/2018

  • Les lobbys ont trop d’influence sur les politiques, selon une majorité écrasante de Français - SONDAGE
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/09/05/les-lobbys-ont-trop-dinfluence-sur-les-politiques-selon-une-majorite-

    Près de 4 Français sur 5 mettent en cause le poids des groupes d’intérêts et la politique environnementale du gouvernement.<p>POLITIQUE - Dix jours plus …

  • Le blondinet : « Lâche », « trahison »… Trump hors de lui suite à la parution d’une tribune explosive à son encontre - « C’est juste un autre mauvais livre », Trump réagit à un ouvrage accablant contre lui - Le journaliste #Bob_Woodward a dressé un portrait sulfureux du président américain - OSC, le retour...
    https://www.sudouest.fr/2018/09/06/donald-trump-hors-de-lui-suite-a-la-parution-d-une-tribune-explosive-a-son-
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/09/04/cest-juste-un-autre-mauvais-livre-trump-reagit-a-un-ouvrage-accablant

  • Après le départ de Nicolas Hulot, François de Rugy nommé ministre de la Transition écologique
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/09/04/apres-le-depart-de-nicolas-hulot-francois-de-rugy-nomme-ministre-de-l

    Un ministre politique pour un ministère surexposé. Après avoir envisagé Daniel Cohn-Bendit et Pascal Canfin pour prendre la suite de Nicolas Hulot, Emmanuel Macron a finalement proposé le ministère de la Transition écologique à François de Rugy, un autre ancien cadre d’Europe-Ecologie Les Verts converti au début du quinquennat au nouveau monde macroniste.

    Animal politique

    Ancien député Vert de Loire-Atlantique réélu en 2017 sous les couleurs de La République En Marche, l’actuel président de l’Assemblée nationale a déjà fait la preuve de sa souplesse politique. Une qualité qu’appréciera le président de la République après les démissions successives de deux ministres issus de la société civile en moins d’une semaine.

    Début 2017, François de Rugy s’était porté candidat à la primaire de la gauche où il avait récolté moins de 4% des suffrages. Comme Manuel Valls, ce responsable politique expérimenté de 44 ans à la voix métallique s’était rapidement affranchi de sa promesse de soutenir le vainqueur Benoît Hamon en apportant son soutien à Emmanuel Macron.

    Réformiste assumé et en froid avec ses ex-amis écolos, l’auteur du livre « Ecologie ou gauchisme, il faut choisir » (paru en 2015 chez L’Archipel) est-il le mieux armé pour prendre la difficile succession de Nicolas Hulot, parti en dénonçant la politique environnementale « des petits pas » d’Emmanuel Macron ? Ses derniers amis, comme Barbara Pompili avec qui il avait coprésidé le groupe vert, saluent son « sens politique » qui lui a permis de se hisser à la quatrième place de l’Etat dans l’ordre protocolaire. A l’inverse, ses détracteurs lui reprochent d’avoir sacrifié ses convictions écologistes sur l’autel de ses ambitions. « Tout ça pour ça... Bon courage au nouveau ministre, depuis le temps qu’il attendait », a persiflé le porte-parole d’EELV Julien Bayou après sa nomination.

    Souvenirs mitigés à l’Assemblée

    Lors de son court mandat de 18 mois à la présidence de l’Assemblée nationale, François de Rugy a davantage marqué les esprits par sa volonté de réformer l’institution que par ses convictions écologistes. Soucieux de moderniser le fonctionnement du Palais-Bourbon, celui qui s’est illustré en invitant le rappeur Joey Starr à venir déclamer du Victor Hugo à l’Hôtel de Lassay est rapidement devenu la bête noire de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon lui reprochant régulièrement sa gestion méticuleuse du temps de parole et l’embouteillage parlementaire épuisant de ces derniers mois.

    Pourtant opposé à la limitation du droit d’amendement parlementaire envisagé par l’exécutif, François de Rugy a aussi appelé en juin le gouvernement à « mettre de l’ordre dans l’ordre du jour ». Mais l’opposition ne lui en a pas particulièrement su gré, le député PCF Sébastien Jumel y voyant les « coups de menton » et « fausses colères » d’un président ayant « dealé un affaiblissement du Parlement », via le projet de réforme institutionnelle. « L’Assemblée nationale comme marche-pied, comme paillasson. François de Rugy restera fidèle au reniement dans son Ministère de la démission écologique », a renchéri la députée communiste Elsa Faucillon. « Un opportuniste » a jugé Jean-Luc Mélenchon tandis que le député LR Julien Aubert qualifiait sa promotion gouvernementale « d’excellente nouvelle pour le Parlement ».

    En critiquant l’absentéisme de certains députés, le président de l’Assemblée s’est aussi aliéné une partie de la majorité LREM, dont le président du groupe Richard Ferrand qui espérait lui contester son poste à la mi-mandat. Sa nomination au gouvernement offre désormais un boulevard au chef de file des députés macronistes.

    #animal_politique
    Tout est perdu !

  • La Commission européenne va proposer la disparition du passage à l’heure d’hiver
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/08/31/la-commission-europeenne-va-proposer-la-disparition-du-passage-a-lheu

    HEURE D’HIVER - La Commission européenne va proposer la disparition du passage à l’heure d’hiver.<p>Jean-Claude Juncker en a fait annonce à la télé …

    https://o.aolcdn.com/images/dims3/GLOB/crop/4124x2067+0+248/resize/630x315!/format/jpg/quality/85/http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F180f2d5397ca1b780b5385

  • Dans le Nord, un conducteur fonce délibérément dans les portes d’une mosquée
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/08/12/dans-le-nord-un-conducteur-fonce-deliberement-dans-les-portes-dune-mo


    https://www.youtube.com/watch?time_continue=11&v=gNxhhLljcbg

    NORD - Le conducteur d’un véhicule a volontairement percuté vendredi 10 août au soir les portes d’une mosquée à Mons-en-Baroeul, une commune qui jouxte Lille, sans faire de blessé, a indiqué ce dimanche 12 août la préfecture du Nord, écartant toute « motivation raciste » à ce stade.

    Aux alentours de 23H45, « un véhicule a percuté volontairement la porte d’entrée de la mosquée Al Wifaq », a indiqué la préfecture dans un communiqué. « La voiture est rentrée complètement dans la mosquée, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus. Les motivations du suspect, qui a été identifié et qui est recherché, seront connues quand on l’aura arrêté », a expliqué à l’AFP une source policière.

    #Mons-en-Baroeul #racisme

    • l’Estonie rencontre actuellement une urbanisation importante. La gratuité des transport, d’abord pratiqué à Tallinn y a été pour quelque chose ( + 25 000 habitants en trois ans, soit une augmentation de 6% ). La question de l’étalement urbain ne prend pas.

      Pour la France, c’est différent. Le territoire est plus grand. Tu généralises un peu trop vite le phénomène d’étalement urbain (avec tous ce que ça implique à l’échelle d’une métropole : création de quartier pavillonnaires, absence de vie de quartier, TER-boulot dodo ...) à des exemples de migration vers les destinations beaucoup plus lointaines nécessitant le TGV ( t’en connais beaucoup, toi du monde qui peut se taper les 7h aller-retour d’un TGV Paris - Bordeaux, Même gratuit, pour travailler à Paris ? D’autant plus que dans le contexte que tu décrits, il faudrait imaginer un TGV beaucoup moins confortable puisque, si ce phénomène était massif, le TGV serait bombé comme un métro de ligne 13 ).

      La réponse à ta problématique réside non pas dans l’offre de transport, mais dans le développement économique des territoires. Tant que toute l’activité économique sera centralisée à Paris ( et au delà de l’activité économique, les centres de décisions des entreprises), ton problème persistera.

      Moi président ( ;-) ), je vous promet de prendre la mesure symbolique de transférer tous les ministères dans une ville de province dans des zones où des mesures anti-spéculatives au niveau de l’immobilier pourrait être pratiquées. Dans un tel contexte, les transports gratuits inter-urbain ne poseraient aucun problème. [applaudissements / merci monsieur madame ...]

      #étalement_urbain

    • Après réflexion, la partie « tape dans le dos » de ton message m’a fait réfléchir à la vocation de Seenthis. Cet outil est-il une bibliothèque de référencements ou a t-elle aussi vocation d’être un réseau social ? Pour moi, c’est un mix entre les deux. La sympathie, l’antipathie et tout autres traces de rapports humains véhiculés par le ton des commentaires apportent une richesse qui font que chaque conversation est unique. Et, c’est vrai, ces conversations s’ouvre plus ou moins sur le reste des intervenants. Loin de moi l’idée d’un mépris pour les arguments de qualité a destination de « gens de bonne foi ».
      Ta remarque m’a aussi fait réfléchir sur la sociologie de Seenthis. Doit-on, pour éviter l’aspect polémique de réseaux comme Facebook ou Twitter éviter d’exprimer des affects ? En quoi cela ne risque t-il pas de restreindre le réseau à des discussions entre membres d’une intelligentsia ? à suivre ...

      #seenthis

  • #Scutoid : oubliez les carrés et les cercles, des scientifiques ont découvert une nouvelle forme géométrique
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/07/29/scutoid-oubliez-les-carres-et-les-cercles-des-scientifiques-ont-decou

    C’est parce qu’elles ont cette forme géométrique spécifique que ces cellules épithéliales arrivent à solidement s’imbriquer et à former des organes. Auparavant, la communauté scientifique pensait que ces cellules avaient la forme de « pyramides tronquées ». Or, les chercheurs espagnols affirment que la forme de celles-ci -une sorte de « prisme tordu » selon le communiqué- est plus complexe, donnant donc naissance au « scutoïd ».

  • « The Handmaid’s Tale » - « La Servante écarlate »
    http://www.genre-ecran.net/?The-Handmaid-s-Tale-la-Servante-ecarlate

    The Handmaid’s Tale, renommée en France The Handmaid’s Tale : la Servante écarlate, est une série américaine créée par Bruce Miller. Elle est diffusée sur la plateforme de vidéo à la demande Hulu depuis 2017 et en France sur la chaîne OCS Max. La saison 1 est basée sur l’ouvrage éponyme de Margaret Atwood, publié en 1985. Les deux saisons de la série ont été quasi-universellement saluées par la critique, en France et outre-Atlantique. Le New-York magazine, notamment, affirme que la saison 2 « montre encore plus le danger de rester passif face à l’extrémisme. Et cela tombe au moment où certains Américains semblent peut-être déjà résignés devant ce qu’est en train de devenir le pays sous Trump […] ». La série est vue comme une puissante métaphore de la société occidentale contemporaine, ou de ce qu’elle pourrait (...)

    • Conclusion

      Ce qui est navrant, surtout quand on regarde la saison 1, c’est que La Servante écarlate aurait pu être une bonne série. Dépeindre un monde dystopique dans le but de pointer les déviances de notre propre société occidentale peut, si c’est bien mené, s’avérer une entreprise intéressante. Mais la saison 2 est injustifiable et révoltante – le pire, sans doute, étant la manière dont elle a été encensée sans distance ni véritable questionnement. Affleure alors une question, plus effrayante encore que la série elle-même : quelle idée du féminisme avons-nous pour porter aux nues de pareilles horreurs ? Il faut que nous soyons bien borné.e.s pour voir en la deuxième saison de La Servante écarlate, insulte télévisuelle aux femmes, une fiction au propos révolutionnaire. C’est en cela que cette saison 2 est redoutable : en se posant comme une œuvre féministe, elle se départit de toute véritable problématisation. Le monde qu’elle dépeint est d’une horreur si marquée qu’il camoufle presque efficacement l’idéologie nauséabonde que la série véhicule, au grand malheur de la spectatrice. Une série qui veut filmer le malheur des femmes ne peut être mauvaise, non ?

      Cessons alors de filmer le malheur des femmes. Cessons de nous goberger de leur souffrance. Et cessons, par pitié, d’y voir du féminisme. La République de Gilead a grand besoin d’un peu de ménage.

    • Bien d’accord avec cette critique. Je n’ai pas fini la saison 2 et je vais m’abstenir de la finir. Je trouve en particulier le discours sur la maternité de la série très bien expliqué ici. Ca m’avais mise très mal à l’aise ces femmes qui aiment toutes les foetus qu’elles portent suite à des viols.

      –--------

      costume Halloween


      via : https://www.huffingtonpost.fr/2018/09/21/linventeur-de-ce-deguisement-na-rien-compris-a-la-serie-the-handmaids

  • Sorcières - Mona CHOLLET - Éditions La Découverte
    http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Sorci__res-9782355221224.html

    Sorcières
    La puissance invaincue des femmes
    Mona CHOLLET
    Qu’elles vendent des grimoires sur Etsy, postent des photos de leur autel orné de cristaux sur Instagram ou se rassemblent pour jeter des sorts à Donald Trump, les sorcières sont partout. Davantage encore que leurs aînées des années 1970, les féministes actuelles semblent hantées par cette figure. La sorcière est à la fois la victime absolue, celle pour qui on réclame justice, et la rebelle obstinée, insaisissable. Mais qui étaient au juste celles qui, dans l’Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie ? Quels types de femme ces siècles de terreur ont-ils censurés, éliminés, réprimés ?
    Ce livre en explore trois et examine ce qu’il en reste aujourd’hui, dans nos préjugés et nos représentations : la femme indépendante – puisque les veuves et les célibataires furent particulièrement visées ; la femme sans enfant – puisque l’époque des chasses a marqué la fin de la tolérance pour celles qui prétendaient contrôler leur fécondité ; et la femme âgée – devenue, et restée depuis, un objet d’horreur. Enfin, il sera aussi question de la vision du monde que la traque des sorcières a servi à promouvoir, du rapport guerrier qui s’est développé alors tant à l’égard des femmes que de la nature : une double malédiction qui reste à lever.

    Version papier : 18 €

    Vivement la rentré !

    • "Sorcières", de @mona , explique pourquoi les femmes qui ne veulent pas d’enfant sont vues comme les sorcières d’aujourd’hui

      Quel est le point commun entre les femmes qui ne désirent pas d’enfant aujourd’hui et les sorcières d’autrefois ? Pour la journaliste du Monde diplomatique Mona Chollet, dont le livre « Sorcières - La puissance invaincue des femmes » est paru jeudi 13 septembre, ces deux types de femmes se ressemblent plus qu’on ne le croit.

      Dans cet essai, l’auteure de « Beauté fatale » et de « Chez soi » décortique cette figure de notre histoire -et de notre imaginaire- et démontre comment des femmes d’aujourd’hui, celles qui s’émancipent de certaines normes sociales, sont en fait des héritières directes de celles qu’on traquait, chassait, censurait, éliminait à la Renaissance.

      « Elles ont réprimé certains comportements, certaines manières d’être. Nous avons hérité de ces représentations forgées et perpétuées au fil des siècles. Ces images négatives continuent à produire, au mieux, de la censure, ou de l’autocensure, des empêchements ; au pire, de l’hostilité, voire de la violence », explique Mona Chollet, qui relève trois types de femmes étant des sorcières des temps modernes : « la femme indépendante -puisque les veuves et les célibataires furent particulièrement visées ; la femme sans enfant -puisque l’époque des chasses a marqué la fin de la tolérance pour celles qui prétendaient contrôler leur fécondité, et la femme âgée -devenue, et restée depuis, un objet d’horreur ».

      C’est surtout la deuxième catégorie de femmes, celles qui font le choix de ne pas devenir mères, qui a donné à Mona Chollet l’envie d’écrire sur les sorcières, comme elle l’explique à Cheek Magazine.

      Refuser d’être mère

      De nos jours, souligne la journaliste, seulement 4,3% des femmes françaises déclarent ne pas vouloir d’enfant. Le nombre de femmes sans enfant a même baissé tout au long du XXe siècle. Aux États-Unis, elles sont aussi de plus en plus nombreuses.

      Dans cette enquête passionnante, Mona Chollet analyse les motifs, tellement divers, qui ont pu motiver et motivent encore certaines femmes à résister, d’une certaine manière, à ce que la société attend d’elle : devenir mères.

      Parmi celles-ci, le refus de mettre au monde un enfant qui n’a rien demandé, dans une société qui ne semble pas à la hauteur, avec un avenir qui paraît s’assombrir. Mona Chollet cite ainsi l’écrivaine française Corinne Maier qui voit « dans la procréation le verrou du système actuel, dans la mesure où elle nous conduit à perpétuer un mode de vie qui nous mène à la catastrophe écologique ». Pour Corinne Maier, « nous vivons dans une société de fourmis, où travailler et pouponner modèle l’horizon ultime de la condition humaine. Une société pour laquelle la vie se limite à gagner son pain et à se reproduire est une société sans avenir car sans rêves ».

      Ascension sociale

      Mona Chollet décrit également les envies et parcours de ces femmes qui, en prenant la décision de ne pas enfanter, s’extraient de leur milieu social, poursuivent leurs ambitions, grimpent les échelons et attribuent leur ascension à cette décision. Par exemple, Gloria, 43 ans, qui décrit dans les travaux de la chercheuse Carolyn M. Morell : « Si j’avais été gentille et docile, aujourd’hui, je vivrais probablement en Floride avec six enfants, je serais mariée à un mécanicien et je me demanderais comment payer la prochaine facture ».

      La journaliste évoque également ces femmes qui ne veulent pas reproduire le schéma de leur propre enfance malheureuse, celles qui trouvent que la vie est dure et ne veulent pas la transmettre, celles qui veulent mener leur vie seules ou au contraire se consacrer pleinement à leur couple, sans tierce personne dans le cocon. Au final, il existe sûrement autant de raisons de ne pas enfanter que de femmes.

      C’est sans compter toutes celles qui sont mères mais regrettent de l’être, un tabou peut-être encore plus important mais qu’on a pu voir émerger en 2016 en Allemagne à travers le hashtag #RegrettingMotherhood.

      Sorcières modernes

      Quant à Mona Chollet, qui livre régulièrement son expérience personnelle tout au long de l’essai, elle estime, par exemple, ne pas pouvoir « ajouter un membre à la société alors que celle-ci a si spectaculairement échoué à établir un rapport harmonieux à son milieu vital et semble si bien partie pour le détruire tout à fait ».

      En quoi ces femmes sont-elles des sorcières d’aujourd’hui ? Parce qu’à leur époque, entre autres, elles étaient celles qui n’enfantaient pas, qui vivaient à l’écart de la société.

      Ces dernières années, à travers les mouvements féministes, la figure de la sorcière a considérablement gagné en popularité. Si certaines livrent leurs recettes de potions ou d’amulettes sur les réseaux sociaux, d’autres se reconnaissent dans le pouvoir très particulier des sorcières : celui de s’extraire des injonctions sociales, des représentations attendues de la féminité, renversent l’ordre des choses et choisissent de vivre telles qu’elles l’entendent. Un pouvoir qui, aujourd’hui comme à la Renaissance, rend ces femmes aussi menaçantes que fascinantes.

      https://www.huffingtonpost.fr/2018/09/15/sorcieres-de-mona-chollet-explique-pourquoi-les-femmes-qui-ne-veulent-pas-denfant-sont-vues-comme-les-sorcieres-daujourdhui_a_23526093/?ncid=other_twitter_cooo9wqtham
      #maternité

  • Alexandre Benalla a également agressé une femme à la Contrescarpe, comme le montre une vidéo inédite Par Alexandre Phalippou Pierre Tremblay - 19 Juillet 2018 - huffingtonpost.fr

    La vidéo la plus connue de l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron du 1er mai ne montrait pas ce qu’il s’était passé sur le trottoir d’en face

    .

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=36&v=UuMxgf2V7GM


    . . . . .

    Mais ce n’est pas tout. Dans une vidéo envoyée par un lecteur du HuffPost, on découvre ce qu’il s’est passé durant les 43 secondes pendant lesquelles il est absent de la vidéo désormais célèbre. Entre le moment où il extrait une jeune fille de la bagarre et le moment où il revient pour frapper le manifestant.
    Dans l’intervalle, il a traversé la rue avec la jeune fille, aidé par une autre personne. Il la plaque contre le mur et fait une tentative de balayage avec sa jambe. On entend distinctement la victime dire « aïe » et « arrêtez ». Alexandre Benalla écarte également de sa main une cycliste qui cherche à s’interposer. Enfin, il entend les cris de l’autre côté de la rue et traverse, laissant la victime prostrée, assise contre le mur.
    C’est là que la vidéo devenue virale reprend, avec l’arrivée d’Alexandre Benalla dans le champ. A la fin, grâce à la nouvelle vidéo, on se rend compte que la fille agressée est une amie du manifestant tabassé. Ils quittent les lieux ensemble. La victime déclare « C’est des malades ! ».
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    Source : https://www.huffingtonpost.fr/2018/07/19/alexandre-benalla-a-egalement-agresse-une-femme-a-la-contrescarpe-com
    #en_marche #manu #Femmes #femme #violence #violences #guerre_aux_femmes #sexisme  #alexandre_benalla #démocratie_de_façade #observation_participante #milice #présidence #lrem

  • « Le Monde » identifie sur une vidéo un collaborateur de Macron frappant un manifestant le 1er mai à Paris
    https://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2018/07/18/le-monde-identifie-sur-une-video-un-collaborateur-de-m-macron-frappa

    Cette histoire est hallucinante. Un policier menteur libéré à Nantes, un homme de main de l’Elysée qui frappe les gens à terre (vous me direz que c’est une excellente métaphore de toute la politique de Macron que de s’attaquer aux plus faibles)... qui a dit "Etat policier" ? Tuer la contestation dans l’oeuf par la violence, ce n’est pas la République. On est en train de passer à "autre chose". "Démocratie autoritaire" est un terme en deça même de la réalité. Il faudrait analyser les nouvelles formes politiques basées sur l’intimidation. Intimidation par tweets chez Trump, par la menace financière contre la presse, par la marginalisation des chercheurs qui contestent l’ordre des multinationales, par la peur d’être désigné comme appartenant à un groupe anti-étatique comme en Turquie, par la menace du chômage pour tous, par..., par..., par toutes les méthodes possibles pour imposer le silence, le replis dans la coquille, la fin des solidarités.
    Oui, cet agent de l’Elysée est plus qu’un symptôme du dérèglement politique et social que nous vivons.

    Une mise à pied de quinze jours et toujours un bureau à l’Elysée… C’est la sanction que s’est vu signifier, dans la plus grande discrétion, Alexandre Benalla, un proche collaborateur du président de la République, après s’être livré, le 1er mai, à des violences restées inconnues jusqu’ici. Ce jour-là, ce chargé de mission d’Emmanuel Macron, équipé d’un casque à visière des forces de l’ordre, s’en est pris à un jeune homme qui se trouvait à terre pendant une manifestation qui se tenait place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris. Il s’est vite éloigné, de peur d’être reconnu.

    • #démocratie_autoritaire, comme nouveau concept après la #démocratie_de_façade, c’est pas mal, sinon la politique de Macron et l’attitude de celles et ceux qui le soutiennent, en tête Amélie de Montchalin, m’inspire souvent le terme #crapulerie_policée ou to put it more mildly #politique_d_imposture et enfin pour exprimer le niveau en général raz des paquerettes de la pensée des macronistes, #pensée_régressive (je pense à la belle sortie de Jupée qui répondait à la minablerie d’un député macroniste lors des discussions sur les droits humains). Y a du boulot pour remonter le niveau.

    • Violences sur un manifestant : le parquet ouvre une enquête visant un collaborateur de Macron
      https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-le-parquet-de-paris-ouvre-une-enquete-prelimina

      L’enquête préliminaire vise Alexandre Benalla. Elle porte sur les chefs de violences par personne chargée d’une mission de service public, usurpation de fonctions et usurpation de signes réservés à l’autorité publique.

      Qui est Alexandre Benalla, ce proche de M. Macron, auteur de violences le 1er mai ? Ariane Chemin

      Peu connaissent le visage de « l’adjoint au chef de cabinet » du président, identifié comme ayant frappé un jeune manifestant. Mais à l’Elysée son goût pour les démonstrations de force ne passe pas inaperçu.

      Alexandre Benalla, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, au palais de l’Elysée à Paris, le 18 mai 2017.
      C’est la règle pour les « chargés de mission » auprès de la présidence de la République : leur nom n’a pas besoin d’être publié au Journal officiel (JO). Alexandre Benalla, l’homme qui a frappé, le 1er mai, un jeune manifestant place de la Contrescarpe, à Paris, coiffé d’un casque de policier – ce qui lui a valu une mise à pied de quinze jours –, n’apparaît pas dans l’organigramme officiel de l’Elysée.

      Rares sont ceux, hormis les chargés de la sécurité de ministres, les journalistes, les conseillers et le personnel de l’Elysée – où il dispose d’un bureau – qui connaissent le visage, voire l’existence, de « l’adjoint au chef de cabinet » d’Emmanuel Macron.

      Les premières armes politiques d’Alexandre Benalla remontent à 2011. « Il était tout jeune, 20 ans à peine, se souvient Eric Plumer, ancien responsable du service d’ordre national du Parti socialiste. Il avait fait la sécurité de plusieurs artistes, il en voulait, il était intelligent et compétent, dans mon souvenir, posé. Nous sommes en pleines primaires socialistes, je le charge de la protection de Martine Aubry. Puis je le prends dans mon service d’ordre durant la campagne 2012 de François Hollande. »

      « Viré manu militari » par Montebourg

      Il se met ensuite brièvement au service d’Arnaud Montebourg, avant d’être « viré manu militari » par ce dernier : « Le SPHP [le Service de protection des hautes personnalités] me l’avait proposé comme chauffeur en 2012, raconte au Monde l’ancien ministre du redressement productif. Je m’en suis séparé au bout d’une semaine après une faute professionnelle d’une première gravité : il avait provoqué un accident de voiture en ma présence et voulait prendre la fuite. »

      On retrouve enfin ce très jeune homme au JO au printemps 2015. Par arrêté du premier ministre de François Hollande, ce titulaire d’un master de droit est admis dans la quarantaine d’étudiants et de jeunes professionnels de moins de 35 ans autorisés à suivre la session « jeunes » de l’Institut des hautes études de la sécurité et de la justice (IHESJ), une semaine de formation de haut niveau organisée à l’école des officiers de la gendarmerie à Melun. Un an et demi plus tard, il rejoint la campagne de M. Macron, où il est nommé responsable de la sécurité du candidat, pour un salaire de 3 500 euros net.

      Selon des indiscrétions de lettres confidentielles, La Lettre A et Maghreb Confidentiel, il a travaillé plusieurs années pour le groupe Velours, spécialisé dans la sécurité privée et fondé par d’anciens policiers. D’après le registre du commerce marocain, il devient le codirigeant d’une antenne montée par l’entreprise à Casablanca, en octobre 2015, qui cesse vite son activité avant d’être dissoute en 2017.

      Pistolets, Flash-Ball et boucliers antiémeute

      Comme l’entourage du nouveau chef de l’Etat, son nom apparaît ensuite à plusieurs reprises dans les « MacronLeaks », les courriels et documents internes d’En marche ! dérobés par des hackeurs anonymes et postés sur WikiLeaks à l’été 2017.

      Durant la campagne présidentielle, plusieurs conseillers proches de M. Macron s’interrogent. Par exemple, lorsque M. Benalla, du moins selon les « MacronLeaks », fait établir pour son équipe un devis pour deux pistolets lanceurs de balles en caoutchouc, un Flash-Ball et des boucliers antiémeute. « Je n’ai jamais entendu dire que les partis politiques avaient des vigiles armés, je trouve même ça dangereux », rétorque alors par e-mail Cédric O, trésorier de la campagne et aujourd’hui conseiller à l’Elysée chargé des participations de l’Etat et de l’économie numérique.

      Le responsable de la sécurité du candidat Macron ne manque en effet pas d’imagination. Le 17 avril 2017, 20 000 personnes sont réunies à l’AccorHotels Arena de Paris, le plus gros meeting de la campagne. On craint une opération terroriste. M. Benalla a une idée. « Une trappe avait été sciée, racontera à Midi Libre, Ludovic Chaker, coordinateur des meetings. En cas de tir, le pupitre devait basculer et M. Macron, se retrouver dans la partie creuse de la scène où avaient été placés un kit de secours et un gilet pareballes. »

      Même les professionnels de la sécurité privée connaissent mal M. Benalla. En avril 2016, le jeune consultant a pourtant créé une Fédération française de la sécurité privée avec une connaissance, Vincent Crase. Cet officier de réserve de la gendarmerie basé dans l’Eure et reconverti dans la sécurité privée serait, selon les « MacronLeaks », l’un des prestataires du service de sécurité de la campagne présidentielle. C’est avec lui que M. Benalla commande les fameux pistolets qui inquiétaient Cédric O.

      Le goût des démonstrations de force

      « La commande a été refusée par la direction d’En marche ! », confie au Monde Vincent Crase. Cette association, selon les statuts déposés à la Préfecture de police de Paris, se voulait « un lieu d’échange entre les différents acteurs de la sécurité privée » et entendait régler « tous les différends entre les professionnels du secteur et les pouvoirs publics ou les clients ». Les activités de cette ambitieuse fédération n’ont laissé aucune trace : elle a été dissoute rapidement.

      A l’Elysée, en revanche, le caractère d’« Alexandre » et son goût pour les démonstrations de force ne passent pas inaperçus. Lors d’un meeting à Caen du candidat d’En marche !, le 4 mars 2017, des témoins se souviennent l’avoir vu soulever de terre et évacuer manu militari un photographe local, qui s’était approché de trop près à son goût de l’ancien ministre de l’économie. Et, à l’occasion d’un déplacement de M. Macron dans un centre de formation des apprentis de Tours, le 15 mars, le « M. Sécurité » du chef de l’Etat s’en était aussi pris à un commissaire de police en tenue, accusé de ne pas libérer assez vite le passage au président de la République. « Alexandre, faut pas l’embêter », avait soufflé ce jour-là un proche de M. Macron qui assistait à la scène.

      Alexandre Benalla au lendemain de la victoire française au foot

      Un autre #gendarme_réserviste, de #LREM celui-ici, intégré au dispositif policier ce Premier Mai
      https://lemonde.fr/politique/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-l-elysee-annonce-avoir-mis-fin-a-toute-collabor

      Bruno Roger-Petit a également annoncé que M. Benalla était ce jour-là accompagné d’un autre homme, Vincent Crase – que l’on voit également sur la vidéo –, un gendarme réserviste par ailleurs employé de La République en marche. D’après le porte-parole, ce dernier était « très ponctuellement mobilisé comme d’autres réservistes par le commandement militaire de la présidence de la République ».

      Au cours de l’intervention filmée le 1er mai, M. Crase a « outrepassé son autorisation de la même manière qu’Alexandre Benalla et a été sanctionné comme lui d’une mise à pied de quinze jours avec suspension de salaire », a déclaré Bruno Roger Petit. « Il a été mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République », a-t-il ajouté.

      et lui était armé ce jour là

      Toujours plus loin. @enmarchefr appelle à re-créer des milices à Nantes
      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1019531540756299777

      Pour le flicage généralisé transcourant c’est open bar. Se rappeller la #garde_nationale de Hollande, et noter qu’Hidalgo envisage de créer une police municipale armée à Paris
      https://seenthis.net/messages/708749

      On frappe à terre (Contrescarpe, Premier Mai), on abat d’un tir dans la nuque (Ababakar, Le Breil), on mitraille un fuyard (Luis, à Montargis, il y a un an), on écrase à plusieurs gendarmes un Noir jusqu’à l’étouffer à mort (Adama Traoré), c’est le panard de terroriser les déviants, les opposants (utilisation constante de grenades « de désencerclement » comme arme offensive lors de charges policières), d’écraser les faibles (innombrables condamnations à la prison, destruction des effets des migrants à la rue, tri social relancé par parcoursup, coupure d’eau des fontaines publiques, ..., ...). Ça pue.

      Le preneur de vue avait été gazé
      https://twitter.com/NicolasLescaut/status/991380127803170816

      L’incroyable dans cette affaire, c’est pas tant le maintien des traditions barbouzardes au sein de l’État -Salcon affiche ouvertement une grossièreté et une intransigeance qui sont un appel constant et réitéré à exercer la domination par tous les moyens nécessaires mais aussi tout simplement pour le plaisir - que cette généralisation d’un « effet Rodney King » où la multiplication des images et leur mise en circulation pèse d’un poids inédit (y compris contre les salariés, les manifestants, les mis en cause par la justice, etc.).

      Image encore, voilà que je trouve un autre Salcon s’amuse, faites en autant .

      #police #sécuritaire #décomplexé #préfet #Collomb #Elysée #barbouzes (aux petits pieds) #milice #nervis #vidéo #scandalisation #mdr

    • Un militant communiste accuse Alexandre Benalla de l’avoir frappé lors de la déclaration de candidature de Macron
      https://www.buzzfeed.com/davidperrotin/un-militant-communiste-accuse-alexandre-benalla-de-lavoir

      Ça fait du bruit, pour l’impunité c’est beaucoup moins pratique que les policiers anonymes et sans matricule, mais, rendez vous compte, c’est « la plus forte sanction jamais infligé à un collaborateur de l’Elysée : 15 jours de mise à pieds … » ( Bruno Roger-Petit, porte parole de la présidence).

      #observation_participante

    • LA MILICE DE MACRON - A propos de « l’affaire Benalla » -
      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1020035513909219328

      ...il y a aussi un troisième homme, lui aussi en civil, pas encore identifié, qui prend le relai de Benalla lorsqu’il exfiltre brutalement une jeune manifestante. Ces hommes semblent eux aussi se connaître, fonctionner ensemble. (...)

      Depuis mercredi, ce qui choque les #médias et la classe politique, ce ne sont pas les innombrables exactions commises contre les manifestants depuis des mois.

      Ces violences policières ont causé des centaines de blessures, et parfois des mutilations, et ont abondamment été filmées et documentées. Ce qui choque, c’est le caractère « non-règlementaire » des agressions commises par le milicien Benalla.

      Si les mêmes violences avaient été commises par les CRS ou la BAC, personne ou presque n’aurait réagi. Ce que les médias reprochent à Benalla et ses complices, c’est de ne pas avoir été officiellement policiers.

      @ellensalvi, Journaliste - Mediapart
      https://twitter.com/ellensalvi/status/1020048309740802049

      Quelque chose d’étrange dans la présentation que fait l’Élysée des fonctions d’#AlexandreBenalla.

      – Adjoint du chef de cabinet (poste déjà occupé par un autre)
      – En charge de la sécurité du président (responsabilité du seul patron du GSPR)

      Pourquoi a-t-il été recruté au juste ?

      Une SARL, des achats d’armes, un employeur/protecteur commun, pour cette affaire d’État.

      #milice #présidence

    • http://www.vududroit.com/2018/07/affaire-benalla-code-penal-quoi-faire

      Le comportement d’Emmanuel Macron est désarmant de sincérité. Le président de la République affiche un narcissisme permanent et infantile auquel vient s’ajouter un étonnant sentiment d’impunité. Et avec lui, aucune relâche, nous avons droit tous les jours à un épisode destiné à nourrir notre stupéfaction devant l’absence de limites du personnage. Il y a eu l’épisode qui a suivi la victoire française en Coupe du Monde de football, occasion à laquelle Emmanuel Macron a été incapable de se maîtriser, en a fait des tonnes de façon gênante, avant de signifier son égoïsme méprisant avec la confiscation de la descente du bus sur les Champs-Élysées. « Moi d’abord, les autres ne sont rien. »Il y a maintenant l’incroyable affaire qui concerne une espèce de « garde-du-corps-porte-flingue-conseiller » à l’Élysée auprès du chef et dont on apprend qu’il joue les nervis en allant casser du passant dans les rues de Paris. Une vidéo nous montre Monsieur Alexandre Benalla profitant d’un temps libre pour revêtir les signes liés à la fonction de policier et passer à tabac les gens qu’il soupçonne d’être des opposants à son patron. Au plan juridique, judiciaire et administratif, cette affaire est d’une gravité exceptionnelle. Elle s’est déroulée il y a plus de deux mois et demi et jusqu’à présent, la seule conséquence avait été une mise à pied de 15 jours de l’apprenti milicien !

      Ces psychopathes qui nous gouvernent.

    • @aude_v merci mais guère d’analyse de ma part, tout juste d’hypothétiques scénarios (et l’argent dans tout ça ? par exemple), et des extraits de presse et twitts

      Un aperçu d’un moment de #crise_de_régime, hier, selon Le Monde

      Dans cette ambiance électrique, l’agenda si bien huilé de l’exécutif est chamboulé. Les députés ont du mal à poursuivre l’examen de la révision constitutionnelle. Les incidents de séance se multiplient. Depuis une semaine, les débats sur cette réforme s’éternisaient, cette fois ils s’enlisent. A 18 heures, un conciliabule s’improvise dans la cour d’honneur du Palais-Bourbon. Après avoir quitté précipitamment le siège de LRM, Christophe Castaner échange avec François de Rugy, Richard Ferrand, Nicole Belloubet, Marc Fesneau, président du groupe MoDem, la présidente de la commission des lois, Yaël Braun-Pivet et la conseillère parlementaire d’Edouard Philippe.

      Des membres de cabinets ministériels sont également présents, « au bout de leur vie », relate un participant. Des députés de l’opposition immortalisent la scène sur Twitter. Tout le monde perçoit le désarroi du premier cercle. La crise se déroule à ciel ouvert.

      Aujourd’hui, outre la GàV du suspect (...) et son licenciement (la barbouze au petit pied doit changer d’appart, il loge à l’Élysée...), trois responsables #policiers sont suspendus #fusibles
      https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/20/affaire-benalla-trois-responsables-policiers-ont-ete-suspendus_5333963_3224.

      Il s’agit de deux membres de la direction de l’ordre public et de la circulation à la préfecture de #police et d’un commandant chargé de faire la liaison entre la #préfecture et l’#Elysée.

      Ils étudient si bien les autonomes (et leurs propres troupes...) avec leurs observations participantes, ils pigent si bien ce qui se passe dans cette société filmée par tous les bouts qu’ils ont pas retenu que « pas vu pas pris » implique dans nombre de cas d’avoir à se masquer.

      edit La préfecture de police de Paris embarrassée et fragilisée par l’affaire Benalla, Soren Seelow et Julia Pascual

      Les policiers s’indignent qu’un «  observateur  » de l’Elysée ait pu outrepasser son rôle. Des cadres de la préfecture de police sont mis en cause.

      La stupéfaction le disputait à la colère dans les rangs des forces de l’ordre, jeudi 19 juillet, alors que l’« affaire Benalla », du nom de cet employé de l’Elysée surpris en train d’interpeller et de molester deux manifestants le 1er mai, affublé d’un casque de police, prenait l’ampleur d’un scandale. Alexandre Benalla, 26 ans, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, avait été suspendu deux semaines, puis réintégré au service de la présidence de la République. Une mansuétude incompréhensible pour bon nombre de policiers.

      Au-delà de son retentissement politique, cet épisode fragilise la préfecture de police de Paris (PP), chargée de l’organisation du maintien de l’ordre et de l’accompagnement des « observateurs », dont faisait théoriquement partie M. Benalla le 1er mai. Trois cadres de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), qui gère les manifestations dans le ressort de la PP, ont ainsi été suspendus jeudi soir à titre conservatoire : Laurent Simonin, un contrôleur général membre de l’état-major de la DOPC ; le commissaire Maxence Creusat, également membre de l’état-major ; et un commandant, chargé de la liaison entre l’Elysée et la PP. Ils sont soupçonnés d’avoir récemment fait parvenir un film de l’incident issu de la vidéosurveillance à l’employé de l’Elysée.

      Benalla connu des services de la préfecture

      D’après nos informations, la demande d’intégrer M. Benalla à la manifestation a en outre été faite directement par l’Elysée auprès de la DOPC, sans passer par le ministère de l’intérieur. Une autorisation sans doute facilitée par son statut particulier : M. Benalla, qui a travaillé durant la campagne présidentielle de M. Macron en tant que responsable de la sécurité, puis comme « chargé de mission » à l’Elysée, est en effet loin d’être inconnu des services de la préfecture.

      « Je l’ai croisé plusieurs fois pendant la campagne, confirme un commissaire de la PP, et il était très présent sur les déplacements présidentiels. » Ce n’est pas la première fois qu’il participait à un service d’ordre, ajoute David Le Bars, du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) : « Cela fait des mois qu’il est présent sur les gros dispositifs de maintien de l’ordre. Il participe aux briefings préliminaires et aux débriefings et vient avec sa radio, donne des orientations à des commissaires en jouant de sa qualité. »

      D’après les informations du Monde, M. Benalla était également présent au sein de la salle de commandement de la DOPC, le soir du 1er mai, lorsque le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, et le préfet de police, Michel Delpuech, ont rendu visite aux troupes. Mais selon une source policière, ce n’est que le lendemain, en découvrant les vidéos, que la haute hiérarchie de la PP aurait rapporté l’incident au ministère de l’intérieur.

      Lire aussi : Sous la pression, l’Elysée lâche Benalla

      Brassard et talkie-walkie

      Le 1er mai, M. Benalla était présent place de la Contrescarpe, à Paris. Le secteur est placé sous l’autorité déléguée du commissaire Maxence Creusat, qui a été suspendu jeudi soir. La vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux montre M. Benalla et l’un de ses proches — Vincent Crase, employé de La République en marche — participant à l’interpellation de deux manifestants, un jeune homme et une jeune femme. Selon une information du Monde, la présence de ce second collaborateur occasionnel de l’Elysée n’avait pas été autorisée par la PP, qui ne l’aurait découverte que jeudi 18 juillet, lorsque l’Elysée a dévoilé son identité au lendemain de la révélation du scandale.

      Sur plusieurs films, on aperçoit M. Benalla frapper un jeune homme et s’en prendre à une jeune femme, sous le regard passif de CRS. Comment expliquer que M. Benalla ait pu bénéficier d’autant de largesses dans son encadrement ? « L’Elysée, ça fout la trouille à tout le monde », lâche, prosaïque, Philippe Capon, du syndicat de gardiens de la paix UNSA-Police. « On n’est pas obligé de jouer les laquais de la présidence ! », s’étrangle un commissaire.

      Place de la Contrescarpe, ainsi que sur d’autres images prises dans Paris, un homme en civil accompagne M. Benalla sans jamais s’interposer : il s’agit pourtant d’un membre de l’état-major de la DOPC, Philippe Mizerski, chargé d’encadrer l’« observateur » de l’Elysée, et qui ne pouvait donc ignorer sa qualité. Jeudi, Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs déclaré identifier « formellement » ce policier comme étant celui qui lui « a demandé (…) de [s]e retirer de la marche silencieuse », en hommage à Mireille Knoll, le 28 mars, où il avait été chahuté. Une vidéo atteste de la présence de ce fonctionnaire.

      Autre question soulevée par cette affaire : comment Alexandre Benalla a-t-il pu arborer un brassard de police, ainsi qu’en témoignent plusieurs vidéos ? La PP précise qu’elle dote les observateurs qu’elle accueille « de casques et de gilets pare-balles permettant d’assurer leur protection. » Les brassards de police ou la radio portative, en revanche, ne font pas partie du matériel attribué.

      « Des amateurs »

      Afin d’éclaircir ces aspects du dossier, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, a annoncé, jeudi, au Sénat, avoir saisi l’inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette enquête administrative vient en complément de l’enquête judiciaire ouverte jeudi matin par le parquet de Paris pour « violences par personne chargée d’une mission de service public », « usurpation de fonctions » et « usurpation de signes réservés à l’autorité publique », dans le cadre de laquelle M. Benalla et M. Case ont été placés en garde à vue vendredi. Le parquet de Paris a par ailleurs à son tour cosaisi l’IGPN pour mener l’enquête judiciaire.

      Ce n’est pas la première fois que M. Benalla témoigne de son goût pour les attributions régaliennes. Compte tenu de son rôle pendant la campagne présidentielle et à l’Elysée, il bénéficie d’une autorisation de port d’arme. D’après nos informations, la demande a été faite par l’Elysée auprès de la PP et a été satisfaite en octobre 2017. M. Benalla est donc connu du SDLP, le service de police spécialisé dans la protection des personnalités, et de son émanation le GSPR, chargé de la protection du président de la République.

      Sa situation ne manque pas, là non plus, d’interroger. « Depuis quand met-on des amateurs pour s’occuper de la protection du président alors qu’on a des policiers et des gendarmes qui sont des professionnels ?, interroge Jean-Paul Mégret, du Syndicat indépendant des commissaires de police. Résultat, on se retrouve avec des gens qui n’ont aucun sang-froid. » Un connaisseur de la question fait remarquer que « c’est la première fois depuis le général de Gaulle qu’on contourne les services officiels ».

      #vidéo #violences_policières

    • Non bis in idem.

      Je suis toujours atterré par la capacité de la presse à aboyer avec la meute. Et l’absence de mobilisation du moindre neurone…

      À propos du motif de licenciement d’A. Benalla, «  mais pas pour les événements du 1er mai  ». cf. p. ex.

      Alexandre Benalla. Le point sur l’affaire qui secoue l’Elysée - France - LeTelegramme.fr
      https://www.letelegramme.fr/france/alexandre-benalla-le-point-sur-l-affaire-qui-secoue-l-elysee-20-07-2018

      Alexandre Benalla n’est pas licencié pour les violences du 1er-Mai mais pour avoir reçu des enregistrements vidéo le concernant : il « aurait été destinataire d’un document de la préfecture de police qu’il n’était pas autorisé à détenir », explique l’Elysée.

      … on rappellera qu’il ne peut être licencié pour ce fait, puisqu’il a déjà été sanctionné. Même symboliquement (et encore…) N’importe quelle instance juridique, Tribunal Administratif, probablement, mais on ne sait rien de son contrat (on va certainement encore apprendre des choses…) et donc, peut-être Prud’hommes, quelle que soit la juridiction, l’employeur se ferait exploser un tel motif de licenciement. (note aux journalistes : c’est qu’il faut indiquer les 7 semaines de délai en plus du rappel de l’impossibilité de double sanction).

      On notera d’ailleurs que le motif retenu est tout à fait délicieux – et tombe à pic, un contentieux là dessus serait intéressant à suivre : si on appliquait une telle (future) jurisprudence Benalla, il manquerait rapidement une part considérable de la police et de la gendarmerie, étant donné les habitudes d’accès illégal au STIC, voire de commercialisation de ses infos (moisies…)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_traitement_des_infractions_constat%C3%A9es#Fuites

    • Entre autres détails du Parisien,…

      Il est quasiment certain que l’identification du gugusse et la transmission au Monde sont issues de la #Grande_Maison.

      Les réseaux d’Alexandre Benalla au cœur de l’enquête - Le Parisien
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-reseaux-d-alexandre-benalla-au-coeur-de-l-enquete-20-07-2018-7828155.

      Selon nos informations, le jeune chargé de mission a été aperçu mercredi soir en train de récupérer un CD-ROM contenant les fameuses vidéos, dans un bar du VIIIe arrondissement de Paris. Benalla comptait, semble-t-il, s’en servir pour préparer sa défense. Il va devoir s’en expliquer devant les enquêteurs. Dans l’attente, les trois policiers ont été suspendus administrativement à titre conservatoire.

    • Où l’on apprend que la @prefpolice conserve les images de vidéo surveillance au delà du délai maximal d’un mois.

      https://twitter.com/raphkempf/status/1020560892948344832
      Se découvrir filmé, après coups (prise par trois objectifs ici, sans compter la vidéo surveillance)

      Ça se complique pour les politiciens ? Une réponse à la défense de l’honneur de la police par la gauche représentative :

      Quand la vidéo est sortie le 1er mai, personne, jamais, n’a dit « ça peut pas être des flics, ils se comportent pas comme ça », pas @Francois_Ruffin, pas la FI. Personne.
      On y a tous vu que du feu, précisément parce qu’on sait qu’ils se comportent comme ça.

      https://twitter.com/Aur0rax/status/1020540665028136960

      #nervi #bouffon #barbouze_manquée #vidéosurveillance #boomrang

    • question que nul ne pose ?

      cf. mon message d’il y a 2 jours. Visiblement, l’incroyable grade de lieutenant-colonel, sans parler des (encore plus) incroyables avantages et rémunération, passe très très mal dans un corps qui n’a pas vraiment besoin de cette cerise pour avoir des états d’âme (dont l’expression est illégale…)

  • Alexandre Benalla, collaborateur de Macron, identifié en train de frapper un manifestant le 1er mai à Paris
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/07/18/alexandre-benalla-collaborateur-de-macron-identifie-en-train-de-frapper-un-manifestant-le-1er-mai-a-paris_a_23484931/?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001

    Portant un casque à visière des forces de l’ordre, Alexandre Benalla -qui n’est pourtant pas membre des forces de l’ordre mais adjoint au chef de cabinet du président- a été reconnu sur des images largement diffusées sur les réseaux sociaux en train de prendre une jeune femme par le cou puis frapper et traîner un jeune homme au sol.

    D’après Le Monde, qui s’est procuré d’autres vidéos non diffusées sur les réseaux sociaux, cet homme s’est ensuite rapidement éloigné de peur d’être reconnu lors de son intervention musclée au milieu des CRS qui semblent le laisser faire pendant un « Apéro militant » qui avait réuni une centaine de personnes dans le 5e arrondissement de Paris.

    Interrogé par le quotidien, Alexandre Benalla a refusé de commenter mais le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron a lui confirmé les informations. « Alexandre Benalla m’avait prévenu deux jours plus tôt qu’il souhaitait participer à une intervention auprès de la préfecture de police pour voir comment se gérait une grande manifestation. Il m’en a demandé l’autorisation, je la lui ai donnée, mais en précisant bien qu’il y allait en observateur », explique ce dernier.

    « Le lendemain de la manifestation, j’ai été avisé par un collaborateur que M. Benalla avait été reconnu sur le terrain en train de participer à des opérations de maintien de l’ordre. J’ai vu les vidéos, je l’ai convoqué le jour même, je lui ai demandé si c’était lui ». Ce que Benalla a confirmé et Macron a alors demandé que des sanctions soient prises.

    Benalla a ensuite écopé d’une suspension temporaire, du 4 au 19 mai, comme le montre un courrier que s’est procuré Le Monde. Le directeur de cabinet lui y reproche son « comportement manifestement inapproprié » ayant « porté atteinte à l’exemplarité qui est attendue, en toutes circonstances, des agents de la présidence de la République » en précisant que tout nouveau débordement se traduira par un licenciement.

    Le journal précise qu’aujourd’hui Benalla reste chargé de mission à l’Elysée mais a été affecté à un poste administratif où il s’occupe de la sécurité d’événements organisés « à l’intérieur du Palais » comme la célébration de la victoire des Bleus au Mondial.

  • Notes anthropologiques (XVII)

    Georges Lapierre

    https://lavoiedujaguar.net/Notes-anthropologiques-XVII

    Où il est question de la pensée et de son aliénation

    Dans son essai sur Dionysos, Maria Daraki en évoquant la cosmogonie antique des Grecs écrit : « Au sein d’une culture qui, aux humains, assigne l’identité d’“homme-sexe” et de “femme-sexe”, les morts se donnent à Terre. Les femmes y trouvent un “amant”, les hommes une “amante”. Une telle mort, il faut la vouloir, c’est en cela que se résume la piété. » Et un peu plus loin : « Pour Empédocle, Terre est une sphère dont les “larges flancs” enferme le “feu” de l’union sexuelle cosmique… » Puis elle ajoute : « Et l’on reste rêveur. Alors que, pour la pensée scientifique des siècles classiques, la terre est un disque plat et immobile, pour cette pensée entièrement magique, la terre est une sphère, elle est remplie de feu et elle tourne ! »

    Ce sont sans doute les chamans des tribus indiennes ou indigènes encore existantes qui, à travers les techniques de l’extase, se rapprochent le plus de ce centre spirituel, de cette illumination visionnaire et prophétique qui accompagne l’efflorescence de la pensée. (...)

    #anthropologie #pensée #aliénation #individu #cosmovision #sacrifice

  • Rassemblement National : La justice saisit 2 millions d’euros au parti, Marine Le Pen dénonce un « assassinat »
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/07/08/rassemblement-national-la-justice-saisit-2-millions-deuros-marine-le-

    « En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo affaire des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort ’à titre conservatoire’ », a réagi sur Twitter la présidente du RN, Marine Le Pen, confiant à l’AFP que « dès lundi, le RN ne pourra plus mettre en oeuvre aucune activité politique » et sera « mort à la fin du mois d’août ».

  • L’astuce d’Emmanuel Macron pour avoir l’air plus grand que Benjamin Griveaux
    Une simple histoire de chaises et de jambes croisées.
    Par Geoffroy Clavel , Hortense de Montalivet
    27/06/2018
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/06/27/lastuce-demmanuel-macron-pour-avoir-lair-plus-grand-que-benjamin-griv

    Comme l’a relevé un compte satirique sur Twitter, Benjamin Griveaux a en effet dû s’asseoir sur une chaise plus basse que celle du président afin de ne pas avoir l’air plus grand que lui à l’image, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus.
    https://www.youtube.com/watch?v=12ItzOX6IhQ

    La République Française passe des talonnettes à la chaise basse.
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    Muriel Pénicaud, ministre du Travail, sur Paris Match
    Publié le 28/06/2018
    http://www.parismatch.com/Actu/Politique/Muriel-Penicaud-les-coulisses-de-notre-reportage-photo-sur-la-ministre-1


    https://twitter.com/search?q=%23PoseTaPenicaud&src=tyah

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    Et un nouveau lapsus pour François de Rugy, un !
    27 juin 2018
    https://twitter.com/Qofficiel/status/1012046747038830592

    #bouffons

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    Les conseils de l’agence Win Win à Aurore Bergé [députée En marche ]- Le Billet de Charline
    Ajoutée le 27 juin 2018
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=H148aXT_M0U

  • Democrat who slammed Israel for Gaza killings is shock winner of New York primary
    U.S. News - Haaretz.com - Allison Kaplan Sommer - Jun 27, 2018
    Alexandria Ocasia-Cortez, 28, scores decisive victory over House Democrat Joe Crowley after running on a socialist platform

    https://www.haaretz.com/us-news/.premium-democrat-who-slammed-israel-wins-new-york-primary-1.6218292

    A young progressive Democrat who has sharply criticized Israel, including calling the killing of Palestinian protesters on the Gaza border in May a “massacre,” celebrated an upset victory over a leading House Democrat in a congressional primary race in New York City on Tuesday.

    Alexandria Ocasio-Cortez, 28, scored a decisive win over powerful congressman Rep. Joe Crowley, 56. Many observers had believed he was a strong candidate to succeed Rep. Nancy Pelosi as speaker of the House of Representatives.

    Riding a wave of strong anti-Trump “resistance” sentiment in her New York district, Ocasio-Cortez – who belongs to the Democratic Socialists of America and is a supporter of Bernie Sanders – ran on a far-left platform. Her agenda included Medicare-for-all and clamping down on Wall Street.

    Her victory is being seen as a bellwether for a Democratic Party that is shifting to the left and including more women and people of color as candidates. Crowley’s defeat is seen as a warning to other establishment Democrats. (...)

    • 27/06/2018
      Encore serveuse à New York il y a 6 mois, Alexandria Ocasio-Cortez bat à plate couture un ponte du parti démocrate
      https://www.huffingtonpost.fr/2018/06/27/encore-serveuse-a-new-york-il-y-a-6-mois-alexandria-ocasio-cortez-bat

      ÉTATS-UNIS - Le pari était tellement fou que les grands médias américains ne lui avaient pas accordé une grande attention. Contre toute attente, la novice en politique de 28 ans Alexandria Ocasio-Cortez a pourtant battu le numéro quatre du parti démocrate Joe Crowley lors des primaires pour élire le représentant du 14e district de New York ce mardi 26 juin.

      Élu et ré-élu représentant dans l’État de New York depuis 1999, Joe Crowley était considéré comme un potentiel successeur de Nancy Pelosi au poste de chef des démocrates à la Chambre. Sa défaite face à une militante latino-américaine n’ayant jamais participé à une élection, née dans le Bronx et soutenue par le sénateur Bernie Sanders et la candidate au poste de gouverneure Cynthia Nixon, est une véritable claque pour le parti. (...)

  • Finale de Roland-Garros : Roger Waters avait un message politique à faire passer dans les tribunes
    10/06/2018 16:17 CEST
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/06/10/finale-de-roland-garros-roger-waters-avait-un-message-politique-a-fai

    (...) Le musicien britannique avait d’ailleurs un message politique à faire passer. Et ce, via sa tenu. L’ancien bassiste des Pink Floyd arborait en effet le Keffieh palestinien, comme vous pouvez le voir ci-dessous. Il faut dire que Roger Waters est un des plus fervents soutiens à la cause palestinienne. « Que la police vienne m’arrêter ! Parce que je milite pour les Palestiniens qui sont tués comme des chiens. Personne n’élève la voix en Occident. Dites à Monsieur Macron qu’il est temps que ça cesse ! Beaucoup ont oublié 1789, mais moi je m’en souviens. C’est dans votre grand pays qu’est née l’idée que tous les hommes sont égaux », avait par exemple lancé le musicien en mai dernier à Lyon.

  • Darmanin relance l’idée du versement social unique - Boursorama
    https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/darmanin-relance-l-idee-du-versement-social-unique-c972b512ecf90adce4e11

    PARIS (Reuters) - Gérald Darmanin a évoqué mardi la création d’une allocation sociale unique, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, dans le but d’améliorer l’efficacité du système français de protection sociale.

    « Il faut faire une aide sociale unique et il faut, une fois qu’on a cette aide sociale unique, avoir cette différence avec le salaire » afin d’éviter les « trappes à inactivité » et la multiplication d’allocations « parfois contradictoires dans leurs objectifs », a déclaré le ministre de l’Action et des Comptes publics sur RTL.

    #Réforme qui vient. Un ensemble de #droits_sociaux : des « aides sociales individualisées ». #RSA #APL #Darmanin

    • La refonte des aides sociales, chantier miné pour Macron
      https://lemonde.fr/politique/article/2018/05/30/la-refonte-des-aides-sociales-chantier-mine-pour-macron_5306914_823448.html

      C’est désormais un nouveau chantier que le président de la République veut ouvrir, pour parfaire cette démarche : celui des aides sociales. « Il ne s’agit pas de toucher aux aides sociales comme les allocations handicapé, parent isolé ou minimum vieillesse, trois aides que nous avons décidé d’augmenter », se dépêche-t-on de préciser à l’Elysée. « Ni à leur montant, il a été voté », ajoute Benjamin Griveaux. « En revanche, il faut se demander : est-ce que les aides sociales ciblent les bonnes personnes ? Faut-il les simplifier ? », poursuit le porte-parole du gouvernement.

      Avant le séminaire de mercredi, plusieurs membres du gouvernement ont abordé le sujet, de manière parfois désordonnée, à l’image des divergences apparues entre le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, et son collègue du budget, Gérald Darmanin. Reste que, au-delà de ces « couacs » de communication, le dossier est bel et bien sur la table du gouvernement. « Le nombre d’allocataires du RSA a augmenté de 50 % en dix ans. Et 50 % d‘entre eux sont au RSA depuis plus de quatre ans. Beaucoup d’entre eux attendent plus de six mois un rendez-vous pour pouvoir être accompagnés vers le retour à une activité. C’est absurde », a ainsi confié Edouard Philippe au JDD. Pour le premier ministre, « on a trop longtemps cru qu’il suffisait d’indemniser des personnes sans ressources pour les réinsérer ».

      « L’OBJECTIF, CE N’EST PAS DE FAIRE DES ÉCONOMIES POUR FAIRE DES ÉCONOMIES », AGNÈS BUZYN
      Sur RTL, mardi 29 mai, Gérald Darmanin a estimé qu’il y avait « trop » d’aides sociales en France, et qu’« elles sont parfois contradictoires ». Il faut, a poursuivi le ministre des comptes publics, « revoir » certains dispositifs censés favoriser le retour à l’emploi, qu’il juge trop peu « incitatifs ». Et de citer la prime d’activité attribuée aux travailleurs modestes qui, a-t-il argué, coûte à l’Etat 6 milliards d’euros par an contre 4 milliards en 2016, alors que la croissance est de retour. Une prime que le candidat Macron avait pourtant promis de revaloriser de 50 % et qui est censée augmenter de 20 euros par mois à compter d’octobre…

      Lire aussi : Darmanin recadre Le Maire, avec la bénédiction de l’Elysée et de Matignon

      La transformation du modèle social français voulue par le chef de l’Etat devrait aussi être l’occasion de faire des économies. Certes, les comptes publics se sont améliorés depuis un an, mais c’est avant tout grâce à une conjoncture favorable aux recettes, et cela ne permet pas à la France de respecter ses engagements européens.

      Emmanuel Macron s’est engagé à baisser de trois à quatre points, d’ici à la fin du quinquennat, le taux de dépenses publiques rapportées au produit intérieur brut. « L’efficacité de l’action publique sera un sujet du séminaire », dit-on à Matignon. En s’inspirant des conclusions du comité d’experts CAP (Comité action publique) 2022, qui doit être remis en juin, et des propositions des différents ministres, le gouvernement souhaite décider rapidement des mesures qu’il retiendra dans son budget 2019.

      « L’objectif, ce n’est pas de faire des économies pour faire des économies, mais de faire des économies sur ce qui ne marche pas et d’investir sur ce qui fonctionne », a avancé Agnès Buzyn, dimanche 27 mai. Pas question de refaire l’erreur des APL, lorsque l’exécutif a décidé, à l’été 2017, de le réduire de 5 euros par mois pour des raisons purement budgétaires alors qu’au même moment il allégeait l’impôt sur la fortune. Ce qui a contribué à l’époque à faire d’Emmanuel Macron, pour une partie des Français, le « président des riches ».

      « Depuis vingt ans, les majorités successives ont saupoudré, subventionné, multiplié les plans et organisé méthodiquement l’aumône républicaine d’un Etat-providence sans boussole », écrit le porte-parole du gouvernement dans une tribune dans Le Parisien du dimanche 27 mai, « à ceux qui chaque jour interpellent le gouvernement sur sa jambe sociale et qui voudraient que nous traitions par une dépense publique pavlovienne les symptômes d’un profond malaise social, je veux dire que nous attaquons les inégalités à la racine ». Reste à convaincre les Français.

    • 7 milliards d’euros économie en deux ans sur les drois sociaux : "Les minima sociaux sous la guillotine de Bercy", Canard Enchainé

      Une erreur dans l’article, ce ne sont pas 2,6 millions mais 6,5 millions de ménages qui ont vu leur aide au logement baisser de 5€/mois.

      Selon le Canard, Buzyn - après 1,3 milliard en moins pour les hôpitaux, 30.000 infirmières supprimées et rien pour les EHPAD - aurait refusé par écrit de réaliser de telles coupes.
      Et, suite à la publication, Buzyn dément l’existence de ce projet d’amputation là... à suivre, bien que lon sache déjà comment se feront - très classiquement (cf gvt PS successifs) une part des économies : "le gel en 2019 des prestations, dites « légalement indexées » (allocations familiales, retraites…), « pourrait rapporter 3,5 milliards d’euros »"
      https://seenthis.net/messages/695279

      Par ailleurs, ça brasse au ministère

    • Aides sociales : « pas question de faire des économies sur les plus vulnérables », assure [sans honte] Agnès Buzyn
      « Personne ne m’a demandé de trouver 7 milliards d’euros ».

      https://www.huffingtonpost.fr/2018/06/06/agnes-buzyn-dement-devoir-faire-des-economies-sur-les-aides-sociales_

      Difficile d’y voir clair dans les intentions du gouvernement concernant les aides sociales. Alors que le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérard Darmanin, juge qu’il en existe trop, et que l’hypothèse d’une réduction circule dans les couloirs de Bercy, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a démenti ce mercredi 6 juin devoir tailler dans ces aides à la demande de l’exécutif.

      Invitée sur RTL, la ministre a assuré qu’il n’était « pas question de faire des économies sur les plus vulnérables ». Dans son édition de ce mercredi, le Canard enchaîné affirme qu’Agnès Buzyn a été sommée par l’Elysée et Matignon d’économiser 7 milliards en deux ans sur les aides sociales. Un objectif que la ministre a démenti sans détour : « Personne ne m’a demandé de trouver 7 milliards d’euros ». Et d’insister : « je ne sais absolument pas d’où vient ce chiffre. Ça n’a jamais été envisagé ».

      [ Ça n’est pas du tout la stratégie du mé .. dit-elle sur RTL, avant de dire gouvernement] « La stratégie du gouvernement, c’est de s’intéresser aux personnes, pas au budget » [ sic ], a encore assuré la ministre, disant agir « pour éviter ce déterminisme social spécifique à la France [ sic ] ».

      Alors, comment expliquer cette cacophonie qui semble s’installer sur le sujet au sein du gouvernement ? « Chacun parle de son ministère, c’est normal que le ministre du Budget parle avec un prisme économique », a-t-elle assuré, tout en se disant ouverte à une réflexion sur l’organisation des prestations sociales en raison de leur illisibilité. « Notre système est devenu illisible et peut engendrer le non recours aux droits : c’est pour y remédier que nous avons le droit de le questionner », a-t-elle affirmé.

      Si elle n’est pas opposée à la mise en place d’une aide sociale unique, Agnès Buzyn a toutefois précisé qu’une telle idée reste, pour le moment, « extrêmement complexe à monter ».

      Une nouvelle aide à la garde d’enfant

      La ministre de la Santé a également évoqué le plan pauvreté que le gouvernement doit présenter au mois de juillet. Et selon Agnès Buzyn, celui-ci comprendra une nouvelle aide sociale, destinée aux femmes « qui n’ont pas les moyens de débourser un mois de garde d’enfant et qui, de fait, renoncent à un emploi ».

      « Ce tiers payant permettrait d’avancer le premier ou le deuxième mois de cette garde d’enfant et permettrait à ces femmes de retrouver un emploi », a-t-elle précisé, avant d’ajouter : « nous avons écouté des personnes (...) notamment des femmes seules qui disent ’je voudrais travailler, il faut que je débourse 600 euros pour une assistante maternelle le premier mois, et même si je gagne le Smic je n’ai pas ces 600 euros à mettre sur la table pendant un mois ou deux’ ».

      Emballage philanthropique : « éviter le non recours » ; « féministe », 600 euros de garde d’enfant offert un mois ou deux aux pauvresses pour la reprise d’un emploi. Sur ce dernier point, le cynisme se laisse lire, gagner le SMIC pour pouvoir ensuite payer 600 euros de garde d’enfant...

      #aristocrates_à_la_lanterne

    • « Toutes les allocations peuvent être discutées », annonce la ministre de la Santé, France intox
      https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/toutes-les-allocations-peuvent-etre-discutees-annonce-la-ministre-de-la

      « On ne doit pas s’acheter une bonne conscience avec les minima sociaux. Ils sont un filet de sécurité indispensable mais ils ne permettent plus de sortir de la pauvreté », « notre modèle social est grippé »