Comment lutter contre les violences sexuelles et sexistes en politique #3

?v=FLjoDJO8d6Q

    • dans la partie 4 - Elisabeth Morin-Chartier 46:30 elle raconte une condamnation du parlement européen pour non mise en place démarche interne des plaintes pour harcelement. Cette condamnation fait suite à l’affaire « Audimata » une député socialiste grec qui a harcelé ses deux assistants.
      Je relève car ce sont deux victimes de sexe masculin et une agresseuse femme, et ca me semble interessant que dans ce cas là il y ai eu une réaction au point de condamné le parlement lui même.

    • La partie 5 comporte des intervenant·es du monde judiciaire en particulier Marie Dosé qui monopolise pas mal la parole.

      A voire ce que dit Marie Dosé et ce que disent les autres intervenant·es de ce domaine on comprend que la situation n’est pas prête de changé pour les victimes de violence sexuelle.
      Marie Dosé est complémentent dans l’abstraction patriarcale et semble parlé de religion. Elle passe son temps à tenir un double discours de culpabilisation des victimes.

      1- Elle dit que les victimes sont stupides de pensé à une idée de justice. La justice c’est pas pour les victimes. La justice c’est pour la justice elle même. Elle ne sert pas à éloigné les individus dangereux de la société, c’est pas pour obtenir une reconnaissance des faits et encore moins de l’argent pour se soigné de ses traumatisme. La justice c’est juste une sorte de religion dont la seule utilité est de sauvé des hommes solvables de la calomnie de méchantes filles et femmes.

      2- Sur la correctionnalisation elle nous apprend que c’est les victimes qui choisissent elles même de se correctionnalisées leurs viols toutes seule comme des grandes en pleine connaissance de cause.

      3- les victimes devraient s’estimer bien contente car des fois il y a des bons flics qui sont tellement dévoués qu’ils acceptent de prendre des plaintes de victimes de violences sexuelles. Et même la nuit il y en a qui t’écoutent jusqu’à 3h du mat !!!! Incroyable que des flics écoutent des victimes de viol, alors qu’ils ont tellement de travail avec les hommes calomniés.

      4- Dés fois Marie Dosé dit refuser la correctionnalisation mais seulement quant ca peu servir un homme accusé selon elle à tord, pour avoir une reconnaissance éclatante de l’innocence de ces hommes et servir alors LA JUSTICE. Par contre refusé une correctionnalisation pour une victime de viol, elle dit pas le faire, elle voie pas trop pourquoi le faire alors que selon elle les victimes souffrent tellement des lenteurs de la justice, que ne pas leur faire justice, c’est leur faire justice...

      5- Marie Dosé ajoute aussi qu’il y a pas de problèmes du coté des magistrats qui sont extrêmement et parfaitement bien formé sur les violences sexuelles (en fait Sandrine Rousseau précise qu’il s’agit pour les juges d’à peine une demi journée sur l’intégralité de leurs études).

      Si il y a tellement d’engorgement des tribunaux, pourquoi ne pas faire grève des outrages à agents ou des vols ou des poursuites contre les millitant·es qui viennent en aide aux migrant·es ?

      Dans cette vidéo il y a aussi une chose qui m’a interpellée. Le colloque s’inscrit dans le contexte actuel du Macronisme qui instrumentalise le discours féministe et cette histoire de contravention pour harcèlement de rue. Schiappa ne s’est pas donné la peine de venir à ce colloque et elle à envoyé une jeune femme racisée, Laetitia Avia.
      C’est évident que Laetitia Avia est envoyé au casse pipe à la place de Schiappa. C’est claire que cette idée de contravention est absurde et que c’est une mauvaise réponse à ce problème. Je suis d’accord sur ce que dit Marie Dosé à propos de cette loi et j’aurais même plus de chose à dire qu’elle contre cette mesure. Mais en tout cas cette idée de contraventions pour harcélement de rue est bien pratique pour évité de parlé du fond (pas de renforcement des lois déjà présentes, pas de budjet pour les formations, pas de retour de l’ABC égalité à l’école, pas de plan global contre les violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants...). Du coup ca permet à Macron & co de faire croire qu’illes agissent et ca permet à Marie Dosé & co de faire les sourd·es au sujet des violences sexuelles.

      Il m’a semblé qu’il y avait un truc doublement raciste par rapport au choix de Schiappa d’envoyé Laetitia Avia. Laetitia Avia est venu servir des éléments de langage, elle n’a pas l’aisance oratoire de Marie Dosé, elle enchaîne pas mal de phrases incompréhensibles qui visent clairement à noyé le poisson. Faut dire qu’elle est venu vendre une mesure qui sera de toute façon imposé à coup d’ordonnance si Jupiter en décide ainsi. En tout cas Laetitia Avia ne donne pas une impression de compétence (peut être parce qu’elle est jeune, racisée, probablement d’origine sociale pauvre, peut être aussi parce qu’elle n’est pas compétente et à été choisi pour des questions d’image) et ceci donne l’impression qu’elle à été choisi sur d’autres critères (sexe, race et classe). Peut être que c’est qu’une impression (déformation de mon regard de femme blanche bourgeoise), peut être qu’elle est vraiment incompétente, car Macrons & co ne choisissent pas les personnes sur leur compétence, mais plutot sur leur image et soumission aux ordonnances jupiteriennes.

      Lorsque Laetitia Avia s’exprime, (15:10 sur la vidéo) Marie Dosé qui est assise à coté fait tout un beau spectacle du mépris. Elle lève les yeux au ciel, soupir, grimace, se recoiffe, se tripote...
      Je suis pas certaine que Marie Dosé aurais affiché aussi clairement son mépris si l’émissaire du gouvernement avait été un homme blanc. Je pense que son numéro aurais été plus retenu. Mais bon c’est seulement une impression et j’avoue que ce que dit Laetitia Avia me fait facepalemé aussi.

      En fait il m’a semblé que Laetita Avia était dans un double piège. Instrumentalisé par Macron pour servir la soupe avec une image de « diversité ». Méprisé en retour pour être l’instrument de Macron, avec un affichage du mépris démultiplié par le racisme, sexisme, classisme.

      J’essaye d’imaginé ce que ca aurais donné si Laetitia Avia avais été compétente. Mais je ne voie pas comment peut on être compétente pour promouvoir cette contravention pour harcèlement de rue pondu par le service de comm de jupiter...
      –------

      Du coup ce qui reste de ce colloque c’est l’impression qu’on est pas sortie des ronces et qu’on s’y enfonce plus profondément.

      Les féministes dans les colloques du matin parlent entre elles dans le vide. Elles sont épuisées. L’AVFT est fermé pour burn-out. Il faut plus de moyens et les moyens on sais qu’on les aura pas.

      Les juges sont très satisfaits d’elleux mêmes, illes se félicitent d’être bien formés et d’avoir des super flics avec eux qui reçoivent des plaintes jusqu’à 3h du mat certains jours. Leur boulot c’est de servir « la justice », c’est à dire traquer les calomniatrices d’hommes, et innocenté ces hommes quitte à encombrer les assises pour ca. Pour les victimes faut pas trop qu’elles s’intéressent à la justice, tout ce qu’elles peuvent espéré c’est un traumatisme supplémentaire et le mieux que la justice peut leur offrir c’est d’expédier ca le plus vite possible en correctionnel.
      Bien que très satisfait·es d’elleux, les juges demandent quant même des moyens, en particulier pour innocenté des hommes calomniés. C’est peut être d’ailleurs l’idée de Marie Dosé, tout son discours sur les hommes accusés à tord est peut être un message subliminal.

      " O Jupiter,
      Elève notre budget.
      En retour
      Hulot et Darmanin
      seront purifiés à l’hysope.
      Amen (le flouze) "