Pourquoi l’Armée Syrienne Libre n’a t’elle pas vaincu ? Partie II

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    • Au moment où l’idée d’une solution politique s’est imposée, celle d’une victoire militaire des rebelles s’est éloignée.

      Les rebelles n’ont pas assez fait la guerre. Tout s’explique.

      Prises à la gorge par l’absence de soutien matériel et financier, elles n’ont pas pu maîtriser les négociations avec leurs mécènes étrangers. Les acteurs extérieurs ont donc cultivé vis à vis de ces brigades un régime de dépendance sur le terreau de leurs vulnérabilités. Progressivement, les sponsors étrangers ont pu mettre la main sur un certain nombre de brigades ASL, jusqu’à les détourner de leurs objectifs originels fondamentaux.

      En fait, les mécènes, ils ont détourné la guerre, et c’est à cause d’eux que la guerre civile a été gagnée par Assad et l’armée régulière (armée qui je le rappelle est composée uniquement de zombies redoutables contrôlés par le démon du deuxième cercle Assad, ce dernier lui même contrôlé par le démon du premier cercle Poutine).

    • A propos de Jabhat al Nusra, qu’on nous expliquait ci-dessous n’existait plus. Ben en fait si, il existe encore. J’vais aller le dire à Lundi Matin que Lundi Matin a dit que Jabhat al Nusra existait encore, mais avec un autre nom, et que Jabhat al Nusra était bien des terroristes, et que d’ailleurs, ils commettent des attentats (pardon, ils résistent contre les oppresseurs).

      Y paraît que les américains veulent éradiquer certains rebelles. J’imagine que ces derniers ont des armes russes ?

      Les Américains, qui dans ce conflit ont pour obsession l’éradication d’al-Qaida en Syrie, c’est-à-dire du Jabbhat al-Nusra, ont voulu utiliser ces trêves afin que les rebelles se retournent contre eux. Ils ont en tête ce qu’il s’est passé en janvier 2014, quand les rebelles se sont coordonnés et ont écrasé en deux semaines l’État Islamique à Idlib et à Alep. La différence c’est qu’à cette époque, l’État Islamique ne se battait jamais contre le régime. Leur faire la guerre n’impliquait pas pour la rébellion la rupture d’une alliance. En revanche, s’attaquer au Jabbhat al-Nusra pour l’ASL, c’est perdre les meilleurs combattants et se créer un ennemi localement. Sur le front Jabbhat al-Nusra est un allié militaire de taille pour quiconque souhaite la chute du régime. Même s’il peut ne s’agir que d’une alliance de circonstance des brigades ASL avec Jabbhat al-Nusra, on ne peut pas la briser aussi simplement.

      puis

      Les islamistes, quant à eux, préparent déjà la suite. L’attentat récent perpétré à Homs le 25 février 2017 par Hayat Tahrir al-Sham (anciennnement Jabbhat al-Nusra), a tué une cinquantaine de membres importants des services secrets de la sécurité militaire de la ville. Parmi eux se trouvait le général Hassan Daaboul, chef de la sécurité militaire de Homs.

      Et enfin, donc, ci-dessous, en guise d’argument contre Le Média, ce qu’on trouvait dans cet autre article de Lundi Matin, qui décidément se jette à fond dans la bataille des idées (J’ai tapé Yémen dans le moteur de recherche de la publication, et j’ai fait chou blanc. C’est sans doute absurde comme façon de juger...)

      https://seenthis.net/messages/672813

      Si le groupe salafiste Jaysh al Islam et bel et bien présent et représente environ 60% des forces sur place, 30% sont constitués par le groupe Faylaq al Rahman — affilié à l’armée syrienne libre — et non par le Jabhat al Nusra [17] [18] [19]. Celui-ci qui d’ailleurs - nous l’annonçons à M. el Khal — n’existe plus depuis juillet 2016, depuis qu’il a rompu avec al Qaida [20], contrairement ce que le chroniqueur avance, probablement dans le but de fourrer tous les combattants de la Ghouta dans le même infâme panier.