https://www.huffingtonpost.fr

  • Une députée Renaissance suggère la dissolution de LFI, des mélenchonistes et Olivier Faure s’indignent
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/une-deputee-renaissance-suggere-la-dissolution-de-lfi-des-melenchonis

    Après la décision de Gérald Darmanin d’engager la dissolution de Civitas, la députée de Paris Caroline Yadan suggère d’en faire de même avec LFI « pour lutter contre l’antisémitisme ».

    • Le parti au pouvoir met sur le même plan un groupuscule néo-nazi et la première force d’opposition au Parlement

      https://contre-attaque.net/2023/08/08/une-deputee-macroniste-veut-dissoudre-la-france-insoumise

      Rappelons d’abord que Caroline Yadan n’a pas été élue : elle était suppléante de Stanislas Guérini, bras droit de Macron qui a depuis été nommé ministre. Elle a donc récupéré un siège de député.

      Cette représentante du parti au pouvoir réclame ainsi la suppression du premier parti d’opposition en France, une force politique qui compte 74 députés au Parlement et qui a obtenu 22% des voix aux dernières présidentielles. Jamais aucun Macroniste n’a demandé la dissolution du RN.

      Cette demande est un symptôme du totalitarisme qui s’installe et un signe de plus de l’alliance de fait du bloc bourgeois et du bloc fasciste contre la gauche. En clair : une partie du macronisme souhaite désormais un parti unique et un État policier. Le clan qui gouverne à coup de grenades et de 49-3 veut en finir avec ce qui reste de démocratie.

      En juin, Caroline Yadan avait déjà attaqué le journaliste Taha Bouhafs, qu’elle a accusé à tort de s’être présenté sur une liste électorale de l’antisémite Alain Soral. Cette liste datait de 2009, quand Taha Bouhafs n’avait que 12 ans… Le journaliste a d’ailleurs toujours dénoncé l’extrême droite et l’antisémitisme. Plus c’est gros, plus ça passe.

      Le 1er août, la même Caroline Yadan, accusait le rappeur Médine, invité par Europe Écologie, d’adhérer « à des thèses favorisant la haine de la République, l’antisémitisme, l’homophobie et le séparatisme islamiste ». Encore une salve de diffamations. Le tort de ces deux hommes, Médine comme Taha Nouhafs, est d’être d’origine maghrébine, donc forcément « islamistes » et « antisémites » aux yeux de cette [suppléante]…

      Caroline Yadan est elle-même liée à l’extrême droite israélienne. Juste après la victoire d’une coalition raciste, intégriste et fasciste en Israël en janvier dernier, elle tweetait depuis un avion : « En route pour Tel-Aviv ! Avec la délégation parlementaire nous partons visiter Israël, ce beau pays démocratique au cœur du Moyen-Orient. »

      La stratégie du pouvoir est claire : pour liquider l’opposition de gauche, il faut l’assimiler au nazisme et la diffamer sans relâche. Les macronistes mettent ainsi sur le même pied Civitas, groupuscule pétainiste qui ne cache pas son désir d’éliminer les juifs, et la France Insoumise, qui dénonce occasionnellement les crimes coloniaux en Israël. Aurore Bergé avait déjà réclamé la dissolution d’Amnesty International pour avoir parlé « d’apartheid » en Israël.

      Il s’agit d’une stratégie de confusion délibérée, malsaine et extrêmement dangereuse qui ne bénéficiera qu’aux fascistes.

  • World Scout Jamboree becomes Korea’s worst nightmare
    https://koreajoongangdaily.joins.com/2023/08/06/national/socialAffairs/jamboree-World-Scout-Jamboree-Saemangeum/20230806181815666.html

    At least 2,500 scouts had fallen sick as of Sunday.

    The daily sick count is quickly rising, too.

    On Wednesday, there were 400 patients, and by Thursday, the official opening day of the Jamboree, that number had doubled to over 900.

    On Friday, it spiked even further to over 1,400.

    Common ailments include bug bites, skin rashes and heat exhaustion. To make matters worse, a #Covid-19 outbreak has been raging at the site since Thursday.

    With the World Scout Jamboree in shambles, more countries may decide to withdraw their scouts as health concerns mount.

  • Au Canada, deux hommes aux destins opposés découvrent à 65 ans qu’ils ont été échangés à la naissance
    https://www.huffingtonpost.fr/life/article/au-canada-deux-hommes-aux-destins-opposes-decouvrent-a-65-ans-qu-ils-

    Les hommes sont nés dans un petit hôpital rural canadien au Manitoba à quelques heures d’intervalle. Des tests ADN leur ont permis de se rendre compte de la méprise.

    Deux hommes ont été échangés à la naissance dans un petit hôpital canadien au Manitoba.

    CANADA - Les tests ADN ont parlé. Richard Beauvais et Eddy Ambrose, deux hommes canadiens ont appris il y a deux ans, à la suite de tests ADN, qu’ils avaient été échangés à la naissance. L’erreur s’est produite il y a 67 ans, à l’hôpital municipal d’Arborg, au Manitoba (Canada) où les deux hommes, nés à quelques heures d’intervalle, ont été remis à la mauvaise famille, d’après un article du New York Times publié mercredi 2 août.

    L’histoire commence lorsque la fille de Richard Beauvais décide de retracer son arbre généalogique pour connaître ses racines autochtones. Elle demande alors à son père, âgé de 65 ans à l’époque, de faire un test ADN. Et les résultats sont surprenants. Le test n’a révélé aucune origine autochtone ou française, mais un mélange d’ascendance ukrainienne, juive ashkénaze et polonaise.
    Premier contact

    L’homme d’affaires a tout de suite considéré qu’il s’agissait d’une erreur. En effet, Richard Beauvais est censé être le fils de Camille Beauvais un canadien-français et de Laurette, une métisse crie et canadienne-française. Le test aurait donc dû révéler des origines autochtones.

    Mais à la même époque, un autre homme, curieux de mieux connaître sa famille et ses origines, a réalisé un test génétique qui, lui aussi, s’est avéré trompeur. Eddy Ambrose avait grandi en écoutant des chansons ukrainiennes et en assistant à la messe en ukrainien. Or le test révélait qu’il n’était pas du tout d’origine ukrainienne, mais qu’il était métis.

    Via le site web des tests ADN les deux hommes sont rapidement arrivés à la conclusion qu’ils avaient été échangés à la naissance. Ils ont alors établi un premier contact par téléphone. D’après le New York Times Richard Beauvais a tout de suite essayé de détendre l’atmosphère avec une blague. Mes parents « ont regardé les deux bébés, [ils] ont pris le mignon et laissé le laid derrière », a-t-il ironisé.

    Ainsi pendant 65 ans chacun a mené la vie de l’autre. Mais cette révélation les a poussés à retracer le passé de l’un et l’autre et à imaginer l’enfance qu’ils auraient eue.
    Deux enfances radicalement différentes

    Richard Beauvais a eu une enfance difficile, traumatisante en raison des politiques brutales du Canada envers les peuples autochtones. Son père est décédé d’une maladie lorsque le garçon avait 3 ans. Sa mère, Laurette, l’a alors emmené avec ses deux sœurs dans sa ville natale, Saint-Laurent (arrondissement de la ville de Montréal). Ils y ont vécu avec leurs grands-parents dans une maison modeste. La famille parlait cri (un dialecte du nord du Québec) et français.

    À la mort de ses grands-parents, Richard Beauvais a dû s’occuper de ses sœurs. Et vers ses 9 ans, il a été retiré à sa famille dans le cadre de la rafle des années 60 et envoyé dans un pensionnat pour Autochtones. Il a terminé de grandir dans le Manitoba rural, où les communautés autochtones et blanches se côtoyaient et a fini par s’installer en Colombie-Britannique, où il est devenu pêcheur commercial.

    Eddy Ambrose, lui, a eu une éducation heureuse et insouciante imprégnée de la culture catholique ukrainienne de sa famille et de sa communauté, mais séparée de son véritable héritage. Il se souvient d’avoir grandi chéri et protégé par ses parents et ses trois sœurs aînées.

    « Richard m’a dit que je n’aurais probablement pas survécu (à l’enfance qu’il a vécue, ndlr), c’était trop brutal », a déclaré Eddy Ambrose. « Et je me suis dit, ”eh bien, peut-être que je suis content de ne pas être là, mais, d’une certaine manière, c’est triste pour lui d’’avoir vécu ça“ ».

    Une poursuite judiciaire engagée

    Après les révélations, Eddy Ambrose s’est mis à explorer ses origines, nouant des contacts avec une de ses sœurs biologiques qui vivait à proximité et commençant à faire du perlage, un artisanat traditionnel métis.

    Avec son avocat Bill Gange, il a lancé une poursuite judiciaire contre la province du Manitoba, demandant des excuses et une indemnisation. Il veut être officiellement reconnu comme métis, en partie pour que ses petits-enfants puissent bénéficier des subventions destinées au groupe.

    Du côté de l’hôpital, seule une porte-parole du propriétaire actuel s’est pour le moment exprimée et a déclaré que « les registres des naissances n’étaient plus disponibles ».

    Quant à Richard Beauvais, il a dit qu’il ne changerait pas la vie qu’il avait menée. « Si je pouvais retourner aujourd’hui dans cette chambre d’hôpital et changer, je ne le ferais pas, car j’ai deux belles filles, une belle épouse, trois belles petites-filles », a-t-il déclaré.

  • Les accidents mortels sur l’autoroute ont augmenté de 43 % en 2022, l’alcool et la drogue en cause
    https://www.huffingtonpost.fr/france/article/les-accidents-mortels-sur-l-autoroute-ont-augmente-de-43-en-2022-l-al

    Les accidents mortels sur les autoroutes de France ont augmenté de 43 % en 2022, avec 188 personnes tuées. Il s’agit principalement de conducteurs de moins de 35 ans, fortement alcoolisés ou sous l’emprise de stupéfiants, selon des données du secteur publiées ce mercredi 2 août.

    Question quasiment rhétorique : puisqu’on sait l’âge, est-ce qu’on sait aussi le genre de ces « conducteurs de moins de 35 ans » ?

  • Gérald Darmanin face à la fronde des policiers, les syndicats satisfaits de « l’engagement très fort » du ministre
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/gerald-darmanin-face-a-la-fronde-des-policiers-les-syndicats-satisfai

    Le ministre de l’Intérieur, resté silencieux jusqu’alors sur le mouvement des policiers qui s’en tiennent au service minimum via le « code 562 », leur a apporté leur « soutien ». Les syndicats du secteur se sont dits « satisfaits » de cet échange.

    « Je comprends cette émotion, cette colère, cette tristesse » des policiers, a déclaré jeudi Gérald Darmanin au sortir d’un commissariat du XIXe arrondissement de Paris, devant le préfet de police de Paris Laurent Nuñez et le directeur général de la police nationale Frédéric Veaux, auquel il a apporté son « soutien total ». Frédéric Veaux avait provoqué un tollé en affirmant qu’« avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison ».

    On ne va pas s’étonner : c’est le gars qui était tout content de dire qu’il « s’étouffait » quand il entend parler de violences policières. Ça fait longtemps que le mec est au niveau des jeux de mot à la « Durafour » de Le Pen.

  • À l’Élysée, un bout de doigt humain retrouvé dans un courrier provoque l’ouverture d’une enquête
    https://www.huffingtonpost.fr/faits-divers/article/a-l-elysee-un-bout-de-doigt-humain-retrouve-dans-un-courrier-provoque

    Découverte lugubre. À Paris, une enquête a été ouverte depuis lundi pour menace de crime ou de délit contre un élu, après la découverte d’un bout de doigt dans un courrier reçu à l’Élysée, ont indiqué ce jeudi 13 juillet une source policière et le parquet de Paris, confirmant une information de Valeurs actuelles.

    Selon une source proche du dossier, le bout de doigt appartient à l’auteur du courrier qui l’a signé. Celui-ci souffrirait de troubles psychiatriques.

    Sollicité par l’AFP, l’Élysée n’a pas donné suite dans l’immédiat.

  • Les propos indignes de #Roussel, le pion utile de la #macronie et de l’#extremedroite, contre #LFI et #JLM irritent et sont contestés au sein de la #Nupes jusqu’aux #communistes
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/au-sein-de-la-nupes-le-melenchon-bashing-de-fabien-roussel-irrite_220

    Les sorties régulières du député du Nord contre LFI et Jean-Luc Mélenchon sont contestées jusqu’au Parti communiste.

    ... Plus surprenant, les propos du député du Nord commencent aussi à agacer du côté de son propre parti. « Faire le tri entre fréquentables et infréquentables à gauche, c’est précisément le jeu auquel s’adonnent nos adversaires politiques. L’extrême droite compte les points ! La situation est grave, l’unité en responsabilité. Diverse, la gauche est dans l’arc républicain », a réagi, sans nommer directement Fabien Roussel, la députée communiste Elsa Faucillon, qui a souvent affiché une proximité avec les autres formations de gauche.

    Député communiste du Cher, Nicolas Sansu ne dit pas autre chose. « Dramatique de faire le jeu de la droite et de l’extrême droite. Nous sommes divers mais tous républicains dans la NUPES. Dire le contraire, c’est aller contre toute l’histoire de la gauche », a-t-il regretté sur Twitter.

  • Adama : République, pas Beaumont-sur-Oise cette année | AFP | 08.07.23

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/080723/marches-de-deuil-et-colere-contre-les-violences-policieres-samedi-en-franc

    Sept ans après la mort d’Adama Traoré, jeune homme noir décédé peu après son interpellation par des gendarmes en juillet 2016, une marche commémorative était prévue samedi après-midi à Persan et Beaumont-sur-Oise, au nord de Paris. Mais le préfet du Val-d’Oise l’a interdite jeudi et sa décision a été confirmée vendredi soir par la justice administrative, saisie en urgence par la soeur aînée d’Adama, Assa Traoré.

    Les juges des référés ont motivé leur décision par « le contexte des émeutes qui ont suivi le décès de Nahel », 17 ans, tué par un policier lors d’un contrôle routier le 27 juin à Nanterre, dans la banlieue ouest de Paris. Ces derniers « ont estimé que, bien que les violences aient diminué ces derniers jours, leur caractère extrêmement récent ne permet de présumer que tout risque de trouble à l’ordre public ait disparu », a fait valoir le tribunal administratif de Cergy-Pontoise.

    La préfecture a demandé « aux organisateurs de bien vouloir respecter cette décision de justice et d’appeler publiquement à ne pas se rendre sur les lieux ». Dans un message vidéo diffusé sur Twitter, Assa Traoré a confirmé qu’« il n’y aura pas de marche (samedi) à Beaumont-sur-Oise ».

    [Et d’ajouter :] « Le gouvernement a décidé de mettre de l’huile sur le feu » et « de ne pas respecter la mort de mon petit frère », a-t-elle accusé, évoquant « un manque de respect total » et qualifiant de « prétexte » l’argument brandi par le préfet d’une pénurie de forces de l’ordre pour sécuriser le cortège.

    Assa Traoré a indiqué qu’elle serait présente « samedi à 15h00 place de la République » pour crier « au monde entier que nos morts ont le droit d’exister, même dans la mort ». Elle n’a toutefois pas directement appelé ses soutiens à la rejoindre, ce qui aurait pu être assimilé à l’organisation d’une manifestation sauvage [ciel !].

  • Sur l’Île de Groix, dans le Morbihan, interdiction de boire l’eau du robinet
    https://www.huffingtonpost.fr/environnement/article/sur-l-ile-de-groix-dans-le-morbihan-interdiction-de-boire-l-eau-du-ro

    La présence trop importante d’un groupe de substances chimiques dans l’eau du robinet nécessite son interdiction pour la consommation. Des bouteilles d’eau seront distribuées aux habitants.

    Oh zut, moa qui voulait y aller en vacances :-)

    • Elle vient d’où l’eau sur l’ile de Groix, ils ont une nappe ? j’imagine qu’elle est tarie depuis longtemps.
      Si oui, elle vient d’où cette pollution (forcément de l’ile).
      Si non, alors leur fournisseur est nase.

      Franchement, les iles... je ne sais pas comment on peut décider d’y vivre avec le meme train de vie que sur le continent.
      Allez, pour rire, on calcule l’indépendance des iles ? Leur surface agricole sans impact environnemental, on le rapporte au nombre d’habitant ? On calcule leur PIB ?
      Y’a vraiment un dette écologique dans ces milieux, ca m’étonne pas que ca parte en cacahuète pour n’importe quel motif.

      Je m’étais amusé à faire des calculs pour Saint-Pierre (et Miquelon). Ba leur population actuelle, c’est la limite supportable par le milieu, faut plus faire rentrer personne.

  • C’est officiellement devenu un concours de la saillie la plus raciste…
    https://twitter.com/franceinfo/status/1676492766644256768
    https://video.twimg.com/amplify_video/1676492605704601602/vid/1280x720/COUtCv55XXtyJgM9.mp4

    Émeutes : « On connaît les causes. Bien sûr que si, il y a un lien » avec l’immigration, insiste Bruno Retailleau. « Pour la deuxième, la troisième génération, il y a comme une sorte de régression vers les origines ethniques. »

  • Je comprends pas. En janvier, coup de théâtre, le président du COR annonce devant l’assemblée nationale que les dépenses de retraite sont maîtrisées, et même à terme devraient diminuer :
    https://linsoumission.fr/2023/01/20/retraite-macron-recadre-cor

    Hier à l’Assemblée nationale, alors que 2 millions de personnes s’étaient mobilisées contre la réforme des retraites du gouvernement, le président du COR était auditionné à l’Assemblée nationale. « Les dépenses de retraites sont relativement maîtrisées, dans la plupart des hypothèses, elles diminuent à terme » : le propos est clair. Contrairement à ce que crie le camp présidentiel sur tous les plateaux, il n’y a pas de justification économique à réformer notre système de retraite.

    Mais aujourd’hui, le même COR annonce que :
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/video/reforme-des-retraites-ce-nouveau-rapport-publie-par-le-cor-remet-de-l

    Le COR estime qu’en dépit de la réforme, le système de retraite restera déficitaire d’ici 2030, ce qui met à mal l’argumentation du gouvernement. Mais chacun, opposants ou majorité, voit midi à sa porte.

    […]

    Au cœur des tensions, cette fois encore, un rapport de l’institution selon qui le système de retraite sera « durablement en déficit » en dépit de la réforme.

    […]

    La situation serait cependant plus dégradée sans la réforme, qui va limiter le nombre de retraités et donc freiner les dépenses.

    Je vois pas trop comment la gauche parvient à tourner ça en argument contre la réforme, puisque ça revient à admettre les conclusions du COR la première fois, puis admettre des conclusions contraires la fois suivante, alors que la droite va simplement appuyer sur l’idée que vous voyez bien qu’il faut réformer encore plus…

    • Effectivement @arno, ce retournement discrédite totalement l’utilisation hasardeuse des projections du COR pour contester les différentes réformes des retraites.

      On a souvent trouvé cet argument dans des publications syndicales ou politiques, quand les dites projections confortaient la contestation de la réforme des retraites.

      Il est totalement incohérent de continuer à s’appuyer dessus quand elles indiquent des prévisions inverses !

      Voilà qui devrait faire réfléchir pour ne plus y avoir recours.

      Macron se vante auprès des investisseurs étrangers d’avoir réduit le « coût du travail » en France (sous-entendu, d’être venu à bout de la contestation sociale et accessoirement, d’avoir maté la classe ouvrière).

      Pour réduire le coût du travail, il a eu recours massivement aux exonérations sociales et fiscales, tout en bloquant les hausses de salaires. Pour mater la contestation sociale, rien ne vaut la bonne vieille méthode répressive, agrémentée des dernières innovations technologiques. Le tour est joué ; il peut faire le beau auprès de Musk et consort.

      Cette politique d’exonération sociale et fiscale ne peut que provoquer un déficit de la sécu ! Quelles que soient les projection du COR.

      La problématique de l’âge de départ en retraite n’est qu’une question de choix politique. Elle se résume à décider comment on va garnir ou dégarnir les ressources financières du financement de la sécu pour atteindre cet objectif. Point barre. Le projections ne sont que pur pipeau.

      Les richesses dégagées sur le travail existent. On pourrait les employer pour garnir le pot commun permettant de financer la retraite, ne serait-ce qu’en arrêtant les exonérations sociales, en égalisant les salaires des femmes sur celui des hommes et en augmentant les salaires de façon générale. C’est tout le contraire qui est fait.

      Depuis les années 90, on a une succession de gouvernements qui mettent à chaque fois en œuvre des réformes pour faire crever le système par répartition : on recule toujours plus l’âge de départ en argumentant que la sécu est en déficit et que la démographie blabla, etc. alors qu’on fait tout pour rendre le système déficitaire et surtout pour éviter de permettre de le financer dans un sens plus avantageux du point de vue des intérêts des salariés.

      Pour moi, quelque soient les projections, le projet politique de ce gouvernement est de faire crever le principe même de la retraite par répartition, en le discréditant.

      Un jour on ne voudra plus continuer à cotiser pour que dalle – car l’âge de la retraite aura tellement reculé pour des pensions minables que plus personne ne voudra continuer le truc. Et on aura raison. Là le système sera mort pour de bon.

    • Oui mais mon souci n’est pas que le COR ponde des études critiquables : mon problème (comme l’a bien souligné @cabou) c’est que la gauche utilise une de ses études qui va dans un sens la première fois, et trouve encore le moyen d’utiliser cette nouvelle étude qui va littéralement dans l’autre sens.

      Ça me rappelle aussi quand la gauche a trouvé intelligent d’utiliser la baisse de la note de la France par l’agence Fitch, alors même que Fitch regrettait que Macron se retrouve en difficulté pour faire passer encore plus de ses réformes de merde.

      Je comprends bien l’intérêt d’utiliser les données de l’ennemi (Chomsky fait ça tout le temps), mais là ça devient pathologique de donner du crédit à des études qui, explicitement, vont dans le sens contraire de ce qu’on défend.

  • Ce témoignage sur des OVNI « intacts » aux mains des États-Unis a forcé la NASA à réagir
    https://www.huffingtonpost.fr/international/video/ce-temoignage-sur-des-ovni-intacts-aux-mains-aux-etats-unis-a-force-l

    Ils sont parmi nous ? David Charles Grusch, un ancien colonel employé par le Pentagone, affirme dans un témoignage choc que des programmes secrets ayant permis de récupérer des restes d’engins spatiaux d’origine « non-humaine » ont été dissimulés aux élus. C’est le média américain The Debrief, très partisan de la thèse de l’existence d’aliens, qui a révélé l’affaire lundi 5 juin.

    Pour Grusch, ancien soldat américain de l’US Air Force, « nous ne sommes pas seuls » dans l’univers. Comme vous pouvez le voir sur la vidéo en tête de cet article, il avance ainsi que les États-Unis ont en leur possession du matériel provenant de phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN). En juillet 2021, Grusch a fourni des informations classifiées concernant les OVNIS à la DOD-IG, le Département de la défense. Neuf mois plus tard, l’homme de 36 ans décide de devenir officiellement de lanceur d’alerte, en déclenchant la procédure auprès du Congrès américain.

    Il dit ainsi avoir confié des « informations classifiées » en mai 2022 qui ont été « retenues abusivement » ou « cachées » au Congrès par des agents « pour contrecarrer délibérément et intentionnellement la surveillance légitime », par les parlementaires, du programme d’analyse des ovnis, raconte-t-il dans The Debrief.

    140 cas de rencontres non expliquées

    Ses allégations sont d’autant plus remarquées qu’elles font suite à un rapport sur les PAN datant de 2021 publié par le Pentagone, où l’on trouve plus de 140 cas de rencontres non expliquées. Des révélations qui faisaient suite à une fuite d’images militaires montrant des événements apparemment inexplicables dans le ciel, tandis que des pilotes de la marine ont témoigné qu’ils avaient fréquemment rencontré des engins étranges au large des côtes américaines.

    Si le ministère de la Défense américain n’a pas réagi aux allégations de David Charles Grusch, un porte-parole de la Nasa a déclaré dans un communiqué : « L’une des principales priorités de la NASA est la recherche de vie ailleurs dans l’univers, mais jusqu’à présent, la NASA n’a trouvé aucune preuve crédible de vie extraterrestre et il n’y a aucune preuve que les PAN sont extraterrestres. Cependant, la NASA explore le système solaire et au-delà pour nous aider à répondre à des questions fondamentales, y compris si nous sommes seuls dans l’univers ».

    Il n’empêche que le sujet n’a jamais été autant d’actualité, y compris au sein de l’agence américaine. Le 31 mai dernier, la NASA a tenu sa première réunion publique sur les OVNIS. Un panel d’experts a appelé le public a lui fournir davantage de données, notamment des vidéos de phénomènes inexpliqués tournées avec leurs téléphones, pour mieux comprendre le phénomène.

    • Ovnis : le lanceur d’alerte est-il crédible ?
      https://www.rtl.fr/actu/international/ovnis-le-lanceur-d-alerte-est-il-credible-7900272380

      Encore un lanceur d’alerte américain sur les ovnis  ? Oui, mais celui-ci tranche par son apparente crédibilité. Ancien soldat de l’US Air Force, David Charles Grusch, 36 ans, a travaillé sur les phénomènes aériens non identifiés pour la Navy, notamment sur des vidéos prises par des pilotes américains où l’on voyait des objets dotés « de caractéristiques inconnues ». Donc David Grusch a des références et se définit comme un lanceur d’alerte. Il a d’ailleurs déclenché la procédure auprès du Congrès pour être reconnu en tant que tel.

      Selon lui, le gouvernement américain a recueilli et depuis longtemps des restes d’engins spatiaux d’origine non humaine, et ces découvertes auraient été cachées au grand public, mais aussi aux élus américains. Il explique par ailleurs qu’il y a un programme dédié.

      « Il s’agit de récupérer des véhicules techniques d’origine non humaine. On peut les appeler des engins spatiaux, des véhicules d’origine exotique qui ont atterri ou se sont écrasés. Et il y en a un certain nombre », détaille-t-il à la chaîne de télévision News Nation.

      Et à nos confrères du Parisien, il donne un exemple qui date de 90 ans. En 1933, un vaisseau d’une dizaine de mètres ressemblant à une cloche aurait été récupéré à Magenta, au nord de l’Italie, et gardé par le gouvernement de Mussolini, puis récupéré par le renseignement américain.

      Ces témoignages sont relativement crédibles, mais il faut se méfier. Son CV plaide pour lui mais il n’apporte aucune preuve à ce qu’il raconte. Il n’a pas de photos, il dit connaître des gens qui lui ont dit qu’il travaillait sur ses vaisseaux, mais il n’a rien vu de ses propres yeux, alors il en serait plus, mais affirme ne pas pouvoir tout dévoiler. À prendre avec précaution.

      Ce qui est sûr, en revanche, c’est que les États-Unis, et notamment la NASA, travaillent sérieusement sur le sujet. Et ce n’est plus tabou. La NASA a tenu sa première réunion publique sur cette question la semaine dernière. Elle a par exemple montré un objet volant rond métallique qui volait à basse altitude et à grande vitesse, au Moyen-Orient l’année dernière. Elle le reconnaît, c’est mystérieux, mais n’a pas d’explication. Toutefois, elle insiste, ça ne prouve pas qu’il y ait de petits hommes verts. Avec cette réunion, la NASA veut dire on ne vous cache rien, il n’y a pas de conspiration, mais parfois, on ne sait pas. Un groupe d’experts indépendants doit rendre un rapport détaillé cet été.

    • David Grusch, lanceur d’alerte sur des ovnis : « Ça peut être extraterrestre ou autre chose mais pas humain » - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/sciences/david-grusch-lanceur-dalerte-sur-des-ovnis-ca-peut-etre-extraterrestre-ou

      On a beau savoir de quoi il va nous parler, on n’en est pas moins interdit quand David Charles Grusch, 36 ans, détaille les secrets qu’il dit avoir découverts : depuis des décennies, les États-Unis détiendraient, selon lui, des ovnis d’origine « non humaine » dont ils tenteraient d’exploiter la technologie. Le propos, qu’on entendrait plus volontiers dans la bouche d’un complotiste, émane d’un vétéran de l’armée de l’air américaine, agent du renseignement depuis quatorze ans, qui a déclenché une procédure de lanceur d’alerte après avoir transmis des informations à sa hiérarchie.

      Quelques heures après être sorti de l’anonymat, lundi, David Grusch nous a accordé un entretien par vidéoconférence. Débit lent mais termes martelés : il semble autant vouloir dire beaucoup que devoir parler peu. En Amérique, le sujet, très politique, n’est plus regardé avec mépris, mais plus que jamais, il requiert une écoute empreinte de prudence.

      Avez-vous hésité à parler et pourquoi l’avez-vous fait ?

      DAVID GRUSCH. Bien sûr, j’ai hésité, car j’ai passé quatorze ans au sein de la communauté du renseignement américain. J’ai toujours travaillé dans l’ombre et même parfois sous couverture. Être une personnalité publique, avoir mon nom divulgué, c’est un cauchemar. Mais j’ai pensé que le public méritait de connaître certains faits. Il y a des questions que les humains se posent depuis des générations. Si les États-Unis et leurs alliés détiennent des éléments de réponse, ça me paraît mal, éthiquement, de garder ça secret.

      Depuis presque quatre-vingt-dix ans, les États-Unis et leurs alliés ont récupéré des fragments d’objets et des objets exotiques, des vaisseaux endommagés ou intacts… Les analyses menées ont apporté la preuve qu’il s’agissait d’objets non humains, en particulier ceux découverts il y a quatre-vingt-dix ans. Les programmes dont je parle étaient consacrés à de la rétro-ingénierie (étude des propriétés d’un objet pour déterminer son fonctionnement interne) à des fins militaires. Et c’est malheureusement la principale utilisation…

      Des objets non humains ?

      Je n’étais pas sûr de leur origine non humaine, jusqu’à ce que je sois briefé sur l’analyse réalisée par les membres de ces programmes sur ces vaisseaux récupérés.

      Quelle pourrait être l’origine de ces objets, s’ils n’étaient pas humains ?

      Je suis diplômé de physique. Les données mécaniques et expérimentales montrent que ce n’est pas humain. Ça peut être extraterrestre ou ça peut être autre chose, venant d’autres dimensions telles que décrites par la mécanique quantique. Je n’ai pas vu assez de données pour dire que c’est une chose plutôt qu’une autre. Le gouvernement américain doit avoir plus d’informations.

      Peut-on en savoir plus sur les endroits où ces « vaisseaux » ont été récupérés ?

      L’un d’eux l’a été en Italie en 1933, c’est le cas le plus ancien sur lequel j’ai été briefé. Je ne peux pas parler des autres.

      Que se serait-il passé ?

      En 1933, un vaisseau ressemblant à une cloche, de l’ordre d’une dizaine de mètres de grandeur, a été récupéré à Magenta, au nord de l’Italie. Il a été gardé par le gouvernement de Mussolini jusqu’à ce que les agents du Bureau des services stratégiques (OSS, Office of Strategic Services, une ancienne agence de renseignement américaine) le récupèrent en 1944. L’ironie, c’est que c’est antérieur à tout ce dont le public a pu entendre parler pendant des décennies, comme Roswell, etc. J’ai été autorisé à en parler par le bureau de prépublication et d’examen de la sécurité du Département de la Défense.

      Vous parlez d’informations dissimulées pendant des décennies : n’avez-vous pas peur de faire le jeu de conspirationnistes ?

      Oui, il y a toujours une probabilité que cela pousse d’autres théories conspirationnistes non fondées. L’ironie est que ceci était autrefois une théorie conspirationniste qui se révèle vraie.

      Avez-vous vu de vos propres yeux du matériel exotique ?

      J’ai vu des choses très intéressantes dont je ne suis pas autorisé à parler publiquement pour l’instant. Je n’ai pas l’approbation.

      Vous évoquez des sous-traitants de la défense impliqués dans de la rétro-ingénierie. Seraient-ils nombreux ?

      Une poignée de sous-traitants américains sont impliqués, dont certains depuis le début, et ont gardé le secret. Il n’y a pas eu de mise en concurrence.

      Vous parlez de rétroconception à visée militaire, mais quelles pourraient être les autres utilisations potentielles ?

      Faire progresser des programmes spatiaux avancés, faire avancer la science des matériaux, ce genre de choses ! Les matériaux étudiés pourraient avoir de nouvelles propriétés en matière de conductivité, de solidité, etc. Cela pourrait se traduire par des avancées pour le climat ou encore la santé.

      Quels sont les alliés des États-Unis qui auraient participé à ces programmes ?

      Ce sont principalement les membres de l’alliance des Five Eyes (« Cinq Yeux »), donc le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

      Jusqu’où va votre liberté de parole ?

      Je suis toujours lié par mon accord de confidentialité avec le gouvernement américain et je ne peux pas discuter d’informations toujours classifiées. Je peux donc parler publiquement, de manière générale, mais les détails sur les récupérations de matériel sont très limités tant qu’ils ne sont pas déclassifiés.

      Vous dites dans votre plainte avoir subi des représailles après avoir alerté l’inspecteur général du Département de la Défense, en 2021. De quoi s’agit-il ?

      On a essayé de s’en prendre à mon habilitation de sécurité, on a porté à mon encontre des allégations de faute, des choses comme ça. Pour protéger l’enquête en cours en mon nom, je ne peux pas donner trop de détails. Je pense que dans quelques mois, je pourrai.

      Craignez-vous pour votre vie ?

      À un moment, il y a eu des menaces de cette nature.

      Avez-vous peur pour vous ou vos proches ?

      Dans une telle situation, il y a d’abord un vrai risque à rester anonyme, parce qu’il est facile d’attaquer discrètement quelqu’un qui n’a pas de soutien public. Il y a bien sûr un risque à devenir une personne publique, mais ça vaut le coup : le peuple américain peut pousser ses représentants élus et le président à obtenir des réponses. Alors oui, je crains les paparazzis, des gens voudront peut-être m’empêcher de m’exprimer, mais je suis prêt à prendre ce risque.

      Qu’allez-vous faire maintenant ?

      J’ai plus d’informations que je publierai plus tard. Je veux être un leader d’opinion sur ce sujet. Je lancerai cette année une fondation à but non lucratif pour aider le milieu scientifique à démarrer des protocoles sur ce sujet, depuis les étudiants de premier cycle jusqu’aux diplômés. Ce serait utile parce qu’il n’y a pas de secret dans le système universitaire. Cela permettrait de regarder ces choses, enfin, scientifiquement.

  • La frontière de la France change à Saint-Martin, voici pourquoi
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/la-frontiere-de-la-france-change-a-saint-martin-voici-pourquoi_218385


    CAPTURE ÉCRAN GOOGLE MAPS
    Saint Martin, au nord, et Sint Maarten, au sud

    L’île de Saint-Martin est composée d’une collectivité française et d’un État dépendant des Pays-Bas. La frontière entre les deux était contestée.

    POLITIQUE - C’est l’histoire de quelques mètres. Gérald Darmanin est ce vendredi 26 mai à Saint-Martin, dans les Antilles, pour signer un accord fixant le tracé de la frontière entre les parties française et néerlandaise de l’île, objet de contestation à son extrémité orientale.

    L’île de Saint-Martin est divisée en deux, avec au nord une collectivité d’outre-mer française et au sud un État dépendant du royaume des Pays-Bas, Sint Maarten. Rien ne matérialise cependant la frontière.

    L’accord signé vendredi après-midi avec la Première ministre de Sint Maarteen est censé clarifier la séparation à Oyster Pond, sur la côte est de l’île.

    Conflit territorial
    La marina de ce port de plaisance faisait l’objet d’un différend de souveraineté en raison de l’imprécision à cet endroit du tracé de la frontière lié au traité de Concordia, signé en 1648 entre Français et Hollandais après le départ des Espagnols.

    Malgré la création fin 2017 d’un comité de pilotage franco-néerlandais pour coordonner les efforts de reconstruction après le passage de l’ouragan Irma, des désaccords ont persisté sur la gestion de la baie.

    La frontière traversera désormais « le milieu de l’étang, donnant ainsi une part égale de l’eau aux deux côtés », s’est réjouie la Première ministre de Sint Maarten, Silveria Jacobs.

    L’accord « permettra de définir de manière précise et claire notre frontière » tout « en préservant la libre circulation établie par le traité de Concordia », s’est aussi félicité le président de la collectivité de Saint-Martin, Louis Mussington.

    Darmanin aussi attendu à Saint-Barthélemy
    La résolution de ce conflit territorial « ouvrira la voie à une relance économique et urbanistique tant attendue » par les habitants de ce territoire au taux de pauvreté élevé, a-t-il estimé dans un communiqué.

    Gérald Darmanin profitera de son séjour à Saint-Martin pour échanger samedi matin avec policiers et gendarmes sur les questions de sécurité, alors que la circulation des armes à feu dans l’île préoccupe les autorités.

    Puis il posera la première pierre de la future Cité administrative et judiciaire de Saint-Martin. Le ministre de l’Intérieur prendra ensuite la direction de Saint-Barthélemy, où il échangera avec le président du conseil territorial, Xavier Lédée, et dînera avec les acteurs économiques.

    Dimanche, une rencontre est prévue avec les forces de sécurité, avant une opération de contrôle environnemental dans une réserve naturelle de la petite île.

    donc si l’on comprend bien le texte ci-dessus, la partie orientale de la frontière ne suivra plus le littoral de l’étang aux huîtres, mais passera en son milieu. Rigolo de voir quand gg:maps sera mise à jour…

  • Jean-Louis Murat, chanteur rimbaldien et génie total - Les Inrocks
    https://www.lesinrocks.com/musique/jean-louis-murat-chanteur-rimbaldien-et-genie-total-566376-25-05-2023

    Un très bel article sur un artiste entre blues et Ferré.

    Mort brutalement jeudi 25 mai, à l’âge de 71 ans, l’auteur-compositeur-interprète laisse une œuvre considérable et un vide immense dans le paysage musical français. Murat ou le génie auvergnat.

    Pour l’interviewer et bien le connaître depuis un quart de siècle, Jean-Louis Murat était un homme d’une intelligence rare, avec la langue bien pendue, dont il a fait une partie de sa réputation – pour beaucoup de journalistes, il était même le client idéal, ne ratant jamais un bon mot sur ses cibles préférées, de Johnny Hallyday à l’industrie musicale. Ses modèles musicaux étaient principalement de l’autre côté de l’Atlantique, de John Lee Hooker à Bob Dylan, de Neil Young à Robert Johnson. Véritable artisan de la chanson française, il n’envisageait sa discographie qu’imposante, passant à une cadence effrénée à partir des années 1990.

    #Musique #Jean-Louis_Murat

  • Festival de Cannes : la Palme d’or du greenwashing
    https://disclose.ngo/fr/article/festival-de-cannes-la-palme-dor-du-greenwashing

    Voyages en jets privés et en hélicoptères, séjours sur des yachts… Pour compenser les émissions de CO2 générées par les déplacements et l’accueil des stars, la direction de l’événement se vante de financer des projets écologiques à travers le monde, dont le principal, situé au Zimbabwe, a tout de la fiction. Lire l’article

  • Manifestations contre la réforme des retraites : un rapport dénonce l’« instrumentalisation » de la garde à vue à des fins de maintien de l’ordre.
    La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté dénonce, dans un rapport publié mercredi 3 mai, des gardes à vue « dépourvues de base légale » et s’inquiète d’une « banalisation de l’enfermement » à titre préventif.
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/05/03/manifestations-contre-la-reforme-des-retraites-un-rapport-denonce-l-instrume

    Ce rapport accablant met en évidence de « graves atteintes aux droits fondamentaux », des gardes à vue « dépourvues de base légale » et fait part de ses « vives inquiétudes » face à cette « banalisation de l’enfermement ».

    Dans un courrier envoyé au ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, qui a été destinataire de ce rapport le 17 avril, la contrôleure générale, Dominique Simonnot, ne se contente pas de constater les « carences alarmantes » détectées dans le travail des agents qui ont procédé aux interpellations. Elle en attribue en grande partie la responsabilité aux « instructions » données par la Préfecture de police et le parquet de Paris, encourageant un recours massif aux interpellations « à titre préventif ».

    Cette approche « préventive » du maintien de l’ordre, qui n’est prévue par aucun texte de loi, « révèle ainsi non seulement une instrumentalisation des mesures de garde à vue à des fins répressives, mais également un dévoiement de l’autorité judiciaire, dont le rôle constitutionnel (…) n’est pas de garantir la sécurité juridique des mesures de police, a fortiori lorsqu’elles ont sciemment été prises en méconnaissance de la loi ».

    • Dominique Simonnot, c’est comme la LDH, faudrait peut-être voir à envisager de la dissoudre :
      https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/gerald-darmanin-repond-a-dominique-simonnot-sur-les-gardes-a-vue-prev

      Dans sa réponse en date du 2 mai Gérald Darmanin fait valoir que la contrôleuse « excède ses compétences, notamment lorsqu’elle dénonce “une instrumentalisation des mesures de garde à vue à des fins répressives” ».

    • « Les instructions données par la préfecture de police et le parquet de Paris, de même que le classement sans suite de 80% des procédures , révèlent un recours massif, à titre préventif, à la privation de liberté à des fins de maintien de l’ordre public, dénonce Dominique Simonnot. Conformément à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme, le droit français conditionne pourtant expressément le recours à une mesure de garde à vue à l’existence d’un soupçon caractérisé quant à la commission ou la tentative d’infraction. »
      https://www.francetvinfo.fr/societe/prisons/retraites-la-controleuse-generale-des-lieux-de-privation-de-liberte-den
      ce qui laisse 20% de possible incarcération alors que la surpopulation carcérale atteint un nouveau record en fRance.
      https://seenthis.net/messages/979544
      le rapport en question du #CGLPL
      https://seenthis.net/messages/1001545

    • Dominique Simonnot : « Je n’ai pas été nommée pour plaire au pouvoir » | Mediapart
      https://www.mediapart.fr/journal/france/030523/dominique-simonnot-je-n-ai-pas-ete-nommee-pour-plaire-au-pouvoir

      La Contrôleuse des lieux de privation de liberté constate « un recours massif » aux gardes à vue pendant les manifestations contre la réforme des retraites, « à titre préventif » et « à des fins de maintien de l’ordre public ». Gérald Darmanin estime qu’elle « excède ses compétences ». Elle réagit sur Mediapart.

    • Donc les gardes à vue que vous avez vues, vous, étaient majoritairement abusives ?
      Exactement. Et je le regrette. C’est un peu aberrant. Je comprends que c’est très compliqué, qu’il y a beaucoup de monde, que les policiers n’en peuvent plus, que leur métier est très dur. Bien sûr qu’il faut arrêter ceux qui s’en prennent aux policiers : on a vu des images épouvantables de violences contre les policiers, personne ne peut les cautionner. Mais le boulot des policiers, c’est de garder leurs nerfs, et d’arrêter ceux qu’il faut arrêter. La loi, c’est la loi, et c’est tout. On ne peut pas s’asseoir sur la loi dès qu’il y a un évènement particulier…

      À l’issue de ces gardes à vue abusives, il n’y a pas de recours possible ?
      Non. Et les conditions de garde à vue sont particulièrement immondes. Je vous assure qu’il faut avoir le cœur bien accroché pour entrer dans ces cellules. Au commissariat de Nice, des avocats ont noté ce que nous constatons souvent : des cellules ignobles, des draps avec des couvertures dégueulasses, des matelas qui ne sont pas désinfectés, des toilettes ignobles, sans chasse d’eau, ou qu’il faut actionner de l’extérieur. Résultat : l’État vient d’être condamné par le tribunal administratif de Nice à améliorer en urgence les cellules sous peine d’astreintes financières. Nous l’avions déjà signalé, le ministre de l’intérieur n’a pas voulu nous écouter. Je salue l’action des avocats qui se saisissent de ces sujets. C’est par le droit qu’on y arrivera, puisque politiquement cela semble impossible. Il faut dire aux Français combien ça nous coûte à tous de ne pas se tenir conformément à la loi. C’est d’ailleurs la même chose sur la surpopulation carcérale : le fait qu’il n’y ait pas plus de détenus que de places de prison, ça viendra avec des recours d’avocats au nom de leurs clients, qui vont faire condamner l’État. Il faut faire payer l’État.

    • Gardes à vue abusives : « Je me sens insulté », Nuñez réagit au rapport de la Contrôleuse des prisons - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/faits-divers/gardes-a-vue-abusives-je-me-sens-insulte-nunez-reagit-au-rapport-de-la-co

      […]
      « C’est totalement faux, je ne passe aucune instruction sur les interpellations préventives, a réagi ce mercredi matin le préfet de police de Paris Laurent Nuñez, invité sur CNews. Je me sens insulté, offensé quand j’entends dire ça. Je demande à mes effectifs de faire cesser des infractions. Je demande d’interpeller uniquement les auteurs de ces infractions. »

      Le préfet de police s’est justifié en recontextualisant les nombreuses gardes à vues qui ont suivi les manifestations contre la réforme des retraites : « Ce sont des interpellations massives, dans des cortèges sauvages » où sont commis des « incendies, des dégradations ». « Il est parfois difficile de caractériser la nature de l’infraction dans un groupe », dit-il, pour expliquer le nombre élevé de personnes relâchées sans poursuite.

      « Scènes collectives de violences »
      « Par nature, les scènes collectives de violences telles que celles concernées par les contrôles rendent complexes aux services enquêteurs l’attribution de la responsabilité individuelle, dans le temps de la garde à vue, au sens pénal », a également répondu Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, dans un courrier adressé à Dominique Simonnot.

      « On pourra regretter que le rapport, malgré la consultation de procédures judiciaires individuelles, ne cite jamais les références de celles dont certaines citations sont extraites, rendant particulièrement complexe l’apport d’éléments de réponse sur la forme et le fond », a-t-il déploré.

    • La susceptibilité de Nuñez a de quoi interroger. Il n’accepte aucune vexation comme si toutes les exactions n’étaient pas documentées.
      https://www.hrw.org/fr/news/2023/05/04/alerte-aux-restrictions-de-lespace-de-la-societe-civile-en-france
      Est-il aussi chatouilleux que Darmanin ? Celui-ci déclarait s’étouffer, en entendant parler de violences policières, juste après les meurtres de George Floyd, de Cédric Chouviat ... et de tant d’autres victimes de la police.

  • Rappel : le gouverne·ment est parfaitement favorable aux techniques dites de « cause toujours tu m’intéresses » (ou « liberté de manifester dans le vide »). En revanche, les méthodes de contestation qui risqueraient d’avoir la moindre efficacité, c’est « inadmissible et répréhensible ». (Et d’ailleurs la loi est généralement très bien faite à ce sujet.)

    Macron dans l’Hérault : le gouvernement dénonce une « inadmissible » coupure de courant à Ganges
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/macron-dans-l-herault-le-gouvernement-denonce-une-inadmissible-coupur

    « J’ai toujours été très claire : manifester est un droit constitutionnel. Prendre des mesures dangereuses, par exemple de coupure d’électricité, (...) c’est irresponsable », fustige Agnès Pannier-Runacher sur le plateau de RMC. « On peut manifester, avoir des opinions différentes du gouvernement, ça s’appelle la démocratie. Mais mettre en danger la vie des gens, la sécurité des gens, c’est inadmissible et répréhensible », ajoute-t-elle.

  • J’aurais aimé pouvoir rire de cette mésaventure mais finalement je ressens plutôt une grande #sidération ...

    Starship : cet automobiliste n’aurait pas dû se garer à côté du pas de tir
    https://www.huffingtonpost.fr/international/article/starship-cet-automobiliste-n-aurait-pas-du-se-garer-a-cote-du-pas-de-

    « Nous avons réussi à quitter le pas de tir, ce qui honnêtement était tout ce que nous espérions », a déclaré une ingénieure de SpaceX, Kate Tice, lors du direct vidéo de la société.

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1649052736149762048/pu/vid/1280x720/bL2sSBMzvnmP_s6u.mp4?tag=12

    VR Cam caught some spectacular footage as #SuperHeavy rocked #SpaceX #Starbase this morning. I am floored at the amount of debris that was ejected. Waiting on Rover 2 damage assessment. Congratulations @elonmusk
    on pulling this historical launch!

    https://twitter.com/LabPadre/status/1649053476276797440

  • Rosa-Parks ou Angela-Davis ? #Valérie_Pécresse et #Pap_Ndiaye se querellent sur le nom d’un #lycée à #Saint-Denis

    Face à un début de polémique, la présidente du conseil régional d’Ile-de-France a saisi le ministre de l’Education sur le choix du nom d’un lycée à Saint-Denis. Dans un courrier, consulté par « le Monde », Pap Ndiaye refuse d’y répondre, avançant des arguments historiques.

    L’affaire est partie d’une décision du conseil régional d’Ile-de-France : celle de changer le nom d’un lycée de Saint-Denis. Face à une polémique naissante, la présidente LR de la région, Valérie Pécresse, a demandé au ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, de se déterminer sur ce changement de dénomination, indique le Monde dans un article paru mardi 18 avril. La réponse du ministre de l’Education nationale ne s’est pas fait attendre. Dans un courrier, consulté par le quotidien du soir, l’ancien universitaire a adressé « une fin de non-recevoir » à Pécresse. Une décision en partie fondée sur une « question de droit », mais surtout sur des considérations historiques.

    Au cœur de cette polémique : le lycée polyvalent de la Plaine, à Saint-Denis. Inauguré il y a six ans, l’établissement scolaire de 1 200 élèves « n’a toujours pas de nom officiel », rappelle l’article. Depuis son ouverture pourtant, élèves, enseignants et habitants, « tout comme le site de l’Education nationale », « le désignent du nom de l’écrivaine et militante américaine Angela Davis ». Une dénomination non prise en compte par la région Ile-de-France, seule autorité à pouvoir décider du nom officiel de l’établissement selon le code de l’éducation.

    Une figure « trop conflictuelle »

    Fin mars, Valérie Pécresse a alors relancé le débat. Elle a proposé de baptiser l’établissement du nom de Rosa Parks, une autre figure du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Une personnalité, selon elle, « plus consensuelle », écrit le Monde. « Le conseil d’administration du lycée avait pourtant validé le nom d’Angela Davis dès mai 2018, soutenu par le maire de Saint-Denis de l’époque », développe le quotidien. La proposition a fait réagir les enseignants de l’établissement, « choqués » de ne pas y avoir été associés. Face à ce début de controverse, l’ancienne candidate à la présidentielle a saisi le ministre de l’Education nationale et le préfet de la région pour trancher.

    Dans une lettre du 31 mars destinée à Pap Ndiaye, Valérie Pécresse avance notamment la « radicalité d’ex-Black Panthers » d’Angela Davis pour justifier son choix. Les prises de position de la militante sont, d’après l’élue, trop « conflictuelle[s] pour incarner la sérénité qui doit prévaloir dans un établissement scolaire ». Des arguments balayés par Pap Ndiaye dans sa réponse. Semblant « délaisser sa casquette de ministre pour reprendre celle de l’universitaire », note le Monde, le spécialiste de l’histoire sociale des Etats-Unis et des minorités estime que l’opposition suggérée entre Rosa Parks et Angela Davis est « trop simple ». Il rappelle aussi que de nombreux établissements scolaires puisent leur nom dans des références « qui ne font pas nécessairement consensus ».

    Une réponse loin de satisfaire la présidente du conseil régional d’Ile-de-France. Interrogée par le Monde, Valérie Pécresse a affirmé donner deux mois à la communauté éducative du lycée de Saint-Denis pour lui soumettre un nouveau nom. Faute de quoi, celui de Rosa Parks sera gardé.

    https://www.liberation.fr/societe/education/rosa-parks-ou-angela-davis-valerie-pecresse-et-pap-ndiaye-se-querellent-s
    #toponymie #toponymie_politique #dénomination #Rosa_Parks #Angela_Davis

    • Ile-de-France : sur l’impulsion de #Pécresse, la région débaptise le lycée Angela-Davis de Saint-Denis

      Malgré la demande de la région de changer de nom, le conseil d’administration de l’établissement avait conforté le 21 juin celui d’Angela-Davis. Puisque la région a autorité sur les lycées, la majorité de droite a voté ce mercredi 5 juillet : Angela-Davis sera remplacée par Rosa-Parks.

      Epilogue d’une polémique insensée. Le changement de nom d’un lycée de Saint-Denis avait fait du bruit dans la presse il y a déjà quelques mois. Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, s’opposait à la décision du conseil régional d’entériner le nom de l’établissement scolaire en hommage à Angela Davis, pourtant choisi depuis 2018. La région a enterré le débat en débaptisant le lycée ce mercredi 5 juillet. La majorité de droite a en effet voté en commission permanente pour que le nom d’Angela-Davis soit plutôt remplacé par celui de Rosa-Parks.

      En guise de justification, l’ex-candidate LR à la présidentielle avait déjà donné le ton fin mars lorsqu’elle avait refusé une première fois d’entériner le nom de la militante, pourtant choisi dès 2018 par le conseil d’administration du lycée et validé par le maire de l’époque. En résumé : pas question pour elle qu’un lycée prenne le nom d’Angela Davis, dont elle fustige les positions « contraires aux lois de la République ». Il est notamment reproché à l’universitaire, aujourd’hui âgée de 79 ans, une tribune cosignée en 2021 dans laquelle elle déplorait la « mentalité coloniale [qui] se manifeste dans les structures de gouvernance de la France, en particulier vis-à-vis des citoyens et des immigrés racisés ».
      « Course à l’échalote »

      Saisi par Valérie Pécresse à ce sujet, le ministre de l’Education Pap Ndiaye a estimé en avril qu’il n’était « pas opportun de changer le nom du lycée Angela-Davis », une « grande figure du mouvement pour les droits civiques, dont personne n’est obligé de partager tous les points de vue, mais qui peut cependant figurer sur les frontons de nos écoles ». « De très nombreuses écoles et établissements portent déjà le nom d’Angela-Davis », avait ajouté Pap Ndiaye pour qui « le nom de l’établissement » de Saint-Denis est aussi « entré dans l’usage » depuis son ouverture en 2017.

      Qu’importe : la région Ile-de-France a décidé de n’en faire qu’à sa tête, jugeant que le ministre « a détourné les yeux de cette question et s’en est remis au choix de la région ». Et ajoute que le conseil d’administration du lycée a conforté le 21 juin le nom Angela-Davis. « Faute d’avoir reçu une nouvelle proposition », la région, qui a autorité sur les lycées, choisit donc de le nommer Rosa-Parks, « figure emblématique de la lutte contre la ségrégation aux Etats-Unis, qui faisait également partie de la présélection du lycée ». L’opposition communiste a dénoncé dans un communiqué une « nouvelle démonstration de la course à l’échalote qu’une partie de la droite se livre avec l’extrême droite dans la quête de marqueurs identitaires et réactionnaires ».

      https://www.liberation.fr/societe/education/la-region-ile-de-france-change-le-nom-du-lycee-angela-davis-de-saint-deni

    • Au nom de la « #laïcité » et contre l’avis de Pap Ndiaye, Valérie Pécresse débaptise le lycée Angela-Davis

      Le conseil régional d’Île-de-France a voté, mercredi, pour débaptiser le lycée Angela-Davis, en Seine-Saint-Denis, et le renommer Rosa-Parks, malgré l’avis contraire émis par le ministre de l’éducation nationale.

      LaLa région Île-de-France, dirigée par Valérie Pécresse, a finalement baptisé Rosa-Parks le lycée de Saint-Denis qui avait choisi le nom d’Angela Davis, à l’occasion d’un vote en commission permanente, mercredi 5 juillet. Le motif de cette décision : les positions de l’universitaire américaine, jugées « contraires aux lois de la République », à cause notamment d’une tribune de 2021 dans laquelle Angela Davis fustigeait la « mentalité coloniale [qui] se manifeste dans les structures de gouvernance de la France, en particulier vis-à-vis des citoyens et des immigrés racisés ».

      Devant la bronca de l’opposition, la majorité de droite avait, dans un premier temps, suspendu le processus et annoncé, en mars dernier, saisir au préalable le ministère de l’éducation nationale. En avril, Pap Ndiaye a estimé qu’il n’était « pas opportun de changer le nom du lycée Angela-Davis », une « grande figure du mouvement pour les droits civiques, dont personne n’est obligé de partager tous les points de vue, mais qui peut cependant figurer sur les frontons de nos écoles ». Le 21 juin dernier, de nouveau, le conseil d’administration du lycée a appuyé le choix de nommer le lycée Angela-Davis.

      Mais Valérie Pécresse et sa majorité estiment aujourd’hui que, « faute d’avoir reçu une nouvelle proposition » de l’établissement et puisque la région a autorité sur les lycées, le nom Rosa-Parks, « figure emblématique de la lutte contre la ségrégation aux États-Unis », doit être entériné.

      L’opposition communiste a aussitôt fustigé dans un communiqué une « nouvelle démonstration de la course à l’échalote qu’une partie de la droite se livre avec l’extrême droite dans la quête de marqueurs identitaires et réactionnaires ».

      Nous republions notre article du 28 mars 2023, intitulé « Au nom de la “laïcité ”, Valérie Pécresse veut débaptiser le lycée Angela-Davis ».

      *

      Valérie Pécresse a fait marche arrière. Mercredi 29 mars, la présidente du conseil régional d’Île-de-France a finalement renoncé à soumettre au vote une délibération relative aux lycées franciliens. Sur le bâti scolaire, dont l’état est calamiteux par endroits ? Sur les agents techniques, en sous-effectif constant ? Sur les neuf lycées parisiens qui doivent fermer à la rentrée de septembre ? Rien de tout cela. Il s’agissait de changer le nom du lycée Angela-Davis de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), inauguré en 2017 et dont le titre n’avait jamais été entériné par la collectivité régionale.

      Devant l’indignation de l’opposition, Valérie Pécresse a annoncé vouloir d’abord saisir le ministère de l’éducation nationale et la préfecture « au titre du contrôle de légalité ». Ils devront déterminer si le nom d’Angela Davis répond à toutes les exigences d’une circulaire de 1988 « sur la dénomination des établissements » et à la jurisprudence administrative (notamment sur le trouble à l’ordre public).

      Voilà pourtant presque cinq ans que le conseil d’administration de l’établissement a voté cette dénomination à une très large majorité et que le nom d’Angela-Davis figure sur tous les documents du lycée, de la Région et de l’Éducation nationale.

      Mais pourquoi Angela Davis dérange-t-elle autant la présidente LR de la Région ? L’amendement préparé par le groupe majoritaire, essentiellement composé d’élu·es Les Républicains (LR), listait la « défense de la laïcité » et des « valeurs républicaines » ainsi que de la lutte contre « l’obscurantisme ».

      Dans l’exposé des motifs de cet amendement, la droite régionale détaille ses griefs à l’encontre de la militante américaine, figure de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis. Elle se voit reprocher d’avoir signé une tribune en 2013 contre l’interdiction du voile dans les crèches associatives ou d’avoir déclaré qu’une femme voilée pouvait être « plus féministe » qu’une femme qui ne l’est pas.

      « On considère qu’un certain nombre de ses prises de position ne sont pas acceptables, pointe l’entourage de Valérie Pécresse. Dans un lycée, on doit essayer de rassembler les élèves. » « Dans un lycée français, on doit apprendre à aimer la France », a expliqué mercredi la présidente.

      Vincent Jeanbrun, le président du groupe majoritaire au conseil régional, avance aussi auprès de Mediapart : « On peut retenir énormément de choses positives sur le parcours d’Angela Davis mais il y a aussi quelques zones d’ombre. On était loin d’un engagement universaliste dans la deuxième partie de sa vie. Elle a aussi été très proche des dictatures en URSS et à Cuba. »

      À la place, Valérie Pécresse et ses soutiens proposent d’attribuer au lycée le nom de Rosa Parks, une autre figure de la lutte contre la ségrégation aux États-Unis. « Elle incarne tout aussi bien le combat contre la ségrégation raciale et elle s’est battue toute sa vie pour les droits de la femme et l’universalisme », justifie Vincent Jeanbrun. À l’inverse, conserver le nom d’Angela Davis – qui est toujours en vie – enverrait « un message désastreux à notre jeunesse et particulièrement aux jeunes femmes », estime-t-il dans l’amendement déposé.

      La position de la droite régionale est d’autant plus surprenante que depuis cinq ans, elle n’a pas exprimé la moindre réticence à l’égard du nom choisi par la communauté éducative du lycée. Début mars 2020, elle en avait même soumis l’approbation à l’assemblée régionale. Avant de retirer le rapport de l’ordre du jour, invoquant de simples vérifications administratives. « Pour moi, il n’y a aucun sujet, assurait Valérie Pécresse face aux inquiétudes des groupes de gauche. Le lycée s’appelle Angela-Davis, il a été nommé Angela-Davis, il n’y a pas de sujet. »

      En septembre 2019, l’ancienne ministre allait même plus loin. Interpellée à ce sujet par l’écologiste Bénédicte Monville, elle affirmait : « À aucun moment nous n’avons refusé d’entériner le nom d’une personnalité donnée à un lycée et cela ne nous viendrait pas à l’esprit, sauf si on appelait un lycée Adolf-Hitler. Là, nous aurions un droit de réserve et une opposition à formuler. » Et Valérie Pécresse de conclure : « Dites au proviseur du lycée de nous en saisir et nous entérinerons ces noms [sic]. »

      Trois ans plus tard, les promesses ont fait long feu. Valérie Pécresse a visiblement changé d’avis, même si son entourage assure qu’elle « donnera sa position demain [mercredi] après avoir écouté les arguments de chacun ». Alors que le code de l’éducation impose de recueillir leur avis, la droite régionale n’a averti ni la communauté éducative du lycée ni le maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, qui s’en est vivement ému sur Twitter.
      Le corps enseignant « profondément choqué »

      L’indignation est plus grande encore parmi les enseignant·es mobilisé·es, qui se sont dit « profondément choqué·es » dans un communiqué. « Quelle vision des responsabilités et du fonctionnement démocratique peut découler d’une décision qui passe outre les engagements pris, les procédures officielles et l’expression collective et souveraine d’un vote ? », pointe le texte, cosigné par les sections Snes-FSU, Sud Éducation et CGT de l’établissement, qui dénonce par ailleurs les « incohérences » et le « jeu politique » d’une « droite en quête de symboles ».

      « Pour tenter d’exister politiquement, la droite régionale joue la diversion, commente Céline Malaisé, présidente du groupe communiste au conseil régional. Elle provoque une énième panique identitaire et attise la concurrence mémorielle entre deux femmes combattantes contre la discrimination raciale aux États-Unis. Cet amendement inacceptable et honteux doit être retiré. Ce lycée s’appelle Angela-Davis, c’est un état de fait, il est temps que la droite l’accepte. »

      À l’unisson, le conseiller régional socialiste Yannick Trigance dénonce un choix « absolument scandaleux » et « extrêmement choquant ». « Que le Rassemblement national se prononce contre la dénomination en hommage à Angela Davis, ça ne nous surprend pas, pointe le secrétaire national du PS sur les questions d’éducation. Mais que la droite se rallie à cette position… Ça traduit une dérive de la droite vers la radicalité et l’extrémisme et Valérie Pécresse n’y échappe pas. »

      Et Pap Ndiaye, qu’en pense-t-il ? Le ministre de l’éducation nationale connaît le sujet de près, lui qui a écrit Les Noirs américains : en marche pour l’égalité en 2009 et travaillé depuis trente ans sur la condition noire aux États-Unis et en France et la lutte contre les discriminations raciales. Contacté par Mediapart, il n’avait pas donné suite à l’heure où cet article a été publié. C’est maintenant à lui de se prononcer.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/050723/au-nom-de-la-laicite-et-contre-l-avis-de-pap-ndiaye-valerie-pecresse-debap

    • La région Ile-de-France change le nom du lycée Angela-Davis en raison des critiques de l’icône des droits civiques contre la France

      Valérie Pécresse a refusé d’entériner ce nom en pointant des prises de position des positions « contraires aux lois de la République ». Pap Ndiaye avait défendu une « grande figure du mouvement pour les droits civiques, dont personne n’est obligé de partager tous les points de vue ».

      La région Ile-de-France dirigée par Valérie Pécresse a baptisé mercredi 5 juillet Rosa-Parks le lycée de Saint-Denis qui avait lui-même choisi le nom d’Angela Davis, en raison des positions de cette dernière, jugées « contraires aux lois de la République ». La majorité de droite a voté en commission permanente cette dénomination officielle, « faute d’avoir reçu une nouvelle proposition » de la part de la communauté éducative du lycée, explique l’exécutif régional dans l’amendement adopté.

      A la fin de mars, la candidate LR à la présidentielle avait refusé d’entériner le nom d’Angela Davis, pourtant choisi dès 2018 par le conseil d’administration du lycée et validé par le maire de l’époque, en raison de prises de position critiques vis-à-vis de la France. En cause notamment, une tribune cosignée en 2021 par l’universitaire, aujourd’hui âgée de 79 ans, dans laquelle elle fustigeait la « mentalité coloniale [qui] se manifeste dans les structures de gouvernance de la France, en particulier vis-à-vis des citoyens et des immigrés racisés ».

      Saisi par Mme Pécresse à ce sujet, le ministre de l’éducation, Pap Ndiaye, avait estimé en avril qu’il n’était « pas opportun de changer le nom du lycée Angela-Davis », une « grande figure du mouvement pour les droits civiques, dont personne n’est obligé de partager tous les points de vue, mais qui peut cependant figurer sur les frontons de nos écoles ». « De très nombreuses écoles et établissements portent déjà le nom d’Angela Davis », avait ajouté M. Ndiaye, pour qui « le nom de l’établissement » de Saint-Denis est aussi « entré dans l’usage » depuis son ouverture, en 2017.

      Le ministre « a détourné les yeux de cette question et s’en est remis au choix de la région », estime cette dernière, qui annonce que le conseil d’administration du lycée a conforté le 21 juin le nom Angela-Davis. « Faute d’avoir reçu une nouvelle proposition », la région, qui a autorité sur les lycées, choisit donc de le nommer Rosa-Parks, « figure emblématique de la lutte contre la ségrégation aux Etats-Unis, qui faisait également partie de la présélection du lycée ».

      L’opposition communiste a fustigé dans un communiqué une « nouvelle démonstration de la course à l’échalote qu’une partie de la droite se livre avec l’extrême droite dans la quête de marqueurs identitaires et réactionnaires ».

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/07/05/la-region-ile-de-france-change-le-nom-du-lycee-angela-davis-de-saint-denis_6

    • Lycée Angela-Davis : les enseignants dénoncent un « coup de force nauséabond »

      La région Ile-de-France a voté pour rebaptiser un lycée « Rosa-Parks » contre l’avis du conseil d’administration de l’établissement. Une cinquantaine d’enseignants dénonce une instrumentalisation politique de Valérie Pécresse et demande aux intellectuels et aux citoyens un soutien massif.

      C’est par voie de communiqué que nous avons appris, le mercredi 5 juillet, la décision de la majorité de droite de la région Ile-de-France de renommer le lycée Angela-Davis en lycée Rosa-Parks, justifiée dans un amendement invoquant la « défense de la laïcité », des « valeurs républicaines » ainsi que de la lutte contre « l’obscurantisme ».

      Le 21 juin, le conseil d’administration de l’établissement avait pourtant bien, suivant les prérogatives transmises directement par le rectorat et le ministère, répondu à l’ultimatum posé par Valérie Pécresse. A la question de savoir si nous souhaitons que notre lycée se nomme « Angela-Davis » ou « Rosa-Parks », l’écrasante majorité des élu·e·s du personnel, des parents et des élèves a répondu « Angela-Davis ». Pour la deuxième fois, dans une sorte de sentiment d’absurdité, nous avons réaffirmé notre nom. Ce que la majorité régionale nomme une « absence de réponse » est en réalité une réponse qu’elle ignore volontairement.

      Lors de ce même conseil d’administration, et comme c’est le cas depuis maintenant près de cinq ans, aucun·e représentant·e de la région n’était présent·e. Or nous pouvions légitimement attendre des explications d’un membre de cette institution devant la représentation élue du lycée.

      Nous aurions aussi saisi cette occasion pour ré-alerter la région, parmi tant d’autres choses, sur l’état de délabrement des toilettes de notre établissement, qui, mal construites, sont constamment inutilisables pour les élèves, et ce depuis l’ouverture du lycée. Ou le niveau d’effondrement de la structure de notre lycée fleuron, dont certaines poutres tombent déjà au milieu des élèves. Si la majorité régionale souhaite tant nous aider dans nos missions, qu’elle commence par répondre à nos courriers et à nos multiples appels à l’aide sur ce délabrement de l’établissement.
      De l’instrumentalisation du lycée

      Ce changement de nom est le signe d’une priorité politique qui nous dépassent et nous consternent, mais ne nous laissent pas dupes : les enjeux éducatifs sont secondaires, Valérie Pécresse qui fustige les positions « contraires aux lois de la République » d’Angela Davis, instrumentalise notre lycée pour donner des gages à son électorat dans la course à la surenchère avec l’extrême droite. En rejetant cette icône, il s’agit ici de répondre au « wokisme » présumé d’un nom en le remplaçant par un autre jugé plus consensuel.

      Au-delà de l’absurdité historique et politique qui consiste à opposer Angela Davis à Rosa Parks, deux femmes noires féministes et antiracistes, nous refusons de défendre une vision tronquée des valeurs de la République qui opère un tri partisan parmi les figures de l’histoire et ignore ouvertement l’expression démocratique des élèves, des parents et des enseignant·e·s.

      Nous refusons cette décision justifiée comme souvent par la droite au nom d’une défense d’une conception dévoyée de la laïcité. Nous refusons d’être les victimes de cette basse manœuvre politique, et nous refusons que les quartiers populaires soient, d’autant plus dans le contexte actuel de mobilisation de la jeunesse après la mort du jeune Nahel de la main de la police à Nanterre, à nouveau stigmatisés et instrumentalisés par cette droite bourgeoise et conservatrice.

      Encore une fois, c’est la voix de notre jeunesse qui est ignorée : alors que les élèves, avec les parents et l’entière communauté éducative, avaient voté pour Angela Davis, on piétine leur expression comme si elle n’était rien. Alors que les élèves ont choisi une figure militante noire et féministe pour représenter leur lycée, on leur oppose l’argument odieux que leur choix n’est pas assez « français » ou « républicain ». En imposant une décision autoritaire et absurde à la jeunesse du quartier de La Plaine Saint-Denis, madame Pécresse ne fait que jeter de l’huile sur le feu et affiche clairement son mépris pour nous, nos élèves, et leurs familles.

      Nous sollicitons donc l’intervention de notre ministre Pap Ndiaye, garant des libertés démocratiques de notre communauté éducative, qui s’est déjà exprimé en avril en faveur du nom Angela Davis, pour s’opposer à ce coup de force nauséabond. Nous appelons également les intellectuel·le·s et citoyen·ne·s à exprimer publiquement leur opposition à ce qui pourrait constituer un dangereux précédent, qui dit quelque chose de la droitisation extrême d’une partie de notre société.

      https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/lycee-angela-davis-les-enseignants-denoncent-un-coup-de-force-nauseabond-

    • Lycée Angela Davis débaptisé : sur France Inter, la militante américaine tacle Valérie Pécresse

      Durant l’été, Valérie Pécresse avait demandé de changer le nom d’un lycée de La Plaine Saint-Denis car des déclarations d’Angela Davis avaient été jugées « contraires aux lois de la République ».

      Une intervention inattendue, mais salutaire. Invitée de la matinale de France Inter ce lundi 20 novembre, l’activiste américaine et universitaire Angela Davis n’a pas manqué d’égratigner la présidente Les Républicains de la Région Île-de-France lors de ce passage en France.

      Il faut dire que la militante aujourd’hui âgée de 79 ans s’était bien malgré elle retrouvée au cœur d’une polémique politique durant l’été lorsque Valérie Pécresse avait refusé que le nom d’Angela Davis soit associé à un lycée de La Plaine Saint-Denis à cause de positions de cette dernière jugées « contraires aux lois de la République ».

      La décision avait alors été prise de remplacer le nom d’Angela Davis par celui de Rosa Parks, autre grande figure marquante de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis. Interrogée par Sonia Devillers ce lundi sur cette décision votée en commission permanente par la majorité de droite, Angela Davis a taclé poliment la droite française et Valérie Pécresse.

      « Je ne peux pas dire que le lycée ne doit pas être nommée Rosa Parks », a-t-elle d’abord expliquée après avoir rappelé que Rosa Parks « a participé à la campagne pour (s)a liberté » et qu’elle a fait « beaucoup plus que refuser de céder sa place dans un bus » en tant que « militante et progressiste ».

      « Pourquoi Rosa Parks convient à la droite française, mais pas Angela Davis ? », lui demande alors la journaliste. « Parce que la droite française ne sait pas qui est Rosa Parks », glisse alors Angela Davis en souriant.

      « C’est au fond lui donner raison »

      Une pique délicate mais qui a le mérite de mettre l’élue des Républicains face à l’absurdité de sa décision. En effet, le 5 juillet, Valérie Pécresse avait motivé cette décision en condamnant des déclarations d’Angela Davis sur la France. « Dans ces conditions et compte tenu du fait qu’Angela Davis est toujours vivante et qu’elle peut continuer de s’exprimer de manière très positive sur l’État français (...) Je crois qu’il est nécessaire que nous rejetions la dénomination du lycée Angela Davis », avait ironisé la présidente de région.

      À la place, Valérie Pécresse avait proposé le nom de Rosa Parks, « figure emblématique de la ségrégation aux États-Unis, qui faisait partie de la présélection » pour renommer le lycée.

      Parmi les propos relevés par Valérie Pécresse pour échanger le nom d’Angela Davis : « le racisme systémique de l’État français » dénoncé par la militante. Une phrase extraite d’une tribune cosignée par Angela Davis en 2021 sur la « mentalité coloniale dans les structures de gouvernance de la France ».

      Le changement de nom avait toutefois été épinglé par Éric Coquerel, député LFI de la circonscription du lycée. « Débaptiser le lycée Angela-Davis à Saint-Denis, dans ma circonscription, parce que cette grande figure de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis aurait dénoncé une certaine forme de racisme en France, c’est au fond lui donner raison », s’était-il permis de souligner.

      Tout comme l’opposition communiste au sein de la région Île-de-France, qui avait déploré dans un communiqué cette « nouvelle démonstration de la course à l’échalote qu’une partie de la droite se livre avec l’extrême droite dans la quête de marqueurs identitaires et réactionnaires ».

      Le ministre de l’Éducation au moment de la polémique, Pap Ndiaye, avait lui même jugé inopportun de procéder à un changement de nom de l’établissement quelques mois plus tôt et alors que le lycée porte ce nom depuis 2017.

      https://www.huffingtonpost.fr/france/article/lycee-angela-davis-debaptise-sur-france-inter-la-militante-americaine