https://www.huffingtonpost.fr

  • Rappel : le gouverne·ment est parfaitement favorable aux techniques dites de « cause toujours tu m’intéresses » (ou « liberté de manifester dans le vide »). En revanche, les méthodes de contestation qui risqueraient d’avoir la moindre efficacité, c’est « inadmissible et répréhensible ». (Et d’ailleurs la loi est généralement très bien faite à ce sujet.)

    Macron dans l’Hérault : le gouvernement dénonce une « inadmissible » coupure de courant à Ganges
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/macron-dans-l-herault-le-gouvernement-denonce-une-inadmissible-coupur

    « J’ai toujours été très claire : manifester est un droit constitutionnel. Prendre des mesures dangereuses, par exemple de coupure d’électricité, (...) c’est irresponsable », fustige Agnès Pannier-Runacher sur le plateau de RMC. « On peut manifester, avoir des opinions différentes du gouvernement, ça s’appelle la démocratie. Mais mettre en danger la vie des gens, la sécurité des gens, c’est inadmissible et répréhensible », ajoute-t-elle.

  • J’aurais aimé pouvoir rire de cette mésaventure mais finalement je ressens plutôt une grande #sidération ...

    Starship : cet automobiliste n’aurait pas dû se garer à côté du pas de tir
    https://www.huffingtonpost.fr/international/article/starship-cet-automobiliste-n-aurait-pas-du-se-garer-a-cote-du-pas-de-

    « Nous avons réussi à quitter le pas de tir, ce qui honnêtement était tout ce que nous espérions », a déclaré une ingénieure de SpaceX, Kate Tice, lors du direct vidéo de la société.

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1649052736149762048/pu/vid/1280x720/bL2sSBMzvnmP_s6u.mp4?tag=12

    VR Cam caught some spectacular footage as #SuperHeavy rocked #SpaceX #Starbase this morning. I am floored at the amount of debris that was ejected. Waiting on Rover 2 damage assessment. Congratulations @elonmusk
    on pulling this historical launch!

    https://twitter.com/LabPadre/status/1649053476276797440

  • Rosa-Parks ou Angela-Davis ? #Valérie_Pécresse et #Pap_Ndiaye se querellent sur le nom d’un #lycée à #Saint-Denis

    Face à un début de polémique, la présidente du conseil régional d’Ile-de-France a saisi le ministre de l’Education sur le choix du nom d’un lycée à Saint-Denis. Dans un courrier, consulté par « le Monde », Pap Ndiaye refuse d’y répondre, avançant des arguments historiques.

    L’affaire est partie d’une décision du conseil régional d’Ile-de-France : celle de changer le nom d’un lycée de Saint-Denis. Face à une polémique naissante, la présidente LR de la région, Valérie Pécresse, a demandé au ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, de se déterminer sur ce changement de dénomination, indique le Monde dans un article paru mardi 18 avril. La réponse du ministre de l’Education nationale ne s’est pas fait attendre. Dans un courrier, consulté par le quotidien du soir, l’ancien universitaire a adressé « une fin de non-recevoir » à Pécresse. Une décision en partie fondée sur une « question de droit », mais surtout sur des considérations historiques.

    Au cœur de cette polémique : le lycée polyvalent de la Plaine, à Saint-Denis. Inauguré il y a six ans, l’établissement scolaire de 1 200 élèves « n’a toujours pas de nom officiel », rappelle l’article. Depuis son ouverture pourtant, élèves, enseignants et habitants, « tout comme le site de l’Education nationale », « le désignent du nom de l’écrivaine et militante américaine Angela Davis ». Une dénomination non prise en compte par la région Ile-de-France, seule autorité à pouvoir décider du nom officiel de l’établissement selon le code de l’éducation.

    Une figure « trop conflictuelle »

    Fin mars, Valérie Pécresse a alors relancé le débat. Elle a proposé de baptiser l’établissement du nom de Rosa Parks, une autre figure du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Une personnalité, selon elle, « plus consensuelle », écrit le Monde. « Le conseil d’administration du lycée avait pourtant validé le nom d’Angela Davis dès mai 2018, soutenu par le maire de Saint-Denis de l’époque », développe le quotidien. La proposition a fait réagir les enseignants de l’établissement, « choqués » de ne pas y avoir été associés. Face à ce début de controverse, l’ancienne candidate à la présidentielle a saisi le ministre de l’Education nationale et le préfet de la région pour trancher.

    Dans une lettre du 31 mars destinée à Pap Ndiaye, Valérie Pécresse avance notamment la « radicalité d’ex-Black Panthers » d’Angela Davis pour justifier son choix. Les prises de position de la militante sont, d’après l’élue, trop « conflictuelle[s] pour incarner la sérénité qui doit prévaloir dans un établissement scolaire ». Des arguments balayés par Pap Ndiaye dans sa réponse. Semblant « délaisser sa casquette de ministre pour reprendre celle de l’universitaire », note le Monde, le spécialiste de l’histoire sociale des Etats-Unis et des minorités estime que l’opposition suggérée entre Rosa Parks et Angela Davis est « trop simple ». Il rappelle aussi que de nombreux établissements scolaires puisent leur nom dans des références « qui ne font pas nécessairement consensus ».

    Une réponse loin de satisfaire la présidente du conseil régional d’Ile-de-France. Interrogée par le Monde, Valérie Pécresse a affirmé donner deux mois à la communauté éducative du lycée de Saint-Denis pour lui soumettre un nouveau nom. Faute de quoi, celui de Rosa Parks sera gardé.

    https://www.liberation.fr/societe/education/rosa-parks-ou-angela-davis-valerie-pecresse-et-pap-ndiaye-se-querellent-s
    #toponymie #toponymie_politique #dénomination #Rosa_Parks #Angela_Davis

    • Ile-de-France : sur l’impulsion de #Pécresse, la région débaptise le lycée Angela-Davis de Saint-Denis

      Malgré la demande de la région de changer de nom, le conseil d’administration de l’établissement avait conforté le 21 juin celui d’Angela-Davis. Puisque la région a autorité sur les lycées, la majorité de droite a voté ce mercredi 5 juillet : Angela-Davis sera remplacée par Rosa-Parks.

      Epilogue d’une polémique insensée. Le changement de nom d’un lycée de Saint-Denis avait fait du bruit dans la presse il y a déjà quelques mois. Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, s’opposait à la décision du conseil régional d’entériner le nom de l’établissement scolaire en hommage à Angela Davis, pourtant choisi depuis 2018. La région a enterré le débat en débaptisant le lycée ce mercredi 5 juillet. La majorité de droite a en effet voté en commission permanente pour que le nom d’Angela-Davis soit plutôt remplacé par celui de Rosa-Parks.

      En guise de justification, l’ex-candidate LR à la présidentielle avait déjà donné le ton fin mars lorsqu’elle avait refusé une première fois d’entériner le nom de la militante, pourtant choisi dès 2018 par le conseil d’administration du lycée et validé par le maire de l’époque. En résumé : pas question pour elle qu’un lycée prenne le nom d’Angela Davis, dont elle fustige les positions « contraires aux lois de la République ». Il est notamment reproché à l’universitaire, aujourd’hui âgée de 79 ans, une tribune cosignée en 2021 dans laquelle elle déplorait la « mentalité coloniale [qui] se manifeste dans les structures de gouvernance de la France, en particulier vis-à-vis des citoyens et des immigrés racisés ».
      « Course à l’échalote »

      Saisi par Valérie Pécresse à ce sujet, le ministre de l’Education Pap Ndiaye a estimé en avril qu’il n’était « pas opportun de changer le nom du lycée Angela-Davis », une « grande figure du mouvement pour les droits civiques, dont personne n’est obligé de partager tous les points de vue, mais qui peut cependant figurer sur les frontons de nos écoles ». « De très nombreuses écoles et établissements portent déjà le nom d’Angela-Davis », avait ajouté Pap Ndiaye pour qui « le nom de l’établissement » de Saint-Denis est aussi « entré dans l’usage » depuis son ouverture en 2017.

      Qu’importe : la région Ile-de-France a décidé de n’en faire qu’à sa tête, jugeant que le ministre « a détourné les yeux de cette question et s’en est remis au choix de la région ». Et ajoute que le conseil d’administration du lycée a conforté le 21 juin le nom Angela-Davis. « Faute d’avoir reçu une nouvelle proposition », la région, qui a autorité sur les lycées, choisit donc de le nommer Rosa-Parks, « figure emblématique de la lutte contre la ségrégation aux Etats-Unis, qui faisait également partie de la présélection du lycée ». L’opposition communiste a dénoncé dans un communiqué une « nouvelle démonstration de la course à l’échalote qu’une partie de la droite se livre avec l’extrême droite dans la quête de marqueurs identitaires et réactionnaires ».

      https://www.liberation.fr/societe/education/la-region-ile-de-france-change-le-nom-du-lycee-angela-davis-de-saint-deni

    • Au nom de la « #laïcité » et contre l’avis de Pap Ndiaye, Valérie Pécresse débaptise le lycée Angela-Davis

      Le conseil régional d’Île-de-France a voté, mercredi, pour débaptiser le lycée Angela-Davis, en Seine-Saint-Denis, et le renommer Rosa-Parks, malgré l’avis contraire émis par le ministre de l’éducation nationale.

      LaLa région Île-de-France, dirigée par Valérie Pécresse, a finalement baptisé Rosa-Parks le lycée de Saint-Denis qui avait choisi le nom d’Angela Davis, à l’occasion d’un vote en commission permanente, mercredi 5 juillet. Le motif de cette décision : les positions de l’universitaire américaine, jugées « contraires aux lois de la République », à cause notamment d’une tribune de 2021 dans laquelle Angela Davis fustigeait la « mentalité coloniale [qui] se manifeste dans les structures de gouvernance de la France, en particulier vis-à-vis des citoyens et des immigrés racisés ».

      Devant la bronca de l’opposition, la majorité de droite avait, dans un premier temps, suspendu le processus et annoncé, en mars dernier, saisir au préalable le ministère de l’éducation nationale. En avril, Pap Ndiaye a estimé qu’il n’était « pas opportun de changer le nom du lycée Angela-Davis », une « grande figure du mouvement pour les droits civiques, dont personne n’est obligé de partager tous les points de vue, mais qui peut cependant figurer sur les frontons de nos écoles ». Le 21 juin dernier, de nouveau, le conseil d’administration du lycée a appuyé le choix de nommer le lycée Angela-Davis.

      Mais Valérie Pécresse et sa majorité estiment aujourd’hui que, « faute d’avoir reçu une nouvelle proposition » de l’établissement et puisque la région a autorité sur les lycées, le nom Rosa-Parks, « figure emblématique de la lutte contre la ségrégation aux États-Unis », doit être entériné.

      L’opposition communiste a aussitôt fustigé dans un communiqué une « nouvelle démonstration de la course à l’échalote qu’une partie de la droite se livre avec l’extrême droite dans la quête de marqueurs identitaires et réactionnaires ».

      Nous republions notre article du 28 mars 2023, intitulé « Au nom de la “laïcité ”, Valérie Pécresse veut débaptiser le lycée Angela-Davis ».

      *

      Valérie Pécresse a fait marche arrière. Mercredi 29 mars, la présidente du conseil régional d’Île-de-France a finalement renoncé à soumettre au vote une délibération relative aux lycées franciliens. Sur le bâti scolaire, dont l’état est calamiteux par endroits ? Sur les agents techniques, en sous-effectif constant ? Sur les neuf lycées parisiens qui doivent fermer à la rentrée de septembre ? Rien de tout cela. Il s’agissait de changer le nom du lycée Angela-Davis de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), inauguré en 2017 et dont le titre n’avait jamais été entériné par la collectivité régionale.

      Devant l’indignation de l’opposition, Valérie Pécresse a annoncé vouloir d’abord saisir le ministère de l’éducation nationale et la préfecture « au titre du contrôle de légalité ». Ils devront déterminer si le nom d’Angela Davis répond à toutes les exigences d’une circulaire de 1988 « sur la dénomination des établissements » et à la jurisprudence administrative (notamment sur le trouble à l’ordre public).

      Voilà pourtant presque cinq ans que le conseil d’administration de l’établissement a voté cette dénomination à une très large majorité et que le nom d’Angela-Davis figure sur tous les documents du lycée, de la Région et de l’Éducation nationale.

      Mais pourquoi Angela Davis dérange-t-elle autant la présidente LR de la Région ? L’amendement préparé par le groupe majoritaire, essentiellement composé d’élu·es Les Républicains (LR), listait la « défense de la laïcité » et des « valeurs républicaines » ainsi que de la lutte contre « l’obscurantisme ».

      Dans l’exposé des motifs de cet amendement, la droite régionale détaille ses griefs à l’encontre de la militante américaine, figure de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis. Elle se voit reprocher d’avoir signé une tribune en 2013 contre l’interdiction du voile dans les crèches associatives ou d’avoir déclaré qu’une femme voilée pouvait être « plus féministe » qu’une femme qui ne l’est pas.

      « On considère qu’un certain nombre de ses prises de position ne sont pas acceptables, pointe l’entourage de Valérie Pécresse. Dans un lycée, on doit essayer de rassembler les élèves. » « Dans un lycée français, on doit apprendre à aimer la France », a expliqué mercredi la présidente.

      Vincent Jeanbrun, le président du groupe majoritaire au conseil régional, avance aussi auprès de Mediapart : « On peut retenir énormément de choses positives sur le parcours d’Angela Davis mais il y a aussi quelques zones d’ombre. On était loin d’un engagement universaliste dans la deuxième partie de sa vie. Elle a aussi été très proche des dictatures en URSS et à Cuba. »

      À la place, Valérie Pécresse et ses soutiens proposent d’attribuer au lycée le nom de Rosa Parks, une autre figure de la lutte contre la ségrégation aux États-Unis. « Elle incarne tout aussi bien le combat contre la ségrégation raciale et elle s’est battue toute sa vie pour les droits de la femme et l’universalisme », justifie Vincent Jeanbrun. À l’inverse, conserver le nom d’Angela Davis – qui est toujours en vie – enverrait « un message désastreux à notre jeunesse et particulièrement aux jeunes femmes », estime-t-il dans l’amendement déposé.

      La position de la droite régionale est d’autant plus surprenante que depuis cinq ans, elle n’a pas exprimé la moindre réticence à l’égard du nom choisi par la communauté éducative du lycée. Début mars 2020, elle en avait même soumis l’approbation à l’assemblée régionale. Avant de retirer le rapport de l’ordre du jour, invoquant de simples vérifications administratives. « Pour moi, il n’y a aucun sujet, assurait Valérie Pécresse face aux inquiétudes des groupes de gauche. Le lycée s’appelle Angela-Davis, il a été nommé Angela-Davis, il n’y a pas de sujet. »

      En septembre 2019, l’ancienne ministre allait même plus loin. Interpellée à ce sujet par l’écologiste Bénédicte Monville, elle affirmait : « À aucun moment nous n’avons refusé d’entériner le nom d’une personnalité donnée à un lycée et cela ne nous viendrait pas à l’esprit, sauf si on appelait un lycée Adolf-Hitler. Là, nous aurions un droit de réserve et une opposition à formuler. » Et Valérie Pécresse de conclure : « Dites au proviseur du lycée de nous en saisir et nous entérinerons ces noms [sic]. »

      Trois ans plus tard, les promesses ont fait long feu. Valérie Pécresse a visiblement changé d’avis, même si son entourage assure qu’elle « donnera sa position demain [mercredi] après avoir écouté les arguments de chacun ». Alors que le code de l’éducation impose de recueillir leur avis, la droite régionale n’a averti ni la communauté éducative du lycée ni le maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, qui s’en est vivement ému sur Twitter.
      Le corps enseignant « profondément choqué »

      L’indignation est plus grande encore parmi les enseignant·es mobilisé·es, qui se sont dit « profondément choqué·es » dans un communiqué. « Quelle vision des responsabilités et du fonctionnement démocratique peut découler d’une décision qui passe outre les engagements pris, les procédures officielles et l’expression collective et souveraine d’un vote ? », pointe le texte, cosigné par les sections Snes-FSU, Sud Éducation et CGT de l’établissement, qui dénonce par ailleurs les « incohérences » et le « jeu politique » d’une « droite en quête de symboles ».

      « Pour tenter d’exister politiquement, la droite régionale joue la diversion, commente Céline Malaisé, présidente du groupe communiste au conseil régional. Elle provoque une énième panique identitaire et attise la concurrence mémorielle entre deux femmes combattantes contre la discrimination raciale aux États-Unis. Cet amendement inacceptable et honteux doit être retiré. Ce lycée s’appelle Angela-Davis, c’est un état de fait, il est temps que la droite l’accepte. »

      À l’unisson, le conseiller régional socialiste Yannick Trigance dénonce un choix « absolument scandaleux » et « extrêmement choquant ». « Que le Rassemblement national se prononce contre la dénomination en hommage à Angela Davis, ça ne nous surprend pas, pointe le secrétaire national du PS sur les questions d’éducation. Mais que la droite se rallie à cette position… Ça traduit une dérive de la droite vers la radicalité et l’extrémisme et Valérie Pécresse n’y échappe pas. »

      Et Pap Ndiaye, qu’en pense-t-il ? Le ministre de l’éducation nationale connaît le sujet de près, lui qui a écrit Les Noirs américains : en marche pour l’égalité en 2009 et travaillé depuis trente ans sur la condition noire aux États-Unis et en France et la lutte contre les discriminations raciales. Contacté par Mediapart, il n’avait pas donné suite à l’heure où cet article a été publié. C’est maintenant à lui de se prononcer.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/050723/au-nom-de-la-laicite-et-contre-l-avis-de-pap-ndiaye-valerie-pecresse-debap

    • La région Ile-de-France change le nom du lycée Angela-Davis en raison des critiques de l’icône des droits civiques contre la France

      Valérie Pécresse a refusé d’entériner ce nom en pointant des prises de position des positions « contraires aux lois de la République ». Pap Ndiaye avait défendu une « grande figure du mouvement pour les droits civiques, dont personne n’est obligé de partager tous les points de vue ».

      La région Ile-de-France dirigée par Valérie Pécresse a baptisé mercredi 5 juillet Rosa-Parks le lycée de Saint-Denis qui avait lui-même choisi le nom d’Angela Davis, en raison des positions de cette dernière, jugées « contraires aux lois de la République ». La majorité de droite a voté en commission permanente cette dénomination officielle, « faute d’avoir reçu une nouvelle proposition » de la part de la communauté éducative du lycée, explique l’exécutif régional dans l’amendement adopté.

      A la fin de mars, la candidate LR à la présidentielle avait refusé d’entériner le nom d’Angela Davis, pourtant choisi dès 2018 par le conseil d’administration du lycée et validé par le maire de l’époque, en raison de prises de position critiques vis-à-vis de la France. En cause notamment, une tribune cosignée en 2021 par l’universitaire, aujourd’hui âgée de 79 ans, dans laquelle elle fustigeait la « mentalité coloniale [qui] se manifeste dans les structures de gouvernance de la France, en particulier vis-à-vis des citoyens et des immigrés racisés ».

      Saisi par Mme Pécresse à ce sujet, le ministre de l’éducation, Pap Ndiaye, avait estimé en avril qu’il n’était « pas opportun de changer le nom du lycée Angela-Davis », une « grande figure du mouvement pour les droits civiques, dont personne n’est obligé de partager tous les points de vue, mais qui peut cependant figurer sur les frontons de nos écoles ». « De très nombreuses écoles et établissements portent déjà le nom d’Angela Davis », avait ajouté M. Ndiaye, pour qui « le nom de l’établissement » de Saint-Denis est aussi « entré dans l’usage » depuis son ouverture, en 2017.

      Le ministre « a détourné les yeux de cette question et s’en est remis au choix de la région », estime cette dernière, qui annonce que le conseil d’administration du lycée a conforté le 21 juin le nom Angela-Davis. « Faute d’avoir reçu une nouvelle proposition », la région, qui a autorité sur les lycées, choisit donc de le nommer Rosa-Parks, « figure emblématique de la lutte contre la ségrégation aux Etats-Unis, qui faisait également partie de la présélection du lycée ».

      L’opposition communiste a fustigé dans un communiqué une « nouvelle démonstration de la course à l’échalote qu’une partie de la droite se livre avec l’extrême droite dans la quête de marqueurs identitaires et réactionnaires ».

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/07/05/la-region-ile-de-france-change-le-nom-du-lycee-angela-davis-de-saint-denis_6

    • Lycée Angela-Davis : les enseignants dénoncent un « coup de force nauséabond »

      La région Ile-de-France a voté pour rebaptiser un lycée « Rosa-Parks » contre l’avis du conseil d’administration de l’établissement. Une cinquantaine d’enseignants dénonce une instrumentalisation politique de Valérie Pécresse et demande aux intellectuels et aux citoyens un soutien massif.

      C’est par voie de communiqué que nous avons appris, le mercredi 5 juillet, la décision de la majorité de droite de la région Ile-de-France de renommer le lycée Angela-Davis en lycée Rosa-Parks, justifiée dans un amendement invoquant la « défense de la laïcité », des « valeurs républicaines » ainsi que de la lutte contre « l’obscurantisme ».

      Le 21 juin, le conseil d’administration de l’établissement avait pourtant bien, suivant les prérogatives transmises directement par le rectorat et le ministère, répondu à l’ultimatum posé par Valérie Pécresse. A la question de savoir si nous souhaitons que notre lycée se nomme « Angela-Davis » ou « Rosa-Parks », l’écrasante majorité des élu·e·s du personnel, des parents et des élèves a répondu « Angela-Davis ». Pour la deuxième fois, dans une sorte de sentiment d’absurdité, nous avons réaffirmé notre nom. Ce que la majorité régionale nomme une « absence de réponse » est en réalité une réponse qu’elle ignore volontairement.

      Lors de ce même conseil d’administration, et comme c’est le cas depuis maintenant près de cinq ans, aucun·e représentant·e de la région n’était présent·e. Or nous pouvions légitimement attendre des explications d’un membre de cette institution devant la représentation élue du lycée.

      Nous aurions aussi saisi cette occasion pour ré-alerter la région, parmi tant d’autres choses, sur l’état de délabrement des toilettes de notre établissement, qui, mal construites, sont constamment inutilisables pour les élèves, et ce depuis l’ouverture du lycée. Ou le niveau d’effondrement de la structure de notre lycée fleuron, dont certaines poutres tombent déjà au milieu des élèves. Si la majorité régionale souhaite tant nous aider dans nos missions, qu’elle commence par répondre à nos courriers et à nos multiples appels à l’aide sur ce délabrement de l’établissement.
      De l’instrumentalisation du lycée

      Ce changement de nom est le signe d’une priorité politique qui nous dépassent et nous consternent, mais ne nous laissent pas dupes : les enjeux éducatifs sont secondaires, Valérie Pécresse qui fustige les positions « contraires aux lois de la République » d’Angela Davis, instrumentalise notre lycée pour donner des gages à son électorat dans la course à la surenchère avec l’extrême droite. En rejetant cette icône, il s’agit ici de répondre au « wokisme » présumé d’un nom en le remplaçant par un autre jugé plus consensuel.

      Au-delà de l’absurdité historique et politique qui consiste à opposer Angela Davis à Rosa Parks, deux femmes noires féministes et antiracistes, nous refusons de défendre une vision tronquée des valeurs de la République qui opère un tri partisan parmi les figures de l’histoire et ignore ouvertement l’expression démocratique des élèves, des parents et des enseignant·e·s.

      Nous refusons cette décision justifiée comme souvent par la droite au nom d’une défense d’une conception dévoyée de la laïcité. Nous refusons d’être les victimes de cette basse manœuvre politique, et nous refusons que les quartiers populaires soient, d’autant plus dans le contexte actuel de mobilisation de la jeunesse après la mort du jeune Nahel de la main de la police à Nanterre, à nouveau stigmatisés et instrumentalisés par cette droite bourgeoise et conservatrice.

      Encore une fois, c’est la voix de notre jeunesse qui est ignorée : alors que les élèves, avec les parents et l’entière communauté éducative, avaient voté pour Angela Davis, on piétine leur expression comme si elle n’était rien. Alors que les élèves ont choisi une figure militante noire et féministe pour représenter leur lycée, on leur oppose l’argument odieux que leur choix n’est pas assez « français » ou « républicain ». En imposant une décision autoritaire et absurde à la jeunesse du quartier de La Plaine Saint-Denis, madame Pécresse ne fait que jeter de l’huile sur le feu et affiche clairement son mépris pour nous, nos élèves, et leurs familles.

      Nous sollicitons donc l’intervention de notre ministre Pap Ndiaye, garant des libertés démocratiques de notre communauté éducative, qui s’est déjà exprimé en avril en faveur du nom Angela Davis, pour s’opposer à ce coup de force nauséabond. Nous appelons également les intellectuel·le·s et citoyen·ne·s à exprimer publiquement leur opposition à ce qui pourrait constituer un dangereux précédent, qui dit quelque chose de la droitisation extrême d’une partie de notre société.

      https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/lycee-angela-davis-les-enseignants-denoncent-un-coup-de-force-nauseabond-

    • Lycée Angela Davis débaptisé : sur France Inter, la militante américaine tacle Valérie Pécresse

      Durant l’été, Valérie Pécresse avait demandé de changer le nom d’un lycée de La Plaine Saint-Denis car des déclarations d’Angela Davis avaient été jugées « contraires aux lois de la République ».

      Une intervention inattendue, mais salutaire. Invitée de la matinale de France Inter ce lundi 20 novembre, l’activiste américaine et universitaire Angela Davis n’a pas manqué d’égratigner la présidente Les Républicains de la Région Île-de-France lors de ce passage en France.

      Il faut dire que la militante aujourd’hui âgée de 79 ans s’était bien malgré elle retrouvée au cœur d’une polémique politique durant l’été lorsque Valérie Pécresse avait refusé que le nom d’Angela Davis soit associé à un lycée de La Plaine Saint-Denis à cause de positions de cette dernière jugées « contraires aux lois de la République ».

      La décision avait alors été prise de remplacer le nom d’Angela Davis par celui de Rosa Parks, autre grande figure marquante de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis. Interrogée par Sonia Devillers ce lundi sur cette décision votée en commission permanente par la majorité de droite, Angela Davis a taclé poliment la droite française et Valérie Pécresse.

      « Je ne peux pas dire que le lycée ne doit pas être nommée Rosa Parks », a-t-elle d’abord expliquée après avoir rappelé que Rosa Parks « a participé à la campagne pour (s)a liberté » et qu’elle a fait « beaucoup plus que refuser de céder sa place dans un bus » en tant que « militante et progressiste ».

      « Pourquoi Rosa Parks convient à la droite française, mais pas Angela Davis ? », lui demande alors la journaliste. « Parce que la droite française ne sait pas qui est Rosa Parks », glisse alors Angela Davis en souriant.

      « C’est au fond lui donner raison »

      Une pique délicate mais qui a le mérite de mettre l’élue des Républicains face à l’absurdité de sa décision. En effet, le 5 juillet, Valérie Pécresse avait motivé cette décision en condamnant des déclarations d’Angela Davis sur la France. « Dans ces conditions et compte tenu du fait qu’Angela Davis est toujours vivante et qu’elle peut continuer de s’exprimer de manière très positive sur l’État français (...) Je crois qu’il est nécessaire que nous rejetions la dénomination du lycée Angela Davis », avait ironisé la présidente de région.

      À la place, Valérie Pécresse avait proposé le nom de Rosa Parks, « figure emblématique de la ségrégation aux États-Unis, qui faisait partie de la présélection » pour renommer le lycée.

      Parmi les propos relevés par Valérie Pécresse pour échanger le nom d’Angela Davis : « le racisme systémique de l’État français » dénoncé par la militante. Une phrase extraite d’une tribune cosignée par Angela Davis en 2021 sur la « mentalité coloniale dans les structures de gouvernance de la France ».

      Le changement de nom avait toutefois été épinglé par Éric Coquerel, député LFI de la circonscription du lycée. « Débaptiser le lycée Angela-Davis à Saint-Denis, dans ma circonscription, parce que cette grande figure de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis aurait dénoncé une certaine forme de racisme en France, c’est au fond lui donner raison », s’était-il permis de souligner.

      Tout comme l’opposition communiste au sein de la région Île-de-France, qui avait déploré dans un communiqué cette « nouvelle démonstration de la course à l’échalote qu’une partie de la droite se livre avec l’extrême droite dans la quête de marqueurs identitaires et réactionnaires ».

      Le ministre de l’Éducation au moment de la polémique, Pap Ndiaye, avait lui même jugé inopportun de procéder à un changement de nom de l’établissement quelques mois plus tôt et alors que le lycée porte ce nom depuis 2017.

      https://www.huffingtonpost.fr/france/article/lycee-angela-davis-debaptise-sur-france-inter-la-militante-americaine

  • Vladimir Kara-Mourza condamné à 25 ans de prison en Russie, l’opposant coupable de « haute trahison »
    https://www.huffingtonpost.fr/international/article/vladimir-kara-mourza-condamne-a-25-ans-de-prison-en-russie-l-opposant

    Célèbre pour son combat politique contre Vladimir Poutine depuis son arrivée au pouvoir en 2000, le russo-britannique a été jugé avec une extrême sévérité dénoncée en Occident.

    En fait, à chaque fois que nos sentinelles du monde libre dénoncent sévèrement une nouvelle éructation autoritaire russe, on pense à chaque fois à Julian Assange et aux centaines d’années de prison qu’il risque s’il va aux US. Mais en fait, si ça s’trouve, Julian Assange, s’il acceptait enfin d’être déporté aux US pour subir le procès, il aurait peut-être aucune peine de prison. Parce que bon. L’Occident, il n’est pas sévère et il ne condamne pas les journalistes ou les universitaires à de la prison. Tiens, d’ailleurs Julian Assange est libre et il profite de la prospérité occidentale. Et un représentant d’une maison d’édition française en déplacement à Londres ne s’est pas fait arrêté du fait de la mise en œuvre de mesures d’exception liées à l’antiterrorisme.

  • Bruno Le Maire avait le choix entre poser dans le journal à poil avec une plume dans le cul pour faire diversion, ou bien dire que c’est la fautes aux narabes (pour faire diversion). La suite va te surprendre (non).

    La sortie de Bruno Le Maire sur les aides sociales « envoyées au Maghreb » passe mal
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/la-sortie-de-bruno-le-maire-sur-les-aides-sociales-envoyees-au-maghre

    « Nos compatriotes en ont ras le bol de la fraude », a attaqué le locataire de Bercy. Les prestations sociales, « c’est le contribuable, c’est l’entrepreneur, c’est le salarié » qui les paient, a-t-il énuméré, ajoutant : « Ils n’ont aucune envie de voir que des personnes peuvent en bénéficier, les renvoyer au Maghreb ou ailleurs, alors qu’ils n’y ont pas droit. »

    • Sinon au rayon « diversion fascistoïde », je mettrais la « fuite » de la déclaration de Darmanin, sur le thème « Les Français nous en veulent pour les retraites, mais ils l’ont avalé ».

      Dans la même logique que son « quand j’entends parler des violences policières, je m’étouffe », je ne vois pas comment le double-sens lui aurait échappé. Au contraire, j’y vois un clin-d’œil (dog whistle) vers son fan club masculiniste et raciste.

      C’est exactement comme les dérapages « rigolos » du vieux Pen à l’époque : c’est pas des dérapages, c’est parfaitement assumé et ses partisans en redemandent.

    • plus qu’une diversion, c’est une ligne politique. la dernière prise de parole présidentielle annonce créer 200 gendarmeries (le retour du service public !) dans une phrase qui en même temps mentionne la lutte contre la fraude sociale

      edit et oui à propos de la dernière sortie ’ils l’ont avalé tout va bien se passer’ et d’façon, les zassisté c’est un peu des tarlouzes, l’homme, le vrai, il travaille ! et la femme elle s’occupe de ses enfants, elle balance pas la thune au bled !

      #contrôle #xénophobie #racisme #assistanat #droits_sociaux

    • Et puis Véran, qui récite son petit laïus fascistoïde avec la tête de quelqu’un à qui Darmanin a demandé d’avaler.
      https://twitter.com/cavousf5/status/1648379456464252929
      https://video.twimg.com/amplify_video/1648378316867670016/vid/1280x720/yrjxe5nwWQGMrdyA.mp4

      « Je pense qu’il faut une convention citoyenne sur la question de l’immigration et de l’intégration. Est-ce qu’une loi, même adoptée par le Parlement, peut suffire à répondre aux préoccupations des Français sur ce sujet ? »

  • Boris Ravignon à la tête de l’Ademe : sa reconduction refusée par le Parlement
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/boris-ravignon-a-la-tete-de-l-ademe-sa-reconduction-refusee-par-le-pa

    Faute de majorité à l’Assemblée nationale comme au Sénat, la nomination de Boris Ravignon à la tête de l’Ademe proposée par Emmanuel Macron n’a pas été validée. Une première.

    ÉCOLOGIE - Du jamais vu. À l’issue de son audition, les députés et sénateurs ont refusé ce mercredi 12 avril de prolonger le mandat de Boris Ravignon à la tête de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), l’agence chargée de piloter la transition écologique dans l’Hexagone.

    C’est la première fois qu’un candidat proposé par l’Élysée – à l’Ademe ou ailleurs – est retoqué depuis cette procédure introduite en 2008 dans la Constitution, souligne une source parlementaire auprès de l’AFP.

    Le cumul en question

    Le maire LR de Charleville-Mézières avait été nommé par Emmanuel Macron en décembre dernier pour assurer l’intérim à la tête de la structure en raison de la démission du président en place. Boris Ravignon avait alors obtenu l’aval du Parlement, qui ne peut bloquer une nomination à la tête d’une structure gouvernementale qu’à la majorité des trois cinquièmes.

    Au terme du mandat de l’ensemble du conseil d’administration de l’Ademe, en février dernier, Boris Ravignon devait à nouveau se soumettre au vote des commissions compétentes de l’Assemblée et du Sénat. Un second scrutin qui a donc écarté le candidat de l’Élysée. Dans le détail, 57 députés et sénateurs ont voté contre, et 32 pour.

    Dans les débats de la matinée, députés et sénateurs ont notamment reproché à Boris Ravignon son refus de démissionner de son mandat de maire à la suite de sa première nomination à l’Ademe, comme l’explique par exemple le site Politico.

    Boris Ravignon avait pour sa part fait valoir ce mercredi matin « l’intérêt de rester en contact avec le terrain » pour mieux remplir sa mission, en soulignant que cela était « légal » et était « déjà arrivé dans le passé ».

    Soutien d’Emmanuel Macron

    En avril 2022, le maire de Charleville-Mézières avait apporté son soutien à Emmanuel Macron face à la candidate LR Valérie Pécresse à la présidentielle. Les deux hommes, tous deux énarques de la même génération (Boris Ravignon a 47 ans et Emmanuel Macron 44), ont travaillé ensemble à l’Inspection générale des Finances à Bercy en 2004-2005, avant que Boris Ravignon ne rejoigne Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur et en marche pour la présidentielle de 2007.

    En 2008, Boris Ravignon a rejoint le cabinet du président de la République chargé du développement durable, des transports et de l’aménagement du territoire. Il participe alors au Grenelle de l’environnement.

  • À Sevran, des lycéens mineurs subissent plus de 30h de garde à vue et des humiliations après un blocage | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1681227962-sevran-lyceens-mineurs-subissent-30h-garde-vue-humiliations-

    Le 27 mars, Raja, Raian, Henri et Ousmane sont interpellés en marge du blocage de leur lycée à Sevran. Trois d’entre eux, dont deux mineurs, sont placés en garde à vue et subissent des humiliations. #Lycéens, parents et professeurs s’insurgent.

    #police

    • A Conflans, pas mieux :

      « L’enjeu ici, c’est la vision de la police qu’ont nos jeunes, fustige Corinne Grootaert, présidente du conseil local, à Conflans-Sainte-Honorine, du syndicat des parents d’élèves FCPE. On ne peut pas faire confiance à l’autorité si on estime qu’elle ment délibérément. Une erreur peut arriver mais la reconnaissance de cette erreur par l’institution policière est fondamentale. »

      Pour la représentante des parents d’élèves, le communiqué de presse de la préfecture des Yvelines n’apaise pas les tensions : « Il ne répond pas à nos interpellations. Les photos et vidéos publiées sur les réseaux sociaux ne justifient pas la violence qui a été opérée par les forces de police. »

      L’une des demandes de Corinne Grootaert auprès de la préfecture est notamment « d’entendre les jeunes » pour qu’une mise au clair soit faite « des deux parties ».

      Antoine Tardy, cosecrétaire académique du SNES-FSU de Versailles, syndicat des personnels enseignants des collèges et lycées généraux et technologiques, affirme avoir d’ores et déjà fait une demande auprès du rectorat pour « garantir la sécurité des élèves et leur droit citoyen fondamental de manifestation ».

      Contactée, l’académie de Versailles ne souhaite pas faire de commentaire à propos des événements du jeudi 6 avril, les fait s’étant déroulés « à l’extérieur de l’établissement ».

      https://www.mediapart.fr/journal/france/120423/arrestation-musclee-d-un-lyceen-conflans-sainte-honorine-aurait-pu-mourir

    • Conflans-Sainte-Honorine : la préfecture s’explique sur l’interpellation musclée devant un lycée
      https://www.huffingtonpost.fr/france/article/conflans-sainte-honorine-la-prefecture-s-explique-sur-l-interpellatio

      Dans un communiqué publié samedi 8 avril, la préfecture des Yvelines revient sur cette intervention : six policiers nationaux, en plus des agents municipaux, mobilisés à la demande du chef de l’établissement. Le texte explique que les forces de l’ordre, « pas équipées pour le maintien de l’ordre », ont été « encerclées » et visées par « des jets de projectiles » peu après 10 heures du matin, après qu’ils ont accompagné des « pompiers qui intervenaient pour une personne blessée au sein de l’établissement. »

      Dans ce contexte, la préfecture explique que les policiers - qui n’avaient pas manifesté leur intention de mettre fin au blocage jusqu’ici, selon le récit - ont alors procédé au « contrôle d’un groupe de jeunes d’où semblait provenir les projectiles. »

      « Un individu masqué ayant tenté de se soustraire au contrôle a été rattrapé par les policiers. Ce dernier, peu coopératif, se débattait, ce qui a contraint plusieurs policiers à le maîtriser au sol pour parvenir à le menotter », relate le communiqué, à propos de l’une des séquences polémiques. C’est à ce moment-là, indiquent encore les autorités, que certains policiers ont fait usage « d’une projection de gaz lacrymogène à main pour maintenir les jeunes hostiles à distance. »

      Concernant les #LBD, et les grenades lacrymogènes, la préfecture de police ne revient pas sur les scènes qui montrent des policiers viser des jeunes manifestement au niveau du haut du corps. Pour rappel, la procédure interdit aux policiers de viser la tête. Le communiqué précise simplement que les agents mobilisés ce jour-là n’ont pas fait usage de ces armes.

  • Députés [et blessés] attaqués par les quad à Sainte-Soline : ça porte plainte ou pas ?

    Un article du Huff qui raconte l’épisode, avec une photo de la farandole d’écharpes tricolores :

    https://www.huffingtonpost.fr/france/article/apres-sainte-soline-ces-elus-nupes-et-la-prefecture-se-renvoient-la-b

    et LR qui en profite pour [essayer d’] enfoncer leurs camarades de l’ultra-gauche de l’assemblée

    https://www.lefigaro.fr/politique/mega-bassines-les-deputes-lr-demandent-des-sanctions-contre-leurs-collegues

    Ils ont porté plainte les députés ?

    Les plaintes des blessés graves :
    https://seenthis.net/messages/997784

  • À Paris, l’Arc de Triomphe fermé après une action de la CGT
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/video/a-paris-l-arc-de-triomphe-ferme-apres-une-action-de-la-cgt_216208.htm

    À Paris, l’Arc de Triomphe fermé après une action de la CGT

    Les branches Culture et Spectacle de la CGT ont organisé une occupation du monument pour protester contre la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron et Élisabeth Borne.
    Par Paul Guyonnet avec AFP

    Ce mercredi 5 avril, des membres des branches Culture et Spectacle de la CGT ont occupé l’Arc de Triomphe, à Paris, y déployant une large banderole contre la réforme des retraites.
    CGT Spectacle & CGT Culture
    Ce mercredi 5 avril, des membres des branches Culture et Spectacle de la CGT ont occupé l’Arc de Triomphe, à Paris, y déployant une large banderole contre la réforme des retraites.

    RÉFORME DES RETRAITES - « Et l’Arc de Triomphe il est à qui ? Il est à nous ! » Ce mercredi 5 avril vers 11 heures, au cœur de Paris, l’Arc de Triomphe a été fermé au public pendant environ une heure après l’occupation du bâtiment emblématique par des opposants à la réforme des retraites.

    « Le monument a rouvert à midi », a précisé à l’Agence France presse le centre des monuments nationaux, au moment même où l’intersyndicale sortait d’une réunion à Matignon, où elle venait d’être reçue par la Première ministre Élisabeth Borne.

    Jointe en début d’après-midi par Le HuffPost, Lucie, comédienne syndiquée à la CGT, était pourtant toujours sur le toit du monument, au milieu des touristes qui avaient repris les visites. « Ça se passe très bien, même avec la sécurité du lieu qui nous a expliqué que ce n’était pas la première fois qu’une banderole du genre était affichée là-haut. Tout se passe très joyeusement ! » Et d’ajouter, au sujet des visiteurs du site : « quand on ne bloque pas l’entrée, c’est toujours plus facile et acceptable. Et puis ça permet de communiquer à l’international sur cette réforme ».
    « 64, c’est non ! »

    Les opposants au texte phare du second quinquennat Macron s’étaient rassemblés à l’appel de la CGT Culture et Spectacle. Ils ont installé une large banderole au sommet du bâtiment, situé place de l’Étoile, sur laquelle on pouvait lire en lettres capitales noires : « 64, c’est non ! ».

  • Dans les morts du Covid-19 en France, les immigrés sont surreprésentés
    https://www.huffingtonpost.fr/life/article/dans-les-morts-du-covid-19-en-france-les-immigres-sont-surrepresentes

    L’Insee révèle que l’augmentation des décès des personnes immigrées en mars 2020 a été supérieure à celle des personnes nées en France. Les explications viennent du monde du travail.

    IMMIGRATION - Il y a trois ans, la France était à l’arrêt. La faute au premier confinement déclenché par l’épidémie de Covid-19. Le nombre de décès dans le pays a particulièrement augmenté dans les semaines et mois qui ont suivi… notamment celui des immigrés, toutes causes confondues, selon un rapport de l’Insee qui dresse un état des lieux de l’immigration, paru ce jeudi 30 mars 2023.

    Pour les personnes nées en France, ce nombre s’est accru de 23 % en mars‑avril 2020 par rapport à la même période en 2019. Mais il a augmenté de 49 % pour celles nées à l’étranger mais vivant dans le pays. L’Insee précise au HuffPost qu’environ 80 % de ces personnes sont des immigrés, les 20 % restant étant par exemple des personnes françaises nées à l’étranger.

    Cette hausse de la mortalité est particulièrement plus forte pour les personnes nées en Asie (+ 92 %), au Maghreb (+ 55 %) et dans les autres pays d’Afrique (+ 117 %). « Dans les régions les plus touchées lors de la première vague (Grand Est et Île‑de‑France), la mortalité était 8 à 9 fois plus élevée pour les personnes de 40 à 69 ans nées en Afrique subsaharienne que pour celles nées en France », note également cette étude.

    L’une des causes avancée par le rapport ? « Les personnes nées à l’étranger sont surreprésentées dans les métiers ’essentiels du quotidien’ », explique l’Insee qui cite un exemple : « En Île‑de‑France, en 2017, 30 % des travailleurs de ’premières lignes’ étaient des immigrés, alors qu’ils représentaient 23 % des actifs occupés. » Beaucoup de ces travailleurs n’ont pas arrêté leur activité pendant le premier confinement et ont été exposés au virus.
    Pénibilité et précarité

    Selon le rapport, les immigrés qui représentent 10 % de la population française (contre 6,5 % en 1968) occupent plus souvent des postes peu qualifiés, qui sont associés à des salaires plus bas et à des conditions de travail plus difficiles. En 2021, 42 % des femmes immigrées nées hors de l’Union européenne travaillent comme employées ou ouvrières peu qualifiées. Soit plus du double que les femmes ni immigrées ni descendantes d’immigrés (20 %). On retrouve ces mêmes disparités chez les hommes : 39 % des immigrés sont ouvriers, soit davantage que ceux sans ascendance migratoire (29 %).

    Les contrats de travail sont également plus précaires : 13 % des immigrés sont employés sous des contrats de type CDD ou intérim contre 9 % des personnes sans ascendance migratoire directe. Le temps partiel est également plus fréquent chez les personnes nées à l’étranger et vivant en France : de l’ordre de « 37 % des immigrées et 42 % des immigrés, contre respectivement 25 % et 28 % des femmes et des hommes sans ascendance migratoire directe ».

    « En conséquence, les femmes et les hommes immigrés sont près de deux fois plus souvent en sous‑emploi (respectivement 15 % et 7 %) que les personnes sans ascendance migratoire directe (8 % et 4 %) », détaille l’Insee.

    Mais d’autres raisons expliquent cette disparité de mortalité : les immigrés, notamment ceux d’origine africaine, sont surreprésentés dans les grandes agglomérations urbaines qui ont été les régions les plus touchées par les premières vagues de Covid-19 - Île‑de‑France, Grand Est et Auvergne Rhône‑Alpes. Leurs conditions de logement, l’accès difficile aux soins et la prévalence plus importante de comorbidité les rendent également plus vulnérables à l’épidémie, ajoute le rapport.

  • Manifestations en France : le Conseil de l’Europe s’alarme d’un « usage excessif de la force »
    https://www.huffingtonpost.fr/france/article/manifestations-en-france-le-conseil-de-l-europe-s-alarme-d-un-usage-e

    La Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, s’est alarmée vendredi 24 mars d’un « usage excessif de la force » envers les manifestants contre la réforme des retraites, appelant la France à respecter le droit de manifester.

    « Des incidents violents ont eu lieu, parmi lesquels certains ont visé les forces de l’ordre », a déclaré la Commissaire dans un communiqué. « Mais les actes de violence sporadiques de certains manifestants ou d’autres actes répréhensibles commis par d’autres personnes au cours d’une manifestation ne sauraient justifier l’usage excessif de la force par les agents de l’État », a-t-elle appuyé.

    « Ces actes ne suffisent pas non plus à priver les manifestants pacifiques de la jouissance du droit à la liberté de réunion », a-t-elle poursuivi.

    « Il appartient aux autorités de permettre l’exercice effectif de ces libertés, en protégeant les manifestants pacifiques et les journalistes couvrant ces manifestations contre les violences policières et contre les individus violents agissant dans ou en marge des cortèges », a-t-elle insisté.

  • Quand une équipe des BRAV-M dérape au cours d’une interpellation : « Je peux te dire qu’on en a cassé, des coudes et des gueules »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/03/24/je-peux-te-dire-qu-on-en-a-casse-des-coudes-et-des-gueules-quand-la-brav-m-d

    La séquence dure plus de vingt minutes, enregistrée discrètement par un membre d’un groupe de sept personnes interpellées, lundi 20 mars, à l’angle des rues des Minimes et du Béarn, dans le 3e arrondissement de Paris. Entre commentaires à caractère sexuel, gifles, menaces et vantardises, ce document sonore, que Le Monde a pu authentifier, jette une lumière crue sur le comportement de fonctionnaires en contradiction totale avec les règles déontologiques autant qu’avec la loi.

    #paywall

  • La pilule abortive interdite dans le Wyoming, premier État américain à le décider
    https://www.huffingtonpost.fr/international/article/la-pilule-abortive-interdite-dans-le-wyoming-premier-etat-americain-a


    Ensuite, c’est assez rapide pour passer de l’abortive à la contraceptive…

    ÉTATS-UNIS - Une régression majeure des droits des femmes. Le Wyoming est devenu vendredi 17 mars le premier État américain à interdire la pilule abortive, ce qui constitue une nouvelle victoire pour les conservateurs qui entendent faire reculer l’accès à l’avortement aux États-Unis.

    Le gouverneur du Wyoming (ouest), Mark Gordon, a appelé les législateurs à aller plus loin et inscrire une interdiction totale de l’avortement dans la constitution de cet État et de la soumettre au vote des électeurs.

    Cette décision intervient au moment où de nombreux opposants à l’avortement cherchent à faire interdire la pilule abortive sur l’ensemble du territoire américain, après la décision l’an dernier de la Cour suprême d’enterrer le droit à l’avortement au niveau fédéral. Depuis, une quinzaine d’États ont décidé de bannir toutes les interruptions de grossesse sur leur sol.

  • Un avion de chasse russe abat un drone américain au-dessus de la mer Noire - Numerama
    https://www.numerama.com/cyberguerre/1303888-un-avion-de-chasse-russe-abat-un-drone-americain-au-dessus-de-la-m

    Un avion de chasse russe a déversé du carburant sur un drone de combat américain, endommageant l’appareil au-dessus de la mer Noire. L’engin a fini dans les eaux internationales.
    […]
    L’armée de l’air américaine a publié une déclaration accusant l’avion russe d’avoir agi « de manière imprudente, non respectueuse de l’environnement et non professionnelle », selon le général James B. Hecker, commandant des forces aériennes américaines en Europe et en Afrique.

  • Macron veut l’IVG dans la Constitution mais complique son inscription
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/video/macron-veut-l-ivg-dans-la-constitution-mais-complique-son-inscription


    Comme d’hab, cette sombre 💩 va utiliser un cavalier législatif dont il n’a rien à foutre (genre, l’IVG) pour passer de force ce qui l’intéresse, genre s’accrocher au pouvoir ad vitam et continuer de niquer toutes les institutions démocratiques juste pour continuer son hold-up.

    « Les avancées issues des débats parlementaires, à l’initiative de l’Assemblée nationale puis éclairées par le Sénat, permettront je le souhaite, d’inscrire dans notre texte fondamental cette liberté dans le cadre du projet de loi portant révision de notre Constitution qui sera préparé dans les prochains mois » , a déclaré le président de la République.

  • Espagne : il relègue sa femme aux tâches ménagères et doit lui verser 200 000 euros de compensation
    https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/espagne-il-relegue-sa-femme-aux-taches-menageres-et-doit-lui-verser-2

    Une victoire plus que symbolique pour cette mère de famille. Un tribunal espagnol a condamné un homme à payer plus de 200 000 euros à son ex-femme, correspondant à plus de 20 ans de #salaire pour s’être occupée du #travail_domestique durant leur mariage, selon une décision consultée mardi 7 mars par l’AFP, à la veille d’une date importante dans la lutte pour les droits des #femmes.

    Cette femme, mère de deux enfants et mariée sous le régime de la séparation des biens, s’est occupée, à partir de son mariage « de la maison, de la famille, avec tout ce que cela implique », reconnaît la décision judiciaire du tribunal de Vélez-Málaga, datée du 15 février. En conséquence, la justice espagnole a considéré que cette femme recevrait une « compensation de 204 624,86 euros » [850e/mois].

    (...) Dans une interview mardi à la radio Cadena Ser, cette femme a affirmé que son mari « ne voulait pas qu’elle travaille à l’extérieur », même si elle l’aidait en revanche dans les salles de sport, dont il était propriétaire, en s’occupant « des relations publiques, en étant monitrice » mais sans être payée.

  • « Yael BRAUN PIVET, Présidente de l’#AN doit réagir pour l’honneur de l’Assemblée. Faire voter un député sous la contrainte d’une menace est puni par le code pénal. À quoi sert cette présidence ?!! »
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/retraites-le-groupe-renaissance-menace-ses-deputes-d-exclusion-s-ils-

    Un appel à rentrer dans le rang. Sans ménagement. Ce mardi 7 mars, alors que la mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas dans la rue, plusieurs médias annoncent que le groupe Renaissance a fixé une ligne rouge pour mobiliser les troupes, lors d’un bureau qui s’est réuni lundi.

    Les députés qui auraient l’idée de voter contre, de s’abstenir ou de ne pas voter le texte porté par le gouvernement d’Élisabeth Borne seraient exclus du groupe et perdraient par ailleurs leur place dans les commissions où ils ont été nommés. Révélée par LCP, cette information a été confirmée dans la foulée par franceinfo et BFMTV.

    Une menace à peine voilée qui intervient alors que des doutes subsistent au sein du groupe macroniste. Selon Le Figaro, plusieurs membres du groupe Renaissance appartenant au mouvement « En Commun », dont l’ancienne ministre Barbara Pompili, ne comptent pas voter le texte lors de son examen final à l’Assemblée nationale, en s’abstenant ou en étant absent par exemple. C’est notamment le cas pour les députées Stella Dupont et Cécile Rilhac, qui persistent à trouver le projet déséquilibré.

    Si la décision du groupe vise à mobiliser les troupes macronistes dans un contexte où obtenir une majorité à l’Assemblée nationale sur ce texte reste incertain, cette ligne rouge révèle une forme de fébrilité, puisqu’elle fait passer la discipline de groupe avant l’appréciation des députés. Qui plus est dans un contexte où le projet du gouvernement souffre d’un sérieux déficit d’adhésion dans l’opinion.