• La presse américaine veut faire taire Donald Trump
    https://www.courrierinternational.com/dessin/la-presse-americaine-veut-faire-taire-donald-trump

    C’était une action certes controversée mais massive, constate le dessinateur Bertrams qui revient sur la publication groupée, le 16 août par 350 …

  • Chez Courrier International, on n’aime pas le pouvoir Vénézuélien, et on n’hésite pas à transiger sur la déontologie journalistique pour pouvoir balancer une punchline assimilant le chef d’état à un dictateur.

    Ainsi lorsque celui-ci est victime d’une attentat et que les commanditaires de l’attentat sont arrêtés. Courrier international préfère prendre le parti des terroristes en assimilant l’arrestation à une "purge". Il faut dire que l’un des commanditaires de l’attentat arrêté est député.

    https://web.archive.org/web/20180809172452/https://www.courrierinternational.com/dessin/au-venezuela-maduro-commence-sa-purge

    Seulement patatra, le député a avoué le 10 août être concerné par l’attaque : « Il y a plusieurs semaines, j’ai été contacté par [l’ex-président du Parlement] Julio Borges qui m’a demandé de faire passer une personne du Venezuela vers la Colombie. Il s’agit de Juan Monasterios », un des auteurs présumés de l’attaque.

    https://www.20minutes.fr/monde/2320031-20180810-video-venezuela-depute-arrete-reconnait-implication-atten

    Alors Courrier International, tout bête d’avoir cru à la version des terroristes, mais trop fier pour avouer son erreur, re-titre en catimini son article atténuer la propagande devenue trop flagrante. Aucune allusion à la mise à jour n’est précisé sur l’article.

    https://www.courrierinternational.com/dessin/au-venezuela-maduro-commence-sa-purge

    Trop flag, en effet. On préférera la subtilité du Monde, empressé de reprocher au pouvoir de s’en prendre à son opposition :

    https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/08/08/apres-l-attentat-contre-maduro-le-pouvoir-venezuelien-s-en-prend-a-l-opposit

    On pourra toujours se demander pourquoi le respectable quotidien ne reproche pas à l’opposition d’avoir commis un attentat. On peut aussi rappeler que la même opposition ayant récemment échoué à renverser Nicolas Maduro, parle régulièrement et ouvertement de la possibilité d’un coup d’état comme le seul moyen réaliste de provoquer un changement de régime

    https://amp.theguardian.com/world/2018/jan/09/calls-for-a-coup-in-venezuela-ignore-the-fact-that-the-generals-are

    #Vénézuela #Courrier_International #medias #Amérique_Latine #Maduro

  • Les dirigeants iraniens peu enchantés à l’idée de rencontrer Trump
    https://www.courrierinternational.com/dessin/les-dirigeants-iraniens-peu-enchantes-lidee-de-rencontrer-tru

    Après être sorti en mai de l’accord sur le nucléaire iranien et avoir menacé Téhéran dans un tweet rageur fin juillet, le président américain a …

  • Beaucoup a déjà été publié sur seenthis sur l’#externalisation des frontières.

    Sur ce fil, je réunis surtout les documents de la politique de #Macron au sujet de tentative de l’externalisation de la #procédure_d'asile dans des #pays_tiers.

    Il s’agit de messages que j’ai ajoutés à des messages d’autres personnes (pour éviter que si jamais l’auteur du message original quitte seenthis et efface son compte, moi je ne perds pas mes informations —> je vais faire cela assez systématiquement, quand j’ai le temps, dans les prochains mois = paranoïa de perte de données).

    Voir aussi ce fil de discussion, que je ne vais pas "rapatrier" ici :
    Emmanuel #Macron veut créer des « hotspots » pour gérer les demandes d’asile en #Libye
    https://seenthis.net/messages/618133

    Par contre, pour celui-ci, je vais copier les messages ci-dessous, car le fil de discussion n’a pas été initié par moi :
    https://seenthis.net/messages/625374

    #France
    #frontières #contrôles_frontaliers #frontières #asile #migrations #réfugiés #procédure_d'asile

    –—

    voir la métaliste sur les tentatives d’externalisation de la procédure d’asile de différents pays européens dans l’histoire :
    https://seenthis.net/messages/900122

    cc @isskein

    • Macron veut « identifier » les demandeurs d’asile au #Tchad et au Niger

      Lors d’un mini-sommet organisé à l’Élysée lundi 28 août, Paris, Berlin, Madrid et Rome ont proposé l’envoi de « missions de protection » au Niger et au Tchad dans le but d’identifier en amont les migrants éligibles à l’asile. Une initiative qui pose plus de questions qu’elle n’en résout.

      À l’issue d’un mini-sommet organisé à Paris le 28 août, les chefs d’État ou de gouvernement de sept pays européens et africains – la France, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, d’un côté de la Méditerranée, le Tchad, le Niger et la Libye, de l’autre – se sont mis d’accord autour d’une « feuille de route » visant à « contrôler les flux migratoires » entre les deux continents.
      Réunis avec les présidents du Tchad, Idriss Déby, et du Niger, Mahamadou Issoufou, ainsi qu’avec le premier ministre libyen du gouvernement d’union nationale, Fayez al-Sarraj, le président français, Emmanuel Macron, la chancelière allemande, Angela Merkel, le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, et le président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, ont ainsi proposé l’envoi de « missions de protection » au Niger et au Tchad, dans le but d’identifier en amont les migrants éligibles à l’asile (retrouver ici et là les déclarations conjointes).

      « Nous avons acté, je m’y étais engagé à Orléans au début de l’été, d’avoir un traitement humanitaire à la hauteur de nos exigences et de pouvoir, dans des zones identifiées, pleinement sûres, au Niger et au Tchad, sous la supervision du HCR [Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés – ndlr], identifier les ressortissants qui ont le droit à l’asile, pouvoir les mettre en sécurité le plus rapidement », a expliqué le président français lors de la conférence de presse.

      Le 27 juillet, ce dernier avait créé la polémique en affirmant, en marge d’une visite dans un centre d’hébergement de réfugiés à Orléans, vouloir créer des « hot spots », ces centres chargés de trier les candidats à l’asile en France, « dès cet été », pour maîtriser l’arrivée des migrants venus de Libye et, avait-il ajouté, pour « éviter aux gens de prendre des risques fous alors qu’ils ne sont pas tous éligibles à l’asile ». Quelques heures plus tard, son entourage avait fait machine arrière en expliquant que, pour l’heure, seuls le Tchad et le Niger devraient être concernés. Après la visite, dans un discours à la préfecture du Loiret, le président avait d’ailleurs rectifié le tir en se contentant d’évoquer l’envoi de missions de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) « sur le sol africain ».

      La feuille de route du 28 août, qui substitue l’idée de « missions de protection » à celle de « hot spots », prévoit que l’identification des demandeurs d’asile se fera par le HCR, avec l’aval des autorités du pays de premier accueil et le soutien d’équipes européennes spécialistes de l’asile. Les personnes sélectionnées entreraient dans le programme dit de réinstallation du HCR « sur des listes fermées », c’est-à-dire listant les migrants d’ores et déjà identifiés par le HCR, et « selon des critères fixés en commun », non communiqués pour l’instant.

      Les migrants ne répondant pas à ces conditions devraient être reconduits « dans leur pays d’origine, dans la sécurité, l’ordre et la dignité, de préférence sur une base volontaire, en tenant compte de la législation nationale et dans le respect du droit international ».

      Sur le papier, l’idée pourrait paraître séduisante, puisqu’elle se donne comme objectif d’« ouvrir une voie légale pour les personnes ayant besoin d’une protection conformément au droit international et européen, en particulier pour les personnes les plus vulnérables selon les procédures du HCR relatives à la détermination de la qualité de réfugié, et qui sont susceptibles de migrer vers l’Europe ». Le but serait ainsi de leur éviter l’enfer libyen, où il est de notoriété publique que les migrants subissent les pires sévices, mais aussi les dangers de la traversée de la Méditerranée sur des canots pneumatiques. Depuis le début de l’année, près de 98 000 personnes sont arrivées par cette route maritime centrale, et près de 2 250 ont péri en mer, selon les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations.

      Mais derrière cette intention louable, se cache surtout le projet de réduire au maximum l’arrivée sur le Vieux Continent de personnes perçues par les dirigeants européens comme des « migrants économiques », pour lesquels aucun accueil n’est envisagé. L’objectif est ainsi de décourager les départs le plus en amont possible. Cette politique n’est pas nouvelle : voilà une vingtaine d’années que Bruxelles multiplie les accords avec les pays d’origine et de transit, par des campagnes d’affichage et des bureaux d’information, à coups de dizaines de millions d’euros, afin de convaincre les migrants de rester chez eux.

      Avec ces nouveaux guichets de pré-examen de la demande d’asile, il s’agit d’aller plus loin, car il est fort à parier que le nombre de personnes retenues par le HCR et in fine réinstallées en Europe sera extrêmement réduit. Dans les pays de l’UE, les demandeurs d’asile originaires d’Afrique subsaharienne obtiennent rarement le statut de réfugié. Les ONG sont donc particulièrement sceptiques à l’égard de ce genre d’initiatives, qu’elles considèrent comme une manière déguisée de sous-traiter la demande d’asile à des pays tiers, aussi éloignés que possible du continent européen. « On repousse la frontière européenne dans des pays de plus en plus lointains », a ainsi affirmé à l’AFP Eva Ottavy, de la Cimade, pour qui, « sous couvert de sauver des vies, on bloque l’accès au territoire ».

      Par ailleurs, le dispositif de réinstallation mis en place dans le monde par le HCR est décrié par ces mêmes associations de défense des droits des étrangers qui estiment que les critères mis en œuvre sont trop restrictifs et les procédures trop peu transparentes.

      Quand on sait que le système de relocalisation organisé par l’Union européenne pour répartir les réfugiés arrivés en Grèce ne fonctionne pas, alors même que ces exilés sont des ressortissants de pays susceptibles d’obtenir l’asile (Syrie, Afghanistan, Irak et Iran principalement), on peut s’interroger sur le nombre d’Africains subsahariens qui pourront effectivement bénéficier de cette « voie légale » pour arriver en Europe.

      Enfin, la décision de Paris, Berlin, Madrid et Rome d’« améliorer la coopération économique avec les communautés locales se trouvant sur les routes migratoires en Libye, afin de créer des sources de revenu alternatives, d’accroître leur résilience et de les rendre indépendantes de la traite des êtres humains » a de quoi laisser dubitatif. En effet, Reuters a récemment révélé l’existence sur les côtes libyennes, à Sabratah, principale ville de départ des migrants, d’une milice armée qui empêcherait violemment les embarcations de partir et détiendrait les candidats au passage dans des conditions dégradantes (lire notre article). Or, d’après de nombreux témoignages, il semble que ce groupe mafieux soit, en partie au moins, financé par le gouvernement d’union nationale de Tripoli, lui-même soutenu par les fonds européens.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/290817/macron-veut-identifier-les-demandeurs-d-asile-au-tchad-et-au-niger

      #hotspots #externalisation #asile #migrations #réfugiés #Macron #Tchad #Niger

      v. aussi : https://seenthis.net/messages/618133

      Et ce magnifique titre de l’opération :
      #missions_de_protection

    • Juste pour rappeler que Macron n’a rien inventé, mais qu’il surfe sur la vague...

      Voici l’extrait d’un article qui date de 2009...

      Les tendances et mesures amorcées dans les récentes prises de position politiques ne servent qu’à confirmer la direction prise depuis la fin des années quatre-vingt-dix et indiquent clairement une réalité politique qui accentue certains aspects : la présence policière, la surveillance des frontières et l’endiguement, au détriment des autres. D’abord, les orientations prises conjointement pour limiter l’accès aux demandeurs d’asile, aux réfugiés et aux familles des travailleurs, à travers une série de directives et de règlements (c’est-à-dire des populations ayant droit à l’accès) et le développement croissant d’une politique d’immigration sélective des travailleurs, ont contribué à créer une étape de plus dans l’externalisation. Cette étape a été franchie en 2003 et 2004 avec deux propositions, l’une émanant des Britanniques sur les “#Transit_Processing_Centres” (#TPCs) et l’autre des Italiens et des Allemands, pour mettre en place des bureaux d’immigration en Afrique du Nord.

      Tiré de :
      Dimension extérieure de la politique d’immigration de l’Union européenne
      https://hommesmigrations.revues.org/342

      #Italie #Allemagne #UK #Angleterre

    • Au Niger, la frontière invisible de l’Europe

      L’enquête des « Jours » sur la trace des migrants morts en mer passe par le Niger, nouveau pays de transit pour les candidats à l’exil.

      Depuis l’été 2016 et la mise en œuvre de la loi via le « #plan_Bazoum », du nom du ministre de l’Intérieur Mohamed Bazoum, toute personne transportant des étrangers dans le désert, au nord de l’axe Arlit-Dirkou (consulter notre carte des Disparus), est considéré comme étant en infraction avec la loi. D’ailleurs, à proximité de la gare de Rimbo, une pancarte affichant les logos de l’Union européenne et de l’Agence nationale de lutte contre la traite des personnes (ANLTP) du Niger le rappelle : « Transporter illégalement des migrants vous expose à une peine d’amende de 1 000 000 à 3 000 000 CFA [1 525 à 4 575 euros, ndlr]. »

      v. aussi : https://seenthis.net/messages/605400

      « Dans cette histoire de migration, rien n’est ni noir, ni blanc. C’est un sujet tellement complexe qu’on ne peut pas le résumer en quelques vérités », dit Kirsi Henriksson, au volant de son 4x4, dans les rues de Niamey. Kirsi Henriksson dirige Eucap Sahel au Niger, une opération civile de l’Union européenne créée en 2012, après la chute de Kadhafi, pour lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée dans la région. Quand Henriksson a pris son poste en août 2016, le mandat de l’opération venait d’être élargi à la lutte contre l’immigration irrégulière. Le moment était parfait pour l’Union européenne : le plan Bazoum venait d’être mis en application. Désormais, des policiers et des gendarmes européens conseillent et forment leurs homologues nigériens à des techniques de contrôle et renseignement visant à intercepter les trafics de drogues et d’armes, mais aussi ceux d’êtres humains. « Nous n’avons pas de mandat exécutif, nous n’arrêtons personne. Mais nous formons les autorités nigériennes à arrêter les gens. Pour beaucoup, nous sommes les méchants de cette histoire. »

      Avant le Niger, Kirsi Henriksson a travaillé pour des missions similaires de l’Union européenne au Mali, en Libye et en Irak. Universitaire de formation, elle s’est spécialisée dans les études sur la paix et les conflits avant de partir « construire la paix dans la vraie vie ». « Je dois avouer que les résultats n’ont pas toujours été à la hauteur de l’ambition », elle sourit. En 2014, elle a été évacuée de la Libye avec le reste de la mission européenne. Les organisations internationales sont parties elles aussi. Aujourd’hui, elles sont toutes au Niger, de même que les armées étrangères. « Une industrie de la paix », comme le qualifie la cheffe de mission.
      « Le Niger est the new place to be. Tout le monde est ici : l’armée française avec l’#opération_Barkhane, l’armée allemande qui ravitaille ses troupes au Mali depuis le Niger, l’armée américaine qui construit une base de #drones à Agadez. » À la fin de l’année 2017, l’#Italie a annoncé à son tour l’envoi de troupes – une information que les autorités nigériennes ont démentie par la suite. « Tout le monde vient parce que dans la région du Sahel, le Niger assure une certaine stabilité. Et préserver cette stabilité est dans l’intérêt de toute l’Europe. »

      Mais la migration est-elle une menace pour la stabilité du Sahel ? Paradoxalement, avec l’augmentation des contrôles et la criminalisation du trafic, elle est peut-être en train de le devenir. Le #trafic_d’êtres_humains est passé des mains des transporteurs ordinaires à celles de #réseaux_criminels transfrontaliers qui gèrent aussi d’autres trafics : la #drogue – surtout du #Tramadol, un antalgique dérivé de l’#opium –, qui arrive depuis le Nigeria vers la Libye, et les #armes, qui descendent de la Libye vers le sud.

      #commerce_d'armes

      Seulement, pour le moment, l’aide européenne promise arrive lentement et souvent sans consultation des populations concernées. Le #Fonds_fiduciaire officiellement destiné à l’aide au #développement vise en réalité à produire du contrôle, reconnaît Kirsi Henriksson. C’est également le but de l’#opération_Eucap_Sahel. La cheffe de mission trace avec son index les nouvelles routes que le contrôle renforcé a dessinées dans le désert : directement depuis #Diffa, situé à la frontière nigériane, vers #Séguédine dans le nord, en traversant le #Ténéré, de #Gao au Mali vers #Assamaka à la frontière algérienne, qu’on longera ensuite pour arriver en Libye. Ces nouvelles routes sont plus dangereuses.

      #Eucap #routes_migratoires #parcours_migratoires

      « Davantage de personnes meurent dans le désert. Et c’est vraiment malheureux. » C’est la première fois que j’entends cette affirmation pendant mon voyage. Je ne cesserai de l’entendre par la suite. À chacun, je demanderai combien. Combien mouraient avant, combien meurent maintenant ? Personne ne sait. Personne ne semble savoir qui pourrait savoir.

      #mourir_dans_le_désert #décès

      https://lesjours.fr/obsessions/migrants/ep6-niger
      #Agadez #gardes-frontière #frontières #contrôles_frontaliers

    • At French Outpost in African Migrant Hub, Asylum for a Select Few

      In a bare suite of prefab offices, inside a compound off a dirt road, French bureaucrats are pushing France’s borders thousands of miles into Africa, hoping to head off would-be migrants.

      All day long, in a grassy courtyard, they interview asylum seekers, as the African reality they want to escape swirls outside — donkey carts and dust, joblessness and poverty, and, in special cases, political persecution.

      If the French answer is yes to asylum, they are given plane tickets to France and spared the risky journey through the desert and on the deadly boats across the Mediterranean that have brought millions of desperate migrants to Europe in recent years, transforming its politics and societies.

      “We’re here to stop people from dying in the Mediterranean,” said Sylvie Bergier-Diallo, the deputy chief of the French mission in Niger.

      But very few are actually approved, and so the French delegation is also there to send a message to other would-be migrants: Stay home, and do not risk a perilous journey for an asylum claim that would ultimately be denied in France.

      The French outpost is part of a new forward defense in Europe’s struggle to hold off migration from Africa; it is a small, relatively benign piece of a larger strategy that otherwise threatens to subvert Europe’s humanitarian ideals.

      After years of being buffeted by uncontrolled migration, Europe is striking out. Italy is suspected of quietly cutting deals with Libyan warlords who control the migration route. The European Union has sent delegations to African capitals, waving aid and incentives for leaders to keep their people at home. Now come the French.
      “There’s a much more active approach to see that the immigrant stays as far away as possible from Europe, and this is completely to the detriment of those concerned,” said Philippe Dam of Human Rights Watch.

      The French mission was “positive,” he said, “but it’s too late and too small.”

      It is also the flip side of a fast-toughening stance by France against migrants, as President Emmanuel Macron began his push this month for what critics say is a draconian new law aimed at sending many of those who have already arrived back home.

      Even if some of Europe’s new methods are questionable, the results have been evident: Last year, for the first time since the crisis began several years ago, the migration flow was reversed, according to Giuseppe Loprete, head of the United Nations migration agency office in Niger.

      About 100,000 would-be migrants returned through Niger from Libya, compared with 60,000 who traversed the vast and impoverished desert country heading toward Europe.

      As the hub for West African migration, Niger had long been under pressure from Europe to crack down on the migrant flow. And something has shifted.

      The bus stations in Niamey, once packed with West Africans trying to get to Agadez, the last city before Libya, are now empty. The police sternly check identity documents.

      When I visited Agadez three years ago, migrants packed what locals called “ghettos” at the edge of town, hanging out for weeks in the courtyards of unfinished villas waiting for a chance to cross the desert.
      Migration officials say there are many fewer now. The Nigerien government has impounded dozens of the pickups formerly used by smugglers at Agadez, they say.

      “Lot less, lot less than before,” said a bus agent, who declined to give his name, at the open-air Sonef station in Niamey, drowsing and empty in the late-afternoon heat. “It’s not like it was. Before it was full.”

      The tile floor was once crowded with migrants. No more. A sign outside bears the European Union flag and warns passengers not to travel without papers.

      In itself, the so-called French filtration effort here is so small that it is not responsible for the drop, nor is it expected to have much effect on the overall migration flow.

      It began well after the drop was underway. Only a handful of such missions to interview asylum seekers have embarked since Mr. Macron announced the policy last summer, staying for about a week at a time.

      Meager as it is, however, the French effort has already helped shift the process of sifting some asylum claims to Africa and out of Europe, where many of those who are denied asylum tend to stay illegally.

      For Mr. Macron, a chief aim is to defuse the political pressures at home from the far right that have escalated with the migrant crisis.
      The French hope that the greater visibility of a formal, front-end system will discourage those without credible claims of asylum from risking their lives with smugglers.

      The process is also intended to send a potentially important message: that those with legitimate claims of persecution do have a chance for safe passage.

      “Politically it’s huge,” said Mr. Loprete. “But in terms of numbers it is very low.”

      In a recent week, 85 people were interviewed by the four officials from the French refugee agency, known as Ofpra.

      The selective scale is in line with Mr. Macron’s determination to keep out economic migrants. “We can’t welcome everybody,” he said in his New Year’s speech.

      On the other hand, “we must welcome the men and women fleeing their country because they are under threat,” Mr. Macron said. They have a “right to asylum,” he said.

      Critics of the plan say that it amounts to only a token effort, and that the real goal is to keep potential migrants at arms’ length.

      “Macron’s policy is to divide migrants and refugees, but how can we do so? What is the ethical principle behind this choice?” said Mauro Armanino, an Italian priest at the cathedral in Niamey who has long worked with migrants in African nations. “It is a policy without heart.”

      Still, the French have been the first to undertake this kind of outreach, working closely with the United Nations, out of its refugee agency’s compound in Niamey.

      The United Nations International Office for Migration does a first vetting for the French in Libya, Niger’s northern neighbor, where human smuggling networks have thrived in the chaotic collapse of the country.

      In Libya, the smugglers herd the Africans together, beat them, sometimes rape them and extort money. Some are even sold into slavery before being loaded onto rickety boats for the Mediterranean crossing.

      Some of the Libyan camps are run by smugglers and their associated militias, and others by the government, such as it is. But regardless of who runs them, they are essentially concentration camps, officials say, and there is no distinction made between political refugees and migrants.

      United Nations officials are allowed to enter the government-run camps to look for potential asylum cases — principally Eritreans and Somalis, whose flight from political persecution and chaos might qualify them. From lists supplied by the United Nations, the French choose whom they will interview.

      “The idea is to protect people who might have a right to asylum,” said Pascal Brice, the head of Ofpra, the French refugee agency. “And to bypass the horrors of Libya and the Mediterranean.”

      “It is limited,” Mr. Brice acknowledged. “But the president has said he wants to cut back on the sea crossings,” he added, referring to Mr. Macron.
      Bénédicte Jeannerod, who heads the French office of Human Rights Watch, was less a critic of the program itself than of its scale. “I’ve told Pascal Brice that as long as it works, make it bigger,” he said.

      But the potential difficulties of making the program larger were evident in a day of interviews at the sweltering United Nations center in Niamey.

      One recent Saturday night, 136 Eritreans and Somalis were flown to Niamey by the United Nations, all potential candidates for asylum interviews with the French.

      The dozens of asylum seekers already there waited pensively, looking resigned as they sat on benches, betraying no sign of the import of what the French deputy chief of the mission had to offer.

      “If you are chosen, you will soon be in France,” Ms. Bergier-Diallo told them, pronouncing the words slowly and deliberately. “And we are delighted.”

      Indeed, if the refugees pass muster, the rewards are enormous: a free plane ticket to France, free housing, hassle-free residence papers and free French lessons.

      The French agents, stiff and formal in their questioning that could last well over an hour, inquired relentlessly about the refugees’ family ties, uninterested in establishing the narrative of their escape and suffering.
      The idea was to “establish the family context,” in an effort to confirm the authenticity of the refugees’ origins, said one French official, Lucie.

      (Sensitive to security, the French authorities asked that the last names of their agents and those of the refugees not be published.)

      Shewit, a diminutive, bespectacled 26-year-old Eritrean woman, was asked whether she ever phoned her family, and if so what they talked about.

      “Only about my health,” Shewit said. “I never tell them where I am.”

      Mariam, 27, told the French agent she had been raped and ostracized in her village and feared going back because “the people who raped me are still there.”

      “They could rape me again,” said Mariam, an illiterate animal herder from Somaliland.

      Even if she finds safety in France, integrating her into society will be a challenge. Mariam had never attended any school and looked bewildered when the French agent told her to remove her head scarf.

      Wearing the scarf “is not possible in the French administration, or in schools,” Emoline, the agent, said gently to Mariam in English, through an interpreter.

      Then there was Welella, an 18-year-old Eritrean girl who, before being rescued from neighboring Libya, had spent time in a refugee camp in Sudan, where she endured what she simply called “punishments.”
      Her father is a soldier, her siblings had all been drafted into Eritrea’s compulsory military service, and she risked the same.

      “Why is military service compulsory in Eritrea?” Lucie asked the girl, seated opposite her. “I don’t know,” Welella answered mechanically.

      She had long planned on fleeing. “One day I succeeded,” she said simply.

      “What could happen to you in Eritrea if you returned?” Lucie asked.

      “I suffered a lot leaving Eritrea,” Welella said slowly. “If I return, they will put me underground.”

      She was questioned over and over about the names of her siblings in Eritrea, and why one had traveled to a particular town.

      After nearly two hours of questioning, a hint of the French agent’s verdict finally came — in English. It was rote, but the message clear: France was one step away from welcoming Welella.

      “You will have the right to enter France legally,” Lucie told her. “You will be granted a residence permit, you will be given your own accommodations, you will have the right to work …”

      Welella smiled, barely.


      https://www.nytimes.com/2018/02/25/world/africa/france-africa-migrants-asylum-niger.html?smid=tw-share
      #Niamey

    • A French Processing Centre in Niger: The first step towards extraterritorial processing of asylum claims or (just) good old resettlement?

      When The New York Times made headlines in the migration world with its recent article “At French Outpost in African Migrant Hub, Asylum for a Select Few” about the French refugee agency’s role in the UNHCR humanitarian evacuation scheme, it was not long before the magical concept of “extraterritorial processing” resurfaced. Mostly defined as the processing of asylum requests outside the country of destination, this proposal, repeatedly raised by European Union member states and academics alike since the beginning of the 2000s, has regularly been turned down by EU officials as being mere politically-driven hot air. Often confused with resettlement or other legal access channels, it has been praised as the panacea of the migration and asylum challenges by some, while being criticized as outsourcing and shady responsibility shifting by others.


      http://www.aspeninstitute.it/aspenia-online/article/french-processing-centre-niger-first-step-towards-extraterritorial-pr

    • Les migrants paient le prix fort de la coopération entre l’UE et les #gardes-côtes_libyens

      Nombre de dirigeants européens appellent à une « coopération » renforcée avec les #garde-côtes_libyens. Mais une fois interceptés en mer, ces migrants sont renvoyés dans des centres de détention indignes et risquent de retomber aux mains de trafiquants.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/280618/les-migrants-paient-le-prix-fort-de-la-cooperation-entre-lue-et-les-garde-

  • L’histoire de #Valon_Behrami, joueur de l’équipe nationale suisse de #football (la #Nati)...

    "Le maillot rouge à croix blanche, #Behrami, a bien failli ne jamais l’enfiler. Pour fuir la guerre en #ex-Yougoslavie, sa famille avait trouvé refuge au #Tessin. Mais en 1995, le petit Valon a 10 ans et avec sa soeur et ses parents il fait l’objet d’une procédure d’#expulsion.

    Interview de l’époque, tirée des archives de la télé suisse.

    Question : Tu penses quoi de cette décision de renvoi ?
    Réponse de Behrami : Je ne voudrais pas partir. J’ai tout appris ici. A lire, à écrire.

    Une mobilisation populaire fera plier l’administration. 23 ans après, Valon Behrami est le premier footballeur suisse à disputer 4 coupes du monde.

    https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/suisse-bresil-valon-behrami-lhomme-du-match--il-a-remporte-son-duel-face-au-joue
    #asile #migrations #réfugiés #Suisse

    • A mettre en lien avec cet autre #héros_national, #Shaqiri :
      RTS | La Suisse et ses héros nationaux

      Regardez cette balle de la 6ème minute. Le ballon qui s’envoute, qui frôle le fer. Une seconde seulement, qui libère tout un pays, et un homme aussi : Shaqiri. Un seul homme, un autre Suisse, un autre héros avait jusque-là réussi à tirer pareil. C’était Guillaume Tell. (…) Techniquement parfait, sur ce coup-là Shaqiri a mérité son statut de héros national. (…) Oui, bien sûr, il y a le talent, mais quand on est capable de mettre trois buts dans un match de Coupe du monde, c’est qu’il y a autre chose. Il y a du papa et maman, des mots que seul un fils connaît. La Suisse aujourd’hui serait bien inspirée de dire merci à toute la famille Shaqiri.

      https://asile.ch/2014/07/12/rts-la-suisse-et-ses-heros-nationaux

    • Suisse-Brésil | Valon Behrami, l’homme du match. A 10 ans, il avait échappé à un renvoi grâce à une mobilisation citoyenne

      “Le maillot rouge à croix blanche, Behrami, a bien failli ne jamais l’enfiler. Pour fuir la guerre en ex-Yougoslavie, sa famille avait trouvé refuge au Tessin. Mais en 1995, le petit Valon a 10 ans et avec sa soeur et ses parents il fait l’objet d’une procédure d’expulsion.” Suite au match nul lors du match Suisse-Brésil, le 19h30 revient sur le parcours du joueur, avec une interview de l’époque, tirée des archives de la télévision.

      https://asile.ch/2018/06/19/suisse-bresil-valon-behrami-lhomme-du-match-a-10-ans-il-echappe-a-un-renvoi-gr

    • La maglia racchiude passato e identità

      Le storie di Xhaka e Shaqiri stanno facendo il giro del mondo. Eppure, la storia dei due calciatori, uno nato a Basilea, l’altro a Gjilan, in Kosovo, entrambi figli di profughi, sta facendo sognare una nazione intera. L’eventuale connotazione “politica” del gesto dell’aquila può fare discutere. Ma ha comunque aperto dibattiti. Diciamolo in maniera chiara e onesta: in qualsiasi partita, e non solo, anche dove si prevedono comportamenti disciplinati da cerimoniali rigidi, assistiamo a gesti e parole ben più gravi, da condannare senza se e senza ma. Francamente, quello che colpisce di queste ore non è la discussione sul gesto, ma l’assenza di discussione sul significato.
      Tecnicamente i due hanno segnato reti non casuali, ma volute e cercate con rabbia. Con quel sentimento che quando si manifesta in un gesto tecnico non necessita di parole o di analisi. È tale e così va interpretato. Quando al 52’ stai perdendo contro una squadra sulla carta più forte di te, non pensi che ti trovi a più di 20 metri dalla porta con davanti un’area affollata, se arrivi a scaricare un sinistro così violento ci metti dentro ben altro. Ci metti il cuore. Allo stesso modo, al 90’, non corri da quasi metà campo se non hai motivazioni che vanno ben oltre il gesto tecnico. In quei pochi secondi Shaqiri probabilmente stava rivivendo ferite profonde, che non si cancellano con il politically correct.
      Il calcio, come lo sport in generale, è anche politica, nella misura in cui riesce a mettere insieme, in una competizione come i Mondiali, Paesi che nella quotidianità si combattono, ma che condividono le regole del gioco. E i precedenti non mancano. Come dimenticare la mano de Dios durante Inghilterra-Argentina, dopo la tragedia delle isole Falkland. Chi scende in campo non rappresenta solo la maglia che indossa, solo un popolo. Rappresenta anche se stesso e la sua storia. È per queste ragioni che l’impresa rossocrociata va oltre una partita di calcio. Intanto, perché è stata compiuta dalla nazionale più cosmopolita del mondiale. E poi, perché una nazione intera, anche chi a ogni piè sospinto brandisce il vessillo del “prima i nostri” e del “rispediamoli a casa loro”, ha gioito grazie a due calciatori figli di profughi. E poi cosa c’è di male nel sentirsi svizzeri e kosovari allo stesso tempo? C’è chi metterebbe in dubbio qualcuno che si sentisse svizzero e italiano, svizzero e francese, o americano?
      Probabilmente, quello che è accaduto ci dice anche altro: l’identità di una persona non è statica, fissa e rigida, ma un divenire legato al vissuto. In altre parole, complessa e multipla e, per questa ragione, ancora più ricca e in grado di far sognare.


      http://www.caffe.ch/stories/cronaca/60740_la_maglia_racchiude_passato_e_identit
      #maillot #identité

    • Coupe du monde. Entre la Serbie et l’Albanie, les signes qui fâchent

      Le match de Coupe du monde qui opposait la Serbie à la Suisse, vendredi 22 juin, a pris une tournure très politique. L’équipe helvétique compte six joueurs originaires des Balkans, ainsi que le sélectionneur, Vladimir Petkovic. Pendant la rencontre, deux de ces joueurs ont fait un étrange signe de la main pour célébrer leurs buts : celui de l’aigle bicéphale.

      Si Granit Xhaka et Xherdan Shaqiri ont fait ce geste, c’est pour provoquer leurs adversaires serbes : l’#aigle_bicéphale est le symbole de la “#Grande_Albanie” ou “#Albanie_ethnique”, c’est-à-dire les territoires revendiqués par les irrédentistes albanais bien qu’ils aient été attribués à la Serbie, au Kosovo ou encore à la Macédoine et au Monténégro à l’issue des guerres balkaniques.

      Le 25 juin, la Fifa a infligé une amende à chacun des deux joueurs, d’un montant de 8 500 euros chacun, ainsi qu’à leur capitaine, Stephan Liechsteiner (4 000 euros). Une cagnotte en ligne, ouverte le soir même, a remporté un rapide succès. Si bien que, dès le lendemain matin, la totalité des dons couvrait déjà le montant des amendes, rapporte le site suisse Ticinonews.


      https://www.courrierinternational.com/dessin/coupe-du-monde-entre-la-serbie-et-lalbanie-les-signes-qui-fac
      #symbole

  • Trump’s sending troops to the border to take on 200 kids and parents

    According to President Donald Trump, the mightiest, richest country in the world is under a threat so huge and scary that it will require the deployment of military forces — as many as 2,000 to 4.000, Trump said Thursday — along its 2,000-mile southern border. The danger consists of a ragtag caravan formed by several hundred impoverished people, many of them children from tiny Central American nations. Yes, the time has come to protect America from marauding youngsters and their parents.

    https://edition.cnn.com/2018/04/05/opinions/trump-has-no-shame-on-immigration-fernandez-kelly-opinion/index.html?sr=twCNN040518trump-has-no-shame-on-immigration-fernandez-ke
    #Trump #frontières #armée #militarisation_des_frontières #USA #Etats-Unis

    • The cost of 2 National Guard border arrests would help a homeless vet for a year

      President Donald Trump’s decision to send #National_Guard troops to the U.S.-Mexico border has drawn a mixed response. Arizona Gov. Doug Ducey welcomed the move, while California Gov. Jerry Brown’s National Guard said it would “review” the request.

      Rep. Ruben Gallego, D-Ariz., had a specific complaint: He said it was a poor use of tax dollars.

      “Using the National Guard to do border security is very expensive,” Gallego tweeted April 3. “For what it would cost the Guard to make just TWO arrests at the border, we could give a homeless veteran permanent housing for an entire year.”


      http://www.politifact.com/truth-o-meter/statements/2018/apr/05/ruben-gallego/arizona-rep-cost-2-national-guard-border-arrests-w
      #USA #Etats-Unis #coût #économie #prix #surveillance_des_frontières

    • Guard border deployment creates issues for Pentagon

      Customs and Border Patrol (CBP) have now sent two requests for assistance to the Pentagon’s new Border Security Support Cell, which was hastily established to help coordination between the Department of Defense (DOD) and Department of Homeland Security.

      It’s estimated that it will cost $182 million to keep 2,093 guardsmen at the border through the end of September, which represents just more than half of the personnel approved.

      The amount covers $151 million in pay and allowances for the 2,093 personnel, as well as $31 million for 12,000 flying hours for 26 UH-72 Lakota helicopters, according to a defense memo on the amount.

      http://thehill.com/policy/defense/386617-guard-border-deployment-creates-issues-for-pentagon

      #CBP #gardes-frontière #frontières

    • The Cal. National Guard Is Working At the Mexican Border, But Mostly Behind The Scenes

      In California - a state with strong differences with the White House on immigration policy - about 400 troops are on border duty. But they’re keeping a low profile.


      http://tpr.org/post/cal-national-guard-working-mexican-border-mostly-behind-scenes

      Signalé par Reece Jones sur twitter, avec ce commentaire:

      What are US National Guard troops doing at the border? Analyze intelligence, work as dispatchers, and monitor cameras “but not cameras that look across the border into Mexico”

    • L’armée américaine mobilisée pour défendre la frontière

      En campagne pour les élections américaines de mi-mandat, le président Trump a focalisé son discours sur la caravane de migrants d’Amérique centrale qui fait route à travers le Mexique. Il a promis de tout faire pour empêcher ces demandeurs d’asile de pénétrer sur le territoire américain (“Personne n’entrera”), y compris de déployer “entre 10 000 et 15 000 soldats” en plus de la police aux frontières et de la police de l’immigration.

      L’armée estime que seuls 20 % des migrants, soit 1 400 selon les estimations les plus hautes, iront jusqu’à la frontière qui se trouve encore à quelque 1 300 kilomètres et plusieurs semaines de marche, rapporte le Los Angeles Times. Le chiffre de 15 000 hommes correspond à peu près au nombre de soldats déployés en Afghanistan, observe le même quotidien. Les militaires envoyés à la frontière peuvent se poser des questions sur le sens de cette mission, comme l’illustre ici le dessinateur Chappatte.


      https://www.courrierinternational.com/dessin/larmee-americaine-mobilisee-pour-defendre-la-frontiere

    • U.S. Troops’ First Order at the Border: Laying Razor Wire

      Soldiers fill local hotels, joke about finding ways to keep busy.
      On Monday morning in this border town, about a dozen U.S. Army soldiers unfurled reams of razor wire on top of a wrought-iron fence alongside a bridge to Mexico.

      The soldiers from the 36th Engineer Brigade at Fort Riley, Kan., who wore helmets but didn’t appear to be armed, are among thousands of troops deployed in recent days to the southwest U.S. border as part of Operation Faithful Patriot.

      Around border crossings throughout Texas’ Rio Grande Valley, military personnel have filled up hotels and delivered trucks packed with coils of razor wire as they begin to support U.S. Customs and Border Protection officers.
      The personnel were sent in advance of the anticipated arrival of thousands of Central Americans, including children, traveling in caravans currently several hundred miles south of the nearest U.S. border crossing.

      At the DoubleTree Suites Hotel in McAllen, Texas, the bar did brisk business Sunday night as soldiers who had changed into civilian clothes chatted over drinks. Some joked about needing to find ways to keep soldiers busy during their deployment.

      The Anzalduas International Bridge, where the Kansas-based troops were working, is used only for vehicle traffic to and from the Mexican city of Reynosa. The wire was placed on top of fences at least 15 feet high along each side of the bridge that sat several dozen feet above an embankment.

      Outside the port of entry where vehicles from Mexico are stopped after crossing the bridge, shiny razor wire recently placed around the facility glistened in the afternoon sun.

      Migrants seeking asylum who cross the border illegally generally don’t come to the port, but swim or wade across the Rio Grande and turn themselves in to Border Patrol agents.

      Near another bridge connecting Hidalgo, Texas, to Reynosa, a concertina wire fence was recently erected along the river edge, a placement more likely to impede illegal migrants who arrive on foot.

      U.S. Customs and Border Protection officials have determined where the military placed razor wire, Army Col. Rob Manning, a Pentagon spokesman, told reporters Monday during a briefing.

      It is part of an effort previously announced by Air Force Gen. Terrence J. O’Shaughnessy, commander of the U.S. Northern Command, to “harden the points of entry and address key gaps.”

      Near the Donna-Rio Bravo International Bridge about 22 miles southeast of McAllen, troops on Monday were working on what looked to be a staging area to prepare for coming work. Two armed military police officers stood guard, opening and closing a gate as flatbed trailers carrying heavy military trucks and transports with troops inside arrived. At least one tent apparently intended to house troops was in place Monday.

      President Trump ordered the deployment last month after the first caravan made its way into Mexico. He had described the impending caravan’s arrival as an “invasion.”

      The Pentagon said Monday that more than 5,000 troops are at or would be on their way to the U.S.-Mexico border by the end of the day, with about 2,700 in Texas, 1,200 in Arizona and 1,100 in California. Eventually, nearly 8,000 will be deployed, according to a U.S. official. Officials from the Department of Homeland Security have said the troops won’t be used to enforce immigration laws but will provide backup for Border Patrol agents and Customs and Border Protection officers.

      At the Vaquero Hangout, an open-air bar within eyesight of the Anzalduas bridge, a flag declaring support for the U.S. military hung from the rafters. It was business as usual on Sunday evening. Some patrons watched the Houston Texans’ NFL game, while others were focused on a live band, George and the Texas Outlaws.

      A few folks briefly took notice of flashing lights from a U.S. Customs and Border Protection vehicle parked on the bridge as the soldiers lay down razor wire, an effort they would continue the next day.

      https://www.wsj.com/articles/u-s-troops-first-order-at-the-border-laying-razor-wire-1541509201
      #fil_barbelé #barbelé

    • Pentagon to begin drawdown of troops at border: report

      The Pentagon is planning to begin a drawdown of troops at the southern border as soon as this week, the Army commander overseeing the mission told Politico on Monday.

      Army Lt. Gen. Jeffrey Buchanan told the news outlet that the 5,800 active-duty troops sent to assist Customs and Border Protection at the U.S.-Mexico border should be home by Christmas.
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      “Our end date right now is 15 December, and I’ve got no indications from anybody that we’ll go beyond that,” said Buchanan, who is overseeing the mission from Texas.

      Buchanan said engineer and logistics troops, which make up the largest parts of the deployment, will begin returning home soon.

      According to Politico’s report, some troops will begin leaving the area before the so-called migrant caravan arrives at the border.

      The news of the troops’ return comes as critics call President Trump’s request to send thousands of troops to the border a “political stunt.”

      Trump before Election Day stoked fears over an approaching group of Central American migrants heading towards the southern border, which he referred to as an “invasion.” He requested the deployment of thousands of troops to the border in a support mission just before Nov. 6.

      Some lawmakers have accused Trump of wasting resources and manpower on the mission, as reports have emerged that the troops are restless and underutilized.

      Thousands of participants in the caravan over the weekend reached Tijuana, Mexico, where they were met with vast protests. Some of the protesters are echoing Trump’s language, calling the group a danger and an invasion, The Associated Press reported.

      Most of the members of the caravan are reportedly escaping rampant poverty and violence in their home countries.

      https://thehill.com/policy/defense/417503-pentagon-to-begin-drawdown-of-troops-at-border-report

      –-> commentaire sur twitter:

      Just 3 weeks after deployment, Trump’s Pentagon is sending the military home from the border. They’ve served their purpose as the GOP’s 11th hour campaign force. Now we’re stuck with a hundred miles of trashy concertina wire and a $200 million bill.

      https://twitter.com/LaikenJordahl/status/1064644464726048768

    • Troops at U.S.-Mexican border to start coming home

      All the troops should be home by Christmas, as originally expected, Army Lt. Gen. Jeffrey Buchanan said in an interview Monday.

      The 5,800 troops who were rushed to the southwest border amid President Donald Trump’s pre-election warnings about a refugee caravan will start coming home as early as this week — just as some of those migrants are beginning to arrive.

      Democrats and Republicans have criticized the deployment as a ploy by the president to use active-duty military forces as a prop to try to stem Republican losses in this month’s midterm elections.

      The general overseeing the deployment told POLITICO on Monday that the first troops will start heading home in the coming days as some are already unneeded, having completed the missions for which they were sent. The returning service members include engineering and logistics units whose jobs included placing concertina wire and other barriers to limit access to ports of entry at the U.S.-Mexico border.

      All the troops should be home by Christmas, as originally expected, Army Lt. Gen. Jeffrey Buchanan said in an interview Monday.

      “Our end date right now is 15 December, and I’ve got no indications from anybody that we’ll go beyond that,” said Buchanan, who leads the land forces of U.S. Northern Command.

      The decision to begin pulling back comes just weeks after Trump ordered the highly unusual deployment.

      In previous cases in which the military deployed to beef up security at the border, the forces consisted of part-time National Guard troops under the command of state governors who backed up U.S. Customs and Border Protection and other law enforcement agencies.

      But the newly deployed troops, most of them unarmed and from support units, come from the active-duty military, a concession the Pentagon made after Trump insisted that the deployment include “not just the National Guard.”

      Buchanan confirmed previous reports that the military had rejected a request from the Department of Homeland Security for an armed force to back up Border Patrol agents in the event of a violent confrontation.

      “That is a law enforcement task, and the secretary of Defense does not have the authority to approve that inside the homeland,” Buchanan said.

      The closure earlier Monday of one entry point along the California border near Tijuana, Mexico, was only partial and did not require more drastic measures, Buchanan said.

      “About half of the lanes were closed this morning, but that’s it,” he reported. “No complete closures.”

      Other ports might be closed fully in the future, he said, but he did not anticipate any need to take more drastic measures.

      “If CBP have reliable information that one of their ports is about to get rushed with a mob, or something like that that could put their agents at risk, they could ask us to completely close the port,” Buchanan said. “You understand the importance of commerce at these ports. Nobody in CBP wants to close a port unless they’re actually driven to do so.”

      The troop deployment should start trailing off as engineer and other logistics troops wind down their mission of building base camps and fortifying ports of entry for the Border Patrol.

      Army and Marine engineers have now emplaced about 75 percent of the obstacles they planned to, including concertina wire, shipping containers, and concrete barriers at ports of entry. “Once we get the rest of the obstacles built, we don’t need to keep all those engineers here. As soon as I’m done with a capability, what I intend to do is redeploy it,” Buchanan said. “I don’t want to keep these guys on just to keep them on.”

      Logistics troops, too, will be among the first to head home. “I will probably ask to start redeploying some of our logistic capability,” Buchanan predicted. “Now that things are set down here, we don’t need as many troops to actually build base camps and things like that, because the base camps are built."

      Among the troops who will remain after construction engineers and logisticians start departing are helicopter pilots, planners, medical personnel, and smaller “quick response” teams of engineers who can help Border Patrol personnel shut down traffic at their ports of entry.

      In contrast to the speed of the deployment in early November and the fanfare surrounding it, the withdrawal promises to be slower and quieter — but Buchanan expects it to be done before Christmas.

      “That doesn’t mean it’s impossible,” he added. “But right now, this is a temporary mission, and we’re tasked to do it until the 15th of December.”

      https://www.politico.com/story/2018/11/19/troops-us-mexico-border-come-home-1005510

    • Trump’s Border Stunt Is a Profound Betrayal of Our Military

      The president used America’s military not against any real threat but as toy soldiers, with the intent of manipulating a domestic midterm election.

      A week before the midterm elections, the president of the United States announced he would deploy up to 15,000 active duty military troops to the United States-Mexico border to confront a menacing caravan of refugees and asylum seekers. The soldiers would use force, if necessary, to prevent such an “invasion” of the United States.

      Mr. Trump’s announcement and the deployment that followed (of roughly 5,900) were probably perfectly legal. But we are a bipartisan threesome with decades of experience in and with the Pentagon, and to us, this act creates a dangerous precedent. We fear this was lost in the public hand-wringing over the decision, so let us be clear: The president used America’s military forces not against any real threat but as toy soldiers, with the intent of manipulating a domestic midterm election outcome, an unprecedented use of the military by a sitting president.

      The public debate focused on secondary issues. Is there truly a threat to American security from an unarmed group of tired refugees and asylum seekers on foot and a thousand miles from the border? Even the Army’s internal assessment did not find this a very credible threat.

      Can the president deny in advance what could be legitimate claims for asylum, without scrutiny? Most likely, this violates treaty commitments the United States made as part of its agreement to refugee conventions in 1967, which it has followed for decades.

      The deployment is not, in the context of the defense budget, an albatross. We are already paying the troops, wherever they’re deployed, and the actual incremental costs of sending them to the border might be $100 million to $200 million, a tiny fraction of the $716 billion defense budget.

      Still, we can think of many ways to put the funds to better use, like improving readiness.

      It’s also not unusual for a president to ask the troops to deploy to the border in support of border security operations. Presidents of both parties have sent troops to the border, to provide support functions like engineering, logistics, transportation and surveillance.

      But those deployments have been generally in smaller numbers, usually the National Guard, and never to stop a caravan of refugees and asylum seekers.

      So, generously, some aspects of the deployment are at least defensible. But one is not, and that aspect is the domestic political use — or rather, misuse — of the military.

      James Mattis, the secretary of defense, asserted that the Defense Department does not “do stunts.” But this was a blatant political stunt. The president crossed a line — the military is supposed to stay out of domestic politics. As many senior military retirees have argued, the forces are not and should not be a political instrument. They are not toy soldiers to be moved around by political leaders but a neutral institution, politically speaking.
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      Oh, some might say, presidents use troops politically all the time. And so they do, generally in the context of foreign policy decisions that have political implications. Think Lyndon Johnson sending more troops to Vietnam, fearing he would be attacked for “cutting and running” from that conflict. Or George W. Bush crowing about “mission accomplished” when Saddam Hussein was toppled. Those are not the same thing as using troops at home for electoral advantage.

      Electoral gain, not security, is this president’s goal. Two of us served in the military for many years; while all troops must obey the legal and ethical orders of civilian leaders, they need to have faith that those civilian leaders are using them for legitimate national security purposes. But the border deployment put the military right in the middle of the midterm elections, creating a nonexistent crisis to stimulate votes for one party.

      When partisan actions like this occur, they violate civil-military traditions and erode that faith, with potentially long-term damage to the morale of the force and our democratic practice — all for electoral gain.

      The deployment is a stunt, a dangerous one, and in our view, a misuse of the military that should have led Mr. Mattis to consider resigning, instead of acceding to this blatant politicization of America’s military.


      https://www.nytimes.com/2018/11/19/opinion/president-trump-border-military-troops.html

    • The Military Is ’Securing’ a 1,900-Mile Border with 22 Miles of Razor Wire

      #Operation_Faithful_Patriot” is nothing more than a very expensive, politically motivated P.R. campaign.
      Skim through the Pentagon’s media site for Operation Faithful Patriot—the fittingly ridiculous name for the deployment of some 7,000 American troops to various spots along the Mexican border—and you’ll see lots of razor wire.

      There are photos of American troops laying razor wire (technically known as concertina wire) along the California-Mexico border. Of wire being affixed to the top of fences and to the sides of buildings. Everywhere you look on the Pentagon’s site, you find wire, wire, and more wire. Photos of soldiers carrying rolls of unused wire, snapshots of forklifts bringing more of the stuff to the border, and even videos of wire being unrolled and deployed. It’s thrilling stuff, truly.

      The message is not subtle. President Donald Trump might not have convinced Congress to blow billions for a fully operational border wall, but good luck to any immigrant caravan that happens to stumble into the thorny might of the American military’s sharpest deterrents.

      The focus on concertina wire isn’t just in the Pentagon’s internal media. The Wall Street Journal dedicated an entire Election Day story to how troops in Granjeno, Texas, had “unfurled reams of razor wire on top of a wrought-iron fence alongside a bridge to Mexico.” Troops stringing wire also appeared in The New York Post, The Washington Post, and elsewhere.

      There is so much concertina wire deployed to the southern border that if it were all stretched out from end to end, it would reach all the way from Brownsville, Texas, on the Gulf Coast to....well, whatever is 22 miles west of Brownsville, Texas.

      Yes. Despite the deluge of photos and videos of American troops are securing the southern border with reams of razor wire, Buzzfeed’s Vera Bergengruen reports that “troops have deployed with 22 miles of the wire so far, with 150 more available.”

      The U.S.–Mexico border is roughly 1,950 miles long.

      The wire doesn’t seem to be getting strung with any sort of strategic purpose, either. That WSJ story about the troops in Texas hanging wire from a bridge says that the “wire was placed on top of fences at least 15 feet high along each side of the bridge that sat several dozen feet above an embankment” while the bridge itself remains open to vehicle traffic from Mexico. If there is a goal, it would seem to be making the border look more prickly and dystopian while not actually creating any sort of barrier.

      It’s no wonder, then, that the troops deployed to the border are confused about why they are there. On Wednesday, when Defense Secretary Jim Mattis visited some of the troops stationed near McAllen, Texas, he was met with lots of questions and provided few answers.

      “Sir, I have a question. The wire obstacles that we’ve implanted along the border....Are we going to be taking those out when we leave?” one of the soldiers asked Mattis, according to Bergengruen. Another asked Mattis to explain the “short- and long-term plans of this operation.”

      “Short-term right now, you get the obstacles in so the border patrolmen can do what they gotta do,” Mattis responded. “Longer term, it’s somewhat to be determined.”

      Even at a time when most American military engagements seem to be conducted with a “TBD” rationale, this feels especially egregious. Mattis did his best on Wednesday to make the effort seem like a meaningful attempt to secure the border, while simultaneously admitting that he does not expect the deployed troops to actually come into contact with any immigrant caravans. Lately he’s been talking about how the deployment is supposedly good training for unconventional circumstances.

      It’s becoming increasingly obvious that Operation Faithful Patriot—a name so silly that the Pentagon has decided to stop using it—is nothing more than a very expensive, politically motivated P.R. campaign. Of the 39 units deployed, five of them are public affairs units. There seems to be no clear mission, no long-term objective, and no indication that the troops will add meaningful enforcement to existing border patrols.

      As for all that wire? It doesn’t really seem to be working either.

      https://reason.com/blog/2018/11/19/the-military-is-securing-a-1900-mile-bor
      #Faithful_Patriot #barbelé

  • La Ligue des Droits de l’Homme | Le rapatriement des Soudanais est un acte illégal
    https://asile.ch/2017/12/10/ligue-droits-de-lhomme-rapatriement-soudanais-acte-illegal-2

    Le Tribunal de Première Instance de Liège confirme qu’en organisant le rapatriement de ces ressortissants Soudanais, le Secrétaire d’Etat à l’asile et aux migrations a bien commis un acte illégal.

  • #Allemagne. Chœur de #Ratisbonne : brutalités et #abus_sexuels en masse

    La publication, le 18 juillet, du rapport final sur le scandale du chœur de Ratisbonne met en lumière les crimes commis sur de jeunes élèves. Près de 550 garçons ont été victimes d’extrêmes #violences_physiques et psychiques pendant des décennies.


    http://www.courrierinternational.com/article/allemagne-choeur-de-ratisbonne-brutalites-et-abus-sexuels-en-
    #viols #Eglise
    cc @daphne @marty

    • #enfance #catholicisme #éducation
      Je propose qu’on salarie ( au frais de l’eglise catho qui en a largement les moyens) des anars et des communistes pour surveiller de près chaque membre du clérgé et verifié de près à chaque instant qu’ils ne torture pas de gosses. Parceque c’est pas comme si la violence contre les enfants n’était pas la première spécialité du clergé catho. Quant jesus dit « laissez venir à moi les petits enfants » on sait très bien aujourd’hui ce qu’il voulait leur faire et on ne devrait plus laisser de petits enfants venir à jesus ni aucun de ses représentants.

    • Église catholique. De nouveaux scandales d’abus sexuels révélés en Allemagne

      “Tu ne mentiras point”, rappelle solennellement Der Spiegel, en une de son dernier numéro. Il semblerait que le commandement ait été enfreint. Après la France, le Chili, l’Australie ou encore les États-Unis, un nouveau scandale a éclaté en Allemagne, à la publication, ce mardi 25 septembre, d’un rapport accablant : entre 1946 et 2014, 3 677 mineurs (des garçons de moins de 13 ans en grande majorité) ont été agressés sexuellement par 1 670 clercs de l’Église, précise l’hebdomadaire. Plus affolant encore, ces chiffres ne sont sans doute pas exhaustifs puisque le consortium de chercheurs à l’origine de l’enquête n’a pas eu accès aux archives de l’ensemble des diocèses allemands.

      Toujours selon le rapport, l’Église aurait dissimulé et détruit pendant plusieurs décennies de nombreux documents mettant en cause des suspects. Et “ce n’est que le sommet de l’iceberg”, a prévenu le coordinateur du rapport, lors de la présentation du document.

      En réponse, le président de la conférence épiscopale allemande, Reinhard Marx a officiellement présenté ses excuses aux victimes. Il a promis que pour endiguer le problème, un travail sur la prévention serait effectué et a évoqué la possibilité d’une enquête à venir, réalisée par une commission.

      Pour la dessinatrice suisse Bénédicte, ces nouvelles révélations viennent s’ajouter à la pile, déjà bien épaisse, des abus sexuels dont est coupable l’Église.


      https://www.courrierinternational.com/dessin/eglise-catholique-de-nouveaux-scandales-dabus-sexuels-reveles