Contribution à la cartographie d’une matrice de flux – M ppemonde
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La représentation cartographique des interactions spatiales ne présente pas de difficultés particulières, lorsque le nombre de lieux concernés n’excède pas la dizaine. Dans le cas contraire, la figure est caractérisée par une complexité graphique caractéristique de la représentation des données relationnelles massives (« big data ») : l’effet spaghetti.
La thèse montre que deux orientations méthodologiques sont traditionnellement privilégiées pour réduire cette complexité : une sélection a priori de l’information à représenter et une réduction de la résolution des données lors de procédures d’agrégations variées. Ces possibilités sont fondées sur un raisonnement mené en amont de l’étape de représentation, lors de la modélisation de l’information statistique et/ou géographique. Si elles sont efficaces, leur principal écueil est d’entraîner la suppression de tout ou partie de l’information disponible. Pour y remédier, de nouvelles possibilités issues du champ de l’Informatique graphique sont apparues. Elles permettent notamment d’agir au niveau graphique du tracé des figurés. Les procédures de fusion des liens, une forme d’agrégation graphique, permettent, par exemple, de réduire la complexité visuelle de la carte de flux, en simulant des routes (figure 1).