Les Actualités Planète | Futura Planète

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  • Des chercheurs ont réalisé une expérience très controversée dans le plus grand secret aux États-Unis
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-chercheurs-ont-realise-experience-tres-con

    Des nuages plus brillants pour dévier les rayons solaires

    L’idée peut paraître complètement folle : injecter certaines substances dans les nuages pour les rendre plus brillants et leur permettre de réfléchir davantage les rayons du soleil. En les renvoyant en dehors de la Terre, la chaleur de la lumière repart aussi vers l’espace. Le test effectué début avril n’était qu’une première phase d’un processus plus long : d’autres tests vont avoir lieu ces prochaines semaines, et cela jusqu’à la fin du mois de mai.

    Les substances injectées sont des aérosols constitués de sel issu de la mer, mais cela pose évidemment des questions sur l’impact environnemental. Ces particules de sel retombent forcément ensuite sur terre et dans les océans. Mais ce n’est pas le seul problème : en interagissant avec les lois de l’atmosphère, les chercheurs risquent de perturber l’évolution de la météo. Et dans l’atmosphère, tout est lié, un phénomène en influence un autre, et ainsi de suite, comme un jeu de dés. Pour le moment, les chercheurs impliqués dans l’expérience ont refusé de répondre à toute question de la presse concernant les résultats du premier test, mais aussi sur les craintes environnementales que cela soulève.

  • Le #débit des #rivières se transforme complètement dans tous les pays de l’hémisphère Nord

    Le réchauffement climatique n’a pas seulement des conséquences sur les températures, les précipitations et la fonte des glaciers. Il modifie également le débit des rivières, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science. La différence de débit entre l’#hiver et le #printemps est de moins en moins grande, ce qui risque d’affecter tout l’écosystème.

    Une équipe d’hydrologues anglais a analysé le débit des rivières dans environ 10 000 stations réparties sur l’ensemble du monde au cours des 35 dernières années (https://www.science.org/doi/10.1126/science.adi9501). Ils ont découvert que toutes les régions de l’#hémisphère_Nord étaient concernées par un changement au #niveau_du_débit des #fleuves et rivières. Les débits affichent en effet une tendance à la baisse au printemps et une tendance à la hausse l’hiver, une situation complètement inversée par rapport au cycle naturel sur :

    - 40 % des stations d’Amérique du Nord ;
    – 32 % des stations de Sibérie du Sud ;
    – 19 % des stations du nord de l’Europe.

    Ces mesures prennent en compte les débits naturels, et ont exclu les débits modifiés par des barrages ou autres aménagements qui fausseraient les résultats. L’hémisphère Sud semble bien moins touché par ces changements de débits, à l’exception du sud-est du Brésil qui affiche des extrêmes encore plus marqués entre l’hiver et le printemps.

    En cause, la fonte précoce des neige et la croissance en avance des végétaux

    D’où vient cette évolution étonnante dans l’hémisphère Nord ? Principalement de la #fonte_des_glaces en #Arctique, précisent les chercheurs, et de la #fonte_des_neiges plus précoce en fin d’hiver, qui augmentent les débits l’hiver. Le décalage de la saison de croissance des plantes joue aussi un rôle : la hausse des #températures permet aux plantes de pousser plus tôt dans la saison et d’absorber plus de précipitations, ce qui contribue à la réduction du débit des rivières. C’est donc la variation naturelle des rivières au cours des #saisons qui est chamboulée. Les conséquences sur la biodiversité qui dépend de ces rivières n’ont pas encore été évaluées et cela fera l’objet d’études futures.

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-debit-rivieres-transforme-completement-tou
    #climat #changement_climatique #chiffres #statistiques

  • Micro ovni médiatique, Bruno Parmentier qui s’exprime sur les manifs des agriculteurs dans Futura Sciences (je n’aurais jamais cru que c’était un média de première main).

    Colère des agriculteurs : va-t-on enfin aborder les questions de fond ?
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/agriculture-colere-agriculteurs-va-t-on-enfin-aborder-questions-fon

    Une profession où le taux de suicide est le plus important, en première ligne de la lutte contre le réchauffement climatique et ne se sent pas assez soutenue. Elle réclame à la fois plus de soutien et plus de liberté : plus de subventions, le maintien d’exonérations, une aide pour négocier ses prix… et moins de normes, moins de comptes à rendre, moins de concurrence étrangère. Tentons de prendre du recul dans cette situation passionnée

    Nous ne payons pas assez cher notre nourriture

    Ce qui fausse parfois le jugement, c’est le système économique de la Politique agricole commune européenne.
    Le blé va être vendu à la coopérative ou au négociant nettement en dessous de ses coûts de production, le revenu de l’agriculteur sera assuré par les subventions de la Politique agricole commune. Résultat : le pain n’est pas cher, pas assez cher.

    Faut bien voir que certains de ces points s’opposent catégoriquement. Mais c’est justement là l’enjeu de la réflexion.

  • C’est moi, ou c’est hyper sur-estimé cette histoire de vague « grand froid » ? C’est pas un coup de comm’ russe, encore ? (comme pour les punaises de lit)
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/meteorologie-vague-froid-polaire-faut-il-craindre-pire-zones-inonde
    –7°C pendant quelques semaines, mais c’est rien du tout...
    On nous dirait -20°C, OK, problème. Mais -7°C tout l’Est et le Nord sont construits pour. C’est comme si je vous disais 39°C à Perpignan, on va tous mourir.

    Ca m’interpelle la tonalité des titres sur le sujet. Alors que c’est une température de saison tout à fait banale.

    • Vague de froid sur la France : « Les végétaux sont déboussolés
      https://reporterre.net/Vague-de-froid-sur-la-France-Les-vegetaux-sont-deboussoles

      Le « Moscou-Paris », un flux polaire venu de Sibérie, glace la France. Après un hiver doux, le gel risque d’être fatal pour les végétaux, explique Serge Zaka, agroclimatologue, car « ils ont oublié de sortir leurs boucliers ».

      Le souci n’est pas le gel en lui-même. Nous ne sommes pas en train d’affronter une vague de froid historique. Le souci, c’est les hivers très doux, qui eux sont à imputer au changement climatique. Ils déboussolent complètement les végétaux, qui en oublient de sortir leurs boucliers. Leur cycle biologique est décalé dans le temps, avec des répercussions colossales.

    • Pas seulement @sandburg, c’est un grand nettoyage darwinien, les plantes aussi ont besoin pour certaines du gel pour se renforcer, les graminées seigle, blé … aussi, les citrons pour devenir jaunes (bon de quelques degrés en moins), le cynorhodon doit geler pour faire la confiture. Les mottes de terre se fendent en gelant et c’est excellent pour avoir une terre plus fine.

      Vive le froid ! Sortez vos mammouths !

    • Par contre, cet article qui te donne des conseils pour t’habituer au froid. Autant te dire tout de suite comment faire pour se passer de logement.

      https://sosoir.lesoir.be/comment-habituer-son-corps-au-froid-pour-ne-plus-allumer-le-chauffage

      C’est un fait. Le corps s’habitue naturellement au froid grâce à différents petits ajustements internes dont lui seul a le secret. Il possède notamment ce qu’on appelle de la « graisse brune », essentielle pour lutter contre le froid. On la retrouve notamment dans le cou, au-dessus des clavicules, près de la colonne vertébrale ou encore du cœur. Ce tissu adipeux est brun parce qu’il contient beaucoup de mitochondries, que l’université de Sherbrooke compare à « de petites fournaises qui fabriquent de l’énergie à partir du gras et du sucre ».

      Une étude de 2014 publiée dans la revue Plos et menée sur un groupe d’hommes en bonne santé a prouvé que ceux-ci étaient parvenus à s’habituer à une baignade en eau glacée (14°C) au bout du vingtième jour seulement. Au bout de trois semaines, ils n’avaient presque plus froid, leurs vaisseaux sanguins s’étaient rétrécis et la température de leur peau ne baissait plus autant qu’avant. Notre corps possède donc différents mécanismes pour s’habituer au froid. Seulement, nous avons pris l’habitude de le protéger constamment du stress thermique, que ce soit en allumant le chauffage, en enfilant plusieurs couches de vêtements ou en buvant plus de boissons chaudes. Si ces habitudes n’ont pas de conséquence directe sur la santé, elles n’en demeurent pas moins questionnables d’un point de vue financier et environnemental, particulièrement dans le contexte actuel.
      Comment accélérer le processus ?

      La solution dès lors ? Aider son corps à se réhabituer au froid naturellement et progressivement. L’objectif est d’encourager son corps à se sentir à l’aise en automne et en hiver sans avoir à dépendre entièrement du chauffage. Interrogé par le Time, Marius Brazaitis, l’auteur de l’étude citée précédemment et chercheur à l’Université des Sports de Lituanie, explique : « Baisser votre thermostat de quelques degrés, enlever des couches de vêtements et passer plus de temps à l’extérieur dans des conditions froides - en fait, tout ce qui vous fait frissonner - aidera votre corps à s’acclimater au froid ». En mettant votre corps à l’épreuve du froid de manière raisonnable plusieurs fois par jour, vous commencerez à vous sentir de plus en plus à l’aise lorsque les températures sont basses, et ce au bout d’une semaine seulement.

      Pour accélérer un peu le processus, vous pouvez aussi prendre des douches glaciales. « Les douches froides ne sont pas amusantes, mais elles permettent au corps de s’adapter assez rapidement », explique John Castellani, physiologiste de recherche pour l’armée américaine. Il suggère de commencer par une quinzaine de secondes, puis d’ajouter chaque jour dix secondes supplémentaires. Bien sûr, vous pouvez augmenter la température une fois que vous avez passé ce délai. Une prudence particulière est cependant de mise pour les personnes qui présentent des risques cardiaques ou qui sont atteintes d’une maladie cardiaque. L’exposition au froid resserre les vaisseaux sanguins et augmente la pression artérielle, ce qui peut provoquer des crises cardiaques dans les cas extrêmes.

      #presse_malfaisante

  • Islande : revirement surprenant dans la menace d’éruption du volcan sous la ville de Grindavik
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/volcanologie-islande-revirement-surprenant-menace-eruption-volcan-s

    Les volcans sont imprévisibles. Alors que tout le monde s’attendait à une nouvelle éruption de grande ampleur sur la péninsule de Reykjanes, en Islande, la diminution significative de l’activité sismique depuis quelques jours semble indiquer une stabilisation de la situation. L’office météorologique islandais indique également que le taux de déformation du sol diminue. L’ensemble de ces observations suggère que la probabilité d’une éruption est désormais bien plus faible qu’au début de la crise, débutée le 10 novembre.
    Levée de l’état d’urgence

    Une bouffée d’espoir pour les 3 700 habitants de la ville de Grindavik, forcés d’évacuer leurs logements. Bien qu’ils ne soient toujours pas autorisés à rentrer chez eux, le risque de voir leurs maisons et leurs biens disparaître sous la lave s’amenuise considérablement. Si l’état d’urgence vient d’être levé, la prudence reste cependant de mise.

  • La Réunion est en train de perdre toute sa vie végétale unique au monde !
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/biodiversite-reunion-train-perdre-toute-vie-vegetale-unique-monde-1

    L’île de La Réunion est réputée pour ses plages paradisiaques, ses volcans, mais aussi pour sa végétation foisonnante. Cependant l’urbanisation, le développement des activités agricoles, la déforestation et l’introduction d’espèces extérieures ont mis à mal cette nature riche et diversifiée. Près d’une espèce végétale sur deux est désormais menacée de disparition sur l’île.

  • Quand le fleuve #Amazone ne coule plus : des images bouleversantes de la catastrophe écologique qui se joue
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/amazonie-fleuve-amazone-ne-coule-plus-images-bouleversantes-catastr

    Une étude publiée dans Science Advances envisage, quant à elle, que la #sécheresse extrême que connaît l’#Amazonie depuis plusieurs mois puisse correspondre à un « premier signal d’alarme » indiquant que la forêt approche d’un #point_de_bascule. Les chercheurs soulignent notamment le rôle de la #déforestation qui retarde le début de la mousson dans la région et met en danger tout l’équilibre de la forêt amazonienne. Selon leurs travaux, si les arbres continuent à être ainsi coupés, les précipitations pourraient chuter de 30 à 50 % en seulement quelques années. Et leur modèle n’inclut pas l’augmentation des niveaux de #CO2 dans l’atmosphère qui pourrait encore accentuer le phénomène !

    #climat

  • 38 °C en hiver : des températures hallucinantes enregistrées en Amérique du Sud !
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/meteorologie-38-c-hiver-temperatures-hallucinantes-enregistrees-ame

    Une anomalie thermique très probablement accentuée par le réchauffement climatique, et de manière plus limitée par le phénomène El Niño, qui est encore trop faible pour avoir joué un rôle important dans cette #canicule hivernale.

    #climat

  • #Canicules_marines : pendant que l’océan se consume…

    Des « #mégafeux » aquatiques et invisibles sévissent notamment du sud de l’Islande jusqu’en Afrique en ce mois de juin. Ces phénomènes extrêmes, prévus dans tous les modèles qui avaient anticipé une hausse de la #température moyenne de l’océan, constituent une bombe à retardement du #réchauffement.

    L’océan brûle. Littéralement, ou presque. Depuis plusieurs semaines, une #canicule_marine inouïe frappe l’#Atlantique_nord, du sud de l’Islande jusqu’en Afrique. Au large de l’Irlande et de l’Ecosse, elle est catégorisée « au-delà de l’#extrême » (soit 5 sur une échelle de 5) par l’administration océanographique américaine (NOAA). Les cartes mondiales affichent aussi une effrayante couleur rouge sang, tendant vers le noir, dans le #Pacifique, le long de l’Amérique centrale et autour du Japon. Et les courbes s’affolent, atteignant de nouveaux sommets jour après jour et faisant craindre des ravages dus à des tempêtes tropicales précoces, telle Bret, qui a frôlé la Martinique ce vendredi.

    Mercredi, la #température des millions de km² de l’#océan_Atlantique nord s’est envolée à 23,3 °C (soit +1,32 °C d’#anomalie). Du jamais-vu pour un mois de juin, de très loin. L’ensemble de l’océan mondial, lui, a également enregistré un nouveau record ce jour-là, avec 20,9 °C de moyenne. Les #données de ce début d’année défient l’entendement : entre mars et mai, la température à la #surface_de_l’océan a atteint un record absolu en 174 ans de mesures, dépassant de 0,83 °C la moyenne du XXe siècle, d’après la NOAA.

    De quoi donner le tournis aux scientifiques. Cette #surchauffe générale émaillée de canicules localisées (là où la température de surface est plus élevée que 90 % du temps pendant plus de cinq jours) arrive « très tôt dans l’année, est très rapide et de très grande ampleur. Ce qui est surprenant, même si nous savons que la tendance est à la hausse de la température de l’océan », pointe Jean-Pierre Gattuso, chercheur du CNRS au laboratoire d’océanographie de Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes).

    « L’océan encaisse, encaisse, encaisse »

    Selon le rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) sur les océans et la cryosphère paru en 2019, l’océan a absorbé plus de 90 % de la chaleur excédentaire émise par l’humanité depuis qu’elle embrase l’atmosphère en y envoyant des gaz à effet de serre (GES), essentiellement à cause de la combustion d’énergies fossiles. Car la capacité de l’eau à capter la chaleur est beaucoup plus forte que celle des continents. Et les climatologues estiment que, d’ici à 2100, l’océan absorbera deux à quatre fois plus de chaleur que pendant la période allant de 1970 à l’heure actuelle si le réchauffement planétaire est limité à 2°C (soit l’objectif affiché par l’accord de Paris de 2015), et jusqu’à cinq à sept fois plus si les émissions sont plus élevées.

    Résultat de cette surchauffe, la fréquence des #vagues_de_chaleur_marines a doublé depuis 1982 et leur intensité augmente. Dans le futur, prévient le Giec, elles seront vingt fois plus fréquentes avec un réchauffement de 2°C, et cinquante fois plus fréquentes si les émissions continuent d’augmenter fortement. Glaçant. « L’océan encaisse, encaisse, encaisse, et forcément les canicules marines s’intensifient, soupire Catherine Jeandel, chercheuse du CNRS au Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales. Ce qui est déprimant pour un chercheur, c’est de constater que tout ce qui est prévu dans les #modèles_climatiques depuis trente ans ou quarante ans se réalise. »

    Si les causes précises de la canicule marine inédite qui frappe l’Atlantique nord sont difficiles à établir, la raison de fond réside donc dans l’aggravation du #réchauffement_climatique dû aux activités humaines. Par ailleurs, « certaines conditions favorisent le développement de vagues de chaleur marines : une température de l’air élevée et l’absence de vent et de houle, qui empêche les eaux de surface de se mélanger avec les eaux profondes plus froides », indique Jean-Pierre Gattuso.

    La destruction de la faune et de la flore marines

    Le phénomène naturel #El_Niño, lui, qui se produit en moyenne tous les deux à sept ans pendant neuf à douze mois et fait son retour dans le Pacifique depuis ce printemps, « ne peut pas avoir de lien direct avec ce qui se passe dans l’Atlantique nord, mais en a sans doute avec ce qui se passe dans le Pacifique équatorial », estime l’océanographe et climatologue au CNRS Jean-Baptiste Sallée.

    Impossible de prédire pendant combien de temps vont se prolonger les canicules marines de ces derniers jours. Mais certaines « peuvent durer plusieurs mois », prévient le chercheur, pour qui « cette longévité est ce qui les rend particulièrement inquiétantes et dévastatrices pour les écosystèmes ». A ses yeux, la conséquence « la plus importante et alarmante » de ce que l’on pourrait qualifier d’#incendies_sous-marins est la destruction de la faune et de la flore marines. Ces « mégafeux » aquatiques et invisibles à nos yeux provoquent des mortalités de masse de certaines espèces. Surtout parmi celles qui ne peuvent pas se déplacer, comme les coraux, les herbiers marins ou les forêts de grandes algues brunes accrochées à des supports rocheux.

    En Méditerranée, après chaque canicule marine, notamment celles de l’été 2022 qui y ont été spectaculaires, « on constate des mortalités importantes d’une cinquantaine d’espèces (coraux, gorgones, algues, mollusques, oursins, posidonies…) tandis que celles qui le peuvent fuient », observe Jean-Pierre Gattuso. Par exemple, dans l’Atlantique, les poissons et cétacés se déplacent de la zone équatoriale vers le nord dans l’hémisphère nord et vers le sud dans l’hémisphère sud. « Ce qui est très injuste d’un point de vue éthique et géopolitique, car cette zone équatoriale est bordée essentiellement par des pays en voie de développement qui n’ont pas ou peu de responsabilité dans le changement climatique et qui vont être très affectés sur le plan de la sécurité alimentaire, alors que l’Islande et la Norvège voient arriver une abondance de poissons », poursuit le scientifique. Qui souligne aussi l’impact des vagues de chaleur marines sur le déplacement d’#espèces_invasives, telles que le poisson lapin ou le poisson lion arrivés en Méditerranée depuis la mer Rouge.

    Outre les ravages sur la #biodiversité, les canicules marines ont aussi des conséquences sur les #événements_extrêmes. « Une mer très chaude, c’est de l’eau qui s’évapore davantage, donc des tempêtes, ouragans et cyclones plus probables et plus forts », note ainsi Catherine Jeandel, pour qui la surchauffe de l’océan est « la bombe à retardement du réchauffement climatique ». Ainsi, ce vendredi, deux tempêtes tropicales assez imposantes pour avoir reçu des petits noms charmants, Bret et Cindy, étaient actives sur l’Atlantique, faisant trembler les îles antillaises. Soit une première pour un mois de juin depuis le début des observations en 1968.

    La surchauffe favorise la fonte de la glace de mer

    Par ailleurs, la surchauffe de l’océan, « par exemple dans l’Arctique, favorise la fonte de la glace de mer, ajoute Jean-Pierre Gattuso. Idem en Antarctique, où l’eau chaude érode la #calotte_polaire par en-dessous, ce qui peut complètement la déstabiliser. » Elle perturbe aussi les #courants_marins, car « si l’eau est chaude, elle devient moins dense et a donc moins tendance à plonger en profondeur, ce qui limite les échanges entre la surface et les eaux profondes et réduit l’alimentation en oxygène de ces dernières », ajoute Jean-Pierre Gattuso. Au fur et à mesure qu’on réchauffe l’océan, qui capte un quart du CO2 émis par l’homme, « il perd aussi en efficacité comme puits naturel de carbone », avertit Jean-Baptiste Sallée.

    Comment stopper cette machine infernale ? Comment éteindre les flammes sous la marmite d’eau bouillante qu’est devenue la planète ? Les chercheurs interrogés par Libération sont unanimes : la seule solution « est connue, il s’agit de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre ». Donc d’« arrêter de subventionner l’extraction des énergies fossiles, de faire des sports d’hiver dans les Emirats, et au contraire d’enfourcher son vélo au lieu de prendre sa voiture…, énonce Catherine Jeandel. Si vous lisez les rapports du Giec, les solutions, vous les avez. Il faut nous écouter, c’est tout. »

    L’océan a « accumulé la chaleur, elle est là, sa température est déjà déterminée. Même si on n’émet plus de gaz à effet de serre en 2050, on ne reviendra pas aux niveaux de températures océaniques de 1850, c’est impossible, expose Jean-Pierre Gattuso. Mais on peut arrêter son réchauffement : en respectant un scénario d’émissions compatible avec le seuil fixé par l’accord de Paris, l’augmentation de la température est totalement stoppée et reste stable, constante. C’est quand même un message positif. » A condition que les opinions publiques et les responsables politiques sortent enfin du #déni.

    https://www.liberation.fr/environnement/climat/pendant-que-locean-se-consume-20230623_M2PIQOI535BPRCGPITA6THMD44
    #mer #océan #canicule #climat #changement_climatique

    via @isskein

  • L’océan Atlantique Nord enregistre un pic de chaleur qui dépasse tout ce que les scientifiques avaient prévu !
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-ocean-atlantique-nord-enregistre-pic-chale

    La chaleur des océans est le principal carburant des tempêtes tropicales. Il existe une vraie corrélation entre la température de l’océan Atlantique au cours du printemps et la saison cyclonique. Celle-ci est pour le moment envisagée comme « plus faible » que celles des précédentes années en raison du phénomène climatique El Niño, mais une telle anomalie de chaleur dans l’Atlantique Nord pourrait changer la donne et donner lieu à des tempêtes, voire des ouragans, plus puissants au cours de l’été et de l’automne.

    #climat

  • 70 % des haies ont disparu depuis 1950 en France alors qu’elles sont indispensables Karine Durand - futura-sciences.com

    Un rapport du ministère de l’Agriculture, paru le 27 avril, dresse un bilan dramatique sur la disparition des haies en France. Ces réservoirs de biodiversité, indispensables à la régulation du climat et à l’épuration des eaux, sont en train d’être complètement effacés du paysage français.

    Depuis 1950, 70 % des haies ont disparu des bocages français, soit 1,4 million de kilomètres de végétaux indispensables à la nature. Le rapport pointe du doigt la volonté de cultiver le moindre mètre carré disponible : l’agriculture intensive moderne considère en effet les haies comme un espace inutile responsable d’un manque à gagner. Mais les haies ont des bénéfices inestimables : elles sont un réservoir de biodiversité en fournissant un habitat à de nombreuses espèces (merle, tourterelle, lapin, etc.), elles protègent les cultures et animaux domestiques du vent, elles permettent de stocker le carbone et donc d’atténuer le réchauffement climatique, elles régulent les crues et filtrent l’eau. 

    Les bocages et haies les plus étendus et les mieux conservés se situent en Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Centre-Val de Loire et Bourgogne Franche-Comté selon l’Office français de la biodiversité.


    En vert foncé et bleu, les plus grandes densités de haies en France. © Office français de la biodiversité

    Plus de 20 000 km de haies disparaissent chaque année
    La prise de conscience commence à peine à émerger, mais celle-ci ne se traduit pas de manière concrète. Si quelques kilomètres de haies sont replantés tous les ans, la destruction de celles existantes s’est accélérée ces dernières années : 23 571 kilomètres de haies ont été retirés chaque année, en moyenne, entre 2017 et 2021 selon le rapport. Entre 2006 et 2014, cela tournait autour de 10 400 kilomètres en moyenne par an, la destruction des haies s’est donc nettement accélérée depuis cinq ans.


    Le rythme de disparition des haies a atteint un niveau record depuis 2017. Ici, des haies dans la Meuse. © Capnord, Adobe Stock

    Rappelons que la taille des haies est totalement déconseillée entre le 15 mars et le 15 août pour ne pas nuire à la reproduction des oiseaux.

    #Haies #France #Biodiversité #Arbre #Agriculture

    Source : https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/biodiversite-70-haies-ont-disparu-depuis-1950-france-alors-quelles-

    • Pour nourrir sa famille Bruno Le Maire obligé d’improviser avec des restes de saumon Le Gorafi - La Rédaction

      Le ministre de l’Économie et des Finances s’est une fois de plus épanché sur son rôle de père de famille nombreuse et les difficultés à « boucler les fins de mois ».

      Comme beaucoup de Français, Bruno Le Maire subit de plein fouet l’augmentation des prix en France. Lui qui déclarait lors de son passage dans l’émission Quelle Époque attendre avec impatience une baisse des prix sur les produits de première nécessité a de nouveau pris la parole pour évoquer ses difficultés financières.

      « Je ne gagne que 11 000 euros par mois. Quand on enlève les charges, les courses et les impôts qui nous prennent un bras, il ne reste plus que quelques milliers d’euros à la fin du mois »

      Pour nourrir sa famille, le ministre affirme avoir changé ses habitudes et être devenu un fervent défenseur du système D. « Nous nous privons de viande deux jours par semaine. Et pas plus tard qu’hier, j’ai dû improviser avec les moyens du bord. Un gratin à base de restes de saumon, quelques morceaux de truffe récupérés au fond d’un tiroir » raconte le ministre. Des privations à répétition qui ont des effets concrets sur sa morphologie. « Ajouter un point à une ceinture Gucci est un vrai crève-cœur » déclare-t-il en ajoutant avoir perdu deux tailles de pantalon depuis le début de l’inflation en France.

      Pour éviter d’être dans le rouge, le ministre affirme rogner sur tous les budgets de la famille. Chez les le maire, toute la famille est mise à contribution. Le ministre admet avoir même été obligé de demander, la mort dans l’âme, à ses enfants de choisir entre leur cour de harpe et leur club de voile.

      #France #bruno_le_maire #Inflation #prix

  • Toutes les forêts européennes sont en train de changer de couleur et ce n’est pas bon signe
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-toutes-forets-europeennes-sont-train-chang

    La perte de la couleur verte n’est pas anodine : elle est directement liée à une augmentation du stress et à un affaiblissement général chez les arbres. Elle indique tout simplement que les forêts sont lentement en train de mourir, selon les scientifiques.

    Et oui, le rouge est une couleur qui montre que la surface absorbe les hautes énergies du soleil. C’est donc la couleur idéale pour les feuilles d’arbre.

    Sauf que la nature a sélectionné une couleur « modérée », le vert, juste un cran au dessous qui montre qu’elle n’absorbe pas tout. Elle en a gardé sous la pédale. C’est un peu le mode « non concurrentiel ».

    Et c’est dans les situations d’urgence écologique que les plantes passent du vert au rouge.

    • Meteorological history of low-forest-greenness events in Europe in 2002–2022

      Forest dieback in Europe has recently intensified and has become more extensive. This dieback is strongly influenced by meteorological variations of temperature, T2m, and precipitation, P, and can be monitored with forest greenness. This study quantitatively investigates the 3-year meteorological history preceding events of reduced forest greenness in Europe’s temperate and Mediterranean biome with a systematic approach. A specific focus lies in the timing of unusually persistent and unusually strong anomalies of T2m and P, as well as their relation to synoptic weather systems. A pragmatic approach based on remote sensing observations of the normalized difference vegetation index (NDVI) serves to identify low-forest-NDVI events at the 50 km scale in Europe in June to August 2002–2022. We quantify the impact of the hottest summer on record in Europe in 2022, which, according to our criteria, negatively affected 37 % of temperate and Mediterranean forest regions, and thereby reduced forest greenness more extensively than any other summer in 2002–2022.

      The low-NDVI events occurred in particularly dry and hot summers, but their meteorological histories also featured significant anomalies further in the past, with clear differences between the temperate and Mediterranean biome. A key feature is the anomalous accumulation of dry periods (i.e., periods with a P deficit) over the preceding 26 and 34 months in the temperate and Mediterranean biome, respectively. In the temperate biome only, T2m was anomalously persistent during almost the same 26-month period and featured distinctive peaks late in the past three growing seasons. While anomalously strong hot–dry conditions were characteristic of temperate low-NDVI events already in the previous summer, we find hardly any other systematic meteorological precursor in the Mediterranean prior to the event year. The identified dry periods went along with reduced cyclone activity in the Mediterranean and positive anticyclone frequency in the temperate biome. The occurrence of these two weather systems is locally more nuanced, showing, e.g., consistently increased and decreased cyclone frequency over western and northern Europe, respectively, in all event summers. Finally, the systematic meteorological histories are useful to test whether locally observed meteorological impacts, e.g., structural overshoot, systematically influenced the investigated events. In summary, systematic investigations of the multi-annual meteorological history provided clear evidence of how surface weather and synoptic-scale weather systems over up to 3 years can negatively impact European forest greenness. The observation of the record-extensive low-NDVI event in the summer of 2022 underlines that understanding the forest–meteorology interaction is of particular relevance for forest dieback in a changing climate.

      https://bg.copernicus.org/articles/20/1155/2023

  • Toute l’Europe est contaminée par les « polluants éternels », révèle une enquête de grande ampleur
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/pollution-toute-europe-contaminee-polluants-eternels-revele-enquete

    Ils sont utilisés depuis les années 1940 pour leurs propriétés antiadhésives et détergentes. Les PFAS, des substances perfluoroalkyliques et polyfluoroalkyliques, sont appelés des « polluants éternels ». En effet, ils ne se dégradent pas dans l’environnement qu’ils ont pénétré, qu’il s’agisse de l’eau, des sols ou des sédiments. On les retrouve aussi dans des produits de tous les jours, comme des « cordes de guitare, batteries de véhicules électriques, peintures, traitements pour l’acné, emballages de kebab et de frites », cite un article du Monde, qui a participé à une enquête de grande ampleur sur ces produits chimiques.


    Les départements les plus touchés par la pollution aux PFAS. © Générations Futures

  • Sécheresse : 27 jours sans pluie en France, du jamais vu en hiver
    https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/climat/secheresse-27-jours-sans-pluie-en-france-du-jamais-vu-en-hiver

    La pluie n’est pas tombée en France depuis le 21 janvier, soit une série record de 27 jours. Du jamais vu en hiver . Cette situation se traduit par un assèchement des sols, déjà affaiblis par la sécheresse de l’été 2022. Source : Météo-France

    • Abstract

      A prolonged drought affected Western Europe and the Mediterranean region in 2022 producing large socio-ecological impacts. The role of anthropogenic climate change (ACC) in exacerbating this drought has been often invoked in the public debate, but the link between atmospheric circulation and ACC has not received much attention so far. Here we address this question by applying the method of circulation analogs, which allows us to identify atmospheric patterns in the period 1836-2021 very similar to those occurred in 2022. By comparing the circulation analogs when global warming was absent (1836-1915) with those occurred recently (1942-2021), and by excluding interannual and interdecadal variability as possible drivers, we identify the contribution of ACC. The 2022 drought was associated with a persistent anticyclonic anomaly over Western Europe. Circulation analogs of this atmospheric pattern in 1941-2021 feature 500 hPa geopotential height anomalies larger in both extent and magnitude, and higher temperatures at the surface, relative to those in 1836-1915. Both factors exacerbated the drought, by increasing the area affected and enhancing soil drying through evapotranspiration. While the occurrence of the atmospheric circulation associated with the 2022 drought has not become more frequent in recent decades, the influence of the Atlantic Multidecadal oscillation cannot be ruled-out.

      https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/acbc37

    • Même en hiver, la France a soif de pluie

      L’hiver n’a pas été aussi sec depuis 35 ans. La faute à l’homme, qui dérègle le climat. Le niveau des nappes phréatiques est si bas qu’il pourrait mettre en péril les cultures du printemps et de l’été 2023.

      On se croirait un 15 août. Rivières à sec, maigres filets d’eau au départ des #sources, fleuves aux allures de banc de sable : partout dans l’Hexagone, habitant·es et autorités relaient les mêmes images d’une France aux prises avec l’une des #sécheresses_hivernales les plus importantes de son histoire. Il n’a pas plu, selon Météo France, depuis le 21 janvier, ce qui n’était plus arrivé depuis près de 35 ans.

      Si le phénomène préoccupe, c’est qu’il s’inscrit dans un temps devenu très long. Depuis août 2021, tous les mois sont déficitaires en pluie, à l’exception des mois de décembre 2021, juin 2022 et septembre 2022. Après un été très sec, l’hiver 2023 devrait figurer parmi « les dix hivers les moins arrosés depuis 1959 », explique l’institution météorologique.

      Deux départements dans le sud de la France ont pris des mesures de restriction d’eau et au moins une dizaine d’autres ont été placés en « vigilance », selon le ministère de l’écologie. Dans le département du Var, rapporte le journal Ouest-France, alors que les dernières mesures de restriction de l’usage de l’eau avaient été levées le 15 décembre 2022 seulement, 85 communes ont à nouveau été placées en situation d’alerte sécheresse, ce qui a permis au préfet d’interdire d’arroser les jardins la journée, de laver les véhicules des particuliers ou d’utiliser des jeux d’eau. Le milieu agricole n’est pas ciblé par ces mesures.

      Dans les Pyrénées-Orientales, également concernées par des restrictions, l’interdiction prise en janvier de prélever de l’eau dans le fleuve Têt avait déjà provoqué l’ire des syndicats agricoles et d’une partie des élus politiques locaux. Un millier de représentants d’une partie du monde rural avait alors défilé à Montpellier, racontait le journal Le Monde, pour défendre l’accès à l’eau, un bien « de plus en plus rare et convoité ».

      Sans apport de pluie depuis six mois, le fleuve L’Agly, irriguant le Roussillon plus au nord, dévoile lui aussi son fond pierreux à des habitantes et habitants catastrophés, un phénomène très rare selon le syndicat mixte du bassin versant, interrogé par TF1.

      Le journal La Dépêche relaie lui aussi le faible niveau des barrages du Tarn sud, « source d’inquiétudes », malgré les appels dès le début de l’hiver à limiter la consommation d’eau. Les hameaux du Livradois-Forez ou du Velay, dans le Massif central, sont eux carrément alimentés en eau potable par des camions-citernes. La région est pourtant considérée comme « le château d’eau » de la France pour sa pluviométrie.

      Les grands fleuves, comme la Loire ou le Rhin, ne sont pas épargnés. Le faible niveau de ce dernier était même au cœur d’un atelier européen qui s’est tenu jusqu’au 18 février 2022, selon RFI. La France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Suisse et le Luxembourg étaient rassemblés à Strasbourg pour pour lutter contre « le même fléau » : sur cet axe navigable capital pour l’économie, certains transporteurs fluviaux ne peuvent plus circuler. À tel point que l’Union européenne envisage de remplacer une partie de la flotte par des bateaux à faible tirant d’eau.

      La météo pourrait changer la semaine prochaine. Une nouvelle vague froide de pluie et de neige s’annonce en remplacement du soleil et du vent qui prévalaient jusqu’ici. Mais un tel niveau de sécheresse sera difficile à rattraper.

      Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a précisé début janvier dans un rapport que « la recharge des nappes phréatiques reste peu intense. Plus des trois quarts des nappes demeurent sous les normales mensuelles ». Une « bombe à retardement » pour l’été 2023 « si les nappes phréatiques ne sont pas rechargées d’ici le mois d’avril », a mis en garde récemment Serge Zaka, consultant et docteur en agroclimatologie, sur France Info.

      Ces sécheresses quatre saisons, une « anomalie anticyclonique » que l’Europe de l’Ouest affronte tout particulièrement depuis le début de l’année 2022, sont la conséquence directe du dérèglement climatique et de l’activité humaine, comme l’a démontré un nouveau rapport du CNRS (Centre national de recherche scientifique), publié le 27 janvier 2023.

      Commentant leurs résultats, les trois scientifiques à l’origine de cette étude considèrent qu’elle apporte « une preuve claire du rôle du changement climatique dû à l’homme dans l’exacerbation de la sécheresse exceptionnelle de 2022 et souligne la nécessité de poursuivre et d’intensifier les recherches et les actions pour faire face aux impacts du changement climatique sur nos communautés ».

      https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/190223/meme-en-hiver-la-france-soif-de-pluie
      #sécheresse_hivernale

    • Parler de « canicule d’hiver » me semble biaisé : la canicule d’un point de vue étymologique est une période de chaleur sèche se produisant de fin juillet à fin août

      Du latin caniculis (« petite chienne »), Canicula étant également l’un des anciens noms de l’étoile Sirius. Les périodes de grande chaleur furent ainsi nommées parce qu’on les attribuait à l’influence de Sirius. En effet, pendant l’Antiquité, au cours de la période annuelle du 20 juillet au 24 août, cette étoile se couchait et se levait en même temps que le Soleil.

      Donc le phénomène est bien lié à une réalité due à la mécanique céleste.
      Il serait plus pertinent de parler d’anomalies persistantes dans la circulation atmosphérique qui se manifestent par des situations de blocages anticycloniques sur l’Europe de l’Ouest.
      On pourrait aussi parler d’anomalies de géopotentiel mais là ça devient plus technique.
      De toute façon, les conséquences sont on ne peut plus problématiques : nous allons manquer d’eau. Pour nous mêmes dans nos usages domestiques mais plus préoccupant encore, pour les autres êtres vivants que sont les animaux et les végétaux. Et je pense qu’on ne mesure pas l’ampleur du désastre à long terme.

  • La barre des +1,5 °C de réchauffement sera dépassée dans 10 ans ! (2033)

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-ia-conclut-barre-15-c-rechauffement-sera-d

    Ca serait mieux d’inverser la question…
    Est-ce que les politiques sauraient répondre à cette question :
    Quelle limite en degrés pouvez-vous assurer, garantir, et même démontrer ne pas dépasser au vu des leviers législatifs dont vous disposez ou que vous souhaiteriez créer, sans limite de temps ?
    En gros, est ce que au moins, avec les méthodes politiques actuelles, on peut garantir freiner quoi que ce soit ?

    Est ce que c’est +10°C, +7°C, +4°C ?

    Parce que l’impossible toujours repoussé, ca déprime.
    Non, parce que si tu as suivi 2 minutes la collapsologie, tu sais que +1,5 °C, c’était juste une raison d’aller manger des petits fours à Doha.

  • Le réchauffement climatique fait rétrécir la stratosphère
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-rechauffement-climatique-fait-retrecir-str

    Alors que l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre réchauffe la basse atmosphère, la stratosphère se trouve, quant à elle, affaiblie et prise en sandwich entre les couches intérieures et supérieures. Un amincissement qui pourra aboutir à la perturbation des systèmes GPS et faire exploser le nombre de débris spatiaux actuellement en orbite.

    #stratosphère #réchauffement_anthropique #GES

  • Rololo, le fiasco.

    La compensation carbone des entreprises ne serait d’aucune utilité

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/changement-climatique-compensation-carbone-entreprises-ne-serait-au

    Plus de 90 % des projets de compensations carbone en faveur des forêts tropicales seraient complètement inutiles, et certaines actions seraient même carrément néfastes.

    J’avoue, on s’en doutait un peu, mais ca y est, les chiffres sortent enfin.

  • La disparition des animaux liée au changement climatique sera le double de ce que l’on croyait

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-disparition-animaux-liee-changement-climat

    Pas moins de 15 000 réseaux de chaînes alimentaires ont été inclus dans cette simulation, avec trois scénarios sur l’évolution du changement climatique en fonction des différentes projections d’émissions de gaz à effet de serre. Précisions que le scénario moyen vers lequel nous nous dirigeons est de +2,4 °C d’ici 2050 comparé aux niveaux préindustriels, et +4,4 °C d’ici 2100. Si ce scénario moyen se concrétise (sachant qu’il y a aussi des scénarios plus pessimistes), la diversité animale terrestre va diminuer de 10 %, et de 27 % d’ici 2100. Ces chiffres sont tout simplement le double de ceux qui étaient annoncés jusqu’à maintenant.
    Les grands prédateurs vont disparaître à un rythme alarmant. Pour ces espèces, leur disparition sera 184 % plus importante que ce que les scientifiques prevoyaient avant cette nouvelle étude.

    #collapsologie