• Filmer la ville et ses acteurs ordinaires
    Rouba Kaedbey
    http://journals.openedition.org/echogeo/23977

    Cet article interroge l’usage d’une approche audiovisuelle dans le cadre d’une thèse en géographie et aménagement. En s’appuyant sur son expérience de réalisation, l’auteure défend l’idée selon laquelle le film serait un outil parfaitement approprié pour mettre en évidence des problématiques de la géographie sociale. Il rend visible et audible des aspects occultés de l’espace social, participant ainsi à la production de la connaissance. Sur le plan méthodologique, l’article met en évidence la façon dont les différentes phases de la réalisation du film, - du tournage jusqu’à la diffusion – servent à alimenter la thèse. Au-delà de ses atouts théoriques et méthodologiques, un film-recherche exige une démarche engagée dont l’auteure tente de montrer les différentes facettes.

    Réflexion très intéressante sur l’usage, les difficultés mais aussi les apports inattendus du film dans une enquête de sciences sociales
    #Beyrouth #hezbollah #racisme #éthique #migrations

  • L’enthousiasmante alchimie d’un Atlas des mondes urbains
    http://journals.openedition.org/echogeo/20652

    Beau dialogue, aussi intéressant parce que l’auteur aborde en début d’entretien la relation et la coopération auteur/cartographe

    Éric Verdeil (EV). Pour cet #atlas, il nous a semblé important d’associer les cartographes à l’élaboration scientifique à toutes les étapes de la conception, ce qui renforce la diversité des contributions et des regards, la diversité des manières de construire ce projet de livre. Il y a eu une relation plutôt équilibrée entre auteurs et cartographes par rapport à d’autres ouvrages ou d’autres atlas, où les cartographes peuvent être vus davantage comme des exécutants d’idées émises par les auteurs. Nous avons été dans une conception plus partagée des idées et de la réalisation.

    #urban_matter #cartoexperiment

  • Le front pionnier agro-désertique égyptien, par-delà rural et ruralité ?
    http://journals.openedition.org/echogeo/20441

    Depuis le milieu du XXe siècle, les périphéries désertiques égyptiennes sont devenues le lieu de projection de l’avenir de l’agriculture nationale. Une véritable frontière agro-désertique a émergé, se déplaçant à des rythmes inégaux au cours des six dernières décennies. Cet article se propose d’éclairer la nature des nouveaux territoires agro-désertiques égyptiens et de comprendre en quoi ils interrogent les catégories de rural et de ruralité. La question du rapport au territoire de la nouvelle agriculture et de ses acteurs est posée, ceci depuis les parcelles de petits paysans au sein de villages créés ex-nihilo jusqu’aux exploitations agro-capitalistes contemporaines, parfois distantes de plusieurs centaines de kilomètres des principaux espaces de peuplement. Faut-il s’affranchir du concept de ruralité pour rendre compte des espaces du front pionnier égyptien ? Comment penser l’agricole sans rural et quelles catégories construire pour caractériser ces néo-territoires agro-désertiques ?

    #égypte #agriculture

  • « Des gens dans la carte ». Une géographie des individus pour enseigner les questions migratoires
    http://journals.openedition.org/echogeo/20352

    L’enseignement géographique des questions migratoires en France passe à la fois par des statistiques et des cartes qui donnent une vue d’ensemble et, moins fréquemment semble-t-il, par des histoires de vie. Les deux approches sont nécessaires pour comprendre de manière globale le phénomène. Le quotidien des migrants, leurs émotions et leurs sensations sont tout aussi importants que les données générales. Ce texte propose, en s’appuyant sur des histoires de vie et des formes fictionnelles de discours, d’introduire « des gens dans la carte » pour enseigner la complexité des migrations.

    #cartographie #cartoexperiment #cartographie_sensible'

  • Lectures géographiques d’un journaliste français à Berlin

    http://journals.openedition.org/echogeo/16427

    Je suis très curieux de savoir ce que @klaus pense de cet entretien... C’est un journaliste du Monde (personne n’est parfait) qui raconte son expérince urbaine alors qu’il est correspondant du journal.

    Après des études à l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm et à Sciences Po Paris, titulaire d’une agrégation d’histoire puis d’une thèse en histoire contemporaine, Thomas Wieder devient journaliste au Monde dans le service politique, puis son correspondant en Allemagne à partir de 2016. Son témoignage montre quelle place a la géographie dans son métier et éclaire sur une géographie citadine qui mobilise au quotidien représentations héritées de la ville, analyses statistiques, espaces repères, comparaisons avec Paris, rapport singulier aux distances.

    #berlin #urban_matter

    • L’excès de voiturisme à Berlin ...

      7 -
      ... c’est une ville où la circulation automobile demeure encore aujourd’hui beaucoup plus fluide qu’à Paris, de sorte qu’on peut envisager de la traverser pratiquement d’un bout à l’autre en mettant le temps qu’il faut aujourd’hui à Paris pour se rendre dans un arrondissement voisin.

      ... m’a fait échanger la voiture contre la moto. La description idyllique est datée, là c’est le bouchon permanent á cause d’une politique de transition chaotique de la ville automobile à la ville-où-on-ne-sait-pas-comment-se-déplacer.

      Mais il est vrai qu’à Paris c’est le vélo qui s’impose si on veut se déplacer vite et sans les inconvéniants du métro. Berlin par contre est trop grand pour les adeptes du cyclisme moins fanatiques. J’ai une connaissance qui y fait chaque jour deux fois 15 km á travers la circulation dense. Elle est bien en forme, mais elle dévéloppe un côté agressiv pas très agréable.

      Je n’ai pas encore tout lu.

    • euh ...

      Certes, les loyers restent encore bien moins chers qu’à Paris

      ... c’est encore vrai pour les quartiers en dehors du centre dont la surface correspond à celle de Paris intra muros .
      cf. https://seenthis.net/messages/747182


      Le problème : tout est déjà pris. À l’exception de ceux qui disposent d’un patrimoine assez comfortable pour être en position de pouvoir choisir entre l’achat et la location d’un appartement, les berlinois ne déménagent plus. Seule execption pour les indigènes : passer à côté de la file d’attente parce qu’on a des relations.

      Pour les nouveaux arrivants il y a deux types de solution pour se loger :

      1. Tu es plus ou moins pauvre

      a) Tu dors dans la rue. C’est le cas des européens de l’Est peu qualifiés qui prèrent vivre à la rue Berlin à la mort dans le froid de leur ville d’origine. C’est également le cas des victimes du système Dublin privés de statut officiel.

      b) Tu deviens coloc dans un appartement trop cher pour son locataire. Pour la majorité des étudiants et jeunes employés étrangers c’est la première étape pour se faire une vie à Berlin.

      c) Tu t’inscris sur les listes d’attente de bailleurs municipaux et associatons de copropriété peu chers. Tu aura un appartement quelques années plu tard.

      2. Tu es détenteur d’un patrimone

      a) Tu loues plus cher que tes revenus actuels te le permettent et tu consommes tes épargnes en espérant trouver un travail mieux payé.

      b) Tu achètes ou tu loues prèsque au prix parisien. Là c’est pour tout de suite ou prèsque.

      c) Tu es très riche. Pour toi Berlin est un bain de jouvence qui va rajeunir et toi et tes investissements.

    • C’est vrais ...

      6 -
      7 - Depuis longtemps Berlin se revendique comme ville de « mixité sociale ».

      ... mais la Berliner Mischung date d’une époque quand le propriétaire vivait au premier étage derrière la belle facade de son immeuble qui s’étandait sur parfois sur 10 cours intérieures de plus en plus insalubres où s’entassaient les prolétaires qui travaillaient dans les petites usines et manufactures du bloc.

      Cette forme de cohabiation sociale n’a plus de raison d’être économique. Elle a continué à exister à Berlin après la guerre et a survécu les années 1970 quand cette forme de vie a disparu. C’était dû au côté château de la belle au bois dormante qu’avait la ville pendant la séparation entre Est et Ouest.

      La mixité sociale d’aujourd’hui est alors un projet politique qui veut améliorer la sécurité et la qualité de vie pour les habitants mais plutôt que de s’imposer il faut un grand effort de la gauche pour la défendre et lui donner une nouvelle raison d’être.

      cf. https://de.wikipedia.org/wiki/Meyers_Hof

    • 5 - (TW). Je suis arrivé à Berlin à l’été 2016.

      Quand Thomas Wieder arrive à Berlin la ville est en pleine crise migratoire. La situation dans le centre d’acceuil pour réfugiés sur les lieux de l’ancien hôpital de Moabit resssemble à un camps au milieu du désert. La réaction des institutions municipales face aux événements est aussi confuse que celle des administrations à Berlin-Est à partir du mois de novembre 1989. D’abord on essaie de tout régler comme prévu alors qu’il n’y a plus rien de prévisible, ensuite on abandonne son poste ou essaie de trouver des solutions improvisées.

      https://de.wikipedia.org/wiki/Fl%C3%BCchtlingskrise_ab_2015_in_Deutschland

      Dans les deux années après son installation la ville change radicalement parce que les conséquences de la spéculation immobière commencent à se sentir de plus en plus et l’arrivé de nouveaux habitants du monde entier sur le marché du travail a des répercussions sur toute structure en place.

      La modification des quartiers accélère encore. Au fur et à mesure la gentrification s’étend à tous les endroits épargnés jusqu’à cette période.

    • La chute des murs de Jéricho
      http://www.interbible.org/interBible/caravane/voyage/2007/voy_070126.html
      C’est une belle histoire ...

      (Jos 6,2-5) : Josué et ses hommes devaient faire le tour de Jéricho une fois par jour pendant six jours, accompagnés de sept prêtes portant l’Arche d’alliance et sept trompettes en corne de bélier, puis effectuer sept tours de la ville le septième jour, après quoi les prêtres devaient sonner de leurs trompettes, le peuple pousser un grand cri, et alors les murs de Jéricho s’effondreraient.

      ... qui a été entièrement inventée.

      D’ailleurs si les Israélites avaient décidé de prendre la ville, ils n’auraient pas eu besoin d’en faire sept fois le tour pour s’apercevoir que Jéricho avait déjà été détruite depuis longtemps... En effet, l’archéologie montre qu’à l’époque présumée de l’épisode, Jéricho était déjà en ruines et n’était plus habitée depuis environ trois siècles.

      Ce qui est vrai en ce qui concerne Jericho l’est encore davantage pour Berlin. Il n’y a jamais eu de chute du Mur . Après des protestations le gouvernement de la RDA arrête de refuser à ses citoyens de quitter le pays comme il bien leur semble. Pendant ce processus politique assez mal géré - pour éviter des victimes - les gardes frontière acceptent le soir du 9 novembre 1989 de laisser passer tout le monde.

      L’expression chute du Mur est un terme de la guerre froide inspiré par un mythe biblique. Elle suggère l’intervention d’une force providentielle à l’origine d’événements sociaux, politiques et économiques. Cette vision idéologique des événements sert à cacher les véritables forces et mobiles afin de nous empêcher d’utiliser les leçons historiques pour « faire tomber » des régimes en place actuellement.

      9 - ... les ex-quartiers de Berlin-Est sont ceux qui ont le plus évolué en trente ans. Délaissés à la chute du Mur, certains ont rattrapé voire dépassé certains quartiers de l’Ouest en termes de gentrification, comme Prenzlauer Berg et Mitte qui ont perdu tout le caractère « alternatif » qu’ils avaient dans les années 1990 et encore au début des années 2000. Aujourd’hui, ce processus de gentrification s’étend à d’autres quartiers de l’ex Berlin-Est plus périphériques, comme Pankow (au Nord) ou Friedrichshain (à l’Est).

      Les lieux dits alternatifs à Berlin sontun peu cachés. Ce sont des îlots qui témoigent d’une époque passé. Ce constat concerne la ville entière.

      La meilleure source pour se rendre compte de quoi on parle quand on évoque le mouvement alternatif à Berlin, c’est une carte du mouvement des squats entre 1070 et aujourd’hui.
      https://seenthis.net/messages/739643

      Sous les coups des gentrificateurs il est d’autant plus important de conserver et propager les leçons apprises par l’avènement et la disparition de structures autonomes libertaires à Berlin-Ouest. Ceci est aussi important que la conservation des expériences et leçons appris à travers la tentative de réaliser un socialisme autoritare à l’Est.

      #socialisme #mouvement_alternatif

    • Là encore le journaliste raconte l’histoire de Berlin, l’ex-ville-du-mur . Cette approche est erronnée car elle met l’accent sur un bref interlude historique qui n’est aujourd’hui qu’une USP (unique selling proposition) de la part de l’office du tourisme municipal. Berlin est l’ancienne et l’actuelle capitale de la plus grande puissence politique et ećonomique en Europe centrale et continue son développement suivant ce paradigme.

      - 10 Près de trente ans après la chute du Mur, l’Est et l’Ouest continuent néanmoins de charrier des clichés qui leur sont propres. Ainsi, l’Ouest a toujours la réputation d’être plus bourgeois et résidentiel à cause de certains quartiers comme Charlottenburg ou Grünewald, mais cela ne doit pas faire oublier le fait que certains des quartiers les plus pauvres et cosmopolites du Berlin d’aujourd’hui, comme Neukölln, au sud, ou Wedding, étaient jadis à l’Ouest du Mur…

      Les deux facteurs principaux pour le développment des villes européennes sont d’ordre géographique y compris de climat et sociologique avec les facteurs économiques comme moteur de propulsion.

      Initialement Berlin est constitué de quelques maisons autour d’une île . Cette configuration structurelle ne change pas pendant des siècles jusqu’au début de l’industralisation.

      Depuis les vents de l’ouest courants et la pollution des cheminées industrielles et d’habitation font fuir la bonne société vers l’ouest. C’est ainsi qu’à Berlin et à Londres prospèrent les beaux quartiers appellées Westend . A l’est de la ville se développe une ceinture d’habitations ouvrières et d’usines exposée aux nuages noirs polluantes. Cette situation reste inchangeée jusqu’à la disparition des industries berlinoises après 1989 et le remplacement de la quasi totalité des chauffages « prussiennes » au charbon dans les années 1990. Encore au début de cette décennie on sentait l’arrivée de l’hiver par son odeur de charbon brulé et de soufre.

      Voici la raison principale pour la popularité de #Moabit, #Wedding, #Gesundbrunnen, #Prenzlauer_Berg, #Friedrichshain, #Kreuzberg et #Neukölln : Depuis l’an 2000 on peut y respirer librement pour la première fois depuis 150 ans.

      En réalité, certains quartiers qui se trouvaient de part et d’autre du Mur se sont rapprochés avec le temps. Ainsi de Kreuzberg (Ouest) et Friedrichshain (Est), qui constituent aujourd’hui un seul et même arrondissement et présentent une assez grande homogénéité sociale, culturelle et politique : aux élections régionales de 2016, les Verts y ont ainsi obtenu environ 30 % des voix, bien plus que partout ailleurs à Berlin.

      Thomas Wieder parle ici de l’arrondissement Friedrichshain-Kreuzberg, ces quartiers pas seulement séparés par le mur mais par la rivière de la Spree. J’ai de fortes doutes s’il sont vraiment aussi homogènes comme il dit. Quand on regarde de près la carte des résultats électoraux on y identifie des disparité remarquables. Je commence à douter encore plus de sa description quand je regarde aussi l’autre arrondissements unique d’aujourd’hui dont les quartiers font partie des deux Berlin jusqu’en 1989.

      On risque de se tromper sur Fredrichshain et Kreuzberg, mais à Berlin Mitte on constate une situation complètement disparate. C’est une combinaison de Gesundbrunnen (ouest), Wedding (ouest), Moabit (ouest), Tiergarten (ouest) et Mitte (est). Gesundbrunnen , Wedding et Moabit sont des quartiers ouvriers « rouges », Tiergarten est un quartier chic et bourgeois à toutes les époques, Mitte est traditionellement l’endroit avec le plus de disparités sociales imaginables. Le Kaiser y vit à quelques centaines de mètres des juifs de l’Est les plus pauves d’Allemagne. Cette disparité sociale continue à marquer le centre de Berlin au sein des quartiers comme au niveau de sa structure générale.

    • Il a parfaitement raison quand il décrit l’implémentation des quartiers #Potsdamer_Platz et #Regienrungsviertel.

      - 12
      – 13 ... c’est un espace quasi autonome, où l’on n’a aucune raison de se rendre au quotidien. Une sorte d’espace à part, beaucoup moins intégré à la vie quotidienne que ne le sont les lieux du pouvoir politique à Paris.

      Chacun des quartier est le fruit de quelques réunions au plus haut niveau du pouvoir sans la moinde concertation ou participation des berlinois.

      C’est surtout le chancelier Helmut Kohl qui y impose sa vision de la capitale allemandes. La nation, c’est à dire tout le monde y compris les gens simples, ne compte pas. Dans les momente historiques décisifs c’est ou la révolution ou la dictature. Les joyaux de la « Berliner Republik » expriment la volonté des détenteurs du pouvoir de prendre des décisions rapidement afin de ne pas être incommodé par cet animal capricieux qu’est le peuple.

    • On parle, ...

      - 18 (TW). La part des étrangers est très variable selon les quartiers de Berlin. Cela a toujours été le cas, certains quartiers comme Kreuzberg ayant accueilli de très longue date un nombre important d’immigrés, turcs en particuliers. On estime à environ 80 000 le nombre de demandeurs d’asile arrivés à Berlin entre 2015 et 2017. Même si certains quartiers en ont accueilli plus que d’autres (Neukölln, au sud-est de la ville, par exemple), leur arrivée n’a pas fondamentalement changé l’image de la ville.

      Il faudrait préciser et paler des raisons pour la présence massive des turcs et squatteurs `Kreuzberg etc.

      Mixité sociale, immigration ... au fond il ne dit rien du tout mais recrache des bribes d’infos dont on pourrait faire une critiques, mais #bof ...

  • Un scrutin pour trois pays : la nouvelle géographie politique italienne suite à l’élection législative du 4 mars 2018

    http://journals.openedition.org/echogeo/16294

    Cet article décrit et analyse les résultats de l’élection italienne du 4 mars 2018 du point de vue de la géographie électorale. En particulier, nous soulignons l’hétérogénéité de la distribution des voix aux principales forces politiques et évoquons l’apparition d’un système politique tripolaire mais imparfait avec deux pôles majeurs (centre-droit et M5S) et un pôle non-compétitif, le centre-gauche. Pour mieux comprendre les caractéristiques territoriales de ces trois pôles, nous observons la relation entre distribution des préférences électorales et distribution des variables sociales et identifions les éléments décrivant ces trois Italies : (i) le pays des petites villes du Nord, à hégémonie liguiste, (ii) l’Italie des grandes villes et des quartiers centraux, où c’est le centre-gauche à gagner, et finalement (iii) les régions pauvres du Sud, des zones de nouvelle installation du M5S.

    #italie #élections #politique #extrême-droite

  • PIB, économie de la #drogue et territoires

    http://journals.openedition.org/echogeo/16085

    En mai 2018, l’Insee a décidé d’intégrer l’économie de la drogue dans le calcul du PIB. Cette réforme s’inscrit dans un projet plus vaste qui vise à comparer les territoires nationaux au sein de l’UE mais également les territoires régionaux (et/ou métropoles) au sein des pays. Toutefois, elle pose de redoutables problèmes méthodologiques tant pour la récolte des données que pour leur interprétation. De plus, elle n’apporte aucune avancée réelle quant aux véritables interrogations suscitées depuis des années par l’indicateur PIB.

  • 45 | 2018 juillet 2018/septembre 2018`

    http://journals.openedition.org/echogeo/15326

    A noter dans cette livraison sur l’#iran l’article très intéressant « Représenter l’espace par la carte dans les manuels scolaires en Iran (1973-2012) » d’Alice Bombardier

    À travers un corpus de huit manuels de géographie et persan, publiés en Iran avant ou après la Révolution islamique et supports de l’école primaire ou secondaire, cet article analyse la place de la carte du point de vue graphique, sémiologique et discursif. Des scénarios cartographiques originaux sont mis en lumière. La situation de la carte dans le système d’images mais aussi son rôle dans l’« iconicisation » du territoire national et dans la représentation du monde sont présentés. Cette exploration des procédés de la cartographie scolaire en Iran permet de mettre en exergue la contribution de la géographie à la fabrique du territoire et de l’identité nationale dans une société multi-ethnique et multi-linguistique.

    –----
    Sommaire :

    Amin Moghadam, Mina Saïdi-Sharouz et Serge Weber
    Déclinaisons géographiques du changement social en Iran [Texte intégral]
    Introduction
    Alice Bombardier
    Représenter l’espace par la carte dans les manuels scolaires en Iran (1973-2012) [Texte intégral]
    Mina Saïdi-Sharouz
    Le rôle des séries télévisées turques dans la circulation des modèles urbains et des modes d’habiter en Iran [Texte intégral]
    Ronan des Vallières
    Pourquoi tant de malls à Téhéran ? [Texte intégral]
    Éléments d’économie politique des centres commerciaux en République islamique (1987-2017)
    Amir Amiri
    Dynamiques migratoires des espaces ruraux en Iran : une étude de cas [Texte intégral]

  • #Street-art

    Pauline Guinard, Sébastien Jacquot et Clotilde Kullmann
    Les valorisations territoriales et touristiques du street art
    #tourisme #valorisation_territoriale

    Julie Vaslin
    Les espaces du #graffiti dans les capitales touristiques : l’exemple de #Paris et #Berlin

    Clotilde Kulmann
    Temporalités du street art et image des territoires en mutation
    Production et valorisation du street art dans la Zone d’Aménagement Concerté Paris Rive Gauche

    #territorialité

    Christine Salomone
    Le street art à #Naples.
    Entre pratiques informelles et instrumentalisation de l’#art_urbain : discours et stratégies d’acteurs

    Alexandre Grondeau et Florence Pondaven
    Le street art, outil de valorisation territoriale et touristique : l’exemple de la #Galeria_de_Arte_Urbana de #Lisbonne

    Aude Le Gallou
    Le street art entre valorisation informelle du territoire et logiques d’#institutionnalisation. Le cas du projet des #Oides à #Saint-Nazaire

    Sophie Blanchard et Romain Talamoni
    Street art et mise en tourisme de la métropole parisienne, des festivals aux #street-art_tours

    Léa Sallenave
    Déjouer la #Ville_Créative ? Façonnements urbains autour du #Grenoble Street art Fest’ et du graffiti grenoblois

    Constance Ananos
    Les #Magasins_généraux : de spot à vandales à spot publicitaire ?

    Damien Darcis
    Des images qui dénoncent ? [Texte intégral]
    Dans la Jungle de #Calais, #Banksy et les cœurs en carton

    #dénonciation

    https://journals.openedition.org/echogeo/15306
    #art_de_rue #graffitis #revue #géographie #géographie_culturelle #urban_matter
    cc @reka @franz42 @isskein

  • Numéro spécial sur le street art

    44 | 2018 avril 2018/juin 2018

    http://journals.openedition.org/echogeo/15306

    EchoGéo

    Sommaire

    Editorial
    Jean-Louis Chaléard
    Enjeux [Texte intégral]
    Sur le Champ
    Street art
    Pauline Guinard, Sébastien Jacquot et Clotilde Kullmann
    Les valorisations territoriales et touristiques du street art [Texte intégral]
    Introduction
    Julie Vaslin
    Les espaces du graffiti dans les capitales touristiques : l’exemple de Paris et Berlin [Texte intégral]
    Clotilde Kulmann
    Temporalités du street art et image des territoires en mutation [Texte intégral]
    Production et valorisation du street art dans la Zone d’Aménagement Concerté Paris Rive Gauche
    Christine Salomone
    Le street art à Naples [Texte intégral]
    Entre pratiques informelles et instrumentalisation de l’art urbain : discours et stratégies d’acteurs
    Alexandre Grondeau et Florence Pondaven
    Le street art, outil de valorisation territoriale et touristique : l’exemple de la Galeria de Arte Urbana de Lisbonne [Texte intégral]
    Aude Le Gallou
    Le street art entre valorisation informelle du territoire et logiques d’institutionnalisation [Texte intégral]
    Le cas du projet des Oides à Saint-Nazaire
    Sophie Blanchard et Romain Talamoni
    Street art et mise en tourisme de la métropole parisienne, des festivals aux street art tours [Texte intégral]
    Léa Sallenave
    Déjouer la Ville Créative ? [Texte intégral]
    Façonnements urbains autour du Grenoble Street art Fest’ et du graffiti grenoblois
    Constance Ananos
    Les Magasins généraux : de spot à vandales à spot publicitaire ? [Texte intégral]
    Damien Darcis
    Des images qui dénoncent ? [Texte intégral]
    Dans la Jungle de Calais, Banksy et les cœurs en carton

    #street_art #art_de_rue #image #représentation

  • #Dheepan, un film postcolonial

    Dheepan interroge un trope contemporain, celui du migrant issu d’un État déchiré par une guerre intestine – celle opposant de juillet 1983 à mai 2009 l’armée sri-lankaise aux militants séparatistes tamouls des Tigres de libération de l’Eelam Tamoul (#LTTE) – en le plaçant dans la perspective de la #banlieue parisienne, univers urbain où se déploie une autre problématique. Ainsi se trouvent décrits les trois moments de la migration du diasporique : le déplacement pour survivre, l’emplacement dans une #marge urbaine et enfin le replacement dans un territoire idyllique.

    http://journals.openedition.org/echogeo/14456
    #film #post-colonialisme #cinéma #Sri_lanka #Tamouls #migrations #diaspora #marginalité #France #réfugiés #asile #Paris

    Trailer :
    https://www.youtube.com/watch?v=dFzLscT8_Dw

  • Quoi de neuf sous le soleil de Sicile ? Migrations internationales et enjeux géopolitiques en mer #Méditerranée (2011-2017)

    Plan :
    Le #canal_de_Sicile, une histoire de passages et de disparitions en mer
    Le canal de Sicile au cœur de la « crise migratoire » ?
    De l’instrumentalisation de l’urgence à la mise en place de #Mare_Nostrum par le gouvernement italien (2011-2014)
    Du retour de #Frontex à la criminalisation des #ONG (2014-2017)
    Été 2017 : l’opération anti-ONG, ou le navire qui cache la forêt des relations italo-libyennes
    En guise d’épilogue

    http://journals.openedition.org/echogeo/15225#quotation
    #asile #migrations #réfugiés #sauvetages #Italie #Libye #mourir_en_mer

    L’auteure, #Camille_Schmoll, a écrit sur FB :

    un petit texte qui fait le point sur la « crise migratoire » vue du canal de Sicile. Les spécialistes connaissent déjà tout ça mais ça peut être utile comme ressource pédagogique. Enfin c’est le but.

    Du coup : #ressources_pédagogiques

  • Quoi de neuf sous le soleil de Sicile ?

    http://journals.openedition.org/echogeo/15225

    Durant l’été 2017, une étrange bataille navale s’est déroulée en Méditerranée, impliquant ONG, État italien, forces armées libyennes et militants d’extrême-droite européens. Revenir sur cet événement et sa généalogie, c’est l’occasion de mettre en lumière les racines d’un conflit qui s’inscrit dans la continuation de processus et de politiques migratoires déjà en place. C’est aussi montrer ce que la question migratoire comporte d’éléments de mise en scène et d’instrumentalisation, à distance de la réalité des traversées et des flux.

    2Cet article propose ainsi de faire le point, à partir du canal de Sicile, sur les dynamiques récentes du passage, du contrôle migratoire et de leur instrumentalisation politique en Méditerranée. Remonter le fil de ce qu’il est coutume de nommer « la crise migratoire » des années 2011-2017, tout en l’inscrivant dans un contexte temporel plus large, permet d’identifier les éléments de rupture et de continuité qui ont marqué la prise en charge de la question migratoire dans cette région, ainsi que ses différents acteurs et les enjeux politiques qui la caractérisent.

    #migration #asile #sicile #italie #déportation