Mélenchon, Le Pen et Wauquiez déclarent la guerre aux médias

/haro-sur-les-medias_5264212_3232.html

  • Je sais pas ce qu’ils fument au Monde, mais je veux la même chose…
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/03/01/haro-sur-les-medias_5264212_3232.html

    Non que les médias soient au-dessus de tout reproche. Qui peut y prétendre ? Mais cela ne saurait justifier de passer par pertes et profits la mission permanente à laquelle ils s’emploient : informer scrupuleusement, enquêter solidement, raconter honnêtement, décrypter aussi intelligemment que possible la réalité, au service de leurs lecteurs ou auditeurs. Bref, transmettre la culture, nourrir la lucidité des citoyens.

    Comme le disait Pénélope Solette, l’information, « Plus qu’un métier, c’est un sacerdoce ». #mission_permanente

    • «  Le Monde ment ! » il nous enfume ! Mais il protège ainsi Macron et il fait bien partie de la meute médiatique.
      N’oublions pas à qui il appartient ! et boycottons le.
      Sa mission : transmettre son idéologie dominante libérale qui asservit les peuples. Pour la lucidité citoyenne on repassera !

      Si la haine des médias et de ceux qui les animent est juste et saine, elle ne doit pas nous empêcher de réfléchir et de penser notre rapport à eux comme une question qui doit se traiter rationnellement dans les termes d’un combat. À chaque attaque, sa réplique particulière. Beaucoup d’amis n’ont pas encore compris que nous n’avons pas d’autre adversaire concret que le « parti médiatique ». Lui seul mène bataille sur le terrain, en inoculant chaque jour la drogue dans les cerveaux. Ce ne sont pas les autres militants politiques, ceux des autres partis. Ils sont inexistants sur le terrain et restent à portée de polémique. Le parti médiatique, je l’ai dit, est sans recours. Sa condition de survie est de le rester. D’ailleurs, le but du parti médiatique est de détruire tous les autres « émetteurs » de pensée : parti, syndicat, autorité morale de quelque nature qu’elle soit. Tout est bon alors pour atteindre ce but. Tout. C’est un pur effet de système. Le moindre journal comporte au moins chaque jour une « révélation », incontrôlable, destinée à salir quelqu’un vivant ou mort. La méthode est ample. Pas un jour une information qui donne la pêche, rend confiant dans l’humanité, fait croire au futur. La peur et le dégoût comme nourriture quotidienne, c’est le terreau du pouvoir médiatique qui vous « révèle » ce que personne ne veut que vous sachiez. Le pouvoir médiatique est d’essence complotiste.

      Pour rappel :

      Ce 13 février, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) rendait publiques les données concernant l’élection présidentielle. Elle déclare que mon compte de campagne est validé (je le redis : « elle déclare que mon compte de campagne est validé »). Compte validé : comptes sincères. Nous n’avons pas dépassé le plafond légal, aucune recette n’est mise en cause. La commission décide de ne pas rembourser 434 939 euros sur les dépenses présentées. Soit. Nous l’acceptons.

      Ces ajustements sont usuels et représentent une rectification d’environ 4% par rapport aux dépenses que nous avions indiquées et même seulement 3% si on les rapporte aux dépenses remboursables. La commission appelle cela des « dépenses réformées ». Une dépense réformée n’est pas irrégulière, elle est simplement considérée par la Commission comme non électorale. Il n’y a donc aucune irrégularité. En cas de doute sur la nature d’une dépense, elle recommande aux candidats de la déclarer quand même. À charge pour elle ensuite de juger si elle rentre effectivement dans le compte de campagne ou non. Nous avons donc fait le choix de déclarer absolument toutes nos dépenses afin de ne pas risquer l’accusation d’avoir tenté d’en dissimuler. Les « dépenses réformées » par la commission sont donc la conséquence de notre totale transparence avec elle et du suivi scrupuleux de ses prescriptions.

      Ceci posé, je précise que parmi les comptes des trois autres candidats arrivés dans le carré de tête à l’élection présidentielle, deux autres au moins ont subi d’amples retranchements. 120 000 euros environ pour monsieur Macron et surtout plus de 873 000 euros pour madame Le Pen. Pourtant, Le Monde a choisi, dans son édition papier comme dans son édition numérique, de donner une bien plus large place aux éléments me concernant qu’à ceux concernant Marine Le Pen. Étrange. Quant à Macron : motus et bouche cousue. Info : le monde reçoit cinq millions de dotation publique chaque année.

      Le silence sur Macron est le plus dérangeant. Car il s’agit là de véritables irrégularités. Pour Macron, une partie des éléments retranchés concerne de généreux donateurs, qui auraient dépassé la limite autorisée de 4 600 euros par personne et par an. Chacun en tirera les conclusions qu’il voudra sur la politique que mène aujourd’hui monsieur Macron en faveur des plus riches. Dans ce cas précis, la commission précise qu’il ne s’agit pas de simples « réformations », comme dans notre cas. Ici, nous parlons d’une « irrégularité », c’est-à-dire que les règles n’ont pas été respectées. La commission n’a pas jugé que le montant de cette infraction était suffisamment élevé pour rejeter les comptes de campagnes de M. Macron mais il s’agit tout de même de plus de 87 000 euros de dons entachés. M. Fillon a, lui, omis de déclarer 88 349 euros de dons en nature dans son compte de campagne, ce qui constitue aussi une irrégularité. Une irrégularité est évidemment plus grave que les petites corrections opérées par la commission sur notre compte. Pourtant, pas une ligne dans Le Monde. Mais une demi-page pour moi pour recopier l’essentiel de ce que le rapporteur de la Commission (démissionnaire et ancien directeur de cabinet d’un ministre PS) a transmis à qui voulait dans la presse.

      https://melenchon.fr/2018/02/14/comptes-de-campagne-monde-ment-protege-ainsi-macron

      #parti_médiatique