• Tintin : vive la révolution ! La #BD en pdf - 19h17.info
    http://www.19h17.info/2018/12/24/tintin-vive-la-revolution-la-bd-en-pdf

    On vous l’avait promis, le voici. Le #détournement révolutionnaire de Tintin !

    Dans cet ouvrage culte, Tintin n’est pas un journaflic, mais un jeune #ouvrier anglais, qui pour s’être rebellé un peu trop, se retrouve à perdre ses droits au #chômage. Lui et son oncle Haddock, ouvrier lui aussi, trouvent du boulot dans le bâtiment, à construire des maisons qu’ils ne pourront jamais se payer. Mais, un jour, un ouvrier, Joe, meurt sur le chantier. La responsabilité de la boite est claire. Aussi clair que le fait que les patrons n’en ont rien à foutre, tandis que les dirigeants syndicaux sont bien mous… Ce n’est pas le cas de Tintin et ses camarades, qui partent en #grève_sauvage ! C’est le début d’un immense mouvement…

    Vive la #révolution, en anglais Breaking free, est une œuvre d’agitation révolutionnaire, publiée pour la première fois en 1988. Elle aborde tant la question de l’exploitation que le racisme, le sexisme, l’embourgeoisement des quartiers ouvriers… et le tout avec une rage de vaincre qui fait plaisir à lire ! A l’heure des Gilets Jaunes, diffuser massivement ce petit cocktail d’essence et de bulles nous parait une bonne manière de mélanger l’utile à l’agréable.

    Vous pouvez télécharger la BD en suivant le ci dessous. N’hésitez pas à l’imprimer en brochure pour la diffusion. Nous ferons de même. On vous indiquera ci-dessous les lieux ou la brochure sera disponible en papier. Ah, un dernier mot tout de même. C’est un scan, de bonne qualité, mais un scan tout de même. Si, un jour, lisant ces lignes, des personnes possédant le fichier originel en français veulent bien nous l’envoyer… Ce serait super. D’ici là, bonne lecture, camarades !
    http://www.19h17.info/wp-content/uploads/2018/12/Tin-Tin_Vive-la-REVOLUTION1.pdf

  • Les références ambiguës de François Ruffin
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/12/20/les-references-ambigues-de-francois-ruffin_5400460_823448.html

    Manuel Bompard, qui conduira la liste « insoumise » aux élections européennes de mai 2019 avec Manon Aubry, précise que LFI « n’a rien à voir avec Etienne #Chouard. Toute personne qui a des accointances avec l’extrême droite est une personne qui ne travaillera pas avec nous. Je ne crois pas aux “républicains des deux rives”. Et on ne va pas chercher les anciens électeurs du Rassemblement national avec des rapprochements sur leur discours, mais en déconstruisant leur logique, en démystifiant l’extrême droite ». Il ajoute : « C’est une maladresse de la part de François Ruffin. Il rappelle ses désaccords avec Chouard. »

    « Une grosse quenelle aux agriculteurs »

    Il n’empêche. D’autres sorties de M. #Ruffin ont jeté le trouble parmi ses camarades. Comme cette interview publiée sur Youtube le 31 mai, exhumée par des internautes. Interrogé sur les traités de libre-échange, M. Ruffin parle de la situation des agriculteurs en France. Il résume l’action du gouvernement ainsi : « C’est une grosse quenelle qui est mise aux agriculteurs » (visible dans la vidéo à 46 minutes 30 secondes).

    Une expression loin d’être neutre puisque c’est le polémiste antisémite #Dieudonné qui en a été l’inventeur en 2009, lorsqu’il menait la liste antisioniste avec Alain Soral pour les élections européennes. Il s’agissait alors, pour l’ancien humoriste, de « glisser une petite quenelle dans le fond du fion du sionisme ».

    Autre déclaration qui peut interroger : celle qui présente Emmanuel Macron comme « l’homme des cinq cents familles qui se gavent », ainsi que l’a déclaré M. Ruffin à la tribune de l’Assemblée nationale fin septembre, se bassant sur le classement de Challenges des plus grandes fortunes de France. C’est aussi une référence aux « deux cents familles », mythe politique utilisé aussi bien par une partie de la gauche que par l’extrême droite pour désigner le pouvoir supposé occulte de quelques-uns sur l’économie française. De quoi ajouter encore à la confusion et à l’ambiguïté.

    #confusionisme #chauvinisme

    • On peut voir aussi les choses comme ça... Ou trouver une voie un peu moins manichéiste...
      https://yetiblog.org/ceux-qui-font-le-monde-dapres-en-defense-detienne-chouard-de-francois-ruff

      Je crois que j’en ai un peu marre des dénonciations à répétition. La « pureté idéologique » ne nous a, jusqu’à présent, conduit à pas grand chose. Ce qui ne veut pas dire qu’une certaine vigilance n’est pas de mise quand même ; mais quand elle devient obsessionnelle, il y a des questions à se poser...

    • Bon, @la_feuille : je viens de me livrer à une rétrospective sur Chouard en utilisant le moteur de recherche de Seenthis. J’y ai trouvé 56 posts en 10 ans et 1 mois (depuis le 4/11/2008). A partir de combien peut-on dire que ça devient « obsessionnel » ?
      Maintenant, que Pierrick Tillet sorte (une fois de plus) de ses gonds parce qu’on tape sur Chouard, rien à carrer. Ça ne m’intéresse pas. C’est de la politique de l’entre-soi et des petites chamailleries de cours de récré médiatiques. Sinon, à propos de Ruffin, comme c’est un journaleux du Monde qui le dit, on va prendre tout ça avec des pincettes parce que les citations hors contexte, c’est une spécialité chez les « conspiracy-watchers ».
      Mais je ne suis pas plus étonné que ça qu’un élu saute sur cette occasion, à savoir le #RIC soit-disant plébiscité par les #Gilets_Jaunes. Lorsque des politiciens luttent pour accroître leur influence, une grande vigilance est de mise et elle doit rester « obsessionnelle ».

    • Voilà. Ruffin va recevoir le traitement bashing réservé à Mélenchon. C’est à cela que l’on reconnaît la peur du journal Immonde préféré des classes supérieures qui hurlent leur mépris sur les familles pauvres de 4 enfants. @la_feuille

      J’ai cité Chouard dans mon discours sur le RIC hier. Parce que, objectivement, quel nom revient sur les ronds-points : le sien. Parce que, avec honnêteté, il faut dire que sur ce Ric, avec foi, il a battu la campagne et les estrades depuis une décennie.
      https://www.fakirpresse.info/L-air-du-soupcon

      Ce qui n’ôte rien à nos désaccords, déjà signalés ici, avec force, avec clarté, il y a plusieurs années. Depuis, Chouard a mis fin à ses étranges liens. Alors, doit on éternellement traiter les hommes en pestiférés ? Tel n’est pas mon choix.

      François Ruffin
      https://t.co/nQqyq9fv52

      #l'Immonde #colporteur_d'articles_douteux
      #Ruffin_Bashing

    • Les journaux savent appuyer là où cela fait mal. Sur la pureté idéologique en particulier. Un élu de gauche a pris le taxi plutôt que le métro ? Les journaux vont s’y intéresser. Un gars qui critique la Vème république a discuté avec des ordures anti-sémites ? Les antifas vont s’y intéresser, et vont te dire que ça fait de ce gars une ordure anti-sémite. Quel rapport entre les journaux et les antifas ? Un point commun. Les deux s’appliquent systématiquement et exclusivement à dénoncer les progressistes au moindre pas de travers.

    • R.I.C - R.A.C

      Le R.I.C c’est magique ?
      Depuis quelques temps, on entend beaucoup parler du R.I.C (référendum d’initiative citoyenne) qui serait LA solution à tous nos problèmes. Avec ça, paraît-il, plus besoin de manifester, plus besoin de faire grève, plus besoin de lutter…Il faudrait même que cela devienne notre unique revendication ! Et beaucoup de copains gilets jaunes se laissent séduire par cette idée…

      On est aussi beaucoup à être sceptiques :

      Le R.I.C ça existe déjà en Suisse, en Italie, au Vénézuela, dans quelques états des États-Unis et on peut pas dire qu’on vit mieux dans ces pays là, ni qu’ils ont gommé les inégalités.

      Et puis c’est aussi relayé par des partis politiques (France insoumise, Rassemblement National…), si ça fait pas peur aux politicards c’est que ce n’est pas dangereux pour eux, ça les arrange même de nous dire que la solution est dans les urnes !

      RIC ou pas RIC, il nous faudra toujours lutter contre les dirigeants et les exploiteurs pour arracher de quoi vivre mieux, pour pouvoir mettre à mal le système capitaliste et vivre autrement.

      Notre boussole est claire : refusons tout ce qui affaiblit le mouvement. Cette idée est souvent portée par des personnes qui ont des ambitions politiques : monter un « mouvement citoyen gilets-jaunes », se présenter aux européennes… Ce sont généralement les mêmes qui veulent qu’on arrête les blocages économiques, qu’on « fasse autre chose »…

      Ne laissons personne récupérer notre révolte.
      Continuons jusqu’à la victoire !

      Non à la RICupération !

      https://exploitesenerves.noblogs.org
      https://lignesdeforce.wordpress.com/tag/referendum-dinitiative-citoyenne

    • @ Sombre - Ce qui est compliqué dans l’histoire c’est que je ne suis pas loin d’être d’accord avec toi, mais que je suis un peu lassé de polémiques parfois justifiées parfois opportunistes. Ayant de forte sympathies pour l’idée libertaire, depuis une bonne quarantaine d’années, je constate qu’à force de vouloir laver plus noir que noir le drapeau de la couleur correspondante, les « orgas » dites anarchistes n’ont pas progressé depuis l’après 70. Les sympathisants sont nombreux, mais dès qu’on leur explique qu’untel n’est pas un « pur », que tel autre est « compromis » voire « facho », ça n’attire pas le chaland. J’ai fait cette expérience il y a quelques années sur mon blog, et ça ne m’a pas encouragé à écrire. J’ai été « dénoncé » comme la pire des créatures, espion du Mal, mal déguisé... tout ça pour avoir soi-disant censuré un commentaire dénonçant une erreur en parlant d’une poétesse libertaire italienne... Censure qui n’en était pas une puisqu’à l’époque je recevais une centaine de spams par jour... et que l’erreur a été signalée. Ça n’a pas empêché l’auteur du commentaire de m’envoyer et d’envoyer à d’autres les pires ordures et immondices. Chomsky aussi en son temps...
      Bref Chouard ne m’inspire guère, Pierre Rahbi m’exaspère, mais de là à dénoncer le mec qui cite le mec qui a cité le mec qui... Pas trop de zèle. Y’a du pain sur la planche et nos vrais adversaires savent aussi manipuler les armes de destruction sordides...
      Je suis pas mal sur la longueur d’ondes de @biggrizzly.
      Quant à Mélenchon, il est temps, je pense aussi, que nous arrêtions de chercher un leader massimo de rechange. Le comportement d’un Tsipras, après tant d’autres, devrait rendre les militants un peu plus méfiants !
      Pour conclure, je dois dire que l’une des choses que j’apprécie sur Seenthis c’est le ton des échanges et que je ne voudrais pas y déroger. J’espère que mes commentaires ne sont pas perçus comme agressifs... !

    • Ayant de forte sympathies pour l’idée libertaire, depuis une bonne quarantaine d’années, je constate qu’à force de vouloir laver plus noir que noir le drapeau de la couleur correspondante, les « orgas » dites anarchistes n’ont pas progressé depuis l’après 70. Les sympathisants sont nombreux, mais dès qu’on leur explique qu’untel n’est pas un « pur », que tel autre est « compromis » voire « facho », ça n’attire pas le chaland.

      D’accord avec ça @la_feuille les procès en « pureté idéologique » sont une perte de temps et d’énergie. Les leaders auto-proclamés des organisations anarchistes sont surtout anar-chiants et complètement hors-sol. La plupart d’entre eux sont des grandes gueules qui ne cherchent en fait qu’à accroître leur « popularité » et qu’on retrouve souvent dans les AG de grèves, malheureusement (et j’ai parlé au masculin car je n’ai jamais constaté ce genre de comportement au féminin).

      Pour conclure, je dois dire que l’une des choses que j’apprécie sur Seenthis c’est le ton des échanges et que je ne voudrais pas y déroger. J’espère que mes commentaires ne sont pas perçus comme agressifs... !

      Pas de problème, c’était juste le mot « obsessionnel » qui m’a fait réagir un peu vivement.

    • J’oubliais les « petits virus », la troupe de neuneus autour de Chouard...

      Il faut que j’aille chercher mon chèque chez Soros ! – Blog YY
      http://blogyy.net/2018/12/23/il-faut-que-jaille-chercher-mon-cheque-chez-soros

      Mince, où avais-je la tête ? La fin du mois approche !

      IL FAUT QUE J’AILLE CHERCHER MON CHÈQUE CHEZ SOROS !

      Merci du rappel, les Gentils Virus Et merci encore de vos très nombreux messages d’amitié. Ça fait chaud au cœur !

  • Gilet ou gilet pas ? Il faut de l’essence pour tout cramer - 19h17.info
    http://www.19h17.info/2018/11/23/gilet-ou-gilet-pas-il-faut-de-lessence-pour-tout-cramer

    L’objectif de cette adresse est d’offrir un autre point de vue sur les évènements et de comprendre en quoi, si le mouvement prend le tour de la critique de la #vie_chère, la présence des partisans de la révolution y est logique.

    Apparition

    La pétition à l’origine de la mobilisation date de mai 2018. Elle n’a donc pas tout de suite fait le buzz. C’est à la suite d’une nouvelle hausse du prix du carburant que cette pétition prend une ampleur considérable et se transforme en point de départ d’une mobilisation réelle, dans les rues et sur les routes contre la hausse du prix du carburant. Il faut dire qu’en un an, le gazole a pris 24 % d’augmentation, et l’essence 14 %. C’est bien sûr les prolétaires qui sentent le plus clairement cette hausse et voient leur reste à vivre se réduire comme peau de chagrin. Face à la fatalité des fluctuations du cours du pétrole, la principale cible évoquée pour agir sur le prix du carburant a été l’État, lequel a la main sur les différentes taxes qu’il ajoute au prix de marché des carburants, en particulier le gazole.

    Une lutte contre une nouvelle taxe offre deux déterminants initiaux majeurs : on s’adresse à l’État et on s’y adresse de la façon la plus légitime possible aux yeux de cet État : le citoyen. C’est sur ce terrain que va se développer toute la logorrhée autour de la France, des Français, du Peuple, de Notre Police, des taxes de l’État, de ceux qui paient tout et qui n’ont le droit à rien, de ceux qui ont le droit à tout alors qu’ils ne font rien. C’est typiquement le terrain que les militants d’extrême droite peuvent investir parce qu’il leur permet d’afficher haut et fort leur volonté d’accéder au pouvoir politique, seule issue de leur logiciel. Au même titre que la France Insoumise. C’est d’ailleurs eux qui insistent sur la personne de Macron. Ils veulent tuer le Roi, mais pas les Rois. Nous ne pouvions donc qu’être méfiant d’un tel cocktail, mêlant poujadisme, nationalisme, populisme dans une vague d’expression virtuelle peu ragoûtante, et évidemment inter-classiste à la Bonnet Rouge. D’autant que le traitement policier, gouvernemental et médiatique était d’une bienveillance à toute épreuve. Mais nous ne pouvions pas rejeter en bloc quelque chose qui n’avait ni finitude, ni unité. Il fallait attendre de voir. Nous devions prendre le prix de l’essence comme un thermomètre de l’étranglement quotidien des prolétaires, là où d’autres ne voyaient que la grossière démonstration de force des lobbys automobilistes. Déjà nous avions des indices qui pouvaient nous laisser penser que le mouvement des gilets jaunes ouvrait une brèche autour d’une complainte simple : ici on crève. De la dénonciation d’une taxe, on passait surtout aux causes de la dénonciation : la dégradation de nos #conditions_de_vie. C’est à partir de toutes ces lacunes et ces grands absents que nous avons observé la journée du 17.

    « GILETS JAUNES », ACTE 2 / ET MAINTENANT, C’EST QUI LES CASSEURS ? LA MEUTE·
    https://www.facebook.com/notes/lameute/-gilets-jaunes-acte-2-et-maintenant-cest-qui-les-casseurs-/464981860572814

    Premièrement, il y avait finalement très peu de Parisien·nes, voire de Francilien·nes lorsque l’on compare à la journée du 17. Et la catégorie sociale de celleux-ci a fini de confirmer ce que nous avancions déjà la semaine dernière. Celles et ceux de Région Parisienne qui sont venu·es sur les Champs étaient essentiellement des travailleur·euses #précaires, des gens des quartiers populaires périphériques, smicard·es ou chômeur·euses. Beaucoup de personnes racisé·es, ayant répondu à l’appel à former un « Front Antiraciste des Gilets Jaunes ». Sur toutes les lèvres, un refus catégorique d’être assimilé·es à « l’ultradroite » que Castaner venait d’instrumentaliser sur BFMTV. Pour ces personnes-là, la question de la violence n’était absolument pas problématique, elle se posait légitimement, et s’exécutait en toute logique.

    Le deuxième élément observé est lié à la très majoritaire présence de personnes venant d’autres régions. LaMeute a pu discuter avec des salarié·es de Lorraine, une infirmière de Lens, un agriculteur de Haute-Savoie, des salarié·es Breton·nes, des étudiant·es Bordelais·es… Nous avons donc eu un échantillon de la colère qui s’est exprimée au niveau national durant plus d’une semaine, et donc de la matière à commenter, pour tailler définitivement en pièces quelques a priori. Toutefois, il convient de ne pas oublier que tout le monde n’a pas eu les moyens de monter sur la capitale pour manifester sur les Champs, et donc que toute une frange plus précaire encore a échappé à nos observations. Pour ces « Gilets Jaunes » donc, c’est du 50/50. Quand c’est la première mobilisation pour celui-ci, celle-là est rompue à la contestation sociale depuis des années. On valorise souvent, à raison, la présence de personnes plus âgées pour mesurer la capacité fédératrice d’une mobilisation, vis-à-vis des différentes catégories sociales engagées dans celle-ci. Comment ne pas évoquer cette Normande de 68 ans au micro de Franceinfo pour illustrer ce propos ? Il demeure en tout cas qu’il s’agit toujours de personnes des catégories socio-professionnelles précarisées, vivant avec l’angoisse du licenciement, ou la pression du découvert bancaire.

    Troisième point d’observation : la présence de l’extrême-droite. Soyons clair·es d’emblée, il ne s’agit pas pour nous de la minimiser, bien au contraire, mais l’honnêteté que nous devons à travers notre travail nous pousse à certains constats. Ce n’est pas, comme l’a affirmé Castaner à BFM, l’extrême-droite qui est à l’origine des #barricades et des affrontements sur les Champs. Point à la ligne. Si elle était présente, et parfois organisée, il faut commencer par dire qu’elle n’avait pas, ou presque pas d’emprise sur le reste de la foule. Tout au plus pouvait-elle faire entonner massivement la Marseillaise. Mais, non, personne ne reprenait les « On est chez nous ». Personne, à part eux-mêmes. La plupart de l’extrême-droite observée s’amassait autour des caméras de télévision, cherchant à s’exprimer au nom du mouvement. Il y avait également des petits groupes clairement identifiés, mais qui ne participaient pas au gros de la #révolte sur l’Avenue des Champs-Élysées, mais restaient en retrait dans les rues parallèles. Au contraire, il faut se rendre à l’évidence que les éléments plus apparentés « gauchistes » ont eu bien plus de facilités à s’assumer tel quel et à l’afficher (drapeaux anarchistes, guévaristes, références à mai 68 qui n’est certainement pas le domaine de l’extrême-droite, tags anticapitalistes etc…).

    #gilets_jaunes