Кадыров рассказал о решении купить биткойны – ВЕДОМОСТИ

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  • Russian nuclear scientists arrested for ’Bitcoin mining plot’ - BBC News
    http://www.bbc.com/news/world-europe-43003740

    Russian security officers have arrested several scientists working at a top-secret Russian nuclear warhead facility for allegedly mining crypto-currencies.

    The suspects had tried to use one of Russia’s most powerful supercomputers to mine Bitcoins, media reports say.

    The Federal Nuclear Centre in Sarov, western Russia, is a restricted area.

    The centre’s press service said: “There has been an unsanctioned attempt to use computer facilities for private purposes including so-called mining.

    The supercomputer was not supposed to be connected to the internet - to prevent intrusion - and once the scientists attempted to do so, the nuclear centre’s security department was alerted. They were handed over to the Federal Security Service (FSB), the Russian news service Mash says.

    As far as we are aware, a criminal case has been launched against them,” the press service told Interfax news agency.
    Crypto-currencies like Bitcoin do not rely on centralised computer servers. People who provide computer processing power to the crypto-currency system, to enable transactions to take place, can get rewards in Bitcoins.

    • vu via Le Monde (sous #paywall) qui ajoute d’autres exemples.

      En Russie, des ingénieurs « minaient » des bitcoins dans un centre nucléaire
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/02/17/en-russie-des-ingenieurs-minaient-des-bitcoins-dans-un-centre-nucleaire_5258

      Des ingénieurs de l’Institut panrusse de recherche scientifique en physique expérimentale n’ont pas résisté à la tentation. Plusieurs d’entre eux ont été interpellés début février, après avoir tenté de « miner » du bitcoin sur les ordinateurs de ce centre nucléaire russe situé à Sarov, dans la région de Nijni-Novgorod. Même ici, dans cette ville fermée, autrefois connue sous son nom de code d’#Arzamas-16, où fut mise au point « Tsar Bomba », la bombe nucléaire soviétique, dans l’un des endroits encore aujourd’hui les plus sécurisés de Russie, la monnaie virtuelle a fini par s’introduire.

      « Il y a eu, en effet, une tentative d’utiliser les capacités informatiques à des fins personnelles, y compris pour gagner des bitcoins. Une enquête pénale a été ouverte », confirmait, un peu dépitée, Tatiana Zalesskaïa, porte-parole de l’Institut, citée le 9 février par l’agence Interfax. Le site, il est vrai, possède quelque atout. Le « minage », c’est-à-dire la création sur le réseau de cryptomonnaies, nécessite d’effectuer des calculs mathématiques complexes sur de puissants ordinateurs, très gourmands en énergie. Or, en 2011, le centre de Sarov s’était équipé d’un superordinateur, avec une capacité de calcul atteignant 1 pétaflop, ce qui en faisait alors l’un des plus puissants du monde. Seul problème : les machines n’étaient pas reliées à Internet – un obstacle vite résolu par les pros de l’atome. Le cours du bitcoin oscillait alors autour de 8 000 dollars (environ 6 000 euros à l’époque).

      La folie du bitcoin pose un problème particulier en Russie, où l’énergie ne coûte pas cher. « Les abus deviennent de plus en plus fréquents », relève le journal économique Vedomosti. En décembre 2017, l’administrateur système de Vnoukovo, l’un des trois grands aéroports de Moscou, avait ainsi été repéré à cause des variations de tension dans le réseau interne que...

    • Une recherche sur le site de Vedomosti donne d’abondants résultats… Outre les infos qu’on a vu passer ici, p. ex. sur la consommation électrique excessive en Islande, on trouve des choses moins connues

      • le vice-ministre de l’Énergie ne voit pas de mal à miner, ça permet d’écouler une production électrique abondante ; il recommande aux mineurs potentiels de s’installer dans des endroits où il fait froid (Sibérie ou péninsule de Kola)

      Минэнерго посоветовало строить фермы криптовалют на Кольском полуострове – ВЕДОМОСТИ
      https://www.vedomosti.ru/technology/news/2018/02/16/751253-minenergo-posovetovalo

      Заместитель министра энергетики России Вячеслав Кравченко посоветовал майнерам строить фермы криптовалют на Кольском полуострове в арктической зоне, где есть переизбыток генерации электроэнергии.
      По словам замминистра, Минэнерго положительно относится к майнерам криптовалют в Сибири, которые пользуются дешевым тарифом на электроэнергию. Кравченко отметил, что ведомство не видит в этом ничего плохого, потому что майнеры создают дополнительный спрос.
      «Мы относимся к этому нормально. Майнеры идут туда, где электроэнергия дешевая. В моем понимании, если система выдерживает, почему бы и нет», — сказал Кравченко в кулуарах Российского инвестиционного форума в Сочи (цитата ТАСС).

      • la Tchétchénie achète des #bitcoins pour pouvoir surveiller la crypto-monnaie, Ramzan Kadyrov met en garde contre les risques de tels investissements (un système pyramidal…) et la Tchétchénie prévoit de recourir à la technologie du #blockchain

      Кадыров рассказал о решении купить биткойны – ВЕДОМОСТИ
      https://www.vedomosti.ru/politics/news/2018/02/10/750559-kadirov-rasskazal

      Глава Чечни Рамзан Кадыров решил купить биткойны, чтобы «следить за развитием криптовалюты». Об этом он написал в своем Telegram-канале. При этом он отметил, что инвестиция в биткойны – «штука сомнительная» и «можно потерять все деньги», потому что нет никакой страховки и развито мошенничество в сфере криптовалют.
      Кадыров считает, что криптовалюты должны регулироваться законодательством, но не должны запрещаться. «Главное, обезопасить граждан от финансовых пирамид и других мошеннических схем», – написал он.
      Глава Чечни добавил, что «в постоянно меняющемся мире технологий нужно самому совершенствоваться». Он напомнил, что в республике также планируют использовать технологию блокчейна. Ранее Кадыров сообщал, что в Чечне создана рабочая группа по внедрению блокчейна.

    • Les abus pour rejoindre les réseaux de cryptomonnaies se multiplient dans les entreprises russes, où l’électricité ne coûte pas cher.

      Des ingénieurs de l’Institut panrusse de recherche scientifique en physique expérimentale n’ont pas résisté à la tentation. Plusieurs d’entre eux ont été interpellés début février, après avoir tenté de « miner » du bitcoin sur les ordinateurs de ce centre nucléaire russe situé à Sarov, dans la région de Nijni-Novgorod. Même ici, dans cette ville fermée, autrefois connue sous son nom de code d’Arzamas-16, où fut mise au point « Tsar Bomba », la bombe nucléaire soviétique, dans l’un des endroits encore aujourd’hui les plus sécurisés de Russie, la monnaie virtuelle a fini par s’introduire.

      « Il y a eu, en effet, une tentative d’utiliser les capacités informatiques à des fins personnelles, y compris pour gagner des bitcoins. Une enquête pénale a été ouverte », confirmait, un peu dépitée, Tatiana Zalesskaïa, porte-parole de l’Institut, citée le 9 février par l’agence Interfax. Le site, il est vrai, possède quelque atout. Le « minage », c’est-à-dire la création sur le réseau de cryptomonnaies, nécessite d’effectuer des calculs mathématiques complexes sur de puissants ordinateurs, très gourmands en énergie. Or, en 2011, le centre de Sarov s’était équipé d’un superordinateur, avec une capacité de calcul atteignant 1 pétaflop, ce qui en faisait alors l’un des plus puissants du monde. Seul problème : les machines n’étaient pas reliées à Internet – un obstacle vite résolu par les pros de l’atome. Le cours du bitcoin oscillait alors autour de 8 000 dollars (environ 6 000 euros à l’époque).

      La chasse aux fraudeurs est ouverte

      La folie du bitcoin pose un problème particulier en Russie, où l’énergie ne coûte pas cher. « Les abus deviennent de plus en plus fréquents », relève le journal économique Vedomosti. En décembre 2017, l’administrateur système de Vnoukovo, l’un des trois grands aéroports de Moscou, avait ainsi été repéré à cause des variations de tension dans le réseau interne que son activité souterraine provoquait. Appâté par les gains substantiels du bitcoin convertible en monnaie sonnante et trébuchante, il s’était mis lui aussi à en fabriquer. En Crimée, dans la péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014, le chef du département matériel et son adjoint ont fait tourner plus d’une dizaine d’ordinateurs dans les sous-sols de l’administration, avant de se faire prendre, à leur tour, la main sur le clavier.

      La chasse aux fraudeurs est ouverte. German Gref, patron de la première banque de Russie, la Sberbank, l’a récemment admis : « Souvent, nous attrapons des employés qui se servent de nos équipements. »

      Mais voici qu’en Tchétchénie un autre problème a surgi. Le bitcoin est-il conforme aux règles de l’islam ? Les fatwas émises en Egypte et en Palestine pour bannir les monnaies virtuelles « n’obligent en rien les musulmans des autres pays », a déjà prévenu Ramzan Kadyrov en convoquant le grand mufti de Grozny afin de régler ce problème. L’implacable dirigeant de cette région du Caucase russe à majorité musulmane a de quoi être contrarié. Il a lui-même décidé d’arrondir sa fortune en investissant dans le secteur.