TdG | Des universités se mobilisent pour intégrer les réfugiés

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    • Des étudiants suisses pour l’accès des réfugiés à l’université

      Le manque d’informations et d’argent empêche les réfugiés qualifiés de poursuivre des #études_universitaires et d’entamer une carrière. C’est ce qu’affirme l’Union des étudiants de Suisse, qui a créé un nouveau portail d’information pour les étudiants réfugiés.


      https://www.swissinfo.ch/fre/int%C3%A9gration_des-%C3%A9tudiants-suisses-pour-l-acc%C3%A8s-des-r%C3%A9fugi%C3%A9s-%C3%A0-l-universit%C3%A9-/43920546

      Lien vers la motion déposée par Rosmarie #Quadranti :
      Réfugiés et bénéficiaires d’une admission provisoire. Tirer d’emblée parti de leur potentiel professionnel

      Le Conseil fédéral est chargé de prendre les dispositions nécessaires pour qu’on examine, dès la décision d’asile connue, le potentiel professionnel dont disposent les réfugiés et les personnes admises à titre provisoire. L’objectif de cet examen du potentiel est de dégager des perspectives professionnelles et de fixer des mesures de qualification et de formation adaptées à chaque personne. La contribution destinée aux cantons sera allouée dans le cadre du message du domaine « Formation, recherche et innovation » pour la période 2017 à 2020, et des crédits de la Confédération affectés à la promotion de l’intégration.

      https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20173189

    • Les réfugiés peuvent faire reconnaître leur niveau d’études via un programme du Conseil de l’Europe

      Imaginez que vous devez fuir votre pays et que vous ne pouvez pas emporter avec vous les #diplômes qui attestent de votre #niveau_d’études. Le Conseil de l’Europe a trouvé une solution.

      De nombreux réfugiés et demandeurs d’asile qui arrivent en Europe se retrouvent face à des montagnes de formalités administratives pour pouvoir s’établir dans un pays d’accueil. Un parcours d’intégration rendu encore plus difficile si la personne n’ a pas de documents prouvant ses qualifications, comme des certificats scolaires. Ces documents ont pu être oubliés quand les personnes ont quitté leur pays dans la précipitation pour échapper à la violence ou aux persécutions. Ils ont également pu être perdus pendant le voyage.

      En 2017, le Conseil de l’Europe a lancé un projet inédit : les réfugiés qui ont terminé leurs études secondaires ou qui sont allés à l’université dans leur pays d’origine peuvent désormais demander à ce que leur niveau de scolarité soit évalué.

      S’ils sont en mesure de démontrer un certain niveau de connaissances ou d’éducation, ils peuvent se voir délivrer un #Passeport_Européen_de_Qualifications. Ce document fournit également des renseignements sur l’expérience professionnelle et la maîtrise de la langue d’une personne.

      http://www.infomigrants.net/fr/post/7554/les-refugies-peuvent-faire-reconnaitre-leur-niveau-d-etudes-via-un-pro

      Plus d’informations sur le Passeport Européen de Qualifications :
      https://rm.coe.int/168070016d

    • Permettre aux réfugiés d’étudier

      Bilan du programme Horizon académique après ses trois ans d’existence.

      Après trois années d’existence, le programme Horizon académique a-t-il fait ses preuves ? En partenariat avec le Bureau de l’intégration des étrangers (BIE) du Canton de Genève ainsi qu’avec le soutien de fondations privées, Mathieu Crettenand, délégué à l’intégration à l’Université de Genève, a mis ce projet en place en 2016. Son objectif : donner la possibilité à toute personne issue de l’asile de suivre des études à l’Université. Grâce à ce programme, aujourd’hui, quatre élèves ont terminé leur master et ont trouvé un emploi.

      S’intégrer à l’Université

      Avant d’entreprendre des études, un bon niveau de français est demandé aux candidats. Une année de passerelle a été mise en place, afin d’améliorer leurs connaissances linguistiques. Durant l’été qui suit leur inscription ainsi que lors de la première année scolaire, des cours de français leur sont dispensés. L’objectif est d’atteindre le niveau B2 afin de poursuivre leur cursus.

      Parallèlement, durant deux semestres, les élèves intègrent l’Université en tant qu’auditeurs. « Le but de ce programme est avant tout de permettre aux migrants de se reconstruire un réseau professionnel tout en reprenant une formation », explique Mathieu Crettenand, responsable du programme. Avant de commencer leur deuxième année d’études en tant qu’universitaire officiellement inscrit, un test est demandé, afin d’évaluer les compétences linguistiques. « Par la suite, certains veulent intégrer l’Université et d’autres vont opter pour les programmes des HES », ajoute-t-il.

      Près de 200 inscrits

      Ainsi, depuis l’ouverture de ce projet, 199 personnes se sont inscrites. Lors de l’année académique commencée en 2016, 33 d’entre elles ont entrepris cette aventure, alors qu’en 2017, 38 nouveaux étudiants ont tenté l’expérience. Si en 2018, plus de 63 migrants se sont inscrits, lors de cette nouvelle rentrée scolaire, 65 candidats ont entamé leur formation à travers Horizon académique. Si la plupart ont commencé un bachelor, quelques-uns se sont lancés dans un master. « Certains ont déjà obtenu une licence dans leur pays d’origine ; si cette dernière est reconnue en Suisse, ces élèves peuvent très bien enchaîner avec une maîtrise », ajoute Mathieu Crettenand.

      Parmi eux, une dizaine d’étudiants sont actuellement en stage. Quatre autres ont récemment obtenu leur master et trouvé un emploi. « L’un d’entre eux était ingénieur lorsqu’il est arrivé en Suisse. Son diplôme n’était pas reconnu. Il a entrepris des études au sein du programme. Au cours de son année transitoire, il a réussi à trouver un emploi en tant qu’ingénieur. Deux autres travaillent actuellement dans la finance. Un est rentré chez lui, en Colombie. Il est devenu maire d’un village », détaille-t-il.

      Dès aujourd’hui, Horizon académique va progressivement faire partie de l’« #Agenda_intégration », un programme issu de la nouvelle politique fédérale en matière d’intégration, qui est entré en vigueur en mai 2019. « Ce projet consiste à octroyer davantage de moyens pour l’intégration des personnes issues de l’asile. Ainsi, nous espérons qu’Horizon académique sera complètement financé par des fonds publics dès 2022 », conclut-il.


      https://www.tdg.ch/vivre/societe/permettre-refugies-etudier/story/17819520