd’hui le Rockstore.

  • Archives numérique : comment et quoi conserver ?

    Rapport de Christine Nougaret -

    « Une stratégie nationale pour la collecte et l’accès aux archives publiques à l’ère numérique »

    https://francearchives.fr/fr/article/28204701

    rapport en pdf :
    https://francearchives.fr/file/b0d6555950508ab637adb10ece33d381644d6d37/2017_03_24_RAPPORT_DEFINITIF_NOUGARET.compressed.pdf

    La ministre de la Culture et de la communication a confié en 2016 à Christine Nougaret, vice-présidente du Conseil supérieur des Archives, une mission de réflexion sur la collecte des archives publiques à l’ère numérique et leur communication aux publics. Elle lui avait notamment demandé de s’interroger sur les méthodes et conditions d’évaluation et de sélection des archives électroniques, mais aussi papier, et de proposer une stratégie nationale pour l’accès aux archives dans l’environnement numérique.

    Les recommandations formulées par Christine Nougaret concernent à la fois les archives nationales et territoriales, le cadre juridique et les pratiques archivistiques, le numérique et l’analogique.

    #archives #archives_numériques

  • Constitution d’une rente viagère par Pierre Jacques Le Moine et Jean François de Méry, directeurs de la Compagnie des Indes, à Denis #Diderot, membre des Académies de Prusse et de Russie, et à Anne Antoinette Champion, son épouse. (FranceArchives)
    https://francearchives.fr/es/facomponent/459117c9fb5879de80d053b90aac25dd4e7975f9

    Archives nationales (annuaire du service) [site web d’origine]
    Contenu :
    Cote originelle du document :
    MC/ET/LIII/467
    Informations concernant le classement et la cotation du document :
    Acte coté en Réserve.
    Origine de l’information :
    Catalogue de la Réserve du Minutier central, 1984-1988 (dactylogramme entièrement dématérialisé ; voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier).
    Date de création de la notice :2002
    Date de révision :2011
    Identifiant de l’unité documentaire :MC/ET/LIII/360 - MC/ET/LIII/584, MC/RE/LIII/7 - MC/RE/LIII/17 - MC/RS//516
    Inventaire d’archives :Minutes et répertoires du notaire Jules LE POT d’AUTEUIL, 16 mars 1759 - 10 septembre 1783 (étude LIII)
    Versions numérisées : https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJBTl8wMTU
    Personne :Champion, Anne Antoinette (1710-1796), Méry d’Arcy, Jean François de (17..-1791), Diderot, Denis (1713-1784), Lemoine, Pierre Jacques (17..-1781)

  • Liste commémoration 2018
    Avec l’histoire de Maurras je découvre ces listes et je me demande aussi combien de femmes sont présentes dans ces listes.

    https://francearchives.fr/commemo/recueil-2018

    418

    Avènement de Théodoric Ier
    Accession de saint Germain au trône épiscopal d’Auxerre

    918

    Baudouin II, comte de Flandre
    Guillaume le Pieux, duc d’Aquitaine

    1118

    Bertrade de Montfort - Parmi les reines de France, rares sont celles à avoir laissé une aussi mauvaise réputation que Bertrade de Montfort, maîtresse puis épouse de Philippe Ier. Les chroniqueurs la dépeignent comme ambitieuse, perverse et manipulatrice (...)
    la fiche wikipédia est moins à charge : est successivement, par ses différents mariages, comtesse d’Anjou et reine des Francs. Elle était fille de Simon Ier, seigneur de Montfort, et d’Agnès d’Évreux.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrade_de_Montfort

    1218

    Fondation des Sables-d’Olonne
    Simon de Montfort

    1268

    Rédaction du Livre des métiers d’Étienne Boileau

    1318

    Fin de la réforme territoriale de Jean XXII

    1418

    Bernard VII d’Armagnac
    Repli à Bourges du Dauphin

    1468

    Jean de Dunois, bâtard d’Orléans
    Signature du traité de Péronne

    1568

    Destruction de la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans

    1618

    Barbe Acarie - Animatrice d’un cercle religieux, elle introduit en France l’ordre des Carmes déchaux. Après la mort de son mari, elle entre au Carmel sous le nom de Marie de l’Incarnation. Grande mystique, elle est la première stigmatisée française officiellement reconnue.

    Guillaume Couture
    Roger de Bussy-Rabutin
    Nicolas François Blondel
    François Pierre de La Varenne

    1668

    Marquise Thérèse de Gorla, dite Mlle Du Parc - est une comédienne française née en 1633 et morte à Paris le 11 décembre 1668. Elle fit partie de la troupe de Molière de 1653 à 1667, avant de passer à l’Hôtel de Bourgogne, où elle créa le rôle-titre de la tragédie de Jean Racine Andromaque.

    Jean Gilles
    François Couperin
    Henri François d’Aguesseau
    Début de la publication des Fables de La Fontaine
    Création de L’Avare

    1718

    Guy Crescent Fagon
    Philippe de La Hire
    Élie Fréron
    Fondation de La Nouvelle-Orléans

    1768

    Charles Cressent
    Marie Leczinska - est une aristocrateNote 2 polonaise, fille du roi de Pologne (1704 – 1709) Stanislas Leszczynski, reine de France par son mariage avec Louis XV en 1725. De par son fils le dauphin Louis, qui épousa Marie-Josèphe de Saxe, elle est la grand-mère des trois derniers rois de France 1, Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

    Elle est la dernière reine de France à mourir avec sa couronne. Pieuse et généreuse, elle fut une figure effacée de la cour de Versailles de par l’importance des maîtresses de son mari, en particulier la marquise de Pompadour.

    François Joseph Bosio
    Jean-Baptiste Joseph Fourier
    Charlotte Corday - est une personnalité de la Révolution française, célèbre pour avoir assassiné Jean-Paul Marat le 13 juillet 1793.

    Louis Charles Antoine Desaix
    François René de Chateaubriand
    Arrivée de Bougainville en Polynésie
    Cession à la France de la souveraineté sur la Corse

    1818

    Anne Vallayer-Coster - Le 18 février 1818, mourait à Paris, rue Coq-Héron, la première femme artiste à s’être distinguée publiquement en France par son art, plus de dix ans avant ses consoeurs Vigée Le Brun et Labille-Guiard

    François Joseph Bélanger
    Gaspard Monge
    Cham
    Marius Petipa
    Henri Sainte-Claire Deville
    Charles Gounod
    Charles Marie Leconte de Lisle
    Ivan Tourgueniev
    Élection de Guillaume Guillon-Lethière à l’Académie des beaux-arts
    Promulgation d’une loi interdisant la traite négrière

    Création de la Caisse d’épargne et de prévoyance
    Rétablissement de la statue d’Henri IV sur le Pont-Neuf

    1868

    Léon Foucault
    Jacques Boucher de Perthes
    Alain
    Gaston Leroux
    Paul Claudel
    Théodore Botrel
    Alexandra David-Néel - est une orientaliste, tibétologue, chanteuse d’opéra et féministe, journaliste et anarchiste, écrivaine et exploratrice, franc-maçonne et bouddhiste de nationalités française et belge.

    Édouard Vuillard
    Gustave Auguste Ferrié
    Francis Jammes
    Création de La Lanterne
    Fondation de l’École pratique des hautes études (EPHE)
    Construction de la nouvelle salle de lecture de la Bibliothèque impériale

    1918

    Bataille de Reims et offensive alliée des Cent Jours
    Lancement de l’offensive du Printemps
    Paul Vidal de La Blache
    Claude Debussy
    Robert Escarpit
    Émile Reynaud
    Guillaume Apollinaire
    René Rémond
    Edmond Rostand
    Patachou
    Jean Degottex
    Maurice Druon
    Louis Althusser
    André Bazin
    Louise de Bettignies - est une agente secrete française qui espionna, sous le pseudonyme d’Alice Dubois, pour le compte de l’armée britannique durant la Première Guerre mondiale.

    Joost Van Vollenhoven
    Proclamation de l’armistice de 1918
    Nomination de Foch à la tête des armées alliées
    Roland Garros
    Épidémie de grippe espagnole

    1968

    Diffusion du premier épisode des Shadoks
    Tsuguharu Foujita
    Sortie de Baisers volés de François Truffaut
    Incendie du château de Hautefort
    Publication de Belle du Seigneur d’Albert Cohen
    Première greffe cardiaque en Europe
    Léopold Survage
    Mai 68
    Élection de Pierre Emmanuel à l’Académie française
    Premier lancement de la fusée Véronique depuis la base de Kourou
    Ouverture des Xes Jeux olympiques d’hiver
    Charles Münch
    Marcel Duchamp
    Kees Van Dongen
    Jean Paulhan
    Cassandre
    Jacques Chardonne
    Attribution du prix Nobel de la paix à René Cassin
    Joseph Peyré

    Autres commémorations nationales

    1618

    Simon Arnauld de Pomponne

    1668

    Traité d’Aix-la-Chapelle
    Publication des Maladies des femmes grosses et accouchées

    1718

    Claude Henri Watelet
    Début de la construction de l’hôtel d’Évreux

    1768

    Michel Blavet
    Jean Lefebvre de Cheverus
    Jean-Baptiste Bessières

    1818

    Découverte de l’eau oxygénée
    Découverte de la strychnine

    1868

    Promulgation de la loi portant création des caisses d’assurances décès et accident du travail
    Jane Avril - fut une des danseuses les plus célèbres du Moulin Rouge où elle était surnommée « Jane la Folle » ou « La Mélinite ».

    André Suarès
    Invention de la pile électrique
    Promulgation de la loi portant réforme du droit des incapables majeurs

    1918

    Lili Boulanger - est une compositrice française.
    Gérard Souzay
    Création du service de comptes courants et de chèques postaux
    Premier combat de chars motorisés
    Entrée des troupes alliées dans Strasbourg
    Parution de Bécassine mobilisée
    Renée Faure - est une actrice française.

    1968

    Inauguration du port de Fos-sur-Mer
    Lucienne Dhotelle, dite la Môme Moineau - est une chanteuse française des années 1920.

    J’ai compté 12 femmes et 1 événement en lien spécifique aux femmes ( Publication des Maladies des femmes grosses et accouchées ) ce qui fait 13 entrées sur 160 et 83 hommes nommés.

    #historicisation #femmes #histoire

  • Des voix s’élèvent contre la présence de Charles Maurras dans la liste des commémorations officielles 2018
    https://www.francetvinfo.fr/france/des-voix-s-elevent-contre-la-presence-de-charles-maurras-dans-la-liste-

    Elaboré par le Haut-Comité des commémorations nationales, sous la houlette du ministère de la Culture, le Recueil des commémorations nationales 2018 propose de commémorer la naissance, en 1868, de Charles Maurras, qui partie de la « centaine d’anniversaires susceptibles d’être célébrés au nom de la Nation ».

    Je me demande bien comment il a pu se retrouver dans ce document qui doit quand même être relu avant impression ...

    • La commission qui pond ce guide des commémorations est présidé par un académicien femelle. L’académie française est toujours resté fidèle à Maurras plus qu’a la république. Une fois que Maurras à été condamné pour collaboration avec les nazis et incarcéré, son siège est resté vacant en hommage au #grand_homme jusqu’à sa mort. En 2018 l’académie française exprime toujours son mépris pour la république et son amour inconditionnel pour les antisémites et le nazisme.
      Une raison de plus pour vendre l’académie française au Qatar.

      http://www.madmeg.org/p40/#6/0.821/0.101

      #royalisme #action_française #antisémitisme #Académie #historicisation

      Pour cette publication des 100 commémorations faschottes de la manif pour tous je vais voire si je trouve le nombre de femmes membres et commémorées car à mon avis c’est un bel exemple de machine à effacer les femmes de l’histoire.

    • Le e-monde.fr publie une réponse de Jean-Noël Jeanneney et Pascal Ory, deux historiens membres du Haut Comité des commémorations nationales. L’accroche est ; « l’Etat doit rappeler les moments lumineux de notre histoire comme les périodes les plus sombres. »

      L’émotion qui entoure l’inscription de Charles Maurras dans le Livre des commémorations nationales pour 2018 exige une explication simple et claire. La mission confiée au Haut Comité aux commémorations nationales est de contribuer, au hasard des anniversaires, à une meilleure prise de conscience des épisodes majeurs du passé. Il en propose une liste à la ministre, à qui il revient de les agréer si elle le souhaite.

      Françoise Nyssen l’a fait d’abord, en l’occurrence, avant de changer d’avis. Sont concernés les personnalités et les événements dont notre pays peut s’honorer, mais pas eux seulement. Commémorer, ce n’est pas célébrer. C’est se souvenir ensemble d’un moment ou d’un destin. Distinction essentielle : on commémore la Saint-Barthélemy, on ne la célèbre pas. On commémore l’assassinat d’Henri IV par Ravaillac, on ne le célèbre pas. On commémore la Grande Guerre, on ne la célèbre pas.

      http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/01/28/commemorer-ce-n-est-pas-celebrer_5248372_3232.html

      C’est rigolo d’apprendre que la naissance de Maurras est une date importante au point d’être comparée à la Saint-Barthélémy. Si c’était pour se souvenir des méfaits de cet homme et de son parti, alors il faudrait choisir une commémoration du 28 janvier 1945 date de sa condamnation à la réclusion à perpétuité et de son indignité nationale ou 1947, date de l’interdiction d’Action Française (qui n’est pourtant plus interdite à ce qu’il me semble).

      Commémorer la naissance de Maurras quel intérêt à part banaliser Action Française et faire un geste amical envers l’extrême droite catholique française de #sens_commun #manif_pour_tous et autres ami·es en marche de Blanquer ? Est-ce qu’on va commémoré la naissance de Laval et de Papon dans la foulée ?

      #action_française #extrême_droite #grand_homme

    • On ne peut que se réjouir de la décision de Françoise Nyssen de retirer Charles Maurras de la liste des commémorations nationales de l’année 2018. On espère que la ministre de la Culture procédera également au retrait du nom de Jacques Chardonne, qui fut comme Maurras un antisémite forcené et un complice actif de la Collaboration. Mais on aimerait surtout que les raisons du retrait soient comprises, retenues — remémorées à l’avenir — et ne soient pas recouvertes par d’étranges sophismes qui circulent et sont repris par des esprits dont on ne l’attendait pas.

      Il y a, bien sûr, ceux dont les réactions ne surprennent pas : les néo-maurrassiens. Jean-Christophe Buisson, directeur adjoint du Figaro Magazine, n’a pas eu peur d’écrire sur Twitter que ceux qui ont dénoncé la présence de Maurras sur la liste des commémorations nationales ne l’ont pas lu. On lui suggérera une autre possibilité : qu’ils l’aient lu plus à fond que lui et qu’ils aient pris au sérieux ce qu’il disait lui-même de sa pensée, à savoir qu’elle était strictement indissociable de la haine des juifs, des protestants, des « métèques » et des francs-maçons. Il est inutile ici de dresser un florilège des textes les plus abjects de Maurras. Rappelons simplement qu’il prôna, jusqu’à la fin de sa vie, un « antisémitisme d’État » qui ramènerait les juifs français au rang de simples « campeurs » sur le territoire. Et qu’il fut un des responsables de l’assassinat de Pierre Worms, cible en tant que juif de la milice de Vichy.

      Il y a ceux qui, tel Yann Moix, oubliant toute décence en même temps que leurs amitiés anciennes, n’hésitent pas à qualifier le refus de commémorer la naissance de Maurras de « révisionnisme » (sic) qui trahirait une volonté d’effacer ou de dissimuler le passé. Comme si le refus d’une commémoration nationale de l’anniversaire d’un homme condamné en 1945 à la dégradation nationale était la même chose que la volonté de passer son importance sous silence.
      « Commémorer, c’est se souvenir »

      Il y a enfin les membres du Haut Comité aux Commémorations nationales qui s’obstinent à justifier leur choix, comme le font Jean-Noël Jeanneney et Pascal Ory dans une tribune publiée par Le Monde, en affirmant que « commémorer n’est pas célébrer ». Commémorer la Saint-Barthélemy ou l’assassinat d’Henri IV, nous disent-ils, ce n’est pas célébrer. C’est « se souvenir ». Cette dernière affirmation est juste et la distinction, pour le coup, n’est pas fallacieuse ; elle est parfaitement légitime en certains contextes. Mais, dans le contexte présent, elle est honteusement sophistique.

      Tout d’abord, parce que « commémorer la naissance de Maurras » ne peut pas avoir le sens de « commémorer un massacre ». Il ne s’agit pas ici de commémorer la naissance de Maurras comme une tragédie, ni de commémorer sa dégradation nationale en 1945. Ce qu’on commémore, c’est quelqu’un qu’on tient pour une figure importante parce qu’on lui reconnaît, comme à Chardonne, des qualités d’écrivain ou d’intellectuel. « Commémorer » ici a inévitablement le sens d’une reconnaissance de grandeur qu’on met en balance avec des méfaits qui se trouvent ipso facto minimisés. La preuve : inscrirait-on Marcel Déat, Jacques Doriot, Pierre Laval, Philippe Henriot sur la liste des commémorations nationales ? Bien sûr que non. Pourtant ils ont la même importance historique que Maurras ou Chardonne. Mais leur nom choquerait davantage, parce qu’on ne peut pas voir en eux le « grand écrivain ». Il suffit de se reporter aux présentations euphémisantes du site des Commémorations nationales pour constater que Maurras et Chardonne y sont traités avec déférence.

      On est loin de l’affirmation avancée par les membres du comité, de vouloir « évoquer officiellement les pages noires de [notre] Histoire ». Car en la matière, de pages noires il n’y a pas dans la brochure éditée. Rien, en ce qui concerne Chardonne, sur son œuvre collaborationniste et ses escapades en Allemagne à l’invitation de Joseph Goebbels. Chardonne qui écrivait en juin 1943 dans un livre hagiographique sur les SS : « Si l’on peut découvrir les secrets de la valeur et vraiment éduquer les êtres, les méthodes du national-socialisme sont incomparables », ou encore : « Quand Israël est roi, un pays est perdu » (Le Ciel de Nieflheim).

      Quant à Charles Maurras, la « page noire » tient en à peine deux phrases. Ce qui fait bien peu concernant un homme dont la pensée a irrigué la « Révolution nationale » et qui dîna régulièrement avec Philippe Pétain, chef de l’État. En revanche, l’une de ces deux phrases nous apprend que Maurras fut « antinazi », rien de moins. De fait, il y aurait là toutes les raisons de commémorer Maurras, bombardé « antinazi ». Antinazi de type particulier certes, lui qui dans les années 1930 dénonçait le « bellicisme juif » face aux tensions croissantes avec l’Allemagne. Un « antinazi » dont le journal n’a cessé de paraître jusqu’à la Libération en ayant comme voisin d’immeuble la Milice française, fondée par des maurrassiens dont bon nombre prêtèrent serment d’allégeance à Adolf Hitler et rallièrent la SS. Curieusement, cette Milice, qui traqua sans relâche les Résistants, ne pensa jamais à inquiéter cet « antinazi ». Il est vrai qu’en matière d’antinazisme, on a connu à l’époque plus engagé, à commencer par De Gaulle, et quelques milliers d’autres qui en juin 1940 ralliaient Londres ou jetaient les bases de la Résistance intérieure.
      Célébrer cette page noire ?

      Sans doute est-ce pour commémorer cette « page noire » que le délégué aux Commémorations nationales et Conservateur général du patrimoine s’est également rendu sur Radio courtoisie afin d’évoquer le sujet, sur les ondes d’une radio qui se déclare ouvertement Action française et dont la présidente est la petite-nièce de Charles Maurras ? Car, contrairement à ce qui est désormais affirmé, il ne s’agit pas de commémorer pour rappeler les pages noires de notre histoire. Qu’on aille lire, sur le site des éditions du patrimoine, la présentation du livre des Commémorations nationales 2018. Celle-ci s’ouvre par cette phrase : « Chaque année, le Haut Comité des commémorations nationales sélectionne et propose à l’agrément du ministre de la Culture et de la Communication une centaine d’anniversaires susceptibles d’être célébrés au nom de la Nation. »

      « Célébrer au nom de la Nation » : est-il possible d’être plus clair ? Les commémorations ne concernent pas seulement le passé, elles engagent aussi le présent. Aujourd’hui, ce serait Maurras et Chardonne qu’on pourrait célébrer avec les réserves d’usage, comme on apprécie un alcool avec modération. Il y a quelques semaines, de nombreuses voix, dont celles du Premier ministre, affirmaient qu’une réédition grand public des pamphlets racistes et antisémites de Céline ne posait aucun problème dès lors qu’elle était pourvue de notes de bas de page. Que la compréhension du présent exige la connaissance du passé, et que celle-ci puisse requérir l’édition scientifique de textes criminels ou répugnants, personne ne le conteste. Mais cela ne peut pas signifier qu’il faille encourager les éditeurs à faire de l’argent en commercialisant les crachats que lancèrent des écrivains célèbres sur ceux que les nazis s’apprêtaient à exterminer sous leurs applaudissements. L’étude historique n’a pas besoin que ces crachats sanglants, enrobés sous une couverture prestigieuse, soient vendus comme des pralines offertes à la dégustation de pseudo-esthètes.

      Il n’y a pas un an, la victoire de l’extrême droite était une possibilité concrète dans ce pays, comme ailleurs en Europe où elle parvient par endroits au pouvoir. Prétendre la combattre en banalisant ses maîtres à penser les plus radicaux, ou en les célébrant officiellement, est une contradiction difficilement tenable pour ceux qui ont été élus contre cette menace.

      Une réflexion de fond est désormais urgente quant à la définition de la mission du Haut Comité et quant aux possibles dysfonctionnements qui l’ont conduit à inviter à « célébrer au nom de la Nation » la naissance de deux de ses ennemis les plus féroces — ennemis non seulement de la République, mais de l’idée même d’une humanité commune.

      Les signataires : Tal Bruttmann, historien ; Catherine Coquio, professeure de littérature à l’université Paris-Diderot ; Frédérik Detue, enseignant-chercheur en littérature, Université de Poitiers ; Antoine Germa, scénariste ; Antonin Grégoire, sociologue ; François Heilbronn, Professeur des universités associé à Sciences-Po ; Charlotte Lacoste, enseignante-chercheuse en littérature, Université de Lorraine ; Nadia Méziane, militante antiraciste ; Marie Peltier, historienne ; Jean-Yves Pranchère, professeur de théorie politique à l’Université libre de Bruxelles (ULB) ; Christophe Tarricone, historien.

      http://www.liberation.fr/debats/2018/02/01/maurras-commemorer-n-est-pas-celebrer-un-insupportable-sophisme_1626536

    • https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20180125.OBS1238/la-france-doit-elle-celebrer-charles-maurras-en-2018.html

      Commémorer Mai-68, pourquoi pas, mais il y a d’autres anniversaires dans la vie. Le détail semble avoir pour l’instant échappé à 99,99% de nos compatriotes, mais 2018 pourrait bien être aussi l’année Charles Maurras (1868-1952). La preuve, le fameux théoricien du « nationalisme intégral » figure, en même temps que Paul Claudel et le philosophe Alain, dans le très officiel « Recueil des Commémorations nationales 2018 », dûment préfacé ici par notre ministre de la Culture :

      "À vous qui aimez l’histoire de France, à vous qui aimez la voir reprendre vie, je conseille chaleureusement la lecture du Livre des Commémorations nationales de 2018. II vous apportera, j’en suis sûre, un grand plaisir et de belles émotions ! »"

      Quand on se souvient un peu du barouf qu’avait déclenché l’inscription de Louis-Ferdinand Céline, en 2011, dans le même calendrier, il y a pourtant de quoi redouter que tout le monde ne partage pas ce joyeux enthousiasme ministériel. Et se demander si Françoise Nyssen avait vraiment en tête la liste des cent et quelques anniversaires répertoriés par ses services avant de signer son petit texte.

      https://francearchives.fr/commemo/recueil-2018

      Avant-propos

      L’intérêt grandissant pour l’histoire, le besoin d’explorer sa mémoire et le goût de la fête expliquent le succès des anniversaires et des commémorations. Cependant, les Commémorations nationales ont ceci de particulier qu’elles ne s’adressent pas uniquement à quelques personnes, initiées et privilégiées, mais à tous ; et chacun est invité ! Pour illustrer la mémoire collective, les événements qui la jalonnent et les personnages qui l’animent, les Commémorations nationales ont fait appel, au titre de 2018, à plus de cent spécialistes enthousiastes. Ils vous entraînent à la découverte de Mai 68, de Roland Garros, de Gounod, de Couperin, de Chateaubriand, de l’hôtel d’Évreux (aujourd’hui palais de l’Élysée) et de bien d’autres ! Je salue le travail réalisé pour cette 31e édition des Commémorations nationales, qui évoluent pour s’adapter à leurs publics. Parallèlement à l’ouvrage, les supports de diffusion se diversifient grâce à l’informatique et au numérique, qu’il s’agisse des tweets quotidiens sur @FranceArchives ou des recueils des années 1999 à 2017, qui sont également disponibles et consultables sur le portail FranceArchives. Ce site Internet assure un rôle de relais et de veille grâce aux « liens » qui renvoient directement aux ressources documentaires et aux manifestations organisées partout en France (théâtre, expositions, concerts, colloques). À vous qui aimez l’histoire de France, à vous qui aimez la voir reprendre vie, je conseille chaleureusement la lecture du Livre des Commémorations nationales de 2018. II vous apportera, j’en suis sûre, un grand plaisir et de belles émotions !

      Françoise Nyssen
      ministre de la Culture

  • Hier je regardait le film « Le radeau de la Méduse »
    réalisé par Iradj Azimi avec Jean Yanne, Daniel Mesguich.
    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=17851.html
    Un film que j’apprécie beaucoup et que je regarde souvent.

    Et hier ca m’a vraiment fait pensé à notre présent politique. Nous sommes #En_marche pour construire La Machine avec les morceaux arrachés de la frégate La Méduse. Alors que nos dirigeants nous ont conduits sur le banc d’Arguin ou nous sommes échoués. Ils prétendent que le radeau que nous construisons est destiné à porter de la marchandise, mais 1/3 d’entre nous y seront abandonné et livrés au #cannibalisme.

    Après cette petit note d’optimisme j’en profite pour archiver de la documentation sur cet épisode honteux de l’histoire de France. épisode très représentatif de notre #identité_nationale de grenouilles gallinacées. C’est à dire, #royalisme #classissme système de #castes #discrimination #colonialisme #françafrique dissimulation des fautifs tant que possible
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    un extrait de JT de promo du film à l’époque de sa sortie
    https://www.youtube.com/watch?v=Xw0DCEU5NVo


    Le commentaire de Jean Yanne sur la Gouadeloupe est trop bête. Je sais pas si il se moque pas un peu. En gros il dit « La Gouadeloupe c’est pas que pour tourner des clips et des pubs avec des filles. A la Guadeloupe on peu loué des grandes maisons bien meublé et tout pour y passer des vacances »...

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    Sur le radeau il n’y avait qu’une seule femme. Désigné par « la cantinière » dans les émissions (il faut que je cherche son nom). Dans son film Iradj Azimi a changer beaucoup son histoire (il la fait survivre et c’est même elle qui est la première à voire L’Argus). En fait elle fut la première personne à être jeté à la mer, puis sauvée, puis rejeté encore une fois et fini par mourir. Après avoir été blessée lors d’un des épisodes de violence sa jambe est cassé entre deux morceaux de bois du radeau. Elle aurais survecu une semaine dans cet état et a été jetté par dessus bord avec son mari.
    pour plus d’infos voire ici : https://decoquinarerum.com/contre-sens-tout-contre-1-la-cuisiniere-du-radeau-de-la-meduse

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    Sur la question de l’ #esclavage :

    Enfin, la tragédie intervient au moment où la France reprend le Sénégal à l’Angleterre à l’issue des guerres napoléoniennes. Or, le gouverneur du Sénégal s’est lancé dans un commerce d’esclaves désapprouvé à l’international, mais effectif. Et la lutte contre l’esclavage était une cause chère à Géricault - qui, juste avant de mourir, travaillait à la représentation d’un marché aux esclaves, au Sénégal. Dans son Radeau de la Méduse, le peintre délivre déjà un message contre l’esclavage à travers trois figures d’hommes noirs.

    « Géricault cherche à représenter le destin de l’homme noir. Il y a cette figure qui regarde vers l’aube nouvelle, vers une nouvelle destinée. Mais on est en 1818, il y a encore beaucoup de progrès à faire. Cette figure se situe au sommet du triangle, le summum de l’espoir de tout le monde à bord… mais c’est un faux espoir. »

    https://www.franceculture.fr/peinture/radeau-de-la-meduse-l-horreur-devient-allegorie-romantique

    Quelques toiles de Géricault de cette période avec des modèles d’hommes noirs


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    « Un quart d’heure avec Georges Bordonove », 20/11/1973
    Radeau de la Méduse : l’horreur devient allégorie romantique
    https://www.franceculture.fr/peinture/radeau-de-la-meduse-l-horreur-devient-allegorie-romantique

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    Les pieds sur terre au Louvres, commentaires des visiteureuses face au tableau de Géricault
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/le-radeau-de-la-meduse-r

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    3 minutes sur l’histoire du tableau par Adrien Goetz
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-visite-au-louvre/le-radeau-de-la-meduse-de-theodore-gericault

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    #radio #peinture #histoire #histoire_de_l'art

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    Sur france inter « Les naufragés de la Méduse »
    https://www.franceinter.fr/emissions/la-marche-de-l-histoire/la-marche-de-l-histoire-06-decembre-2016
    et
    « Le Naufrage du radeau de la meduse »
    https://www.youtube.com/watch?v=g2Y3ircmIKA


    Cette émission est très interessante car elle désigne bien les responsabilités. En particulier de Correard et Savigny et du second du capitaine.

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    Une archive de l’INA - Les naufragés de la Méduse par Alain Decaux
    https://www.youtube.com/watch?v=kYqFRwSU1J8


    (pas encore vu)
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    La version d’Europe 1 par Franck Ferrand et Jacques-Olivier Boudon en promo pour son livre
    https://www.youtube.com/watch?v=Wda4DfaGY3w


    Europe1 c’est particulier comme radio. L’émission présente un bouquin qui se prétend définitif et exhaustif sur le sujet et dit mettre la lumière sur tous les points sombres de cette histoire !

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    Une version par une chaîne you tube que je ne connais pas
    https://www.youtube.com/watch?v=7qQV7Il3ZHQ


    (pas encore vu)

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    Une vue aérienne du banc d’Arguin

    Quelques #cartes

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    Le dessin de « la Machine » (nom que les naufrager avaient donné au radeau) - je croie qu’il est extrait du récit de Correard et Savigny

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    Pour le bicentenaire du désastre l’année dernière il y a eu une reconstitution, un documentaire et une expo sur la machine toujours visible.

    ici le docu
    https://vimeo.com/98334036

    le site de l’expo : http://www.sequoiaparc.com/68-aktualiteiten/1253-exposition-la-machine-dans-la-cour-le-radeau-de-la-meduse-rochefor
    http://www.sequoiaparc.com/usermedia/photo-635889959393282855..jpg?w=1024&h=530&Crop=true

    Ici avec une centaine de figurants


    il y avait 152 personnes à bord.

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    Capitaine couard : Le jugement du capitaine de « La Méduse » Hugues Duroy de Chaumareys
    https://diacritiques.blogspot.fr/2015/03/capitaine-couard-le-jugement-du.html