Je ne sais plus s’il était islamologue, terroristologue ou terrorismislamiquologue.
#politologue et ami de François Bayrou selon Libération
▻https://www.liberation.fr/france/2018/10/01/mort-du-politologue-antoine-sfeir-specialiste-du-monde-arabe_1682343
René Pétillon, aussi, est mort
▻https://next.liberation.fr/culture/2006/02/06/rene-petillon-dieu-est-humour_28894
et là, je suis sûr de ne pas me tromper. Il était dessinateur et humoriste.
Rares sont les dessinateurs qui excellent à la fois dans la caricature politique et la B.D. PETILLON est de ceux-là, notamment avec LOUP, CABU et Claire BRETECHER."PETILLON pétille"… Certes, le jeu de mots est sans doute un peu facile, mais il résume bien l’admiration portée au créateur de « L’Inspecteur Jack Palmer », sa plus célèbre série de Bandes Dessinées.
Né en 1945 à Lesneven (Finistère), #René_PETILLON a publié ses premiers dessins d’humour, en 1967, dans « Planète ». Le succès fut immédiat et il dut très vite partager son talent entre les nombreuses revues qui le réclamaient : « Plexus », « Penthouse », « Glamour », « Le Point », « Elle », « A Suivre », « Fluide Glacial », « Métal Hurlant », « Télérama », « L’Echo des Savanes », etc…
En 1972, il avait publié sa première B.D. dans le fameux « Pilote » de Goscinny, le créateur d’Astérix, qui avait bien raison de lui prédire un brillant avenir dans la Bande Dessinée : en un quart de siècle, PETILLON a publié 25 albums ! Un chaque année, sans compter les recueils de dessins
humoristiques. Le Salon International de la Bande Dessinée d’Angoulême en 1989, lui décerna son Grand Prix.
Rien ne manquait à sa gloire... Mais il manquait à celle du « Canard ». A l’Automne 1993, le « Canard Enchaîné », qui cherchait une nouvelle plume, proposa à PETILLON de rejoindre l’équipe. Avant d’accepter, il réfléchit longuement et faillit même refuser. Sa rigueur professionnelle et son honnêteté intellectuelle le conduisaient à se demander s’il était mûr pour se lancer, à presque 50 ans, dans
l’inconfort d’une nouvelle carrière !
Pourtant, il avait déjà une certaine expérience du dessin politique puisqu’il avait, en mai 1968, participé avec SINE au lancement de « L’Enragé » et que, en 1976, il avait crée, avec Yves GOT, les aventures du « Baron Noir ». Mais seuls les grands sont capables de remettre en question leur propre valeur…
Sa première parution dans le « Canard » date de février 1994. Depuis, il a publié chaque semaine, entre cinq et huit dessins dont un strip qui ouvrent souvent la « Une ».
En revanche, le dessin avec les gros pifs, c’est du Florence Cestac (que j’ai vue à la Comédie du Livre avant l’été à #Montpellier : apparemment elle se porte très bien).
Otis Rush, René Pétillon, Antoine Sfeir, Charles Aznavour, week-end faste pour la grande faucheuse ! #mort_en_2018
Sinon, pour Sfeir, est-ce que la famille Ben Ali a envoyé ses condoléances ?
Jacques-Armand Cardon, né en 1936, au Havre (France), commença par travailler dans les arsenaux de la marine. En 1958, l’occasion lui fut offerte de fréquenter l’École des beaux-arts de Toulon, où il étudia la lithographie ; il pratiqua ensuite la gravure et la sculpture.
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Il publia ses premiers dessins en 1961, dans Bizarre, éditions Jean-Jacques Pauvert. Dès 1962, il collabora à Siné-Massacre, France-Soir (il publia entre autres : Le Crime ne paie pas), à L’Humanité, à la revue du SNESUP (Syndicat National de l’Enseignement Supérieur). En 1968, célèbre année, il collabora à L’Action, publia des dessins dans L’Enragé (avec Siné, Gébé, Wolinski, Topor, etc). De 1970 à 1978, il fit paraître des bandes dessinées dans Charlie, L’Écho des Savanes, et des bandes dessinées politiques dans Politique-Hebdo — pour L’Humanité-Dimanche jusqu’en 1979. Il participa à la série télévisée de Jean Frapat, « Tac au Tac » ; il dessina pour un ballet de Paul-André Fortier, à Montréal, en 1981. Il réalisa un dessin animé L’Empreinte (Prix de la 1re oeuvre au Festival d’Annecy, sélection pour le Festival de Cannes, 1974). Il créa la revue Le Père Denis avec Kerleroux, Vasquez de Sola et Grandrémy. Parution de dessins dans l’Anthologie Planète, L’Humour Noir de Jacques Sternberg (1967) ; création de La Condition humaine dans Satirix (1972) ; publication des albums Ligne de Fuite, éditions Albin Michel, de La Véritable histoire des compteurs à air, éditions de la Courtille (1973), du recueil Comment crier et quoi (1986) ; en 1995, dessins pour Les Sursitaires d’Elias Canetti ; en 2001, dessins dans l’Anthologie Tout l’humour du monde, éditions Glénat.
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Il collabore régulièrement au Monde et au Canard Enchaîné. Parallèlement, il expose ses dessins en France, en Allemagne et dans d’autres pays européens.
▻http://www.editions-du-heron.com/2_parutions_bx_livres_cardon_couv_et_coffret_2_A.html
►http://lecanardenchaine.free.fr/equipe.html
▻https://www.babelio.com/auteur/Jacques-Armand-Cardon/68709
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=365&v=bLRzwwAZ26o
Vu de dos
Trente ans de dessins plus que politiques
▻https://www.lechappee.org/vu-de-dos
Sous sa plume défilent ici toute une ribambelle de jean-foutre, politiciens (Giscard, Mitterrand, Raffarin, Chirac, Sarkozy, etc), pédégés suffisants, ensoutanés, barbus islamistes, etc. Un album vengeur, inspiré, méchant.
vu_de_dos un point-de-vue plus fort qu’un parti-prit.
La véridique histoire des compteurs à air
de Jacques-Armand Cardon
▻https://www.du9.org/chronique/veridique-histoire-des-compteurs-a
▻http://www.lescahiersdessines.fr/la-veridique-histoire-des-compteurs-a-air--cardon-9782283025215
Vu de dos, 30 ans de dessins plus que politiques
▻http://divergences.be/spip.php?article2297
Cet entretien avec Cardon a eu lieu le 15 décembre 2010, en compagnie de Samantha Lavergnolle. Les illustrations sont presque toutes tirées du livre Vu de dos, trente ans de dessins plus que politiques de Cardon, publié aux éditions l’Échappée, et avec son accord.
Cathédrale Cardon le monte-en-l’air (coédition Super Loto Éditions)
▻https://superlotoeditions.fr/collections/carton-plein/cathedrale
Cathédrale de Cardon est un projet exceptionnel qui relève du monument et de la geste testamentaire. Synthèse graphique et symbolique du fameux style Cardon, ce livre crée un pont entre son travail d’auteur de bandes dessinées que les lecteurs ont pu découvrir dans les pages de L’Humanité Dimanche dans les années 1970, ses dessins de presse paraissant chaque semaine pendant plus de 40 ans au Canard Enchaîné, ou encore ses grands formats publiés au compte-goutte dans les différentes revues de Frédéric Pajak.
Les dessins et l’enchaînement des scènes de Cathédrale reprennent symboliquement les grandes étapes de la vie de Cardon, de sa plus tendre – et pas si tendre – enfance jusqu’à aujourd’hui.
Coédition avec Le Monte-en-l’air.