►https://www.arte.tv/fr/videos/050350-000-A/robert-frank-l-amerique-dans-le-viseur
Ruez-vous sur ce documentaire à propos de Robert Frank, j’y reviendrais.
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Ruez-vous sur ce documentaire à propos de Robert Frank, j’y reviendrais.
La page
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(et ça marche mieux pour youtube-dl pour le télécharger)
Alors c’est de loin le meilleur documentaire que j’ai vu à propos de l’animal. Sans doute parce que l’on sent son inhabituelle coopération, pas seulement dans l’ouverture des archives et certaines sont rares, je vous prie de le croire, mais aussi parce qu’il tombe son habituel manteau-caparace.
La chronologie du film est très équilibrée, c’est même inhabituellement court pour ce qui est Américains et au contraire assez long pour ce qui est des expérimentations, cinématographiques, vidéographiques et photographiques plus récentes.
Le rythme est parfois un peu rapide pour ce qui est du défilement des images photographiques, même quand on connait très bien les images en question, ce qui est quand même mon cas.
Et comme à chaque fois, on passe trop vite sur la partie sans doute la plus surprenante de son travail, les collages photographiques, mais j’ai dans l’idée que c’est aussi parce que sur ce sujet, il n’est jamais très disert, comme si dans cette partie de son travail étaient enfouis ses véritables secrets, et plus sûrement ses douleurs intimes.
Donc, mangez-en, c’est du bon.
Robert Frank - L’Amérique dans le viseur
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Figure marquante de la photographie de la seconde moitié du XXe siècle, #Robert_Frank a fait de l’image le matériau premier de sa créativité. Compagnon de route du mouvement beatnik, auteur de l’ouvrage culte « Les Américains », il se livre avec générosité et humour dans ce portrait passionnant.
Encouragé par son aîné Walker Evans, l’Américano-Suisse Robert Frank laissera sa trace dans l’histoire de la #photographie. Pour lui, tout commence avec « Les Américains », son premier livre. Publié à la fin des années 1950, l’ouvrage réunit 83 clichés, savamment choisis parmi les plus de 20 000 qu’il a collectés au fil des trente étapes d’un long périple à travers les États-Unis. « Les visages sont plus intéressants que les paysages, alors je me suis concentré pour me rapprocher des gens », précise le photographe, lorsqu’il raconte la genèse de son deuxième « road trip », effectué après plusieurs mois passés au Pérou. Saisis dans la banalité du quotidien, ses portraits d’hommes et de femmes, travailleurs modestes des villes et des campagnes, ont donné chair aux grands oubliés du rêve américain de l’après-guerre. « À l’époque, rappelle-t-il, la plupart des critiques ont été assez méchants. Ils ont dit : ’Ce type doit haïr l’Amérique pour photographier des gens comme ça.’ [...] J’étais un chasseur. Un chasseur d’images ; ce voyage m’a appris à l’aimer. »