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  • A cause du Coronavirus, il pourrait y avoir de la famine dans les pays pauvres, notamment l’Afrique, à cause des obstacles au commerce international : obstacles au importations de denrées, et moins d’exportations pour les financer :

    https://www.latribune.fr/economie/international/coronavirus-des-penuries-alimentaires-menacent-les-pays-dependant-des-impo

    Mais l’Allemagne n’a aucun problème pour continuer à vendre des armes à Israël, l’état en pleine épuration ethnique, et à la dictature Egypte :

    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/exportations-d-armes-l-allemagne-approuve-de-nouvelles-livraisons-au-moyen

    #barbarie-occidentale #vente-d'armes #commerce-international #faim #alimentation #Allemagne #Afrique

  • Comment la France imagine une possible implosion de l’Afrique face au Covid-19
    https://www.latribune.fr/economie/international/comment-la-france-imagine-une-possible-implosion-de-l-afrique-face-au-covi

    Certains pays africains devront faire face à ce qu’appelle le CAPS, un « virus politique ». Il part du principe que les villes seront l’épicentre des crises et que très rapidement, la question du ravitaillement des quartiers se posera pour l’eau, la nourriture et l’électricité. « Des phénomènes de panique urbaine pourraient apparaître : elles sont le terreau sur lequel se construisent les manipulations des émotions populaires. Cette recette fait le lit d’entreprises politiques populistes », explique le CAPS. Ce sont les classes moyennes en cours de déclassement qui seront les premières fragilisées, car leur quotidien risque de s’effondrer, précise-t-il.

    "Résultat, la question de la sélection ne portera pas sur les personnes à sauver sur le plan médical (faute de capacités d’accueil), mais « sur les besoins de premières nécessités : quel quartier ravitailler ? Quelles autorités locales crédibles peuvent être les relais d’organisation de la distribution ? Quels produits de première nécessité fournir dans une phase attendue de pénurie ? »

    Le poids des réseaux sociaux va considérablement peser, a fortiori avec le confinement qui va couper littéralement les sociétés des institutions publiques. Faute de parole publique crédible, « les thèses complotistes commencent déjà à fleurir et s’ajoutent aux simples fausses informations pour participer d’une perte de contrôle des opinions publiques. A cela s’ajoutent les dynamiques de rumeurs populaires, lesquelles sont tout autant susceptibles d’être instrumentalisées pour orienter des violences collectives », avertit le Quai d’Orsay.

    #Covid-19 #Afrique #Effondrement

  • Comment la France imagine une possible implosion de l’Afrique face au Covid-19

    Le Quai d’Orsay s’interroge sur l’impact terrible que pourra avoir la crise du Covid-19 en Afrique. Le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie évoque un possible effondrement des Etats en place et cherche d’ores et déjà des interlocuteurs fiables et légitimes.
    (...) les diasporas, qui peuvent avoir un devoir d’information civique.

    https://www.latribune.fr/economie/international/comment-la-france-imagine-une-possible-implosion-de-l-afrique-face-au-covi


    #Covid-19#Migration#Migrant#Afrique#Diaspora

  • La pandémie de coronavirus fait peser un risque de crise alimentaire mondiale, alertent l’ONU et l’OMC

    « Les incertitudes liées à la disponibilité de nourriture peuvent déclencher une vague de restrictions à l’exportation », provoquant elle-même « une pénurie sur le marché mondial », déclarent dans un rare communiqué commun le Chinois Qu Dongyu, qui dirige l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur-général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Brésilien Roberto Azevedo, dirigeant de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

    https://www.latribune.fr/economie/international/la-pandemie-de-coronavirus-fait-peser-un-risque-de-crise-alimentaire-mondi

    #Coronavirus #alimentation #pénurie #échanges-mondiaux #FAO #OMS

  • Comment l’argent de la Banque mondiale pour les pays pauvres s’évapore vers les paradis fiscaux
    https://www.latribune.fr/economie/international/corruption-comment-l-argent-de-la-banque-mondiale-pour-les-pays-pauvres-s-


    David Malpass, président de la Banque mondiale depuis avril 2019, prononce une allocution lors d’une table ronde sur le thème « Apprendre la pauvreté : jeter les bases du capital humain » à la réunion annuelle de fin 2019
    Crédits : Reuters

    Le « taux de fuite » moyen de l’aide envoyée vers les pays pauvres (en clair : l’argent détourné) est estimé à environ 7,5%, ont calculé des chercheurs au détour d’une étude réalisée pour le compte de la Banque mondiale. La publication de cette étude a créé quelques remous après que le magazine britannique « The Economist » a avancé qu’elle pourrait être l’une des raisons de la démission de l’économiste en chef de la Banque mondiale, Pinelopi Koujianou Goldberg.

    L’aide débloquée par la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres semble déclencher des transferts de fonds en direction de comptes offshore, ce qui suggère un détournement de cette aide, selon une étude publiée mardi par l’institution financière.

    « Ces versements d’aide vers les pays les plus dépendants coïncident avec une augmentation importante de transferts vers des centres financiers offshore connus pour leur opacité fiscale », comme la Suisse, le Luxembourg, les îles Caïman et Singapour, expliquent les auteurs de l’étude.

    Le « taux de fuite » moyen est estimé à environ 7,5% de l’aide, estiment-ils.

    Comparaison des données de la Banque mondiale avec celles de la BRI
    Cette étude s’est concentrée sur 22 des pays les plus pauvres — principalement en Afrique — en comparant les chiffres de la Banque mondiale avec ceux des versements à l’étranger compilés par la Banque des règlements internationaux.

    La publication de cette étude a provoqué des remous après que le magazine britannique The Economist a avancé la semaine dernière qu’elle pourrait être l’une des raisons de la démission de l’économiste en chef de la Banque mondiale, Pinelopi Koujianou Goldberg.

    Mais l’institution financière s’est défendue contre les rumeurs selon lesquelles elle avait voulu étouffer sa publication.

    Son brouillon « a été relu plusieurs fois et s’en est retrouvé amélioré », a-t-elle dit dans un communiqué.

    Des transferts d’argent qui « coïncident » dans le temps
    Si elle ne précise pas quelles sont ces améliorations, une première version de l’étude expliquait que les versements d’aide « causaient » des transferts d’argent vers l’étranger.

    La version finale du document préfère dire qu’ils « coïncident avec » ces transferts d’argent.

    L’étude suggère que plusieurs explications sont possibles pour ces fuites, mais elle en élimine la plupart.

    « L’aide détournée par les politiques au pouvoir, les bureaucrates et leurs acolytes est cohérente avec la totalité des schémas observés », se contente-t-elle de souligner, ajoutant que les effets « sont plus importants pour les pays les plus corrompus ».

  • 2020, l’année du jugement (démocratique)
    https://www.latribune.fr/economie/international/2020-l-annee-du-jugement-democratique-836003.html


    Crédits : La Tribune Hebdo 315

    Après les colères de la rue qui ont rythmé l’année 2019, l’heure est au bilan. 2020 verra-t-il l’embrasement ou, au contraire, l’apaisement en France et dans les autres pays confrontés aux révoltes ? Les inégalités d’aujourd’hui n’étant plus les mêmes qu’hier, les solutions à apporter sont encore imparfaites ou en devenir.

    A Gotham City, les travailleurs sont en grève depuis des semaines. Pendant que les notables se divertissent dans les théâtres de la métropole dystopique de Batman, les habitants doivent supporter les immondices qui jonchent des artères embouteillées, des transports bondés, des incivilités, le tout-voiture... Étrange miroir, juste avant la nouvelle année, que celui offert par les scènes du dernier film « Joker » du réalisateur Todd Philips, dont l’histoire se déroule au début des années 1980 ; à l’âge d’or des réformes de dérégulation de Ronald Reagan face au soviétisme.

    Quarante ans plus tard, les revendications sont légions et se font désormais écho entre elles : fronde des « gilets jaunes » en France, mouvements sociaux en Equateur, Chili, Liban, crise démocratique et répressions politiques en Algérie, Iran, Irak, Catalogne, Venezuela et à Hong Kong. Sans oublier la croisade climatique mondiale de Greta Thunberg, élue personnalité de l’année par le magazine Time, qui avait fait une première couverture sur « la planète en danger », il y a trente-et-un ans.

    L’année de l’auto-critique
    2020, l’année miroir, cherchera à révéler les causes à ces maux : est-ce le « système », comme le...

    #paywall

    Le numéro hebdomadaire de La Tribune est consacrée à
    Folle, démocratique, stagnante... l’année 2020 décryptée par LT pour vous

    Titres des articles (vus dans la newsletter)

    Année folle ou année molle ?
    En cas de crise mondiale, partons à l’étranger
    Un monde au bord de la récession… ou au bord du renouveau
    2020, l’année du jugement (démocratique)
    Les marchés en apesanteur, en attendant la crise ?
    Les cinq défis qui attendent les banques en 2020
    Régulation des GAFA : la fin de l’impunité en 2020 ?
    Obstacles en série sur la route des constructeurs
    L’urgence d’un Green New Deal
    Municipales 2020 : l’environnement s’impose aux maires de demain
    La guerre des droites dans la Macronie en vue de 2020
    Afrique, les (nouveaux) visages du pouvoir en 2020

  • Nucléaire : comment les Etats-Unis brouillent les relations entre l’Iran et les trois pays européens
    https://www.latribune.fr/economie/international/nucleaire-comment-les-etats-unis-brouillent-les-relations-entre-l-iran-et-

    Les Etats-Unis sont en train de réussir leur coup pour tuer définitivement l’accord sur le nucléaire conclu entre l’Iran et les cinq pays qui soutiennent encore cet accord. Téhéran a mis en garde l’Agence internationale de l’énergie atomique contre de « graves » répercussions après le déclenchement par les Européens du mécanisme de règlement des différends.

    Après avoir assassiné le général iranien Qassem Soleimani, les Etats-Unis tentent une nouvelle fois de tuer l’accord sur le nucléaire conclu entre l’Iran et le groupe de pays qui le soutiennent encore (Chine, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne). Ce qui agace Téhéran. Le président du Parlement iranien a mis en garde dimanche l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) contre de « graves » répercussions après le déclenchement par les Européens du mécanisme de règlement des différends (MRD) contre l’Iran. Les trois Etats européens (France, Allemagne, Grande-Bretagne) parties à l’accord sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015 ont annoncé mardi avoir déclenché le MRD pour tenter de contraindre Téhéran à revenir à l’application totale de ce texte contraignant pour son programme nucléaire.

    Le pacte passé entre la République islamique et le groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) menace de voler en éclats depuis que le président américain Donald Trump s’en est retiré unilatéralement en 2018, avant de rétablir de lourdes sanctions économiques contre l’Iran. Berlin Paris et Londres maintiennent qu’ils restent engagés dans l’accord, mais Téhéran les accuse d’inaction. « Ce que ces trois pays européens ont fait sur le dossier du nucléaire iranien (...) est regrettable », a affirmé dimanche le président du Parlement, Ali Larijani, cité par l’agence officielle Irna.

    « Nous annonçons clairement que si l’Europe, pour quelque raison que ce soit, utilise l’article 37 de l’accord sur le nucléaire de manière injuste (dans la foulée du MRD, NDLR), alors l’Iran prendra une grave décision sur la coopération avec l’Agence », a-t-il ajouté, en référence à l’AIEA.

    Un vrai-faux rétablissement des sanctions contre l’Iran
    L’article 37 prévoit que si aucune solution n’est trouvée au contentieux, le Conseil de sécurité de l’ONU pourrait rétablir toutes les sanctions qui avaient été levées dans le cadre de l’accord. Très clairement, une mesure symbolique. Car compte tenu de l’embargo vis-à-vis de l’Iran décrété unilatéralement par les Etats-Unis, qui obligent tous les groupes internationaux à le respecter sous peine de se voir infliger des sanctions financières exorbitantes.

    Depuis mai 2019, Téhéran s’est affranchi d’engagements pris dans le cadre de l’accord de Vienne limitant drastiquement ses activités nucléaires, en riposte aux sanctions américaines et à l’incapacité des pays européens à les contourner. En janvier, Téhéran s’est notamment affranchi de toute limite sur le nombre des centrifugeuses qu’elle s’autorise à faire tourner pour enrichir l’uranium. L’Iran a toutefois dit que ces engagements mis à mal pouvaient être appliqués de nouveau en cas d’évolution positive.

    L’Allemagne plie-t-elle face aux Etats-Unis ?
    Ces développements interviennent dans le sillage d’une flambée des tensions entre l’Iran et des pays occidentaux après l’assassinat le 3 janvier à Bagdad dans un tir de drone américain du général iranien Qassem Soleimani, et l’aveu de Téhéran quelques jours plus tard de sa responsabilité dans le crash d’un avion civil, atteint par erreur par un missile. « Le problème, ce n’est pas le comportement de l’Iran », a encore affirmé dimanche Ali Larijani. « Ce sont les menaces des Etats-Unis qui ont poussé un puissant pays européen vers une position humiliante et injuste ».

    L’Allemagne a indiqué la semaine dernière que les Etats-Unis avaient menacé d’imposer des droits de douane de 25% sur les automobiles européennes pour pousser les Européens à déclencher le MRD. Un article du Washington Post affirmant que « Trump a secrètement menacé (Paris, Berlin et Londres) d’imposer des droits de douane de 25% sur les automobiles européennes » si elles n’actionnaient pas le mécanisme de règlement des différends (MRD) de l’accord international sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015. "Cette menace existe", a confirmé jeudi la ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, lors d’une conférence de presse à Londres. Les trois Etats européens (France, Allemagne, Grande-Bretagne) avaient annoncé mardi avoir déclenché le MRD pour tenter de contraindre Téhéran à revenir à l’application totale de ce texte.

  • Forages illégaux à Chypre : l’Union européenne va-t-elle sanctionner la Turquie ?
    https://www.latribune.fr/economie/international/forages-illegaux-a-chypre-l-union-europeenne-va-t-elle-sanctionner-la-turq

    L’Union européenne a mis en garde la Turquie contre tout forage illégal d’hydrocarbures en Méditerranée orientale, notamment dans les eaux de Chypre.

    L’Union européenne a mis en garde la Turquie contre tout forage illégal d’hydrocarbures en Méditerranée orientale, notamment dans les eaux de Chypre, avant l’ouverture de la conférence internationale de Berlin pour tenter de pacifier la Libye. Le ministère turc des Affaires étrangères a pourtant annoncé dimanche l’arrivée d’un bateau, le Yavuz, au sud de l’île pour y mener des activités de forage. "Tous les membres de la communauté internationale doivent s’abstenir de toute action susceptible de porter atteinte à la stabilité et à la sécurité régionales", a rappelé le porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell dans un communiqué diffusé samedi. « L’intention de la Turquie de lancer de nouvelles activités d’exploration et de forage dans l’ensemble de la région va malheureusement dans le sens opposé », a-t-il déploré.

    L’UE s’est mise en mesure de prendre des sanctions ciblées contre « les personnes ou les entités qui sont responsables d’activités de forage non autorisées d’hydrocarbures en Méditerranée orientale ou qui sont impliquées dans ces activités ». Une liste est en préparation et pourrait être discutée au cours de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE lundi à Bruxelles. Les sanctions consisteront en une interdiction de pénétrer sur le territoire de l’UE et un gel des avoirs. De plus, il sera interdit de prêter des fonds aux personnes et aux entités inscrites sur la liste. De son côté, Chypre a accusé dimanche la Turquie de « se transformer en Etat pirate en Méditerranée orientale », selon un communiqué de la présidence. « La Turquie persiste en suivant la voie de l’illégalité (au regard du droit) internationale », selon le texte.

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui participe à la conférence de Berlin, a rejeté les « ultimatums » de l’Union européenne. Il a rappelé que la Turquie abritait quelque quatre millions de réfugiés, en majorité syriens, et qu’elle pourrait leur ouvrir les portes vers l’Europe. L’implication turque dans le conflit en Libye est dictée par des facteurs géopolitiques et par des motivations d’ordre économique. Ainsi, des gisements d’hydrocarbures en Méditerranée orientale aiguisent l’appétit de la Turquie mais aussi celui d’autres pays riverains comme la Grèce, l’Egypte, Chypre et Israël.

    • İsrail’e Yavuz’la mesaj
      https://www.yenisafak.com/gundem/israile-yavuzla-mesaj-3522446


      Bölge ile ilgili harita
      (carte de la région)

      Doğu Akdeniz’de, Yunanistan ve Mısır’la birlikte hareket eden İsrail’e, Türkiye’den Kıbrıs’ın güneyinde net mesaj geldi. Kıbrıs adası çevresinde arama ve sondaj faaliyetlerine devam eden Türkiye, Yavuz sondaj gemisinin Ada’nın güneyindeki ‘G’ ruhsat sahasına gönderdi. Konuya ilişkin Dışişleri Bakanlığı Sözcüsü Hami Aksoy, “Yavuz sondaj gemimiz, geçtiğimiz cuma günü KKTC hükümetinin 2011 yılında Türkiye Petrolleri’ne verdiği ruhsatlar çerçevesinde, üçüncü sondaj faaliyetini gerçekleştirmek üzere Ada’nın güneyindeki ‘G’ ruhsat sahasına intikal etmiştir” dedi. İntikalin, Yunanistan, Güney Kıbrıs ve İsrail arasında 2 Ocak’ta imzalanan EastMed Boru Hattı projesinden ve Kahire’de toplanan Doğu Akdeniz Gaz Forumu kuruluş bildirgesinin imzalanmasından hemen sonra gelmesi dikkat çekti. Her iki inisiyatifin başını da İsrail’in çektiği biliniyor. Yavuz hamlesi, Türkiye’nin İsrail’e karşı kararlılık gösterisi olarak değerlendirildi.

      KKTC RUHSAT SAHASI
      Dışişleri Bakanlığı Sözcüsü Aksoy Yavuz’un ‘G” ruhsat sahasına intikale ilişkin, “Yavuz sondaj gemimiz, geçtiğimiz cuma günü KKTC hükümetinin 2011 yılında Türkiye Petrolleri’ne verdiği ruhsatlar çerçevesinde, üçüncü sondaj faaliyetini gerçekleştirmek üzere Ada’nın güneyindeki ‘G’ ruhsat sahasına intikal etmiştir. Bu sahada Ada’nın ortak sahibi olarak Kıbrıs Türklerinin de en az Kıbrıs Rumları kadar hakları vardır. Burada petrol ve doğal gaz bulunması halinde iki taraf da gelirleri birlikte paylaşacaktır” ifadelerini kullandı.

      LAF OLSUN DİYE VERMEDİK
      KKTC Başbakan Yardımcısı ve Dışişleri Bakanı Kudret Özersay, Yavuz’un ‘G’ bölgesine intikaline ilişkin KKTC’nin Türkiye Petrolleri Anonim Ortaklığı’na (TPAO) verdiği tüm lisans alanlarında kazı yapılacağını belirterek “Bu lisansları laf olsun diye vermedik.” dedi. KKTC’nin bu adımı atacağını aylar öncesinden duyurduğunu anımsatan Özersay, Doğu Akdeniz’de en erken zamanda doğal gaz konusunda ilgili bütün tarafların iş birliği yapmasının kaçınılmaz olduğunu söyledi.

      LEVİATHAN VE TAMAR’A SINIR KOMŞUSU
      Yavuz sondaj gemisinin intikal ettiği ‘G’ bölgesi, Kıbrıs adasının güneydoğusunda bulunuyor ve İsrail’in Doğu Akdeniz’deki iki önemli doğal gaz sahası, Leviathan ve Tamar’ın bulunduğu deniz alanına sınırdaş konumda yer alıyor. Yavuz’un bölgeye gönderilmesi, Türkiye’yi, 2020 yılı askeri istihbarat raporunda “tehdit” listesine alan ve EastMed boru hattı projesinde ısrarcı olan İsrail yönetimine bir cevap niteliği taşıyor.

      KORSAN GEMİ KOVALANDI
      Aralık ayında İsrail’in Kanal 13 adlı televizyonu haberinde Türk donanmasının Doğu Akdeniz’de, Kıbrıs adası açıklarında korsan arama çalışması yapmak isteyen bir İsrail gemisini engellediğini belirtmişti. Kanal 13 muhabiri Barak Ravid Twitter hesabından paylaştığı mesajda, iki hafta önce ortak bir proje üzerinde çalışan İsrailli ve Güney Kıbrıslı araştırmacıları taşıyan İsrail’e ait “Bat Galim” isimli araştırma gemisinin, Türk Deniz Kuvvetlerine ait bir gemi tarafından Doğu Akdeniz’den çıkarıldığını öne sürmüş ve adını açıklamadığı İsrailli bir yetkiliye dayandırdığı mesajında, Türk Deniz Kuvvetlerine ait geminin Bat Galim’e telsiz yoluyla ulaşarak bölgeden ayrılması emrini verdiğini iddia etmişti. İsrail gemisinin kovalandığı bölgenin Yavuz’un intikal ettiği ‘G’ alanı olduğu iddialar arasındaydı.

      AB’ye ders gibi cevap
      Öte yandan Türk Dışişleri Bakanlığı, Avrupa Birliği’nin Yavuz gemisinin Kıbrıs adasının güneyine intikalini hedef alan açıklamasına da sert tepki gösterdi. Dışişleri Bakanlığı Sözcüsü Hami Aksoy, Yavuz sondaj gemisinin KKTC ruhsat sahalarındaki üçüncü sondaj faaliyetine ilişkin AB açıklamasına, Kıbrıs Türk makamlarının hidrokarbon kaynaklarının ve gelirlerinin hakça paylaşımına yönelik 13 Temmuz 2019 tarihinde yaptığı önerinin halen geçerli ve çözüm için önemli bir fırsat olduğunu belirtti. Aksoy, “AB, ülkemizin ve Kıbrıs Türklerinin Doğu Akdeniz’deki haklarının gasp edilmesine 2003’ten beri sessiz kalmıştır. Yaptığı hiçbir açıklamada Kıbrıs Türklerine değinmemiş, Kıbrıs Türklerinin varlığını ve haklarını yok saymıştır. AB öncelikle birlik dayanışması kisvesiyle bu gerçeklikten uzak, ön yargılı, çifte standartlı politikalarını sona erdirmelidir. Kıbrıs Türklerinin Ada’nın doğal kaynakları üzerindeki hakları garanti altına alınıncaya ve 13 Temmuz 2019 önerisi çerçevesinde bir işbirliği mekanizması kurulana değin Ada’nın güneyinde de Kıbrıs Türklerinin haklarını korumaya devam edeceğimizden kimse şüphe duymamalıdır” değerlendirmesini yaptı.

    • Yavuz 8. bölgeye geçti: «Türkler burnumuzun dibini kazıyor» - Dünya Haberleri
      https://www.cnnturk.com/dunya/yavuz-8-bolgeye-gecti-turkler-burnumuzun-dibini-kaziyor

      Yavuz gemisi, Akdeniz’de Kıbrıslı Rumların parselleyip kiraladığı 8 numaralı bölgede sondaja başlıyor. Rum yönetimi, “Türkler burnumuzun dibini kazıyorlar” diye telaşlandı.

      Kıbrıs adasının batısında çalışmalarını tamamlayan Yavuz sondaj gemisi, Kıbrıslı Rumların 13 parsele ayırarak İtalyan ENI ve Fransız Total ortaklığına kiraladığı 8 numaralı parselle kesişen bölgede kazı yapacak. Yavuz’un Rumların kiraladığı parselde çalışma başlatması Rum yönetiminin, “Türkiye el koyuyor, burnumuzun dibini kazacaklar” paniğine yol açtı. Yavuz, Ada’nın güneyinde KKTC’nin verdiği ruhsat çerçevesinde çalışma yürütecek.

      Enerji Bakanı Fatih Dönmez’in geçen hafta ilan ettiği Yavuz’un yeni görev yeri “Lefkoşa-1” parselinin ‘neresi’ olduğu Rumların paniğiyle ortaya çıktı. Türk tarafının “Lefkoşa-1” adı verdiği parsel, Rumların adanın güneyini 13 parsele ayırdığı bölgenin tam orta yerinde yer alan ve İtalyan ENI ve Fransız Total’in bu yıl sondaj yapmayı planladığı 8 numaralı parsel ile üst üste geliyor. Rumların tek yanlı parsellemesine tepki olarak KKTC’nin de parsellediği ve ‘G’ bölgesinde yer alan Lefkoşa -1 parseli, Limasol kentinin yaklaşık 180 kilometre güneyinde yer alıyor. KKTC’nin parseli, Rumların 8 numaralı parselinin yaklaşık 3’te 2’si ile kesişiyor. Yavuz, 24 Mayıs’a kadar sondaj yapacak.

      AKSOY: 8 NUMARADA
      Dışişleri Bakanlığı Sözcüsü Hami Aksoy da AB’nin “Türkiye Yavuz’u doğu Akdeniz’de yeni bir göreve gönderdi” açıklamasına yanıt verirken Yavuz’un cuma günü üçüncü sondaj faaliyeti için 8 numara ruhsat sahasına intikal ettiğini belirtti. Bu sahada Kıbrıs Türklerinin de en az Kıbrıs Rumları kadar hakkı olduğunu vurgulayan Aksoy, petrol ve doğalgaz bulunursa iki tarafın geliri paylaşacağını vurguladı.

  • L’Iran annonce ne plus limiter ses activités nucléaires
    https://www.latribune.fr/economie/international/l-iran-annonce-ne-plus-limiter-ses-activites-nucleaires-836466.html


    Visite du réacteur nucléaire d’Arak, en Iran, par l’agence de l’énergie atomique iranienne, le 23 décembre 2019.
    Crédits : Reuters

    Le gouvernement répète toutefois qu’il est prêt à faire machine arrière à tout moment sur ses annonces, sous certaines conditions.

    L’Iran a annoncé, dimanche, ce qu’il a présenté comme la « cinquième et dernière phase » de son plan de réduction de ses engagements en matière nucléaire, affirmant qu’il ne se sentait désormais plus tenu par aucune limite "sur le nombre de ses centrifugeuses".

    Cette annonce de Téhéran survient dans un climat de tensions accrues entre les États-Unis et Téhéran après l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, tué vendredi par une frappe aérienne américaine à Bagdad.

    Dans un communiqué, le gouvernement de la République islamique indique néanmoins que « la coopération de l’Iran avec l’AIEA [l’Agence internationale de l’énergie atomique, qui soumet son programme nucléaire à un strict contrôle, NDLR] se poursuivra comme avant ».

    Le gouvernement explique que, « en conséquence » de sa décision sur les centrifugeuses, « il n’y a plus aucun obstacle entravant le programme nucléaire de la République islamique d’Iran sur le plan opérationnel », qu’il s’agisse de « la capacité à enrichir [l’uranium], du niveau d’enrichissement [de l’uranium], de la quantité de matériau enrichi, ou de la recherche et développement ».

    Téhéran ajoute cependant que « le programme nucléaire de l’Iran continuera désormais uniquement sur la base [des] besoins techniques du pays ».

  • La Corée du nord annonce la fin de son moratoire sur les essais nucléaires
    https://www.latribune.fr/economie/international/la-coree-du-nord-annonce-la-fin-de-son-moratoire-sur-les-essais-nucleaires


    Crédits : KCNA

    Le leader nord-coréen Kim Jong Un a annoncé la fin du moratoire sur les essais nucléaires et sur les essais de missiles balistiques intercontinentaux que Pyongyang observait, a rapporté mercredi l’agence d’Etat nord-coréenne KCNA reçue à Séoul.

    « Nous n’avons aucune raison de continuer à être liés unilatéralement par cet engagement », a indiqué KCNA, rapportant des propos de Kim aux dignitaires de son parti au pouvoir. « Le monde va découvrir dans un proche avenir une nouvelle arme stratégique que détient la Corée du Nord ».

  • Internet : à l’initiative de Moscou, un traité international va être négocié à l’Onu
    https://www.latribune.fr/economie/international/internet-a-l-initiative-de-moscou-un-traite-international-va-etre-negocie-


    Crédits : Carlo Allegri

    La résolution, qui prévoit la création en 2020 d’un comité intergouvernemental chargé de la rédaction du futur traité, a été adoptée par 79 pays. Soixante Etats ont voté contre, 33 pays se sont abstenus. Outre la Chine, le Belarus, le Cambodge, la Corée du Nord, la Birmanie, le Nicaragua et le Venezuela étaient co-parrains de cette résolution. Aucune échéance n’a encore été fixée pour approuver le futur traité.

    Un traité restrictif pourrait faciliter l’arrêt des accès à internet et renforcer le contrôle de ses utilisateurs dans certains pays, craignent des experts. Moscou s’est défendu de toute arrière-pensée, Pékin a évoqué un « vide juridique » à combler.

  • L’affaire Epstein pousse la « firme » royale à une cure d’austérité
    https://www.latribune.fr/economie/international/l-affaire-epstein-pousse-la-firme-royale-a-une-cure-d-austerite-836034.htm


    Crédits : Hannah Mckay

    Les relations du prince Andrew avec le financier accusé de trafic de mineures Jeffrey Epstein ont plongé la monarchie britannique dans sa pire crise depuis des décennies, renforçant la pression pour la soumettre à une cure d’austérité.

    Le prince Charles, qui se prépare à prendre la suite de sa mère, âgée de 93 ans, « veut ramener (la famille royale) à un noyau de membres haut placés qui travaillent à plein temps », souligne Penny Junor, auteure de nombreux livres sur la monarchie, dont « La Firme », d’après le surnom parfois donné à la monarchie britannique.

    « Le fait qu’Andrew se soit tiré une balle dans le pied rend les choses plus faciles », ajoute-t-elle, interrogée par l’AFP.

    Le prince Andrew est accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec une jeune femme alors mineure sous la contrainte d’Epstein. Ses arguments de défense jugés douteux, comme son manque d’empathie envers les victimes présumées, ont abouti à son retrait précipité de toute fonction publique le mois dernier.

    2019 a tourné à l’"annus horribilis" pour la famille royale, qui a également vu s’étaler dans les médias la colère du prince Harry et de sa femme Meghan face à la presse tabloïde, tandis que le prince Philip, hospitalisé ces derniers jours, avait été à l’origine d’un accident de voiture en janvier.

    • Le prince Andrew est accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec une jeune femme alors mineure sous la contrainte d’Epstein.

      Le prince est accusé de viol sur mineur car qu’est une relation sexuelle sous la contrainte sinon un viol ? #déni #euphémisme #violophilie

      Sinon pour les membres de « la firme » je leur conseille de se faire catholique.

    • Comment les médias parlent-ils du viol ? Que suggèrent-ils tacitement par leurs choix linguistiques ?

      Je vais commencer par une affaire qui a fait les gros titres à la fin du mois d’août, quand Virginia Roberts Giuffre, l’une des victimes du pédocriminel et trafiquant d’enfants Jeffrey Epstein aujourd’hui décédé, a déclaré publiquement qu’elle avait été contrainte à trois reprises à des rapports sexuels avec le Prince Andrew (Pour information, rappelons qu’il nie les faits). La première fois, c’était quand elle avait 17 ans ; or, en Floride, où elle a fait cette déclaration sous serment en 2011, une personne de 17 ans est au-dessous de l’âge légal de consentement. De même, il est illégal, non seulement en Floride mais dans la plupart des juridictions, d’utiliser les services sexuels de quelqu’un de moins de 18 ans. De plus, la déclaration de Giuffre a clairement révélé que, quand bien même elle aurait été en capacité légale de consentir, elle n’était pas et n’a pas agi comme une participante volontaire.

      Si « viol » signifie « sexe sans consentement », alors ce dont Giuffre parlait dans sa déclaration est bien un viol. Ou éventuellement, dans les termes de la loi, en fonction des détails, une « agression sexuelle ». Mais comme beaucoup de personnes sur Twitter l’ont fait remarquer, le mot « viol » n’est apparu sur aucun des bulletins d’informations, qui le plus souvent utilisent la formule « rapports sexuels forcés ». Bien que « forcé » implique clairement une coercition, les internautes sur Twitter ont perçu « rapports sexuels forcés » comme un euphémisme, qui évitait délibérément le mot le plus fort de la langue anglaise pour décrire du sexe non consenti. Et plusieurs ont évidemment supposé que la raison pour laquelle ce mot avait été évité était le statut d’Andrew, membre de la famille royale.

      Ma propre explication est différente. Bien que je sois aussi persuadée que les médias ont tout fait pour éviter de suggérer que le fils de la Reine puisse être un violeur, le fait est qu’ils évitent aussi le mot « viol » (ou « viol présumé ») dans beaucoup d’affaires « ordinaires ». Cet évitement, nous le verrons, reflète divers présupposés sur ce qu’est le viol et ce qu’il n’est pas. Dans le cas présent, je pense que ces présupposés étaient fondés non sur le statut des personnes concernées, mais sur le contexte dans lequel les rapports avaient eu lieu.

      L’expression « être forcée à des rapports sexuels » est une forme passive d’où l’agent a été supprimé. Si on le met à la forme active, on verra que le sujet grammatical et l’agent sémantique de « forcer » n’est pas le Prince Andrew mais Jeffrey Epstein. La structure sous-jacente, en d’autres termes, est la suivante : A a forcé B à avoir des rapports avec C. Et dans ce scénario, au cours duquel un homme (appelons-le « un proxénète ») passe un contrat avec un autre (un « client »-prostitueur, bien que dans ce cas il ne s’agisse pas d’un client payant, les filles étant « prêtées » par Epstein gratuitement), on ne désigne généralement pas les actes de ces deux hommes comme étant « du viol ». On ne parle de viol que lorsque les deux rôles – forcer à avoir des rapports sexuels et effectivement en avoir – sont endossés par la même personne.

      Il est aussi généralement admis que les rencontres sexuelles de ce type sont par définition consenties, car c’est cela même qu’achètent les prostitueurs, et parce que les femmes qui vendent du sexe ou sont vendues pour du sexe n’ont ni le droit ni de raison de refuser (les personnes en situation de prostitution qui déposent des plaintes pour viol sont souvent particulièrement malmenées par la police.) Bien que rejetées par les féministes, ces présupposés sont largement acceptées par ailleurs, et ils expliquent pourquoi le mot « viol » est rarement considéré comme applicable à ces situations.

      Mais il ne faudrait pas croire que c’est là le seul contexte où les médias préfèrent des formules qui ne contiennent pas « le mot en V » ; le même évitement peut être observé dans presque tous les contextes. Jane Gilmore, la féministe australienne à l’origine du projet ‘Fixed It’ [“rectification”], qui souligne en rouge les titres sexistes des journaux et publie une capture d’écran de sa version rectifiée avec la bulle « Allez-y » (nom de l’organe de presse), « je vous l’ai rectifié », est particulièrement au fait de l’utilisation médiatique permanente du mot « sexe » au lieu de « viol » dans les comptes-rendus d’affaires de viol, alors même que les médias pourraient tout à fait remplir leurs obligations légales de ne pas biaiser les procédures criminelles en procédant à une simple modification, en ajoutant « présumé » au mot « viol ». Comme le dit Gilmore, ce n’est pas ainsi qu’ils rendent compte d’autres crimes à propos desquels personne n’a encore été condamné. Si quelqu’un est accusé de voler une voiture, les médias ne se sentent pas obligés de le décrire comme étant simplement en train de « conduire une voiture », tant qu’un jury ne l’a pas condamné pour vol. Même si sa défense consiste à dire, « je conduisais avec la permission du propriétaire », des mots comme « voler » ou « dérober » ne seront pas complètement rejetés. Pour « violer », toutefois, les choses sont différentes.

      _

      J’en suis venue à des conclusions semblables lors de ma recherche pour un article du TES [le Supplément Education du Times] sur le langage utilisé pour qualifier des agressions sexuelles commises à l’endroit d’enfants. Les articles que j’ai lus, surtout dans les cas concernant des adolescentes, faisaient preuve d’une résistance marquée envers l’utilisation du mot « #viol » ou d’autres mots impliquant des sanctions pénales, comme « agression » ou « #abus ».

      https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/12/25/nous-devons-parler-du-viol

  • Inégalités : l’ONU tire la sonnette d’alarme
    https://www.latribune.fr/economie/international/inegalites-l-onu-tire-la-sonnette-d-alarme-834827.html

    Dans leur dernier rapport, les experts du programme des nations unies pour le développement (PNUD) indiquent que « les inégalités dans la répartition de l’éducation, de la santé et des niveaux de vie empêchent les pays de progresser. Selon ces indicateurs, les inégalités expliquent une perte de progression du développement humain de 20 % en 2018 ».

    Manifestations à Hong Kong, émeutes au Chili, mécontentements au Liban, colère des « gilets jaunes ».....depuis plusieurs mois, des vents de révolte se manifestent partout sur la planète. Dans son dernier rapport publié ce lundi 9 décembre à l’occasion d’une conférence organisée à Bogota en Colombie, l’organisation des nations-unies tire la sonnette d’alarme sur les risques liés à l’aggravation des inégalités malgré des progrès incontestables sur la diminution de l’extrême pauvreté.

    « Différents détonateurs poussent les populations à descendre dans la rue : le coût d’un billet de train, le prix de l’essence, les revendications politiques d’indépendance. Ces manifestations sont une nouvelle expression des inégalités et, comme le fait ressortir le rapport sur le développement humain, les inégalités ne sont pas sans solutions », déclare Achim Steiner, administrateur du programme des nations-unies pour le développement.

    Des inégalités de développement humain persistantes
    Dans son approche, l’organisation internationale plaide pour une approche à plusieurs dimensions, sans se limiter aux écarts de revenus. Certaines disparités dès la naissance peuvent entraîner des désavantages tout long de la vie des individus. « Les revenus et la condition des parents ont une incidence sur la santé, l’éducation et les revenus de leurs enfants. Les gradients de santé, c’est-à-dire les disparités de santé entre les différents groupes socioéconomiques, commencent souvent avant la naissance et peuvent s’accumuler au moins jusqu’à l’âge adulte s’ils ne sont pas contrés » expliquent les auteurs du rapport. Les enfants nés dans les milieux modestes « ont plus tendance à avoir des problèmes de santé et un niveau d’instruction inférieur ».

    La persistance des inégalités peut également révéler des enjeux politiques et démocratiques majeurs à l’intérieur des Etats. Les écarts de revenus se traduisent régulièrement en inégalités politiques « notamment parce qu’elles inhibent la participation politique et laissent ainsi à des groupes particuliers une plus grande marge d’influence sur les décisions qui servent leurs intérêts ».

    Des inégalités de genre enracinées
    Les auteurs du rapport dressent un constat accablant sur les inégalités de genre malgré les discours en faveur d’une plus grande parité. Pour l’institution internationale, « les disparités entre les hommes et les femmes font partie des formes d’inégalité les plus profondément enracinées dans le monde entier. Et parce qu’elles touchent la moitié de la population mondiale les inégalités de genre constituent l’un des principaux obstacles au développement humain ».

  • Élections à Hong Kong : les pro-démocratie ont laminé les candidats pro-Pékin
    https://www.latribune.fr/economie/international/elections-a-hong-kong-les-pro-democratie-infligent-une-lourde-defaite-aux-


    Reuters

    L’ampleur du revers subi par les candidats pro-Pékin a surpris et sonne comme un camouflet pour les autorités chinoises. Selon des résultats partiels, portant sur un peu plus de la moitié des 452 conseillers de district, 201 candidats pro-démocratie avaient remporté un siège, contre 28 candidats pro-Pékin et 12 indépendants. Lors des élections en 2015, un peu plus de 100 candidats seulement du camp pro-démocratie avaient été élus. La participation a dépassé les 71% des 4,13 millions d’électeurs inscrits, un taux record.
    […]
    L’élection des 452 conseillers de district, qui gèrent des questions comme les ordures ménagères ou les itinéraires des lignes de bus, suscite d’ordinaire peu d’intérêt.

    Dimanche, ce scrutin a pris une toute autre signification en raison du mouvement de contestation de la population.
    […]
    Cette élection n’a pas qu’une valeur symbolique car 6 sièges du Conseil législatif ("LegCo", le Parlement hongkongais), qui sera renouvelé l’an prochain, se joueront entre des candidats provenant des conseils de district. Et ces conseils enverront en outre 117 de leurs membres au collège électoral de 1.200 personnes, contrôlé par Pékin, chargé de désigner le chef de l’exécutif.

    • FP Morning Brief : A symbolic victory in Hong Kong
      (de la newsletter de FP)

      Voters in Hong Kong turned out in record numbers in local elections on Sunday, giving pro-democracy candidates a big victory: They will control 17 of 18 of the city’s district councils and pro-democracy and independent candidates won over 86 percent of all seats. The only council remaining in pro-Beijing hands is the Islands district, “where eight seats were handed out automatically to pro-establishment rural chiefs,” according to the South China Morning Post.
      […]
      What will this really change? Hong Kong’s district councils wield power over hyper-local issues—parks, trash collection, traffic lights—and the election results aren’t likely to have immediate political consequences. The results will almost certainly boost the city’s democracy movement. And it could eventually shape Hong Kong’s leadership: The district councils are able to select members for the committee that selects the chief executive.

  • Attaque d’Aramco : Ryad présente des débris de drones et promet des preuves de l’implication de l’Iran
    https://www.latribune.fr/economie/international/attaque-d-aramco-l-arabie-presente-des-debris-de-drones-et-promet-des-preu


    Les restes de missiles et de drones qui, d’après le gouvernement saoudien, ont été utilisés pour attaquer une installation pétrolière Aramco, sont exposés lors d’une conférence de presse à Riyadh, en Arabie saoudite, le 18 septembre 2019.
    Crédits : Reuters

    Montrant à la presse les preuves présumées, un porte-parole du ministère saoudien de la Défense a parlé de 25 projectiles tirés depuis le « Nord », accusant nommément l’Iran. Mais la France, qui comme les États-Unis demande à voir, veut « établir soigneusement les faits » avant toute réaction, a expliqué mercredi la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

    L’Arabie saoudite a présenté mercredi des débris de drones et de missiles qui auraient été utilisés lors des attaques contre ses infrastructures pétrolières, estimant qu’ils démontraient « indéniablement » l’implication de Téhéran.

    Montrant à la presse les preuves présumées (photo ci-dessous, entre autres), un porte-parole du ministère saoudien de la Défense a parlé de 25 projectiles tirés depuis le « Nord ».

    « L’attaque a été lancée du Nord et était indéniablement commanditée par l’Iran. La preuve que vous avez sous les yeux le montre de façon indéniable », a conclu l’officier, écartant la piste de tirs venus du Yémen.

  • Enquête sur la publication des données de millions d’Équatoriens sur internet
    https://www.latribune.fr/economie/international/enquete-sur-la-publication-des-donnees-de-millions-d-equatoriens-sur-inter

    Le gouvernement équatorien enquête sur la publication des données de millions de personnes sur internet, situation qu’il a qualifiée de « très délicate » en expliquant que ces informations avaient été soustraites par une entreprise privée, du temps de l’ex-président Rafael Correa (2007-2017).

    L’entreprise de sécurité informatique VpnMentor a indiqué sur son site web avoir trouvé les données personnelles de plus de 20 millions de personnes, la majorité d’Équateur qui compte 17,3 millions d’habitants, sur un serveur non sécurisé localisé à Miami (États-Unis) et qui appartiendrait à la compagnie équatorienne Novaestrat.

    Ces informations proviendraient, entre autres, de registres du gouvernement d’Équateur - pays dépourvu d’une législation de protection des données personnelles - ainsi que d’une association d’entreprises automobiles et de deux banques.
    […]
    De son côté, le ministre des Télécommunications, Andrés Michelena, a déclaré aux médias qu’"une entreprise privée équatorienne a malheureusement soustrait de l’information possiblement à deux ou trois institutions publiques (...) durant le régime" de Rafael Correa, farouche opposant de son ex-allié et successeur Lenin Moreno.

    M. Michelena a ajouté que seraient impliqués des employés du Système national d’information, chargé d’ajuster les plans de développement et les finances publiques, des années Correa, qui vit en Belgique et fait l’objet dans son pays d’un mandat d’arrêt pour l’enlèvement d’un opposant.
    […]
    M. Michelena a affirmé lundi qu’il y a eu « fuite » des bases de données de « quelques Équatoriens », qui ont été protégées après une alerte lancée mercredi dernier.

    « Les informations de tous les Équatoriens sont protégées. Il n’y a pas eu de piratage, ni d’attaques à la cybersécurité du pays », a-t-il dit.

    Il a ajouté qu’"une enquête est en cours" et que le gouvernement espère « que les Équatoriens, qui ont négocié des bases de données publiques et les ont soustraites aux institutions, seront détenus ».
    Outre l’absence d’une loi de protection des données personnelles, l’Équateur manque de programmes de cybersécurité pour éviter la diffusion d’information considérée comme sensible.

    Le gouvernement doit présenter cette semaine à l’Assemblée nationale un projet de loi de protection des données.

  • Qatar, Arabie saoudite, Emirats arabes unis... La nouvelle guerre du Golfe
    https://www.latribune.fr/economie/international/qatar-arabie-saoudite-emirats-arabes-unis-la-nouvelle-guerre-du-golfe-8282
    https://www.youtube.com/watch?v=rzs1Pyg9o3s

    REPLAY [Arte]. Entre 2013 et 2015, trois princes ont pris la tête des principales monarchies pétrolières du Golfe : le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Cette nouvelle génération de souverains, parmi les plus riches et les plus puissants de la planète, a imposé une nouvelle manière de gouverner, mélange de violence, de répression de toute opposition et de guerre d’ego.

    Le premier à être arrivé au pouvoir, l’émir du Qatar, Tamim al-Thani, 39 ans, a construit son soft power sur le sport, avec le contrôle de BeIN, principal réseau mondial de diffusion des événements sportifs, grâce auquel il a obtenu l’organisation de la Coupe du monde de football 2022, suscitant la jalousie de ses voisins. Pour asseoir son influence, il dispose aussi d’Al Jazeera, dont le rôle est considérable dans cette partie du monde. Ses voisins l’accusent de soutenir des groupes islamistes et d’être trop proche de l’Iran... Face à lui : Mohammed ben Salmane, 33 ans, dit MBS, l’ambitieux prince héritier d’Arabie saoudite, qui a engagé son pays dans une guerre meurtrière au Yémen.

    Dans son envie d’être le nouvel homme fort du Moyen-Orient, MBS s’est trouvé un allié et mentor : Mohammed ben Zayed, 58 ans, dit MBZ, prince héritier d’Abu Dhabi et régent des Émirats arabes unis, un stratège militaire qui a fait de son petit pays la principale puissance militaire de la péninsule arabique. Alors que leurs pères et grands-pères réglaient leurs différends dans la discrétion de tentes bédouines, les deux camps s’affrontent désormais à coups de cyberattaques, de blocus économique et de menaces d’invasion. De la péninsule arabique aux États-Unis, ce film raconte la rivalité entre ces trois princes et la crise sans précédent qu’elle a provoquée dans le Golfe, zone la plus militarisée du monde. Une division qui déstabilise aussi les autres pays du Moyen-Orient, poussés malgré eux à prendre parti...

  • Attaques contre Aramco : Trump autorise l’utilisation des réserves de pétrole, les cours flambent
    https://www.latribune.fr/economie/international/attaques-contre-aramco-trump-autorise-l-utilisation-des-reserves-de-petrol

    Donald Trump a autorisé dimanche l’utilisation des réserves stratégiques américaines de pétrole après des attaques de drones qui ont réduit de moitié la production de pétrole du royaume d’Arabie saoudite.

    Les rebelles yéménites Houthis, soutenus par l’Iran et qui font face depuis cinq ans à une coalition militaire menée par Ryad, ont revendiqué ces attaques contre les installations du géant public Aramco. Elles ont provoqué une réduction brutale de production de 5,7 millions de barils par jour, soit environ 6% de l’approvisionnement mondial.

     Quelque 5,7 millions de barils par jour sont concernés par l’interruption partielle, soit près de la moitié de la production saoudienne, ou 5% du commerce quotidien mondial du pétrole, a indiqué le ministre de l’Energie, le prince Abdelaziz ben Salman.
    […]
    Selon une source au fait du dossier, la production de pétrole saoudienne, réduite de moitié après des attaques de drones des Houthis yéménites samedi contre deux installations stratégiques de la compagnie Aramco, ne devrait pas revenir à la normale avant « des semaines plutôt que des jours ».