Fiche typologique des différents lieux d’hébergement et de leurs fonctions -

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  • Fiche typologique des différents lieux d’hébergement et de leurs fonctions

    Cette fiche synthétique de deux pages reprend les différents types d’hébergement des personnes migrantes et leurs fonctions : accueil, accompagnement social et juridique, tri, contrôle ou expulsion ?
    Depuis 2015, le dispositif national d’accueil des demandeurs d’asile s’est transformé : à côté des traditionnels #CADA, #ATSA et #HUDA, dédiés à l’accueil et l’hébergement des demandeurs d’asile, de nouvelles formes d’hébergement spécialisées ont été créées (#CAO, #CHUM, #PRAHDA, #DPAR, #CAES…).
    Si certains de ces centres répondent bien à des logiques d’accueil et d’accompagnement, d’autres au contraire sont utilisées comme des outils de contrôle administratif et policier, voire d’#expulsion des personnes.
    La complexité de la typologie de ces nouveaux lieux rend difficile la compréhension et la lisibilité de leurs fonctions : accueil, accompagnement social et juridique, tri, #contrôle ou expulsion ?


    https://www.lacimade.org/publication/fiche-typologique-differents-lieux-dhebergement-de-leurs-fonctions
    #typologie #asile #migrations #hébergement #logement #accueil #tri #France #renvois

    Cela me rappelle le système d’accueil, tout aussi compliqué, en Italie :

    Parallèlement à ces centres extraordinaires, il y a l’accueil ordinaire pour ceux qui décident de demander l’asile : les CARA – comme celui de Mineo, où Semhar a passé une année sans faire grande chose – ; ou les centres du « Système de protection pour les requérants d’asile et les réfugiés » (SPRAR). Ce dernier est un dispositif plus articulé qui, du moins en théorie, accompagne le migrant dans un parcours d’insertion dans la société italienne, composé d’un apprentissage de la langue et d’une formation professionnelle.C’est ainsi que se présente aujourd’hui l’accueil made in Italy. Un oignon à plusieurs couches : les CAS, espèces de places de parking où le migrant vit dans une dimension d’indétermination et sans aucun soutien. Les CARA, lieux où les requérants d’asile sont censés séjourner au maximum 35 jours, en attendant que leur dossier soit examiné par la commission territoriale compétente, et où ils restent en moyenne entre 9 et 12 mois. Et les centres SPRAR, porte-drapeaux d’un système complètement déficitaire.

    https://asile.ch/chronique/chronique-italie-stefano-liberti-le-grand-business-des-centres-daccueil-en-ita