• Le rapport secret sur le 80 km/h éventé Jacques Chevalier - 13 Février 2018 - Le Point
    http://www.lepoint.fr/automobile/securite/le-rapport-secret-sur-le-80-km-h-evente-13-02-2018-2194498_657.php

    Exclusif - Faute d’une publication officielle, un vaste travail de recoupement permet de voir que les accidents ont augmenté durant l’expérimentation.

    La transparence n’est pas le maître mot de la Sécurité routière. Alors que Bernard Cazeneuve, initiateur en 2015 de l’expérience du 80 km/h sur trois tronçons de routes secondaires promettait une démarche « transparente, honnête et rigoureuse », ses successeurs se sont empressés de dissimuler les résultats d’une affaire qui était déjà mal engagée. Comment, en effet, tirer, d’aussi faibles sections d’étude et sur une période aussi courte, un résultat qui soit éclairant ?


    Néanmoins, l’expérimentation s’est tenue et s’est achevée en juillet 2017 et ses conclusions auraient dû être livrées au public à l’automne dernier, le temps de boucler un rapport qui soit incontestable. Au lieu de cela, alors que la conviction d’Édouard Philippe semble se fonder en grande partie sur cette expérimentation, aucun bilan officiel n’a été dressé. Tout juste le Premier ministre a-t-il répondu à la commission sénatoriale qui le pressait de questions que, « entre juillet 2015 et juillet 2017, on a recensé 20 accidents faisant 3 morts et 42 blessés ».

    Face à cette carence, l’Association 40 Millions d’automobilistes s’est livrée à un travail de fourmi en analysant les fichiers du bulletin d’analyse des accidents corporels de la circulation (BAAC) du ministère de l’Intérieur. Sur les trois tronçons concernés, elle a pu tirer un bilan des fiches de 2012 à 2016, soit 18 mois d’expérience et les 42 mois qui ont précédé, en guise de référence. Et les constatations qu’elle a révélées au Point en avant-première ne manquent pas d’être alarmantes puisque, sur la seule année pleine de l’expérimentation à 80 km/h, tous les indicateurs de 2016 repartent à la hausse. « 30 blessés sont alors à déplorer, soit autant qu’en 2013, plus qu’en 2012 (26) et non loin de 2014 (31), qui est la pire année en nombre de victimes (34) et de gravité des accidents » souligne Pierre Chasseray, délégué général de l’association.

    1 mort tous les 28,7 km contre tous les 202 km
    2016 est également la deuxième plus mauvaise année, après 2013 et 2014, en termes de nombre de blessés hospitalisés et de nombre de tués sur ces axes (voir tableau).« De plus, poursuit Pierre Chasseray, en comparaison avec des données de mortalité routière relevées à l’échelle nationale, les statistiques issues des routes secondaires en test révèlent l’inefficacité de la mesure : alors que 1 911 accidents mortels ont été recensés sur les 386 224 kilomètres que compte le réseau secondaire français (soit 1 accident mortel en moyenne tous les 202 km) en 2016, les sections de routes nationales soumises à l’expérimentation font état de 1 accident mortel tous les 28,7 km. »


    Soit tout de même cinq fois plus que le réseau de référence. En revanche, 2015, qui a été une excellente année, y compris au niveau national, ne constitue pas une base de comparaison sûre puisque l’expérimentation a commencé le 1er juillet.

    Ces résultats ne sont pas contestables, car ils résultent des fiches officielles. La compilation des données, précise l’association, livre en détail les « lieux », « caractéristiques », « véhicules » et « usagers », ce qui lève tout doute sur les caractéristiques de l’accident, avant ou pendant l’expérimentation. Ces données ont même permis de déterminer avec précision le lieu des accidents, le nombre et la catégorie des usagers impliqués ainsi que la gravité de leurs blessures. En revanche, les responsabilités et les causes des accidents (comportement des usagers, alcoolémie, stupéfiants, distracteurs, vitesse excessive ou inadaptée…) sont indisponibles, les autorités considérant que leur publication pourrait porter atteinte à la protection de la vie privée des personnes concernées et leur porter préjudice.

    On comprend dès lors pourquoi le Premier ministre conserve sous le coude cette expérimentation qui n’est ni concluante ni parlante. Trop limitée dans le temps et avec un échantillon de routes trop restreint, elle ne peut refléter avec l’exactitude scientifique et statistique attendue les effets d’une réglementation. Les variables en 2012, 2013 et 2014 le démontrent, un gros accident suffisant à lui seul à bouleverser la statistique.

    Elle a ainsi moins de poids que ce que les riverains et usagers des tronçons concernés dénoncent, c’est-à-dire une circulation en file indienne plus fréquente du fait des véhicules légers bloqués derrière les poids lourds. Prises de risque pour doubler quand même, énervement ou somnolence sont les effets dérivés de cette situation qui peuvent expliquer la progression de l’accidentalité en 2016. De quoi provoquer la colère des usagers qui remontent de toutes parts depuis quelques semaines, des provinces qui se sentent ostracisées par Paris.

    Arbitrage administratif
    Nombreux sont les députés et sénateurs présents sur le terrain à mesurer la grogne qui monte et à tirer la sonnette d’alarme du côté du gouvernement. L’entêtement d’Édouard Philippe n’y fera rien, les Français considèrent cette mesure inutile, vexatoire et de nature à compliquer un peu plus encore leurs déplacements en province, voire à ponctionner leur budget automobile déjà largement ébranlé ces derniers mois avec les augmentations massives de la taxe C02, des assurances, péages, parkings, PV, carburants, etc.

    Rapportés par Le Figaro, les propos du député LR de Moselle Fabien Di Filippo, qui a interpellé le gouvernement à l’Assemblée, témoignent de ce ras-le-bol : « Les Français éprouvent un fort sentiment d’injustice en se disant qu’ils n’ont pas d’autre choix que de prendre la voiture et qu’ils se retrouvent pénalisés par l’allongement des temps de trajet. Ils se disent aussi que, derrière cette mesure, il y a la volonté du gouvernement de les ratiboiser financièrement. Donc ça crée de la crispation. »

    Un sentiment qui est partagé par nombre de ses collègues et par les sénateurs qui, les premiers avec Michel Raison (LR), Jean-Luc Fichet (PS) et Michèle Vullien (UDI), ont créé une commission d’étude et déjà demandé le report de la mesure au gouvernement en attendant les résultats de l’expérimentation. Une démarche à laquelle adhère le sénateur LR cosignataire de la lettre au gouvernement Alain Fouché.

    « Si nous n’obtenons pas les informations que nous demandons sur cette expérimentation, je suis décidé à porter l’affaire devant l’instance administrative qualifiée pour la faire rapporter. Il nous faut des éléments pour juger du bien-fondé d’une telle mesure qui est ressentie par les Français comme un vaste racket. Le gouvernement anticipe la réduction de recettes sur les carburants avec la montée en puissance des véhicules hybrides et électriques et cherche des mesures de compensation. Le 80 km/h sur route, qui va bloquer les voitures derrière les camions, est de celles-là. »

    Surfant sur ce mécontentement en organisant des manifestations avec les motards de la FFMC partout en France, l’association 40 Millions d’automobilistes suggère donc aux usagers de télécharger sur le site internet la carte d’électeur factice qu’elle a créée pour l’occasion. Elle leur demande de l’envoyer symboliquement au président de la République pour marquer leur désaccord avec la politique de sécurité menée par son Premier ministre et, plus largement, pour refuser un système où l’opinion des citoyens n’est pas prise en compte.

    #en_marche

  • François Sureau - Affaire Daval : le mépris de nos lois - Le Point
    http://www.lepoint.fr/chroniques/francois-sureau-le-mepris-de-nos-lois-02-02-2018-2191539_2.php

    Le ministre n’en est plus un. Il ne décide plus guère. Il n’a d’autre choix que de vaticiner. À la fois journaliste, prophète et prêcheur, son métier, au moins en dehors des domaines dits régaliens, consiste à donner à l’opinion de Mme Michu le sceau électoralement utile de la communication organisée. Dans cet exercice, il peut être assuré de l’assentiment de larges parties du public, qui ne voit aucune raison de se laisser arrêter dans ses passions par les vieilles lunes de la présomption d’innocence, de la charge de la preuve, du procès contradictoire
    […]
    François Sureau est avocat et écrivain, engagé dans la défense des libertés publiques et du droit d’asile. Son ouvrage, « Le chemin des morts », publié en 2013 chez Gallimard vient de paraître en Folio. Longtemps soutien de François Fillon, il est également le premier rédacteur des statuts d’En marche !, le parti politique fondé par Emmanuel Macron.

  • Le nom de la Macédoine, obstacle récurrent à son adhésion à l’Union européenne - REGARD SUR L’EST

    http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=1405

    Les Grecs - comme s’ils n’avaient pas d’autres chats à fouetter - s’opposent toujours à l’adhésion de la Macédoine à l’UE tant qu’elle refuse de changer son nom...

    Le nom de la Macédoine, obstacle récurrent à son adhésion à l’Union européenne

    Par Joe HERZBRUN*
    Le 01/06/2013

    Le gouvernement grec s’opposera à l’ouverture des négociations d’adhésion entre l’Union européenne et la Macédoine tant que la question du nom de cette ancienne République yougoslave, qu’il considère comme appartenant au patrimoine grec, n’est pas réglée. Mais l’adhésion à l’Union a été définie comme la principale priorité stratégique par le gouvernement macédonien.

    #macédoine #grèce #frontières #toponymie #les_mots_sont_important

    • Très bizarrement, j’ai entendu parlé du sujet en regardant un épisode d’une série télé américaine vers mi-mai.

      J’ai cru que c’était une fable et une sorte de moquerie anti-européenne, mais on dirait que non. Je suis stupéfait.

    • Grecia-Macedonia, ripartono i negoziati sul nome

      Ripartono oggi, con rinnovate speranze, i negoziati tra Atene e Skopje per sciogliere l’infinita odissea della “questione del nome”, che contrappone i due vicini dalla dichiarazione di indipendenza della Macedonia nel 1991.

      Per Atene il nome “Repubblica di Macedonia” è inaccettabile perché considerato parte integrante dell’eredità storica greca. Per le autorità elleniche il suo utilizzo da parte del vicino settentrionale nasconde potenziali mire espansionistiche verso la regione greca che porta lo stesso nome.

      A causa della disputa, in sede ONU Skopje ha dovuto accettare la denominazione provvisoria di FYROM, acronimo di “Ex-repubblica jugoslava di Macedonia”, mentre il veto greco le ha sbarrato le porte all’ingresso nell’Unione europea e nella Nato.

      https://www.balcanicaucaso.org/Media/Multimedia/Grecia-Macedonia-ripartono-i-negoziati-sul-nome

    • Grèce : large mobilisation contre un compromis sur le nom de la Macédoine

      Des dizaines de milliers d’opposants au compromis sur le nom de la Macédoine envisagé par le gouvernement grec se sont rassemblés dimanche après-midi à Athènes, 140.000 selon la police, dix fois plus selon les organisateurs.


      http://www.lepoint.fr/monde/grece-la-foule-se-rassemble-a-athenes-contre-le-compromis-sur-le-nom-de-la-m
      #nationalisme #manifestation #Athènes

    • Grèce : la foule se rassemble à Athènes contre le compromis sur le nom de la Macédoine

      Une foule était attendue dimanche après-midi dans le centre d’Athènes pour exprimer son opposition au compromis sur le nom de la Macédoine envisagé par le gouvernement Tsipras, un rassemblement voulu « majestueux » par les organisateurs.


      https://www.courrierinternational.com/depeche/grece-la-foule-se-rassemble-athenes-contre-le-compromis-sur-l

    • Grèce - Macédoine : comment en finir avec le nom qui fâche ?

      Le contentieux sur le nom de la “Macédoine” envenime depuis près de trente ans les relations entre Athènes et Skopje. Débloquer la situation devient impératif pour l’UE afin d’avancer la candidature de cette ancienne république yougoslave et contrer l’influence de Moscou dans les Balkans Occidentaux, estime le correspondant bruxellous de Jutarnji list, de Zagreb.

      https://www.courrierinternational.com/article/europe-grece-macedoine-comment-en-finir-avec-le-nom-qui-fache

    • Macedonia Removes ‘Alexander the Great’ Highway Signs to Greece

      Workers began removing signs for Macedonia’s “Alexander the Great” highway to Greece on Tuesday, in preparation for the replacement signs featuring the road’s new name, “Friendship”, to be installed. As part of concessions reached with Athens, Skopje agreed to rename its main highway to Greece and its airport, currently named “Alexander the Great Airport”, as part of efforts to ease relations between them and move towards solving the long-standing dispute over Macedonia’s name.


      http://www.balkaninsight.com/en/gallery/macedonia-removes-alexander-the-great-highway-signs-to-greece-02-21-2

      #Alexandre_le_Grand

    • Macédoine : la #diaspora mobilise en force contre les négociations avec la Grèce

      30 000 personnes à Sidney, des milliers à Brisbane, Melbourne ou Perth. C’est sous le slogan « Nous sommes la Macédoine » que des manifestations étaient organisées samedi 3 mars dans quatorze villes du monde, afin de réclamer l’arrêt des pourparlers avec la Grèce sur la question du nom et condamner la politique du gouvernement macédonien. Une démonstration de force qui fragilise les négociations avec Athènes.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/Macedoine-la-diaspora-manifeste-et-demande-l-arret-des-pourparler

    • Macédoine, le nom de toutes les mobilisations !

      Le conflit toponymique opposant l’autodénommée République de Macédoine et la Grèce sur l’usage du nom de Macédoine dure depuis plus de 25 ans. Il bloque les perspectives d’adhésion à l’UE et à l’Otan de la « République de Macédoine ». Celle-ci est reconnue sous ce nom par plusieurs grandes puissances (Etats-Unis et Royaume-Uni et régionalement Turquie et Bulgarie), mais l’Onu et l’Union européenne ne la reconnaissent que sous le nom de « Former Yougoslav Republic of Macedonia ». Ce conflit connaît un rebondissement dans un contexte politique nouveau. En effet, l’actuel chef de gouvernement grec a proposé d’introduire une discussion bilatérale sur le nom du pays. Ceci suite au changement de gouvernement début 2017 en « République de Macédoine », à son positionnement moins radical en matière d’affirmation de sa Macédonité primordiale, et à des concessions symboliques qui reviennent sur la politique dite d’Antiquisation précédente, notamment le changement de nom de l’aéroport international, d’une autoroute et d’une monumentale statue équestre, toutes trois nommées initialement d’après Alexandre le Grand. Cette discussion devait permettre de sortir de l’impasse dans les relations internationales en envisageant un compromis sur l’usage du nom Macédoine pour désigner le pays. Il s’agissait de trouver une expression moins péjorative que celle de #FYROM imposée aujourd’hui par les alliés occidentaux des Grecs.


      https://neotopo.hypotheses.org/987
      #nationalisme

    • Grèce : 24 villes se mobilisent contre le nom de la Macédoine

      Mercredi soir, des milliers de manifestants se sont rassemblés dans pas moins de 24 villes du nord de la Grèce, mais aussi à Rhodes ou en Crète, pour dénoncer tout accord avec Skopje sur le nom de la Macédoine. Alors que les négociations paraissent stagner, les opposants nationalistes entendent défendre le caractère « exclusivement hellénique » de la Macédoine.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/24-manifestations-pour-s-opposer-a-une-solution-sur-l-appellation
      #paywall

    • Macédoine : échec du référendum sur le changement de nom

      C’est un échec retentissant. Le « oui » l’emporte largement (90% des exprimés), mais la participation au référendum de dimanche n’est que de 36% des inscrits. 1,8 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour répondre à la question : « Êtes-vous pour l’adhésion à l’Union européenne et à l’OTAN, en acceptant l’accord entre la République de Macédoine et la République de Grèce ? » Le Premier ministre Zaev évoque des élections anticipées si le Parlement ne ratifie pas le changement de nom.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/Referendum-sur-le-nom-de-la-Macedoine-c-est-le-Jour-J

    • Grèce : le nom de la Macédoine fait vaciller le gouvernement Tsipras

      Vendredi, le Parlement de Skopje a entériné le changement de nom du pays en Macédoine du nord. C’est maintenant la Grèce qui va devoir se prononcer sur l’accord conclu le 17 juin 2018. Après la démission, dimanche, du ministre souverainiste de la Défense, le gouvernement d’Alexis Tsipras n’a plus de majorité. Survivra-t-il au vote de confiance qui aura lieu mercredi ?

      https://www.courrierdesbalkans.fr/le-gouvernement-d-Alexis-Tsipras-ne-tient-plus-qu-a-un-fil-apres-

    • Macedonia del Nord: addio Fyrom, approvato il nuovo nome

      L’approvazione da parte del Parlamento macedone della modifica costituzionale che cambia ufficialmente il nome del Paese in “Repubblica della Macedonia del Nord” apre finalmente le porte alla futura integrazione euro-atlantica di Skopje. Contestualmente, anche il Parlamento greco ha ratificato l’Accordo di Prespa – firmato lo scorso giugno per porre fine alla quasi trentennale disputa sulla legittimità dell’uso del nome “Macedonia” -. Atene aveva previsto un voto inizialmente giovedì 24 gennaio, rimandato poi al giorno successivo, quando 153 deputati (di Syriza, indipendenti e dissidenti di Anel) contro 146 hanno votato a favore della ratifica voluta dal governo di Alexis Tsipras. Il passaggio parlamentare è andato a buon fine in entrambi i Paesi, nonostante le resistenza portate avanti da una parte delle due società civili.

      Nome e bilinguismo, la Macedonia cambia volto
      Il percorso di integrazione euro-atlantica della Macedonia del Nord è tuttavia ancora agli inizi. La risoluzione della disputa sul nome con la Grecia era infatti una condicio sine qua non per avviare questo processo, e ora i legislatori macedoni devono aprire i negoziati con la controparte europea. L’impianto legislativo macedone deve essere notevolmente revisionato e – a differenza dell’ingresso nella Nato -, questo potrebbe portare a dei rallentamenti per la sua adesione all’Unione europea, in particolare per quanto riguarda la lotta alla corruzione e le tematiche ambientali.

      Negli stessi giorni, Skopje ha pubblicato sulla Gazzetta ufficiale la legge sul bilinguismo, che eleva la lingua albanese a lingua ufficiale del paese, garantendo maggiori diritti per la minoranza albanese. La ratifica e pubblicazione della legge sul bilinguismo è l’ultimo dei passi intrapresi dall’esecutivo macedone dopo il breve conflitto scoppiato nel 2001, quando forze ribelli albanesi compirono attacchi di guerriglia per forzare l’allora governo di Skopje a concedere maggiori diritti alla minoranza etnica.

      Elezioni anticipate per rafforzare la maggioranza?
      Nel frattempo, il premier macedone Zoran Zaev e il suo partito di governo, i socialdemocratici della Sdsm, sembrano intenzionati a tornare alle urne con delle elezioni anticipate. Il loro interesse è quello di capitalizzare il successo politico ottenuto dall’approvazione del cambio del nome e strutturare una più forte maggioranza in parlamento. Questo soprattutto alla luce della fuga dell’ex premier conservatore Nikola Gruevski, che ha richiesto l’asilo politico in Ungheria dopo una condanna di due anni per aver utilizzato fondi pubblici per fini personali, insieme all’ex ministro dell’Interno Gordana Jankulovska e al suo assistente Gjoko Popovski.

      L’assenza dell’uomo forte dei conservatori della Vmro-Dpmne potrebbe avvantaggiare la Sdsm, che si troverebbe a correre contro un partito senza un vero leader al comando. Tuttavia, il referendum consultivo sulla questione del nome potrebbe essere un indicatore dell’andamento di possibili elezioni anticipate. A fronte di un largo consenso dei votanti per la modifica costituzionale, ad aver affossato il referendum (benché di natura consultativa) erano stati una bassa affluenza e il mancato raggiungimento del quorum. La diserzione delle urne può infatti essere letta come la contrarietà all’accordo da parte della popolazione, e quindi lasciar pensare possibile uno spostamento di voti verso la Vmro-Dpmne.

      L’obiettivo è l’Unione europea
      La modifica costituzionale è certamente un fattore positivo per il futuro del Paese. La risoluzione della controversia apre ufficialmente le porte per l’inizio dei negoziati con l’Unione europea, che dovrebbero avviarsi nel giugno prossimo, insieme all’Albania. Il percorso, tuttavia, è ancora molto lungo ed è dato non solo dalle criticità interne della Macedonia del Nord, ma anche dalla volontà espressa dal presidente della Commissione europea Jean-Claude Juncker di non procedere ad alcun allargamento fino al 2025. Alla finestra dell’Europa, dove già attendono Montenegro e Serbia, potrebbero aggiungersi presto anche Macedonia del Nord e Albania.

      https://www.affarinternazionali.it/2019/01/macedonia-del-nord-approvato-nome

    • Entre Athènes et Skopje, la guerre des « #vins_macédoniens »

      Malgré la visite « historique » du Premier ministre grec Aléxis Tsípras à Skopje, mardi 2 avril, de nombreux contentieux perdurent entre les deux pays après la signature de l’accord de Prespa. Des producteurs grecs de vin s’indignent ainsi de constater que les bouteilles produites un peu plus au nord conservent leur appellation « #vin_de_Macédoine »...


      https://www.courrierdesbalkans.fr/Macedoine-du-Nord-Grece-qui-peut-vendre-des-vins-macedoniens

      #vin #vin_macédonien

    • North Macedonia PM says EU accession halt putting name deal at risk

      North Macedonia’s prime minister, Zoran Zaev, has warned that a decision not to launch European Union accession talks with the Balkan nation may put the Prespes name deal at risk, as the two processes are intrinsically linked.

      Speaking to the Greek edition of Euronews in Skopje on Monday, Zaev said that certain fundamental articles of the agreement signed with Greece in the summer of 2018 settling a decades-old name dispute between the two neighbors, are linked to the progress of his country’s accession to the EU.

      “Certain chapters will be frozen because they cannot be implemented. We will try to implement them, but the two are connected to each other,” Zaev said in comments translated into Greek by Euronews, stressing that the contentious chapters mainly concern domestic use of the country’s new name.

      Zaev, who called early elections for April after his country’s bid for EU accession was blocked earlier this month, mainly by France, said that admission into the bloc is the only way forward for his country and other Western Balkan nations.

      “We have no alternative. There are no other offers that could serve as an alternative. What other offers there may be do not give us democracy, rule of law and liberties. If the light of the stars of the European Union flag is extinguished, we will have darkness here. And we may get lost in this darkness,” Zaev was quoted as saying.

      “If radicalization and the resurgence of nationalism are given fertile ground, this will do a lot of harm to the entire Balkans. And when the Balkans have a problem, Europe has a problem,” the prime minister added.

      http://www.ekathimerini.com/245913/article/ekathimerini/news/north-macedonia-pm-says-eu-accession-halt-putting-name-deal-at-risk