Cette tendance est une lame de fond. Pour preuve, elle commence à être récupéré :
Farm Box, le container de production urbaine (à installer sur les parkings) de super marchés.
▻https://www.olivierdauvers.fr/2018/02/18/le-coup-de-pub-du-dimanche-farm-box-le-container-de-production-urbain
l’agriculture urbaine, via des containers. Initialement des containers de seconde main, provenant du transport maritime, désormais des “box” neuves pour des raisons d’hygiène de production.
A l’intérieur : des plantes (qui poussent 2 à 4 fois plus rapidement qu’en extérieur) et une haute dose de “tech” pour piloter le filtrage de l’air, l’eau, l’hygrométrie, la température, etc. Car, ici comme dans tous les concepts d’agriculture urbaine, ce n’est pas la plante qui s’adapte à son environnement mais l’environnement qui s’adapte aux besoins de la plante. Les cultures justement ? En théorie, tous les légumes. En pratique, mieux vaut viser les produits à haute valeur, si possible assez rare, comme les herbes aromatiques. Mais rien n’empêche un magasin d’y faire pousser ses salades (sur le parking par exemple) pour les vendre avec une promesse d’ultra-proximité. Capacité de production dans ce scénario : 35 à 40 salades par jour, sans interruption .Le premier hyper à suivre Farm Box est rennais : Leclerc Saint-Grégoire, où le container, implanté bien en vue près de l’entrée (même s’il n’a pas encore été décoré), a été installé cette semaine. Puisqu’il faut aussi parler “gros sous”, coût d’un container : environ 60 000 €. Rentabilisable sans souci avec des herbes aromatiques. D’ailleurs, l’un des modèles économiques de la jeune entreprise (outre l’implantation sur le parking de magasins) est la vente à des investisseurs qui la relouent ensuite à FarmBox pour l’exploiter.
Personnellement, je doute que cela fonctionne.