Greenpeace : des militants entrés sur le site d’une centrale condamnés à des peines de prison ferme
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Le 12 octobre 2017, huit activistes de Greenpeace avaient été interpellés pour avoir pénétré dans la centrale de Cattenom (Moselle) afin d’alerter sur la vulnérabilité des sites nucléaires.
Un tribunal français a condamné mardi 27 février à des peines allant de cinq mois de prison avec sursis à deux mois ferme huit militants de Greenpeace qui s’étaient introduits dans la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) en octobre ainsi qu’un responsable de l’ONG.
Le 12 octobre, à l’aube, huit activistes de Greenpeace avaient été interpellés pour avoir pénétré dans la centrale afin d’alerter sur la vulnérabilité des sites nucléaires. Ils avaient diffusé sur le compte Twitter de l’organisation écologiste la vidéo d’un feu d’artifice, qu’ils disent avoir tiré tout près du bâtiment abritant la piscine à combustible. La préfecture de la Moselle et EDF avaient déclaré que les militants n’avaient pas accédé à la zone nucléaire.
Deux jours plus tôt, un rapport d’experts mandatés par Greenpeace établissait que les piscines de stockage de combustible usé étaient particulièrement vulnérables aux attaques extérieures.
Une nouvelle intrusion, sur le site nucléaire de Cruas-Meysse, en Ardèche, de vingt-deux activistes de Greenpeace, le 28 novembre, avait entraîné la création d’une commission d’enquête parlementaire sur « la sûreté et la sécurité des installations nucléaires » à l’initiative des députés LRM.