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  • Donald Trump encourage la Russie à attaquer les pays de l’OTAN [qui ne paieraient pas leur contribution, ndc]– La Tribune
    https://www.latribune.fr/economie/international/donald-trump-encourage-la-russie-a-attaquer-les-pays-de-l-otan-990286.html


    Le candidat américain Donald Trump exerce une forte pression sur le parti républicain pour bloquer l’aide américaine à l’Ukraine.
    (Crédits : Reuters)

    Le candidat républicain à l’élection américaine de novembre prochain n’a jamais caché son hostilité à l’OTAN. Il a même encouragé, lors d’un meeting électoral, la Russie à attaquer les mauvais payeurs, selon lui, de l’OTAN. Des propos inquiétants alors que Donald Trump se démène pour bloquer au Congrès toute aide américaine à l’Ukraine. De quoi ravir Wladimir Poutine qui prépare une offensive en Ukraine pour fêter les deux ans de l’invasion et sa réélection en mars prochain.

    Vladimir Poutine, président de la Russie et certain de sa réélection en mars en l’absence de toute opposition, vient de trouver un nouvel allié objectif en la personne de Donald Trump, lui-même candidat aux élections présidentielles américaines de novembre. Lors d’un meeting en Caroline du Sud, Donald Trump a en effet menacé, en cas de victoire, de ne plus garantir la protection des Etats-Unis aux pays de l’OTAN face à la Russie. Le maître du Kremlin depuis un quart de siècle ne pouvait rêver mieux.

    L’ancien président américain reproche régulièrement à ses alliés de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) de ne pas financer suffisamment l’institution. Lors du meeting, Donnald Trump a rapporté une conversation qu’il aurait eu avec un des chefs d’Etat de l’Otan, (sans le nommer) : « Monsieur, si on ne paie pas et qu’on est attaqué par la Russie, est-ce que vous nous protégerez ? » aurait demandé ce chef d’Etat mystérieux. La réponse, selon Trump : « non, je ne vous protégerais pas et j’encouragerais même (la Russie) de vous attaquer ! ».

    Consternant, selon la Maison Blanche
    Cette déclaration, pour le moins inquiétante pour les alliés des Etats-Unis, intervient alors que Donald Trump, candidat quasi certain du parti républicain à la présidence, use de toute son influence au sein du parti républicain pour bloquer l’aide militaire américaine à l’Ukraine. D’un montant de 95 milliards de dollars, une enveloppe d’aide pour Israël et l’Ukraine sera débattue la semaine prochaine au Congrès.

  • Escalade des tensions entre les Etats-Unis et les Houthis en mer Rouge : quel impact sur l’économie mondiale ? – La Tribune
    https://www.latribune.fr/economie/international/escalade-des-tensions-entre-les-etats-unis-et-les-houthis-en-mer-rouge-que

    Les attaques des Houthis en mer Rouge perturbent le commerce maritime mondial depuis novembre. Et les inquiétudes montent quant aux conséquences possibles sur l’économie mondiale si ces incidents persistent dans les mois à venir. D’autant que les tensions se sont exacerbées dans la région depuis les frappes occidentales au Yémen.

    Depuis le mois de novembre, dans la foulée de l’attaque du Hamas contre Israël, la mer Rouge est devenue le théâtre des multiples attaques menées par les Houthis, les rebelles du Yémen, à l’encontre de navires commerciaux. Des incidents qui perturbent le commerce maritime mondial. Même si les conséquences économiques restent pour le moment limitées à l’échelle de la planète, l’escalade des tensions ces derniers jours dans la zone fait monter le degré d’inquiétude, notamment après les premières frappes britanniques et américaines sur des positions houthies au Yémen ces derniers jours.

    Des attaques qui, pour l’heure, n’empêchent pas les Houthis de continuer de frapper les navires commerciaux liés, selon eux, à Israël : un navire marchand américain a, en effet, été touché ce vendredi. Le groupe, reconnu désormais comme entité « terroriste » par Washington, a également annoncé garantir « un passage sécurisée » aux navires chinois et russes. De quoi alimenter les tensions politiques entre les blocs sur une zone sensible pour l’économie mondiale.

    D’autant plus que des entreprises se trouvent déjà affectées par des retards de livraisons. Tesla a été le premier constructeur la semaine dernière à suspendre pendant deux semaines son usine européenne. Volvo a également annoncé fermer une usine en Belgique pendant trois jours en raison d’un manque de boîtes de vitesses. Fin décembre, le géant suédois du meuble Ikea prévenait, lui, de l’absence probable de certains produits en provenance d’Asie dans ses rayons.

    Armés de drones, les Houthis disent agir en soutien aux Palestiniens de Gaza depuis le conflit qui a éclaté avec Israël le 7 octobre dernier. Ils visent principalement les navires de commerce transitant notamment par le détroit de Bab el-Mandeb. Ce point de passage stratégique, positionné juste en face du Yémen, permet de rejoindre l’Océan Indien, via le golfe d’Aden à la mer Rouge. Les navires doivent donc l’emprunter pour rejoindre le canal de Suez, par lequel sont passés près de 25.000 navires rien qu’en 2022, soit 68 par jour, selon les chiffres de l’Autorité du canal. La mer Rouge concentre ainsi près de 12% du commerce maritime mondial. Une route essentielle pour les navires, notamment ceux transitant entre l’Asie et l’Europe.

    Un détour qui coûte cher
    En conséquence des attaques, plusieurs compagnies pétrolières et maritimes ont décidé de dérouter certains de leurs navires pour une durée temporaire. C’est notamment le cas de BP, Shell, QatarEnergy ou encore Maersk, Hapag-Lloyd et CMA CGM (propriétaire de La Tribune). Un détour qui les oblige à passer par le cap de Bonne-Espérance, au sud de l’Afrique. Pour preuve, au cours des 10 jours ayant précédé le 7 janvier, le volume du commerce maritime transitant par le détroit de Bab el-Mandeb a décliné de 53% en glissement annuel, d’après les chiffres d’Allianz Trade. La baisse est de 30% concernant les navires commerciaux passant par le canal de Suez et de 19% pour les tankers, sur cette période. Le nombre de navires commerciaux transitant par le cap de Bonne-Espérance a, en revanche, augmenté de 66% et les tankers de 65%.

    Mais un tel crochet par le Sud de l’Afrique ajoute en moyenne une semaine pour les porte-conteneurs et près de deux semaines pour les pétroliers et gaziers, et revient de ce fait plus cher. Des conditions qui obligent les transporteurs à relever leurs tarifs à l’image de MSC ou encore CMA CGM. Les prix du fret ont commencé à augmenter dès novembre dernier après les premières attaques et ont même grimpé de 240% début janvier, précise Allianz Trade dans sa note.

    « Pour l’instant, l’impact de cette situation reste modéré. Même si le coût du fret maritime a fortement augmenté depuis novembre 2023 et le début des attaques, il n’atteint que le quart du pic observé en 2021. Toutefois, si les attaques devaient se prolonger au-delà du premier semestre 2024, l’impact sur les chaînes d’approvisionnement pourrait être bien plus important », souligne Ano Kuhanathan, responsable de la recherche sectorielle chez Allianz Trade.
    De quoi peser sur l’inflation. En effet, un doublement des coûts du fret maritime impliquerait une hausse des prix de 0,7 point en Europe et aux Etats-Unis, pointe la note d’analyse Allianz Trade publiée la semaine dernière, entraînant une baisse de 0,9 point de croissance du Produit intérieur brut (PIB) pour l’Europe et de 0,6 point pour le pays de l’Oncle Sam.

    Inquiétudes autour de l’énergie
    Outre les marchandises, c’est la possible augmentation des prix de l’énergie qui découle de cette situation.

    « Ce qui se passe en mer Rouge semble, pour l’instant, ne pas avoir de conséquences sur les prix de l’énergie et l’inflation. Mais nous pensons qu’il faut surveiller cela de très près, car ces conséquences pourraient se matérialiser dans les semaines à venir », a notamment prévenu lundi le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni.
    Car une partie non négligeable du pétrole et du gaz circule par la mer Rouge, située non loin du golfe Persique. Pour le seul premier semestre 2023, environ 12% du total du pétrole négocié pour le commerce maritime et près de 8% du commerce mondial de gaz naturel liquéfié (GNL) ont transité par cette zone au premier semestre 2023, selon l’agence d’information sur l’énergie des États-Unis,

    Or, les attaques rendent nerveux les marchés. Les prix du pétrole et du gaz ont ainsi augmenté au fil des semaines en fonction de la situation en mer Rouge. Ainsi, entre le 17 et le 22 novembre, soit après les premières attaques houthies, le prix du Brent a augmenté de 2%, d’après la note d’Allianz Trade. Les prix du gaz naturel en Europe ont, eux, pris 3,6%. Le Premier ministre du Qatar a également averti mardi lors du sommet de Davos que le transport du Gaz naturel liquéfié « sera affecté » par l’escalade dans la région, le pays étant un gros producteur de GNL dans le monde.

    « Toutefois, la situation en la matière n’a pas encore atteint un stade critique », rassure Ano Kuhanathan, « les prix du pétrole continuent globalement de baisser car l’offre des producteurs est plus élevée que prévue, d’autant que des navires pétroliers continuent de naviguer en Mer Rouge ». Concernant le gaz naturel, les réserves, notamment européennes, sont encore bien remplies et la fin de l’hiver approche.

    • Tensions en mer Rouge : les Houthis garantissent « un passage sécurisé » aux bateaux russes et chinois – La Tribune
      https://www.latribune.fr/economie/international/tensions-en-mer-rouge-les-houthis-garantissent-un-passage-securise-aux-bat

      Les rebelles yéménites Houthis, dont les attaques plombent le trafic maritime en mer Rouge, garantissent « un passage sécurisée » aux navires chinois et russes sur cette voie stratégique, a déclaré vendredi un de leurs ténors au quotidien russe Izvestia.

      Le canal de Suez s’invite dans la guerre des blocs. Alors que les tensions s’intensifient en mer Rouge et menace le commerce maritime mondial, les Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, garantissent « un passage sécurisée » aux navires chinois et russes sur cette voie stratégique qui voit transiter 12% du trafic maritime mondial. C’est ce qu’a déclaré vendredi Mohammed al-Bukhaiti, un membre de la direction politique des Houthis, au quotidien russe Izvestia.

      « Les navires israéliens, ou ceux ayant un lien même ténu avec Israël, n’auront pas la moindre chance de traverser la mer Rouge (...) notre but est d’augmenter le coût économique pour l’Etat hébreu afin de stopper le carnage à Gaza », a-t-il déclaré. Et les bateaux américains et britanniques sont particulièrement surveillés de très près après les bombardements de sites houthis au Yémen par l’armée américaine, parfois appuyée par l’aviation britannique.

      « La folie et l’idiotie des Etats-Unis et du Royaume-Uni ont joué contre eux : désormais aucun de leur navire ne pourra franchir une des principales voies commerciales au monde. Les pertes pour les pays agresseurs sont supérieures aux pertes pour le Yémen », a indiqué ce chef des Houthis.

      « Pour les autres pays, incluant la Chine et la Russie, leur transport maritime dans la région n’est pas menacé. D’ailleurs, nous sommes même prêts à assurer le passage sécurisé de leurs navires en mer Rouge », a assuré Mohammed al-Bukhaiti.

      Rien de surprenant si l’on songe que l’Iran, qui soutient les Houthis, est proche de Moscou et de Pékin. Depuis mi-novembre, les Houthis ont mené une trentaine d’attaques en mer Rouge et dans le Golfe d’Aden, affirmant y cibler des navires se dirigeant vers Israël en « solidarité » avec les Palestiniens de la bande de Gaza.

      En pouvant emprunter la mer Rouge et donc le canal de Suez, les navires russes et chinois évitent ainsi de passer par l’Afrique du Sud et gagnent ainsi entre 10 et 20 jours de trajet par rapport aux navires qui préfèrent éviter la mer Rouge pour des raisons de sécurité. Mais cette nouvelle route est beaucoup plus coûteuse et commence à perturber les chaînes d’approvisionnement.

      Escalade
      Ce vendredi, les rebelles yéménites ont revendiqué des frappes contre un navire marchand américain circulant dans le Golfe d’Aden, qui n’a toutefois pas fait de dommage selon Washington.

      « Les forces navales des forces armées yéménites (nom que se donne la branche armée des Houthis, ndlr) ont mené une opération ciblée contre un navire américain, le Chem Ranger, dans le Golfe d’Aden avec plusieurs missiles antinavires dont certains ont touché leur cible », ont-ils affirmé dans un communiqué.

      Le commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom) a confirmé l’attaque, mais avec « deux missiles », le navire marchand Chem Ranger sans toutefois l’atteindre comme le prétendent les rebelles.

      L’équipage « a vu les missiles toucher l’eau près du navire » et « il n’a pas été fait état de blessés ou de dommages », a ajouté le Centcom. Selon le site spécialisé Marine Traffic, le Chem Ranger est un pétrolier américain battant pavillon des îles Marshall qui se trouvait ces derniers jours au large des côtes du Yémen. De son côté, l’agence de sécurité maritime britannique (UKMTO) a fait état d’un incident à 115 milles nautiques au sud-est de la ville d’Aden avec une explosion à 30 mètres du navire et précisé qu’un drone avait volé à proximité.

      Les Etats-Unis ont frappé jeudi pour la cinquième fois des sites des Houthis au Yémen.

      Plus précisément, Washington a dit avoir frappé des missiles Houthis. « Nous pensons qu’ils étaient prêts à être lancés de manière imminente en mer Rouge », a expliqué le porte-parole du Conseil de sécurité nationale John Kirby.

      La porte-parole adjointe du ministère de la Défense, Sabrina Singh, a dit que ces bombardements, entamés en fin de semaine dernière et parfois menés avec le Royaume-Uni, ont pu « détruire une part importante des capacités » des Houthis.

      Moscou appelle Washington à cesser leur « agression » contre le Yémen
      A Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères a toutefois appelé les Etats-Unis à cesser leur « agression » contre le Yémen. « Plus les Américains et les Anglais bombardent, moins les Houthis voudront parlementer », a dit Sergueï Lavrov.

      Les bombardements américains de jeudi étaient les seconds en moins de 24 heures sur des missiles des Houthis, groupe remis mercredi par Washington sur une de ses listes d’ « organisations terroristes ».

      La France veut éviter l’escalade
      Le président américain Joe Biden a déclaré d’ailleurs cette semaine que ces frappes continueraient tant que les Houthis perturberont le commerce maritime international.

      Face à ces attaques, les Etats-Unis ont mis sur pied une coalition pour patrouiller au large du Yémen et protéger le trafic maritime. Tous les pays de cette coalition ne participent pas aux frappes mais le Danemark, berceau du N.2 du transport maritime mondial Maersk, a annoncé jeudi qu’il allait s’y joindre. La France a, elle, décidé de ne pas y participer « pour éviter toute escalade » dans la région, selon son président Emmanuel Macron.

      (Avec AFP)

  • Séisme dans le commerce mondial : la Chine interdit l’exportation de technologies liées aux métaux stratégiques
    https://www.latribune.fr/economie/international/seisme-dans-le-commerce-mondial-la-chine-interdit-l-exportation-de-technol

    La Chine va interdire l’exportation de technologies d’extraction et de séparation des terres rares, ce qui pourrait potentiellement rendre plus difficile pour les autres pays de développer ce secteur crucial. L’objectif, selon Pékin, est de protéger la sécurité nationale. Mais les autres Etats, et en particulier ceux du Vieux continent, dépendent presque entièrement de ces exportations chinoises pour accélérer dans des secteurs clés.

    Pour mémoire, quand ce genre de choses arrive à l’empire, l’empire contre-attaque en allant se servir.

    D’habitude, il me semblait que la Tribune rappelait les enjeux. L’enjeux, c’est que les US ont interdit tout accès à la Chine aux semi-conducteurs occidentaux et que la Chine trouve cela injuste, mais que les US s’en foutent, et qu’ils vont maintenant t’expliquer que les Chinois sont vraiment trop agressifs.

    • Plus de un an pour riposter à l’agression américaine. On ne peut pas dire que les chinois ne prennent pas les choses à la légère.
      géopolitiquement ce qu’ils viennent de décider c’est à peu près aussi important que de décider qu’on va se passer de la Russie pour se fournir en matières premières.

  • La chute de l’espérance de vie dans les pays riches alarme les économiste
    https://www.latribune.fr/economie/international/la-chute-de-l-esperance-de-vie-dans-les-pays-riches-alarme-les-economistes

    Les dégâts de la crise sanitaire sur les populations et l’économie font toujours des ravages. Plus de trois années après l’arrivée du virus en Europe, la déflagration se fait toujours ressentir. La propagation du virus a certes ralenti dans la plupart des pays riches. Mais les populations les plus à risque continuent d’être exposées à cette maladie. A cela s’ajoutent les effets délétères du réchauffement climatique sur la santé. Dans ce contexte morose, l’OCDE a sonné l’alerte dans son dernier panorama sur la santé dévoilé ce mardi 7 novembre. « L’espérance de vie a diminué de 0,7 an en moyenne dans les pays de l’OCDE entre 2019 et 2021. Si les données provisoires pour 2022 laissent entrevoir une amélioration dans certains pays, l’espérance de vie reste inférieure à son niveau d’avant la pandémie dans 28 pays (sur 38) », a déclaré Mathias Corman, secrétaire général de l’OCDE lors d’un point presse au siège de l’institution à Paris.

    Après des décennies de hausses ininterrompues des gains d’espérance de vie, le Covid-19 a marqué une rupture brutale. « Cette baisse n’est pas une surprise mais elle est inquiétante », a indiqué Stefano Carpetta, directeur de l’Emploi, du travail et des Affaires sociales à l’OCDE. « On espère que ce phénomène est temporaire », a ajouté le spécialiste des questions du travail interrogé par La Tribune. Sur le plan économique, « ce recul de l’espérance de vie risque d’avoir un impact sur les dépenses de santé dans les pays où la population est vieillissante », ajoute l’économiste.

  • Une panne informatique géante oblige Toyota à mettre à l’arrêt la quasi-totalité de ses usines japonaises latribune.fr -

    Une panne informatique géante paralyse depuis ce mardi matin la production de 12 des 14 usines du groupe Toyota au Japon. A ce stage, le numéro un mondial de l’automobile ne soupçonne pas une cyberattaque. _


    Au Japon, Toyota est à l’arrêt, ou presque. « Douze usines automobiles (sur 14 NDLR), concernant 25 lignes de production, sont dans l’incapacité de commander des pièces à cause d’une défaillance système » a déclaré à l’AFP une porte-parole du constructeur. « Pour l’instant, nous ne pensons pas qu’il s’agisse d’une cyberattaque ». Cette panne concerne seulement les usines japonaises du groupe et non ses nombreux sites de production à l’étranger, a aussi précisé ultérieurement Toyota.

    Conséquence, l’action du groupe, qui avait démarré en hausse mardi à la Bourse de Tokyo, est tombée dans le rouge après ces informations. Le titre a clôturé la séance en baisse de 0,2% tandis que l’indice Nikkei a gagné 0,18%.

    Une production mondiale qui a fortement accéléré
    L’an dernier, Toyota avait déjà été obligé de suspendre toute sa production au Japon pendant une journée en raison d’une cyberattaque ayant touché l’un de ses fournisseurs, Kojima Industries.
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    #toyota #juste_à_temps #sécurité #internet #sécurité_informatique

    Source : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/une-panne-informatique-geante-oblige-toyota-a-mettre-a-l-arret-la-quasi-to

    • Panne géante au Royaume-Uni : des vols annulés par milliers et une addition qui s’annonce salée afp - La Tribune

      La panne géante de contrôle aérien touche le Royaume-Uni, et perturbe le retour de milliers de voyageurs après un long week-end férié. Cet incident devrait coûter des dizaines de millions de livres aux compagnies aériennes. En cause, « une donnée inhabituelle » introduite dans le système qui l’aurait fait planter entraînant de multiples retards et annulations de vols.

      C’est la plus importante panne qu’a connue le ciel britannique depuis près d’une décennie, selon ministre des Transports. Ce lundi, une panne du système de contrôle aérien britannique a forcé les agents aériens à rentrer manuellement les plans de vols, entraînant de très nombreux retards et des annulations en chaîne.

      Plus de 1.500 vols au départ ou à l’arrivée du Royaume-Uni, soit plus du quart du total, ont dû être annulés lundi et encore 345 mardi, selon la compagnie spécialisée Cirium. Des dizaines de milliers, voire jusqu’à plusieurs centaines de milliers de personnes, pourraient avoir ainsi vu leur vol annulé. La compagnie britannique Easyjet a annoncé mercredi affréter d’ici la fin de la semaine cinq vols pour faire rentrer au Royaume-Uni des touristes encore bloqués en Espagne, au Portugal, en Tunisie ou en Grèce, précisant que ses opérations sont désormais revenues à la normale.

      La NATS, autorité britannique du contrôle aérien, admettait mardi auprès de l’AFP que plusieurs jours seraient nécessaires pour revenir à la normale et ramener tous les voyageurs chez eux.
      Une « donnée inhabituelle »
      La panne a été causée par « une donnée inhabituelle » introduite dans le système, a indiqué mercredi le directeur général de la NATS Martin Rolfe.
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      100 millions de livres
      Les conséquences vont aussi, et surtout, être financières pour les compagnies aériennes.

      « Nous aurons près de 100 millions de livres (116 millions d’euros) de coûts supplémentaires auxquels les compagnies aériennes auront été confrontées », a assuré ce mercredi à la BBC Willie Walsh.
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      #aéroport #Londres #panne

      Source : https://www.latribune.fr/economie/international/panne-geante-au-royaume-uni-des-vols-annules-par-milliers-et-une-addition-

    • Île-de-France : les hôpitaux de l’AP-HP victimes d’une panne géante Le Figaro
      Cela devient une pandémie

      Une panne technique a touché le logiciel Orbis et le site internet des 38 établissements parisiens, ce mercredi.

      Si l’incident a été résolu en milieu d’après-midi, il a paralysé bon nombre de services des hôpitaux de Paris. Selon les informations de BFMTV, les 38 établissements de l’AP-HP ont subi une panne géante ce mercredi. Plus précisément, l’utilisation d’Orbis, le logiciel permettant l’identification des patients et la prescription des médicaments n’était plus possible. Idem pour le site de l’AP-HP.


      Le personnel n’avait également plus accès à internet et à la messagerie interne. Le logiciel utilisé par le Samu était, quant à lui, disponible. Après la résolution de la panne technique, le réseau est redevenu opérationnel en milieu d’après-midi et les différentes applications ont pu redémarrer.

      Source : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/ile-de-france-les-hopitaux-de-l-ap-hp-victimes-d-une-panne-geante-20230830

    • L’Allemagne débloque des fonds pour se doter du bouclier antimissiles israélien
      la tribune.fr. - 14 Juin 2023,
      https://www.latribune.fr/economie/international/l-allemagne-debloque-des-fonds-pour-se-doter-du-bouclier-antimissiles-isra

      L’Allemagne souhaite débloquer une enveloppe de quatre milliards d’euros pour se munir du système antimissiles de type Arrow 3. Cette démarche s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’Olaf Scholz de réarmer l’Allemagne, après des années de sous-investissement et dans le contexte de la guerre en Ukraine qui a éclaté en février 2022.

      Le chancelier Olaf Schloz avait notamment déclaré, en mars 2022, que l’Allemagne actait « un changement d’époque » après l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022. Le dirigeant social-démocrate avait ainsi promis de débloquer un fonds de 100 milliards d’euros pour moderniser l’armée nationale, et de dépenser chaque année au moins 2% du PIB national dans la défense.

      Première tranche de financement validée

      Dans cette optique, la commission budgétaire de la chambre des députés a approuvé ce mercredi une première tranche de financement qui porte sur 560 millions d’euros en vue d’un prochain accord pré-contractuel avec Israël, a appris l’AFP la veille.

      Dans un document destiné à la commission budgétaire, le ministère des Finances avait, en effet, annoncé que le gouvernement allemand avait « l’intention de mettre en place le plus rapidement possible la capacité nationale de défense territoriale contre les missiles avec l’acquisition prévue du système d’armes Arrow ».

      Ce document affirme également qu’« une convention d’accord intergouvernementale avec le gouvernement israélien est prévue d’ici fin 2023 ».

      Un bouclier qui couvre aussi les pays voisins

      Ce système antimissiles de type Arrow 3, d’un coût total de quatre milliards d’euros, est doté de radars, de lanceurs et de missiles guidés susceptibles de détruire des cibles au-delà de l’atmosphère. Fabriqué par l’entreprise Israel Aerospace Industries (IAI) en collaboration avec le constructeur d’avions américain Boeing, il est déjà utilisé sur les bases aériennes israéliennes depuis 2017. Le système est conçu pour la défense contre les missiles à longue portée. Israël se protège ainsi contre les attaques de l’Iran ou de la Syrie.

      En effet, selon le fabricant israélien IAI, Arrow 3 est capable d’intercepter des missiles balistiques au-dessus de l’atmosphère, tirés à une distance allant jusqu’à 2.400 kilomètres. Et c’est bien ce qui intéresse l’Allemagne puisque le système est considéré comme suffisamment performant pour assurer également une protection aux pays voisins de l’UE s’il devait être installé en Allemagne. Les missiles Arrow ont une portée nettement supérieure à celle du système de défense antiaérienne Patriot et du système IRIS-T utilisés jusqu’à présent en Allemagne.

      Ce système antimissiles doit, selon le document, « contribuer à la protection de l’Allemagne, de la population et des infrastructures critiques contre les missiles balistiques ». « 
      Au total, les besoins budgétaires pour l’acquisition du système d’armes Arrow sont évalués à 3,99 milliards d’euros en l’état actuel des connaissances », est-il ajouté. Sa livraison pourrait être effectuée en 2025. (...)

      Ce bouclier devrait aussi permettre à l’Allemagne de protéger ses pays frontaliers. « « Nous pouvons tendre le Dôme de fer au-dessus de nos pays voisins. Nous jouerions ainsi un rôle clé pour la sécurité de l’Europe », avait notamment déclaré le rapporteur au Bundestag pour le budget de la défense, Andreas Schwarz, en mars 2022.

      La commission budgétaire a par ailleurs approuvé, ce mercredi, environ 950 millions d’euros pour l’achat de six supplémentaires systèmes de défense aérienne Iris T SLM de fabrication allemande. Arrow 3 serait donc un complément à la défense antimissile allemande existante. Le système pourrait apporter une contribution décisive au projet de « Bouclier du ciel européen ».
      (Avec AFP)

      #marchand_de_canons. #IsraelAllemagne

  • #Etats-Unis : l’arme du dollar, les #sanctions financières et l’hégémonie américaine
    https://www.latribune.fr/economie/international/etats-unis-l-arme-du-dollar-les-sanctions-financieres-et-l-hegemonie-ameri

    Y compris les avoirs de simples citoyens russes (non oligarques)

    C’est la première fois dans l’histoire que l’Union ne se contente pas de geler des avoirs, mais compte bien les saisir et en redistribuer le capital ou au moins les intérêts. Même au niveau mondial, les précédents sont rares, en dehors par exemple d’avoirs irakiens saisis par les États-Unis à l’époque de Saddam Hussein, selon Anders Ahnlid.

  • Le prix du pétrole s’envole après l’annonce d’importantes baisses de production – La Tribune
    https://www.latribune.fr/economie/international/le-prix-du-petrole-s-envole-apres-l-annonce-d-importantes-baisses-de-produ

    Les prix du pétrole bondissent en ce début de semaine après l’annonce surprise par plusieurs grands pays exportateurs d’une réduction dès mai de leur production. Une baisse présentée comme une « mesure de précaution » pour stabiliser le marché, alors que les États-Unis appellent à une hausse en raison de l’inflation galopante. Les investisseurs redoutent que cette initiative accentue les tensions inflationnistes et pousse par conséquent les banques centrales à maintenir une politique restrictive plus longtemps que prévu.

    Les prix du pétrole grimpent, ce lundi 3 avril. Le baril de Brent de mer du Nord, la référence mondiale, montait de 5,26% à 84,09 dollars et celui de WTI américain de 5,26% à 79,66 dollars vers 7h10 GMT. Vers 11h20 GMT, le baril de Brent montait de 5,87% à 84,58 dollars et celui de WTI de 6,10% à 80,27 dollars.

    Cette brusque remontée freine à peine la dynamique des bourses européennes. Vers 11h25 GMT, Londres gagnait 0,65%, Milan 0,49%, Paris 0,42%, Francfort 0,02%. Wall Street se dirige vers une ouverture mitigée. Les actions des grands fournisseurs de pétrole montaient avec la flambée des prix : à Londres, BP prenait 4,89%, Shell 4,46% et à Paris, TotalEnergies gagnait 4,89% dans les premiers échanges.

    Baisse de la production coordonnée
    À l’origine de cette hausse des prix du pétrole, la baisse de production annoncée dimanche par plusieurs pays producteurs. Dans le détail, l’Arabie saoudite va réduire sa production de 500.000 de barils par jour (bpj), l’Irak de 211.000 bpj, les Émirats de 144.000 bpj, le Koweït de 128.000 bpj, l’Algérie de 48.000 bpj et Oman de 40.000 bpj, ont déclaré chaque pays via leurs agences de presse officielles respectives.

    Au total, ce sont environ 1,16 million bpj en moins, soit la plus importante réduction depuis octobre. Ces baisses auront toutes lieu à partir de mai jusqu’à fin 2023. Elles ont lieu « en coordination avec certains pays membres de l’Opep et non membres de l’Opep », selon le ministère algérien de l’Energie. Quant à la Russie, elle a annoncé de son côté continuer à réduire sa production de pétrole brut de 500.000 bpj jusqu’à la fin de l’année.

  • Mars rouge (ou printemps noir) : on y est ! Le web grande conso

    Peu importe la sémantique… Que vous préfériez mars rouge ou printemps noir n’y changera rien. Les faits sont là et, comme toujours, têtus. Voilà les Français face au mur d’inflation annoncé depuis des mois. Voilà 4 semaines que notre panier de 150 majeurs (les produits que les Français voient le plus) s’envole littéralement. 0,7 % d’inflation hebdo ou plus encore sur la dernière semaine (+ 0,8 %). Un rythme jamais connu avant (n’en déplaise à ceux qui expliquent “lissage des hausses”, “moyennisation”, etc.). Et quand bien même (et par magie) l’inflation s’arrêterait là, voilà déjà plus de 4 % dans la besace en 2 mois. Qui s’ajoute donc à l’inflation 2022 pour atteindre le niveau incroyable de 19,8 %. Autant le dire : si les 20 % n’étaient pas dépassés d’ici à la semaine prochaine, ça serait une (très) heureuse surprise. Mais pour avoir feuilleté quelques cadenciers pendant le week-end (chacun se détend comme il peut), j’ai peur d’être déçu.

    #inflation #prix #tarif #super_marché #magasins #courses #bénéfices #commerce #actionnaires #dividendes #marges

  • Pour ou contre : faut-il encore durcir les sanctions contre la Russie ? (Sylvie Matelly face à Cyrille Bret)
    https://www.latribune.fr/economie/international/pour-ou-contre-faut-il-encore-durcir-les-sanctions-contre-la-russie-sylvie


    (Crédits : DR)

    Malgré les sanctions occidentales, l’économie russe souffre mais ne coule pas. Sur le front ukrainien, le complexe militaro-industriel alimente de violents combats avec du matériel militaire lourd. Alors que les pays membres de l’Union européenne discutent d’un dixième paquet de sanctions contre la Russie, la question du durcissement des mesures contre Moscou divise les économistes. « Faut-il encore durcir les sanctions contre l’économie russe ? », c’est le débat de la semaine de La Tribune entre Sylvie Matelly, économiste à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) et Cyrille Bret, chercheur à l’Institut Jacques Delors.
    Paul Marion

    Sous le coup des sanctions, l’économie russe était censée « s’effondrer », dixit au printemps dernier Bruno Le Maire. Un an plus tard, il n’en est rien. L’hémorragie pour la Russie des capitaux occidentaux, le gel des actifs des oligarques et la chute des exportations d’hydrocarbures vers l’Europe ne sont pas indolores, certes. Mais les perspectives économiques de la Russie ne sont pas désespérantes non plus. En 2022, le PIB a subi un recul de 2,2% selon le FMI et l’Agence russe des statistiques Rosstat, une baisse modeste, sans commune mesure avec les -8% évoqués initialement par l’institution de Washington. Si, ces chiffres ont été contestés mardi par Emmanuel Macron qui estime que la chute du PIB russe est « beaucoup plus » forte, ils ont permis le même jour à Vladimir Poutine, dans son discours annuel adressé à la nation, de se féliciter de la résistance de l’économie russe et de mettre en avant les « opportunités » à saisir pour les entreprises de son pays.

    Cette année, la croissance russe devrait même s’offrir, toujours selon le FMI, une petite progression de 0,3% avant une hausse de 2,3% en 2024, mieux que les pronostics de la zone euro. Sur le terrain militaire, les mesures de rétorsion de l’UE et des Etats-Unis n’empêchent pas l’armée russe de mener de féroces combats, ravitaillée par un complexe militaro-industriel qui tourne à plein régime dans une guerre partie pour s’éterniser.

    A la veille du premier anniversaire de l’invasion de l’Ukraine, les pays de l’Union européenne tentent de trouver un terrain d’entente sur un dixième paquet de sanctions contre la Russie qui pourrait être annoncé d’ici à demain selon l’agence Reuters. Avec de nouvelles restrictions commerciales sur plus de 10 milliards d’euros de produits, ces nouvelles sanctions pourraient être les plus fortes jamais prises depuis le début de l’offensive. Elles pourraient inclure des restrictions bancaires destinées à rendre plus compliqué pour Moscou le financement de la guerre. Pour autant, ces nouvelles mesures font débat.

    Alors, faut-il encore durcir les sanctions contre la Russie ?

    Oui, il peut être nécessaire d’augmenter certaines sanctions mais en fixant des objectifs précis et des conditions à un assouplissement. A la veille d’une possible offensive russe, les partenaires de l’Ukraine ne doivent pas faiblir dans leur engagement alors que la guerre se poursuit. Pour autant, les sanctions pèsent moins qu’attendues sur une économie russe bien préparée et bien gérée, en particulier par la Banque centrale.

    Peu soutenues par le reste du monde, les sanctions occidentales sont facilement contournées et elles semblent peu affecter l’effort de guerre alors qu’elles touchent probablement déjà, et toucheront durablement, une population russe qui, paradoxalement, se sentant en danger se fédère derrière ses décideurs politiques. De ce point de vue, les sanctions sont contre-productives et doivent donc être améliorées.

    Les objectifs de nouvelles sanctions doivent donc être mieux définis. De nouvelles sanctions devront prendre en compte trois types d’objectifs. Elles devront être mieux ciblées, viser d’abord les oligarques pour fragiliser la décision politique russe et tenter d’en limiter les conséquences sur la population. Mais aussi chercher à fédérer autour de ces mesures afin d’éviter que la Russie n’intensifie ses relations avec d’autres pays dont certains pourraient être tentés de lui livrer des armes. La sanction est aussi un signal envoyé au reste du monde qui, pour être dissuasif, doit convaincre.

    Enfin, elles devront intégrer les conséquences des sanctions sur l’économie mondiale et sur certains pays pourtant très éloignés de la guerre. Il s’agit bien évidemment de la question agricole et alimentaire mais aussi de l’accès à des tarifs abordables de l’énergie.

    Sur ce point, les Occidentaux manquent d’imagination ou de volonté politique. Au moment de la crise de 2008, un groupe de travail avait été instauré au sein du G20 pour réfléchir à la spéculation sur les marchés des matières premières. Pourquoi une telle initiative a-t-elle échoué ? Pourquoi n’a-t-on pas relancé ce défi, alors que l’on sait que la spéculation a significativement participé aux difficultés rencontrées en 2022 ?

    Les deux derniers objectifs doivent, au-delà des sanctions, pousser à relancer la coopération internationale et la recherche de compromis entre les Etats pour accompagner toute nouvelle sanction et faire cesser cette guerre. Il s’agit de construire les bases d’un monde d’après plus inclusif et plus stable, par exemple en remettant l’ONU au centre du jeu. Tout cela semble utopique mais a-t-on d’autres alternatives ?

    Alors que la guerre fait rage depuis un an en Ukraine, alors que le nombre des morts civils et militaires atteint des niveaux terrifiants et alors que l’état-major russe prépare une nouvelle offensive, l’Union européenne s’interroge : doit-elle adopter une dixième vague de sanctions contre la Fédération de Russie ? Doit-elle allonger la liste des 1386 personnalités et des 171 entités (entreprises et institutions) déjà sanctionnées par elle, y compris au plus haut niveau de l’Etat ?

    Moralement et juridiquement, les Européens ont toute légitimité pour frapper plus durement les décideurs russes et les entreprises de Russie : ils ont bafoué le droit international dont l’Europe se veut la gardienne. De plus, les sanctions sont, avec les exportations de défense vers l’Ukraine et le soutien financier à Kiev, un des trois piliers du soutien européen à l’État ukrainien, auquel l’Union a conféré le statut de candidat à l’adhésion.

    Toutefois, sur le plan stratégique, aggraver les sanctions maintenant ne serait ni adapté au but recherché (changer la politique étrangère russe) ni opportun au vu du calendrier (anticiper une offensive nouvelle). Tout dépend des buts recherchés.

    S’agit-il de sanctionner encore la Russie pour marquer la condamnation de l’invasion à l’occasion de sa commémoration ? Sanctionner pour commémorer, ce serait se méprendre sur la teneur de la stratégie des sanctions. Celles-ci ne produisent d’effets qu’à moyen et long terme, parfois après des décennies comme en Afrique du Sud ou en Iran. Ce dont a besoin l’Ukraine cette semaine, c’est d’un soutien d’urgence, sur le plan médiatique et symbolique. Pour condamner l’opération du 24 février 2022 et soutenir la révolution de Maïdan de 2013, le temps court de la commémoration et le temps long des sanctions sont irrémédiablement en décalage. Un déplacement à Kiev ou un discours commun des 27 seraient plus adaptés.

    S’agit-il de paralyser l’effort de guerre russe et de dissuader la Russie de continuer son opération ? Dans ce cas, de nouvelles sanctions sont prématurées. Après neuf vagues de sanctions en onze mois, l’Union ne peut pas encore apprécier si elle a bel et bien réussi à désorganiser les approvisionnements du complexe militaro-industriel russe. Coûteuses pour les Européens, les sanctions doivent être adoptées de la façon la plus ciblée et la plus pertinente possible. Un peu de recul est nécessaire pour en choisir de nouvelles.

    Enfin, la stratégie des sanctions est régie par un « effet cliquet ». Autrement dit, c’est une échelle de mesures qu’il est aisé de gravir mais qu’il est difficile de redescendre. Pour soutenir l’Ukraine sur le long terme, l’Union européenne doit, en matière de sanctions, se ménager des marges de progression pour l’avenir. Adopter de nouvelles sanctions maintenant priverait l’Union européenne de cette possibilité. Si, dans les premières semaines de l’invasion, l’Union devait démontrer sa réactivité et sa cohésion, elle doit désormais démontrer sa capacité à durer.

    La stratégie des sanctions est aujourd’hui le principal levier de puissance de l’Europe pour assurer le soutien de l’Ukraine et sa propre sécurité. Ajouter une vague de sanctions aujourd’hui serait symboliquement fort mais ne renforcerait pas la réalité du soutien européen à l’Ukraine.

  • Pour lutter contre l’inflation, un responsable de la BCE suggère de taxer les riches et les superprofits – La Tribune
    https://www.latribune.fr/economie/international/pour-lutter-contre-l-inflation-un-responsable-de-la-bce-suggere-de-taxer-l

    Le chef économiste de la Banque centrale européenne, Philip Lane, évoque l’idée de taxer les hauts revenus ou les superprofits d’entreprises pour financer les aides aux plus démunis face à l’inflation. Une mesure qui permettrait d’éviter de creuser les déficits publics. Un sujet régulièrement évoqué ces dernières semaines, notamment en France. Plébiscité par la gauche, le gouvernement a promis d’en « reparler » lors du débat budgétaire.

    Pour Philip Lane, soutenir « ceux qui sont dans le besoin en augmentant les impôts a moins d’effet sur l’inflation que si vous augmentez les déficits ».

    Taxer les plus riches est un sujet qui anime les débats dans un contexte de crise énergétique et d’inflation au sommet. Philip Lane, chef économiste de la Banque centrale européenne (BCE) a tranché. Pour lui, pour des raisons à la fois macroéconomiques et d’équité, « les gouvernements devraient soutenir les revenus et la consommation des ménages et des entreprises qui souffrent le plus  », a-t-il déclaré dans une interview au quotidien autrichien "der Standard" publiée ce mardi 27 septembre.

    « La grande question est de savoir si une partie de ce soutien doit être financée par des hausses d’impôts pour les mieux nantis. Cela pourrait prendre la forme d’une hausse des impôts sur les hauts revenus ou sur les industries et les entreprises qui sont très rentables malgré le choc énergétique », estime cet influent membre du conseil des gouverneurs de l’institut monétaire.

    La BCE prône des aides ciblées des États afin de protéger les ménages de l’impact de l’inflation, comme l’a encore déclaré sa présidente Christine Lagarde devant le Parlement européen ce lundi. « Si vous soutenez ceux qui sont dans le besoin en augmentant les impôts, cela a moins d’effet sur l’inflation que si vous augmentez les déficits », justifie Philip Lane.

  • La Chine a presque achevé son « palais céleste » en orbite autour de la Terre - Numerama
    https://www.numerama.com/sciences/1050108-la-chine-a-presque-acheve-son-palais-celeste-en-orbite-autour-de-l

    La Chine a réussi à connecter le premier laboratoire à sa station spatiale Tiangong. Un deuxième module doit arriver en octobre. Elle sera alors complète.

    Le « palais céleste » a désormais une « salle » de plus. Depuis le 25 juillet, la station spatiale chinoise Tiangong (« palais céleste » en chinois) accueille en effet un module supplémentaire, baptisé Wentian, qui offre aux actuels trois taïkonautes à bord (deux hommes et une femme) un espace plus volumineux pour vivre, mais aussi travailler. Car Wentian joue le rôle de laboratoire dans lequel les différents équipages pourront mener leurs expériences.

    Il a fallu environ treize heures à Wentian pour rejoindre Tiangong, qui orbite autour de la Terre à un peu moins de 400 kilomètres d’altitude. Le module a quitté la Chine le 24 juillet, grâce à une fusée Longue Marche 5 partie de la base de lancement de Wenchang, située dans l’extrême sud du pays, sur l’île de Hainan. Après son périple de plusieurs heures, il a rejoint avec succès le module central de Tiangong, appelé Tianhe.

    Une station spatiale presque achevée
    Avec cette étape, la Chine a désormais presque achevé l’assemblage de Tiangong. Il ne reste plus qu’un module à déployer, qui est en quelque sorte le jumeau de Wentian : Mengtian. Il s’agira là encore d’un laboratoire. Son lancement est prévu pour le mois d’octobre 2022. Les trois taïkonautes actuellement à bord — Cai Xuzhe, Chen Dong et Liu Yang — seront donc les premiers à opérer dans la version finale de la station, leur mission s’achevant en décembre.

    Pour le programme spatial chinois, 2022 restera de facto comme une grande année avec l’achèvement de la station spatiale Tiangong. Si elle reste d’une taille bien plus modeste que l’ISS (Tiangong a des dimensions spatiales semblables à l’ancienne station spatiale soviétique Mir), la structure orbitale constitue une démonstration éclatante des progrès considérables de l’Empire du Milieu dans la conquête spatiale.

    • On notera que la presse occidentale met surtout l’accent sur le retour non contrôlé du lanceur que sur l’avancement de la station spatiale.

      Pour le retour :

      Une fusée chinoise Longue Marche-5B s’est désintégrée au-dessus de l’océan Indien
      https://www.latribune.fr/economie/international/une-fusee-chinoise-longue-marche-5b-s-est-desintegree-au-dessus-de-l-ocean

      Un segment de la fusée spatiale chinoise lancée dimanche dernier a fait son retour non contrôlé dans l’atmosphère ce samedi et s’est désintégré au-dessus de l’océan Indien. Cette fusée n’a pas été conçue pour contrôler sa descente d’orbite. En 2020, des débris d’une autre fusée de ce type s’étaient écrasés sur des villages en Côte d’Ivoire, provoquant des dégâts, mais sans faire de blessés.

      Dans un communiqué publié sur son profil officiel WeChat, l’Agence spatiale chinoise a donné les coordonnées de l’impact : dans la mer de Sulu, à environ 57 kilomètres au large de la côte Est de l’île de Palawan aux Philippines.

      « La plupart de ses dispositifs ont été détruits » pendant la descente, a déclaré l’agence au sujet de la fusée d’appoint, qui a été utilisée dimanche dernier pour lancer le deuxième des trois modules dont la Chine avait besoin pour compléter sa nouvelle station spatiale Tiangong, qui devrait être pleinement opérationnelle d’ici la fin de l’année.

      L’agence spatiale malaisienne a pour sa part dit avoir détecté des débris de la fusée en train de brûler avant de tomber dans la mer de Sulu, au nord-est de l’île de Bornéo.

      « Les débris de la fusée ont pris feu en entrant dans l’espace aérien terrestre et le mouvement des débris en feu a également traversé l’espace aérien malaisien et a pu être détecté dans plusieurs zones, notamment en traversant l’espace aérien autour de l’État du Sarawak », a-t-elle détaillé.

      Uncontrolled Chinese rocket fragments seen in Malaysia : ’We thought it was a shooting star’
      https://www.youtube.com/watch?v=KwnRSQoftjU

    • Pourquoi le chinois est-il la seule langue utilisée dans la station spatiale chinoise ?
      http://french.peopledaily.com.cn/n3/2022/0729/c31357-10129142.html

      […]
      Un autre utilisateur a déclaré : « Les États-Unis ont banni la Chine de la station spatiale "internationale" et maintenant vous vous attendez à ce que la Chine utilise une langue occidentale dans sa propre station spatiale ? »

      « Il n’y a aucune raison pour laquelle le mandarin, ne puisse pas être utilisé en dehors de la Chine, comme l’anglais est utilisé en dehors des pays anglophones », a pour sa part souligné un utilisateur nommé Richard Kerr2815, qui a autrefois travaillé pour Medical Group Business Services à l’Université de Californie.
      […]
      Les discussions animées ont soulevé une autre question : que feraient les astronautes étrangers s’ils voulaient aller dans la station spatiale chinoise ?

      Le développement aérospatial de la Chine est ouvert et inclusif, et la Chine espère que des astronautes étrangers travailleront dans la station spatiale chinoise, a déclaré Qi Faren, membre de l’Académie d’Ingénierie de Chine et premier concepteur en chef du vaisseau spatial Shenzhou, en décembre 2021.

      La semaine dernière, Tricia L. Larose a annoncé sur Twitter qu’elle embarquerait à bord de la station spatiale chinoise pour une mission de 31 jours. Mme Larose et son équipe mettent en œuvre un programme multi-européen de recherche sur les tumeurs, et l’étape finale consiste à tester leur théorie dans la station spatiale. Elle s’entraîne actuellement et devrait monter à bord de la station spatiale en 2025-2026.

    • Canadian cancer scientist hoping for role on China’s Tiangong Space Station | South China Morning Post
      https://www.scmp.com/news/china/science/article/3186816/canadian-cancer-scientist-hoping-role-chinas-tiangong-space


      Tricia Larose has shared images of her spacesuit training online. Photo: Twitter

      • Medical researcher Tricia Larose posted on Twitter that she would ‘happily’ take part in a mission following the launch of the Wentian laboratory module
      • Three years ago her cancer research project was selected as one of the experiments to be carried out in space

      sur l’oiseau bleu
      Dr. Tricia L Larose @TricLarose
      https://twitter.com/TricLarose

  • Le risque d’un défaut de paiement de la Russie s’amplifie, Washington interdit à Moscou de payer sa dette en dollars
    https://www.latribune.fr/economie/international/washington-interdit-a-moscou-de-payer-sa-dette-en-dollars-et-precipite-la-

    Les Etats-Unis ont décidé de mettre fin, à partir de 00H01 mercredi heure de Washington, à une exemption permettant à Moscou de payer ses dettes en dollars, a annoncé mardi le Trésor américain, une décision qui pourrait précipiter le pays dans le défaut de paiement

    « Vous devez rembourser les dollars, mais pas en dollars ».
    « Na ».

  • Gaz russe : Poutine accentue les coupures vers l’Europe, Berlin s’insurge contre cette « arme énergétique » latribune.fr
    https://www.latribune.fr/economie/international/gaz-russe-poutine-accentue-les-coupures-vers-l-europe-berlin-s-insurge-con

    La situation s’envenime sur le front du gaz russe. Alors que depuis mardi, Kiev et Moscou se renvoient la balle pour justifier la diminution du volume du gaz qui transite par l’Ukraine vers l’Europe, la Russie vient de franchir une nouvelle étape ce jeudi. Gazprom a annoncé cesser d’utiliser un gazoduc clé pour le transport de l’hydrocarbure à l’Europe via la Pologne. L’adoption des contre-sanctions russes  "signifie une interdiction d’utiliser un gazoduc appartenant à EuRoPol GAZ (qui exploite la partie polonaise du gazoduc Yamal-Europe) pour transporter du gaz russe à travers la Pologne", a justifié Gazprom dans un communiqué sur Telegram.


    Cette décision fait en effet suite à l’adoption, mercredi, de sanctions par la Russie contre plus de 30 sociétés de l’Union européenne, des États-Unis et de Singapour, en représailles contre les sanctions dont elle est frappée pour son offensive militaire contre l’Ukraine. La liste des sociétés sanctionnées comprend 31 compagnies, dont EuRoPol GAZ S.A., le propriétaire de la partie polonaise du gazoduc Yamal-Europe, axe gazier majeur qui achemine du gaz russe à travers la Biélorussie et la Pologne jusqu’en Allemagne. Gazprom ajoute qu’avant cela  "la partie polonaise a violé à plusieurs reprises les droits de Gazprom en tant qu’actionnaire d’EuRoPol GAZ et, le 26 avril 2022, a inscrit Gazprom sur la liste des sanctions, bloquant la possibilité pour l’entreprise d’exercer des droits sur les actions et autres titres d’EuRoPol GAZ, et recevoir des dividendes". Une grande partie des autres sociétés sanctionnées appartiennent à Gazprom Germania, la filiale allemande du géant gazier russe, que l’État allemand a placé sous son contrôle en raison de son importance stratégique. Gazprom a de son côté annoncé début avril son "retrait" de cette filiale, sans en dire davantage. Ces sanctions incluent une interdiction de transactions et de l’entrée dans les ports russes de navires liés aux sociétés concernées.

    Fin avril, Gazprom avait déjà annoncé suspendre toutes ses livraisons de gaz à la Bulgarie et la Pologne, avec pour justification le refus des deux pays membres de l’Union européenne de régler leurs factures en roubles.

    Baisse de 25% de l’approvisionnement en Allemagne
    Jeudi, Vladimir Poutine a fustigé l’attitude des Occidentaux, auteurs des sanctions, qui  "guidés par leurs ambitions gonflées et aveugles et par la russophobie, portent un coup beaucoup plus dur à leurs propres intérêts nationaux, à leurs propres économies et à la prospérité de leurs propres citoyens". Selon le président russe qui s’exprimait lors d’une réunion consacrée aux questions économiques, l’Occident souffre davantage que la Russie des sanctions imposées à Moscou en raison de l’offensive en Ukraine, se vantant d’une grande résistance de l’économie russe face aux "défis extérieurs".

    La Russie accroît en effet la pression sur l’Europe, dépendante de son gaz. Plus tôt dans la journée, Gazprom a indiqué que le transit du gaz russe vers le Vieux Continent via l’Ukraine allait connaître une baisse de près du tiers jeudi par rapport à la veille. Quelque 50,6 millions de m3 doivent transiter via la Station de Soudja jeudi contre 72 millions la veille, selon Gazprom, cité par les agences russes, soit une baisse de près de 30% après les 18% de chute enregistrés mercredi. Les volumes affichés par l’opérateur ukrainien des gazoducs OGTSOU sont légèrement différents, mais du même ordre, évoquant lui sur son site 53 millions de m3 jeudi contre 73 la veille.

    Pour la deuxième journée consécutive, les approvisionnements sont affectés. Mercredi, c’est l’Allemagne qui a, la première, vu son approvisionnement chuter. L’arrivée de gaz russe via l’Ukraine (par le gazoduc Megal) dans la première économie européenne a baissé de quelque 40% en deux jours, selon les données des opérateurs. Le gazoduc Megal est l’un des principaux gazoducs transitant par l’Ukraine.  "La situation s’aggrave car l’énergie est désormais utilisée comme une arme de plusieurs manières", a réagi le ministre allemand de l’Energie Robert Habeck lors d’une conférence de presse, ce jeudi.  "Les stocks doivent être pleins avant l’été, sinon nous serons dans une situation où il est facile de nous faire du chantage", a-t-il ajouté. La veille, l’agence gouvernementale s’était toutefois voulue rassurante assurant que l’approvisionnement était  "stable". "Ces volumes (sont) actuellement compensés par des flux plus importants, notamment en provenance de Norvège et des Pays-Bas",  a-t-elle précisé. L’Allemagne a également assuré être à la rechercher d’approvisionnements de substitution.

    Kiev et Moscou se renvoient la balle
    Du côté de l’Ukraine comme de la Russie, on se renvoie la balle. Le directeur de l’opérateur GTSOU a assuré, jeudi, que l’Ukraine ne rouvrira pas la route de transit du gaz de Sokhranivka, de la Russie vers l’Europe, tant que Kiev n’aura pas obtenu le contrôle total de son réseau de gazoducs. Deux jours plus tôt, la société a déclaré un cas de force majeure en raison de vols de gaz commis par des séparatistes soutenus par la Russie et a interrompu les flux via Sokhranivka, qui représentent près d’un tiers du gaz que la Russie envoie en Europe via l’Ukraine. Le gazoduc traverse la région ukrainienne de Lougansk, dont une partie est sous le contrôle des séparatistes soutenus par la Russie depuis 2014.  "Nous n’ouvrirons pas. Jusqu’au contrôle total de l’actif",  a déclaré le patron de GTSOU, Sergiy Makogon, dans des commentaires écrits. Selon lui, le producteur public de gaz russe Gazprom n’était pas au courant que les séparatistes avaient commencé à voler du gaz transitant par l’Ukraine.

    Pour pallier la fermeture de cette route, OGTSOU a demandé à Gazprom d’accroître les volumes sur un autre site, Soudja, qui se trouve dans les territoires contrôlés par Kiev. Mais Moscou affirme que le transit peut parfaitement se faire via Sokhranivka, alors que réorienter le flot vers Soudja serait impossible pour des  "raisons technologiques", comme l’a assuré Gazprom mardi. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a seulement déclaré que  "la Russie a toujours honoré ses obligations contractuelles et va continuer de le faire". "C’est un jeu politique de leur côté", a estimé la conseillère de Ioury Vitrenko (patron de Naftogaz), Svitlana Zalichtchouk : "Ils vont tenter de nous présenter comme irresponsables, mais c’est exactement le contraire. Ils ont occupé nos territoires, nous n’avons plus d’accès à nos infrastructures".

    L’UE veut réduire sa dépendance à la Russie
    Malgré le conflit et les combats, Kiev comme Moscou ont, jusqu’à présent, continué de permettre l’acheminement de l’hydrocarbure jusqu’à l’Europe, la Russie insistant notamment sur le fait qu’elle était malgré les sanctions un partenaire énergétique fiable. La manne des hydrocarbures est essentielle à son économie. Pour autant, l’Union européenne s’efforce de se préparer à une rupture de ses approvisionnements depuis que Vladimir Poutine a ordonné le paiement des livraisons en roubles - une modification contractuelle que l’UE juge inacceptable.

    Elle ambitionne également de se défaire de sa dépendance aux hydrocarbures russes sans être parvenu, pour l’instant, à s’accorder sur un embargo sur les importations de pétrole russe. Mais plusieurs Etats-membres freinent des quatre fers avec en tête la Hongrie, très dépendante à l’or noir russe.  "Nous avons clairement indiqué depuis le début qu’il y avait une ligne rouge que nous ne pourrions pas franchir : l’embargo énergétique", a encore asséné le Premier ministre Viktor Orban alors que les négociations se poursuivent.

    De son côté, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a réclamé que l’Europe mette un terme définitif à sa dépendance envers le gaz russe, alors qu’il était en déplacement en Allemagne.  »Il faut couper cet oxygène énergétique pour la Russie, et c’est particulièrement important pour l’Europe" , a-t-il souligné lors d’une conférence de presse avec Robert Habeck. _ "La Russie a montré (...) qu’elle n’était pas un partenaire fiable, et l’Europe ne peut pas se permettre" dans ces conditions de continuer à traiter avec Moscou, a fait valoir Dmytro Kouleba.
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    ZOOM- Pour Poutine, l’Occident souffre des sanctions plus que Moscou *
    Alors que l’approvisionnement en gaz russe de l’Europe est fortement perturbé ces deux derniers jours, une première depuis le début du conflit, Vladimir Poutine a assuré jeudi que l’Occident souffrait davantage que la Russie des sanctions imposées à Moscou en raison de l’offensive en Ukraine, se vantant d’une grande résistance de l’économie russe face aux  "défis extérieurs" . Les auteurs des sanctions,  "guidés par leurs ambitions gonflées et aveugles et par la russophobie, portent un coup beaucoup plus dur à leurs propres intérêts nationaux, à leurs propres économies et à la prospérité de leurs propres citoyens", a déclaré le président russe lors d’une réunion consacrée aux questions économiques.  "Nous le voyons avant tout en regardant une forte hausse de l’inflation en Europe, qui frôle 20% dans certains pays", a-t-il affirmé. Selon Vladimir Poutine,  » il est évident que (...) la poursuite de l’obsession des sanctions va aboutir inévitablement aux conséquences les plus difficiles pour l’Union européenne, pour ses citoyens".

    "Pour sa part, la Russie réussit avec assurance à faire face aux défis extérieurs grâce à sa politique macroéconomique responsable de ces dernières années, ainsi que grâce aux décisions systémiques visant à renforcer sa souveraineté économique et sa sécurité technologique et alimentaire", a-t-il assuré.

    Et de se féliciter du ralentissement  "progressif"  de l’inflation après son envolée à 16,7% en mars, ainsi que du renforcement de la devise russe qui a fait preuve jeudi d’une remontée en puissance record depuis le début de l’année 2020, en atteignant à 12H00 GMT 67,7 roubles pour un euro et 65,2 roubles pour un dollar. Début 2022, le taux du rouble était autour de 85 roubles pour un euro et 75 roubles pour un dollar. Appuyé par des mesures de contrôle monétaire draconiennes prises par la Banque centrale,  "le rouble fait preuve probablement de la meilleure dynamique parmi les devises internationales", a estimé Vladimir Poutine.

  • Les réseaux sociaux affaiblissent les démocraties, déplore Barack Obama
    https://www.latribune.fr/economie/international/les-reseaux-sociaux-affaiblissent-les-democraties-deplore-barack-obama-915

    Il sait qu’il n’aurait pas été élu sans les réseaux sociaux, mais il a appelé jeudi à les réguler : l’ancien président américain Barack Obama a prononcé jeudi un discours où il a accusé les grandes plateformes d’avoir largement amplifié « les pires instincts de l’humanité ».

    « L’une des causes majeures de l’affaiblissement des démocraties tient au profond changement dans nos façons de communiquer et de nous informer », a-t-il déclaré devant des étudiants de Stanford, l’université au cœur de la Silicon Valley, en Californie.

    Le leader démocrate a reconnu qu’il n’aurait « peut-être pas été élu » sans des sites comme MySpace ou Facebook, et a évoqué le travail bénéfique de sensibilisation et de mobilisation réalisé par des militants dans le monde entier, via les réseaux.

    Mais il a surtout détaillé le revers du succès de Facebook ou YouTube, dont le modèle économique - la publicité ciblée à grande échelle - repose sur l’économie de l’attention. « Malheureusement, ce sont les contenus inflammatoires, polarisants qui attirent l’attention et encouragent la participation » des utilisateurs, a-t-il noté.

    Désinformation

    L’ex chef d’Etat (2009-2017) s’est aussi étendu sur le phénomène de la désinformation, et s’est reproché de ne pas avoir suffisamment réalisé « à quel point nous étions devenus réceptifs aux mensonges et aux théories du complot » avant l’élection de Donald Trump, qui lui a succédé.

    « Poutine n’a pas fait ça. Il n’a pas eu besoin. Nous nous le sommes fait à nous-mêmes », a-t-il ajouté, évoquant les campagnes de manipulation des électeurs orchestrées depuis la Russie.

    « Nous venons de voir un président en exercice nier des résultats électoraux clairs et aider à inciter une insurrection violente contre la capitale de la nation », a-t-il assené, en référence à Donald Trump, qui n’a pas reconnu la victoire de Joe Biden fin 2020, et a encouragé ses partisans avant l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, qui a fait plusieurs morts.

    « Ce doit être notre sonnette d’alarme pour réagir ».

    Barack Obama a donc appelé à une réforme des lois qui gouvernent les réseaux sociaux, pour qu’ils soient plus responsables et plus transparents, expliquant que le problème au cœur de la désinformation était moins « ce que les gens publient » que « les contenus que ces plateformes promeuvent ».

    La preuve selon lui qu’elles ne sont pas « neutres » et que les algorithmes devraient être soumis à des contrôles de sécurité par une autorité de régulation, au même titre que les voitures, aliments et autres produits de consommation.

    Il a ensuite détaillé une série de valeurs qui devraient à son avis guider la modération des contenus, comme le renforcement de la démocratie et le respect des différences.

    « Les outils ne nous contrôlent pas. Nous pouvons les contrôler », a-t-il conclu.

    #Médias_sociaux #Barack_Obama #Complotisme #Démocratie

  • L’Américain General Dynamics vend 250 chars de combat à la Pologne
    https://www.latribune.fr/economie/international/l-americain-general-dynamics-vend-250-chars-de-combat-a-la-pologne-912876.

    (...)

    D’ailleurs, la Pologne va chercher à modifier la règle européenne du déficit public limité à 3% du PIB, en excluant de son calcul les dépenses pour la défense, dans le contexte de l’agression russe, a déclaré fin mars son Premier ministre.

    (...)

    Greg Hayes, le PDG de Raytheon, a, lui, reconnu que la montée des tensions en Asie, au Moyen-Orient ou en Europe de l’Est allait sans doute profiter aux ventes à l’international, « pas immédiatement » mais « plus tard en 2022 et au-delà ».

    Son homologue chez Lockheed-Martin, James Taiclet, a fait référence au « regain de compétition entre grandes puissances » susceptible de faire grimper le budget américain de la Défense.

    Aux Etats-Unis, Joe Biden a proposé une augmentation du budget de la Défense de 4%, un chiffre à relativiser au regard de l’inflation. Mais au moins le budget ne recule pas.

    #y-a-génocide-c-est-bon-pour-les-affaires

    C’est pas comme si la montée des tensions, ça pouvait se terminer en vitrification d’une partie de la planète...

  • L’Inde prête à acheter du #pétrole russe à des prix attractifs

    https://www.latribune.fr/economie/international/l-inde-prete-a-acquerir-du-petrole-russe-a-des-prix-attractifs-906122.html

    Soumise aux sanctions, la Russie a un besoin vital de vendre son pétrole et son gaz. L’Inde, qui dépend à 80% des importations pour sa demande d’or noir, pourrait être un client intéressé par un prix attractif ce qui lui permettrait de limiter la hausse de sa facture d’énergie alors que l’inflation est déjà à 6%.

    Si la Chine s’est abstenue lors du vote de la résolution condamnant l’invasion militaire russe en Ukraine, un autre géant asiatique a adopté la même position : l’Inde. Elle est une alliée de la Russie, qui est son principal fournisseur d’armements. Mais elle pourrait prochainement devenir aussi une cliente de ses matières premières, notamment le pétrole et les engrais.

    Un système roupie/rouble

    Depuis que la #Russie est soumise à un ensemble de sanctions économiques imposées par le camp occidental, notamment son exclusion du système Swift, Moscou cherche de nouveaux débouchés, en particulier pour ses matières premières. Ainsi, selon des sources citées par l’agence Reuters, la Russie a proposé à L’Inde de lui vendre du pétrole et d’autres produits de base avec une décote - sans préciser l’ampleur ni le volume -, à condition de pouvoir réaliser la transaction en utilisant un système roupie/rouble. Une fois, les détails techniques réglés, l’affaire devrait se conclure rapidement.

    « Le mois dernier, Indian Oil Corporation (IOC), le plus grand raffineur indien, avait acheté environ 3 millions de barils de brut Oural russe dans le cadre d’appels d’offres au comptant, profitant des remises offertes dans un contexte de hausse de la demande de produits. Toutefois, le 1er mars 2022, IOC a annoncé qu’il cesserait d’acheter du brut russe sur une base FOB (Free of board, prix auquel il faut ajouter le transport, les taxes et les assurances), en raison des risques d’assurance », notent Bassam Fattouh, Andreas Economou and Ahmed Mehdi, analystes au Oxford Institute for energy studies, dans un rapport intitulé : « Crise Russie-#Ukraine : les conséquences pour le marché pétrolier mondial ».

    Les pays européens continuent à acheter du gaz russe

    De fait, à ce jour, rien n’empêche un pays d’acquérir du pétrole et du gaz en provenance de Russie. C’est d’ailleurs ce que font tous les jours les pays européens, notamment l’#Allemagne et l’Italie, qui achètent du gaz à #Gazprom - un peu plus de 109 millions de m3 par jour, selon la compagnie russe -, en attendant de trouver une alternative, ce qui risque de prendre quelques mois.

    Pour l’Inde, acheter du pétrole à un meilleur prix répond d’abord à ses propres intérêts. Alors que gaz naturel, charbon thermique et brut sont à des niveaux de prix historiquement élevés, même si le cours du baril de brut aux Etats-Unis, le WTI, perdait lundi plus de 7%, pour évoluer autour des 100 dollars, les achats indiens de brut russe décoté permettront de contenir la facture d’énergie.

    Car comme le montrent les experts de Goldman Sachs qui ont étudié dans une note différents scénarios sur la façon dont les pays consommateurs s’adapteraient selon le prix du brut (avec un cours du baril de Brent 100 dollars, 150 dollars et 200 dollars) en fonction du prix local de l’essence et de l’intégration de plusieurs critères (consommation, taxes...), l’Inde est l’un des pays les plus mal placés. Selon les calculs de Goldman Sachs, un prix du baril à 100 dollars représente un coût équivalent à 5,1% du PIB (en référence au 1er trimestre 2022 ) pour l’Inde, 2% pour la Chine, et 7,1% pour le Brésil tandis que pour les Etats-Unis ce chiffre s’affiche à 3,3% du PIB, et 4,8% pour les pays européens. Si le prix du baril monte à 150 dollars, il représentera un montant équivalent à 6,2% du PIB en Inde, à peine 2,6% pour la Chine et 8,9% pour le Brésil, 4,2% pour les #Etats-Unis et 5,8% pour les pays européens. Et dans le scénario d’un baril à 200 dollars, les écarts continuent à se creuser. La facture pétrolière représenterait dans ce cas 7,3% du PIB en Inde, 3,2% pour la #Chine, 10,6% pour le Brésil, 5,2% pour les Etats-Unis et 6,7% pour les pays européens.

    Effet d’aubaine

    Autrement dit, l’#Inde, le #Brésil et les pays européens comptent parmi les économies qui sont potentiellement les plus fragilisées par une hausse des cours du brut en raison de leurs importations. Le géant asiatique est le troisième importateur mondial de pétrole, achetant à l’international plus de 80 % de ses besoins. Or ses principaux fournisseurs sont concentrés à 67% dans le Golfe Persique, Irak en tête, suivis de l’Amérique du sud (quelque 9%), les #Etats-Unis (7,3%) et le Canada (2,7%), la Russie comptant à peine pour 2%. La perspective de pouvoir acquérir du pétrole avec une décote représente donc un effet d’aubaine.

    L’Inde pourrait donc être un nouveau débouché pour le pétrole russe. Le deal entre les deux économies émergentes est d’autant plus probable que le gouvernement de Narendra Modi doit composer avec une croissance qui ralentit, toujours freinée par la pandémie du Covid-19. Elle s’est affichée à 5,4% en 2021 par rapport à 2020, alors que le consensus tablait sur 6%. Plus inquiétant, le taux d’inflation atteint déjà à 6% et pourrait rapidement augmenter avec la flambée des prix de l’énergie.

    Une décote de 28,5 dollars par rapport au Brent

    La ristourne pratiquée par les Russes a déjà séduit d’autres acteurs. En début de mois, la « major » Shell avait acquis une cargaison de 100.000 tonnes de brut russe Oural, avec une décote de 28,5 dollars par rapport au prix du Brent, alors que les sanctions internationales commençaient à s’appliquer et les bombes à pleuvoir sur l’Ukraine. Même si Shell n’avait pas acquis directement ce brut russe mais via un négociant de matières premières, #Trafigura, un des géants du négoce international de matières premières, aussi discret que puissant, la compagnie a dû se justifier face au tollé soulevé par l’opération en publiant un communiqué la semaine dernière pour s’excuser d’avoir réalisé cette transaction et a réitéré son intention de mettre fin à toutes les activités liées à la Russie.

  • Le géant minier Rio Tinto, miné en interne par le sexisme et le racisme, veut faire sa révolution culturelle
    https://www.latribune.fr/economie/international/le-geant-minier-rio-tinto-mine-en-interne-par-le-sexisme-et-le-racisme-veu

    L’enquête menée auprès de 10.000 employés de l’entreprise par Elizabeth Broderick, ancienne commissaire à la #discrimination_sexuelle en #Australie, fait état d’"#agressions_sexuelles", de « #viols », de « #racisme », révélant une culture du harcèlement « systémique », devenue monnaie courante « dans toute l’entreprise ». Une majorité d’hommes blancs est pointée du doigt pour leurs remarques à caractère sexiste faites aux #femmes, une attitude favorisée par le fait que nombre d’activités minières sont situées dans des zones isolées contraignant une large part de ses 45.000 employés à vivre entre-soi.

    Circonstance aggravante, soulignée par le rapport, les témoignages de femmes interrogées indiquent qu’aucune suite n’était donnée quand elles signalaient ce #harcèlement_sexuel. Les victimes devaient « supporter la situation seules, sans aucun soutien de leurs supérieurs ou des ressources humaines ». La plupart des employés témoins de ces comportements abusifs ont admis avoir eu peur de les signaler par crainte d’être ostracisés.

    Le rapport cite des témoignages d’employés qui évoquent également le racisme généralisé au sein d’une entreprise « à orientation caucasienne », autrement dit synonyme de « race blanche » ou « européenne ».

    Ce rapport a été commandité par la direction de Rio Tinto à la suite de la multiplication de signalements dans le sillage du scandale qui a éclaboussé le groupe, celui du dynamitage en mai 2020 d’un site du patrimoine culturel aborigène en Australie occidentale pour accélérer et optimiser l’exploitation du minerai de fer. L’affaire avait fait grand bruit, et avait poussé à la démission une large partie de la direction dont son directeur général, le Français Jean-Sébastien Jacques.

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce lundi 7 septembre 2020
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-international

    Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous allez bien. Pour commencer cette nouvelle semaine, voici la Revue de presse de notre Contributeur anonyme, et bien sûr plus de titres dans la Defcon Room.

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette / Doudou

    La Revue de presse du jour comprenant les informations de ce qui fait l’actualité française et internationale du 29 au 6 septembre vues par notre contributeur anonyme

    DON : https://www.paypal.me/revuedepresse ou https://www.paypal.com/pools/c/7ZGVkA4zY3

    LONDRES :...va augmenter massivement les impôts +33 milliards

    https://www.latribune.fr/economie/international/londres-etudie-de-fortes-hausses-d-impots-pour-pallier-la-crise-855902.htm

    VIDEO DU JOUR

    Grand Resest d’Isabelle du blog conscience du peuple (...)

  • Brésil: derrière la lutte anticoronavirus, la corruption
    https://www.latribune.fr/economie/international/bresil-derriere-la-lutte-anticoronavirus-la-corruption-855586.html

    Deuxième pays le plus touché au monde par la pandémie, le Brésil doit affronter un autre fléau : celui de la corruption, qui profite de la situation pour prospérer. Au total, 11 États sur les 27 que compte ce pays fédéral de 212 millions d’habitants sont touchés par des affaires de ce type.

    Ingrid dos Santos, infirmière dans un hôpital de campagne de Rio de Janeiro destiné à traiter le Covid-19, ne reçoit pas son salaire depuis mai, vraisemblablement englouti par la corruption, l’autre maladie derrière l’épidémie de coronavirus au Brésil.

    L’hôpital sous tente monté à Duque de Caxias, dans la banlieue de Rio, pour lequel cette infirmière de 28 ans a été embauchée, n’a jamais ouvert.

    Mais le salaire et l’indemnité de licenciement qu’elle était censée recevoir figurent bien sur son dossier de sécurité sociale - un signe révélateur au Brésil que quelqu’un vole l’argent public et essaie de le dissimuler.

    Son cas est emblématique des sommes considérables qui, selon les experts, ont été subtilisées dans le deuxième pays le plus touché au monde par la pandémie (3,6 millions de cas, 115.000 morts), en raison d’une maladie endémique bien plus ancienne : la corruption.

    Le Brésil a une longue histoire de scandales de dessous-de-table et de pots-de-vin. Mais ces derniers semblent avoir atteint des sommets depuis le début de l’épidémie dans le pays.