/revue-de-presse

  • Le top 15 des villes qui rendent la vie plus facile aux vélos
    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/classement-le-top-15-des-villes-qui-rendent-la-vie-plus-facil

    Trop nombreuses sont encore les villes où se déplacer à vélo reste une expérience frustrante et dangereuse. Deux fois par an, le Copenhagenize Index permet de mesurer les progrès réalisés en matière d’infrastructures favorables aux cyclistes et de systèmes de partage de vélos dans 115 villes réparties dans le monde entier. Sans surprise, Copenhague, où le vélo est le mode de transport favori d’une large majorité des habitants (62 % exactement), se place en tête du dernier classement, se félicite le site de Lonely Planet. La capitale danoise dispose d’un excellent réseau de pistes cyclables qui permet aux résidents de se déplacer rapidement et en toute sécurité – un réseau que les autorités locales s’attachent encore à améliorer.

    https://copenhagenizeindex.eu
    Strasbourg en 5e place, Bordeaux 6, Paris 8

    #vélo #ville #cyclable

    • Dans mon bled du var et ses merveilleuses zones commerciales périphériques, je dois déployer des trésors d’ingéniosité pour aller faire mes courses en vélo sans prendre de risques inconsidérés : évitement des axes principaux, traversée d’une ligne de chemin de fer désaffectée, emprunt de trottoirs de toutes façons non utilisés par les piétons vu où ils sont, etc... C’est un sport en soi. Je passe sur les coups de klaxons et insultes diverses.

      Ce que j’aimerais voir, c’est un classement des pays, qui prenne en compte l’aménagement sur tout le territoire, et là je ne suis pas persuadé qu’on serait bien classés...

  • #Evo_Morales se réfugie au #Mexique tandis que la #Bolivie plonge dans le #chaos

    Le dirigeant bolivien a affirmé, lundi 11 novembre, dans la soirée, qu’il était en route pour le Mexique où le gouvernement lui a accordé l’#asile politique. Alors qu’un climat de #violence s’est installé à travers tout le pays, le Parlement bolivien doit siéger mardi pour nommer un remplaçant par intérim.

    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/crise-politique-evo-morales-se-refugie-au-mexique-tandis-que-

    • Cómo derrocaron a Evo?

      El gobierno de Evo Morales fue una revolución política antielitista. La situación actual no estaba en el horizonte de nadie y habla de un movimiento contrarrevolucionario. El líder visible es #Luis_Fernando_Camacho, un empresario de 40 años que no participó en el proceso electoral y llegó al Palacio Quemado con una biblia y una escolta policial. Mientras festejaba en La Paz el derrocamiento del presidente, en la calle quemaban Whipalas y gritaban “echamos al comunismo”.

      http://revistaanfibia.com/ensayo/como-derrocaron-a-evo

  • Offensive contre les Kurdes : des médias turcs se félicitent de l’exécution de civils
    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/vu-de-turquie-offensive-contre-les-kurdes-des-medias-turcs-se

    La presse turque, très majoritairement favorable à l’offensive en cours contre les forces kurdes des SDF (forces démocratiques syriennes) dans le nord de la Syrie, n’hésite pas à applaudir aussi l’exécution de civils.

    #Turquie #Kurdistan

  • Vu de l’étranger. La #France bientôt pionnière en matière d’#économie_circulaire ?

    Le projet de #loi sur l’économie circulaire et la lutte contre le #gaspillage est étudié par les sénateurs depuis le 24 septembre et jusqu’au 26. Si celle-ci entre en vigueur, la France deviendrait un précurseur dans ce domaine, redorant au passage la politique écologique du gouvernement.

    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/vu-de-letranger-la-france-bientot-pionniere-en-matiere-decono

    #écologie

  • Paris et Rome adoptent « une position commune » sur la répartition des migrants en Europe

    Les pays de l’UE devront participer au « #mécanisme_automatique » de répartition, voulu par MM. Macron et Conte, sous peine de pénalités financières.

    Après des mois de brouille franco-italienne, le président français, Emmanuel Macron, et le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, se sont déclarés d’accord, mercredi 18 septembre, pour mettre en place un « mécanisme automatique » de répartition des migrants.

    Après deux ans de dissensions sur cet épineux dossier, ils défendront désormais au sein de l’Union européenne (UE) « une position commune pour que tous les pays participent d’une façon ou d’une autre » à l’accueil « ou bien soient pénalisés financièrement », a expliqué M. Macron.
    Lors d’une conférence de presse commune, ils ont aussi réclamé une gestion « plus efficace » du renvoi dans leur pays d’origine des migrants qui n’ont pas droit à l’asile. Le dirigeant italien a souligné que l’Italie ne « laisserait pas les trafiquants décider des entrées sur le territoire », mais aussi jugé qu’il fallait « gérer ce phénomène », quand l’ancien ministre de l’intérieur Matteo Salvini, patron de la Ligue, refusait tout débarquement de migrants.
    La France solidaire

    Regrettant de son côté « l’injustice » vécue par les Italiens, Emmanuel Macron a répété que l’UE n’avait pas été suffisamment solidaire envers l’Italie. « La France est prête à évoluer sur ce point dans le cadre de la remise à plat des accords de Dublin », qui confient actuellement aux pays d’arrivée la charge du traitement des demandes d’asile, a-t-il dit. « Je ne mésestime pas ce que le peuple italien a vécu », a expliqué M. Macron, mais « la réponse au sujet migratoire n’est pas dans le repli mais dans une solution de coopération européenne efficace. »

    Plusieurs ministres de l’intérieur de l’UE (dont les ministres français, allemand et italien) doivent se réunir lundi à Malte pour discuter de ce dossier.

    Les deux dirigeants n’ont toutefois pas évoqué devant la presse certaines des demandes de l’Italie venant en complément de la future répartition automatique des migrants en Europe. Parmi ces points qui restent à éclaircir figurent la répartition non seulement des demandeurs d’asile mais aussi des migrants économiques ainsi que la rotation des ports de débarquement, qui devrait intégrer des ports français. Fermés aux ONG secourant les migrants, les ports italiens se sont entrouverts ces derniers jours en laissant notamment débarquer sur l’île de Lampedusa 82 rescapés.
    Un sommet bilatéral programmé

    La visite du président français, la première d’un dirigeant européen depuis l’arrivée au pouvoir d’une nouvelle coalition en Italie, visait d’abord à rétablir de bonnes relations entre les deux pays, après une année de tensions avec les leaders de la précédente coalition populiste au pouvoir, notamment sur la question migratoire.

    Le chef de l’Etat français n’a passé qu’une soirée dans la capitale italienne, enchaînant un court entretien avec son homologue, Sergio Mattarella, et un dîner de travail avec le premier ministre, Giuseppe Conte, récemment reconduit à la tête d’un nouvel exécutif où le Mouvement cinq étoiles (M5S) est cette fois associé au Parti démocrate (centre gauche) et non à la Ligue (extrême droite).

    Entre l’Italie et la France existe « une amitié indestructible », a assuré le président français dont le déplacement à Rome a permis de programmer, pour 2020 en Italie, un sommet bilatéral, rendez-vous annuel lancé en 1983 mais qui n’avait pas été mis à l’agenda l’an passé pour cause de tensions entre les deux pays.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/19/paris-et-rome-vont-defendre-une-position-commune-sur-la-repartition-des-migr
    #répartition #asile #migrations #réfugiés #France #Italie #solidarité #UE #EU #Europe #Dublin #règlement_dublin #coopération #ports

    L’accent est mis aussi sur les #renvois... évidemment :

    ils ont aussi réclamé une gestion « plus efficace » du renvoi dans leur pays d’origine des migrants qui n’ont pas droit à l’asile.

    #machine_à_expulsion

    Et évidemment... zéro prise en compte des compétences, envies, liens, attachements que les migrants/réfugiés pourraient exprimer et qui pourraient être prises en compte dans le choix du pays de leur installation...
    #paquets_postaux

    ping @isskein @karine4

    • Société.L’Italie obtient un accord pour la “redistribution” des migrants

      Lundi 23 septembre, à Malte, les ministres de l’Intérieur de plusieurs pays européens ont trouvé un accord pour mettre en place un mécanisme de répartition des migrants qui arrivent dans les ports méditerranéens. Un succès politique pour le nouveau gouvernement italien.

      https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/societe-litalie-obtient-un-accord-pour-la-redistribution-des-

    • Société.L’Italie obtient un accord pour la “redistribution” des migrants

      Lundi 23 septembre, à Malte, les ministres de l’Intérieur de plusieurs pays européens ont trouvé un accord pour mettre en place un mécanisme de répartition des migrants qui arrivent dans les ports méditerranéens. Un succès politique pour le nouveau gouvernement italien.

      https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/societe-litalie-obtient-un-accord-pour-la-redistribution-des-

    • Déplacement à Rome après la mise en place du nouveau gouvernement italien

      Deux semaines seulement après la mise en place du nouveau gouvernement italien, le Président Emmanuel Macron est le premier Chef d’État à se rendre à Rome pour un dîner de travail avec Giuseppe Conte, Président du Conseil des ministres italien. Cette rencontre était précédée d’un entretien avec Sergio Mattarella, Président de la République italienne.
      La visite en Italie du Président de la République était importante, tant sur le fond, dans le contexte d’un agenda européen chargé après les élections européennes, que sur le plan symbolique.

      (Re)voir la déclaration conjointe à la presse du Président de la République et du Président du Conseil des ministres italien, à l’issue de leur rencontre :

      https://www.youtube.com/watch?v=fUXMEP3Kifg

      Déclaration conjointe à la presse du Président de la République et du Président du Conseil des ministres italien

      Merci beaucoup Monsieur le Président du Conseil, cher Giuseppe.

      Je n’ai que très peu de choses à rajouter et rien à retrancher de ce qui vient d’être dit à l’instant par le Président du Conseil. Je suis très heureux d’être ici parmi vous, très heureux d’être aujourd’hui à Rome quelques jours après la formation de votre nouveau gouvernement.

      Je viens de m’entretenir à l’instant avec le Président de la République, Sergio MATTARELLA, après les entretiens que nous avons eu au printemps dernier, lors des commémorations des 500 ans de la mort de Léonard DE VINCI en France, et je suis heureux de vous retrouver ici, cher Giuseppe, à Rome dans ces responsabilités.

      Ma présence aujourd’hui, c’est d’abord la volonté marquée de travailler ensemble pour la relation bilatérale et pour le projet européen, vous l’avez parfaitement rappelé. C’est aussi un message fort et clair envoyé au peuple italien d’amitié de la part du peuple français. Votre Président l’a dit il y a quelques mois, cette amitié est indestructible. Parfois nous ne sommes pas d’accord, il se peut qu’on se dispute, il se peut qu’on ne se comprenne pas mais toujours on se retrouve. Et je crois que nous en sommes là et que la volonté du peuple français est véritablement de travailler avec le peuple italien et de réussir pleinement. Vous l’avez dit Monsieur le Président à l’instant, notre souhait est de renforcer, et nous venons de l’évoquer ensemble, la coopération bilatérale et européenne et je veux revenir simplement sur quelques sujets.

      Le premier évidemment c’est le sujet des migrations. Sur ce sujet je ne mésestime pas ce que depuis 2015 le peuple italien vit, ce que l’Italie a subi, et là aussi avec beaucoup parfois de malentendus, d’incompréhensions, d’injustices qui ont été vues, perçues, et qui ont suscité de la colère. Je crois très profondément, comme vous l’avez dit, que la réponse au sujet migratoire n’est pas dans le repli, la provocation nationaliste mais la construction de solutions et de coopérations européennes réelles et efficaces.

      D’abord, nous vivons une situation, aujourd’hui, qui n’est plus celle de 2015 parce qu’il y a eu un très gros travail qui a été mené pour prévenir avec les États d’origine, pour mieux travailler avec beaucoup de partenaires africains, la situation que nous avons pu connaître alors. Mais ce que nous voulons faire ensemble, c’est poursuivre ce travail. Nos ministres de l’Intérieur se retrouveront dans quelques jours pour travailler sur la base de notre échange. Ils élargiront leur discussion à d’autres collègues européens, je pense en particulier à leur collègue maltais et à l’ensemble des pays de la rive Sud, et ils se retrouveront précisément à Malte, et ils poursuivront ainsi le travail que nous avons pu lancer à Paris au mois de juillet dernier, incluant aussi plusieurs organisations internationales.

      Notre approche doit répondre à trois exigences auxquelles je crois pouvoir dire que nous sommes l’un et l’autre attachés. La première, c’est une exigence d’humanité. On ne peut résoudre, ce conflit, en le faisant aux dépens des vies humaines ou en acceptant des personnes bloquées en mer ou des scènes de noyade que nous avons trop souvent vécues. La deuxième, c’est la solidarité, et c’est ce qui a manqué bien trop souvent en Europe. Je l’ai dit, l’Union européenne n’a pas fait suffisamment preuve de solidarité avec les pays de première arrivée, notamment l’Italie, et la France est prête à évoluer sur ce point dans le cadre de la remise à plat des accords de Dublin. Je souhaite que nous puissions ensemble travailler à une solution nouvelle, plus forte et plus solidaire. Et puis le troisième principe, c’est celui de l’efficacité. Les désaccords politiques ont conduit à une approche qui est, au fond, très inefficace, inefficace pour prévenir les arrivées, inefficace aussi pour gérer ce qu’on appelle les mouvements secondaires, parce qu’avec notre organisation actuelle, nous avons au fond trop de non-coopération entre les États membres, et du coup une situation où beaucoup de femmes et d’hommes qui ont pris tous les risques pour quitter leur pays se retrouvent sur la rive de l’Europe, errent de pays en pays, où les responsabilités sont renvoyées des uns aux autres et où nous sommes collectivement inefficaces à bien protéger ceux qui ont le droit à l’asile et à pouvoir renvoyer au plus vite ceux qui n’y ont pas droit.

      S’agissant des sauvetages en mer et des débarquements, vous l’avez évoqué, Monsieur le Président du Conseil, je suis convaincu que nous pouvons nous mettre d’accord sur un mécanisme européen automatique de répartition de l’accueil des migrants coordonné par la Commission européenne, qui permette de garantir à l’Italie ou à Malte, avant une arrivée, que ses partenaires puissent prendre en charge rapidement toutes les personnes débarquées, et avoir une organisation beaucoup plus solidaire et efficace, comme je viens de le dire, plus largement.

      Pour être justes et efficaces, il nous faut donc partout pouvoir défendre le droit d’asile, qui fait partie, bien souvent, de nos Constitutions, c’est le cas de la France, qui fait partie de nos textes les plus fondamentaux, je pense justement au texte de la Convention européenne des droits de l’homme.Et donc protéger le droit d’asile, c’est aussi nous assurer que celles et ceux qui n’y ont pas droit sont reconduits le plus rapidement possible vers leur pays d’origine. C’est notre volonté commune d’avoir, au niveau européen, une plus grande harmonisation du droit d’asile, plus de coopération et une politique plus efficace de réadmission vers les pays d’origine lorsque les cas ne relèvent pas de l’asile. Au total, je crois que nous avons aujourd’hui une fenêtre d’opportunité pour parachever, relancer sur certains points, plus fondamentalement, le travail de remise à plat sur le plan des migrations et de l’asile en Europe aujourd’hui.

      La discussion que nous avons eue ces derniers jours et que nous venons d’avoir avec le Président du Conseil, comme la discussion que nous avons eue avec plusieurs de nos partenaires, en tout cas, me rend déterminé et volontariste sur ce sujet à vos côtés. Je crois, là aussi, que nous pourrons défendre une position commune avec la nouvelle Commission européenne pour que tous les pays participent, sous une forme ou une autre, à la solidarité européenne en la matière, ou bien soient pénalisés financièrement.

      Le deuxième sujet extrêmement important que nous avons discuté et qui est au cœur non seulement de l’agenda bilatéral mais de l’agenda européen, c’est celui de la croissance, de la création d’emplois, du contexte macroéconomique. Le Président du Conseil l’a évoqué. Nous voyons tous les chiffres en Europe, et si aujourd’hui, la croissance se tient à peu près, elle est en deçà de ce que nous avons pu connaître parce qu’il y a les incertitudes géopolitiques, parce qu’il y a la conflictualité commerciale mondiale, parce qu’il y a un ralentissement en Chine qui pèse sur plusieurs économies de la zone euro, parce qu’il y a aussi sans doute une coordination de nos politiques économiques qui n’est plus adaptée.

      Je veux, en la matière, ce soir, et le faire ici a un sens tout particulier, rendre hommage au travail de Mario DRAGHI, et tout particulièrement à ses dernières décisions. Une fois encore avec beaucoup de courage et de clairvoyance, le Président de la Banque centrale européenne a pris les décisions qui convenaient, mais il a aussi fait des déclarations qui convenaient, même si certains ne veulent pas entendre. Je le dis avec force, il a, à mes yeux, raison. La politique monétaire, depuis 2012, a fait le maximum de ce qu’elle pouvait faire pour préserver la situation européenne, éviter la déflation et nous éviter le pire. Il appartient aujourd’hui aux chefs d’État et de gouvernement de prendre leurs responsabilités en ce qui concerne leur budget propre comme en ce qui concerne les décisions que nous aurons à prendre au niveau européen, pour avoir une véritable politique de relance et de demande intérieure. Certains États membres ont des marges de manœuvre, et je salue d’ailleurs les annonces récentes à cet égard des Pays-Bas, qui ont décidé d’un plan d’investissements d’avenir dans lequel, je dois dire, je me retrouve, 50 milliards d’investissements sur les années qui viennent.

      J’attends avec impatience les décisions des autres États membres, et je pense que les décisions budgétaires que nous aurons collectivement à prendre doivent tenir compte de ce contexte macroéconomique et être au rendez-vous de l’investissement, de la relance. Nous en avons besoin parce que nous avons des défis éducatifs en matière de recherche, en matière stratégique, qui sont fondamentaux. Et je crois que nous pouvons garder le sérieux qui relève de nos traités, nous pouvons garder la politique de réformes qui relève de chaque pays, mais que nous devons conduire, et nous pouvons garder la lucidité sur le contexte macroéconomique qui est le nôtre, et refuser, en quelque sorte, que notre continent rentre dans la stagnation et plutôt s’arme pour préparer son avenir.

      Nous avons évoqué, avec le Président du Conseil, plusieurs autres sujets, évidemment la politique culturelle et les coopérations culturelles entre nos pays. Nous avons des échéances à venir extrêmement importantes : l’exposition Léonard DE VINCI, les expositions RAPHAËL qui vont être l’objet d’échanges, de partenariats entre nos deux pays et qui sont au cœur, je crois, de ce regard réciproque, de cette fierté que nous portons ensemble.

      Nous avons évoqué et nous allons travailler ce soir sur les sujets climatiques. Là aussi, nous croyons l’un et l’autre dans un agenda ambitieux sur le plan européen d’investissement, d’une banque climatique qui doit être au cœur du projet de la prochaine Commission, d’un prix du CO2 qui doit aussi prendre en compte ce défi et d’une stratégie neutralité carbone à l’horizon 2050, pour laquelle nous espérons finir de convaincre les derniers partenaires réticents. C’est cette même stratégie que nous allons défendre ensemble à New York lors du sommet climat, puis au moment où nous aurons à prendre nos engagements pour le Fonds vert dans les prochaines semaines.

      Enfin, le Président du Conseil l’a évoqué, sur plusieurs sujets internationaux, là aussi, nous avons conjugués nos efforts et nos vues. Et je crois que le sujet de la crise libyenne, qui nous a beaucoup occupé ces dernières années, fait l’objet aujourd’hui d’une vraie convergence franco-italienne, vraie convergence parce que nous avons su travailler ensemble pour passer des messages à nos partenaires. Je veux saluer la rencontre que vous avez eue avec le Président AL-SARAJ cet après-midi, et avec une conviction pleinement partagée : l’issue ne peut être trouvée que par le compromis politique et les discussions. C’est ce que nous avons d’ailleurs porté ensemble lors du G7 de Biarritz en défendant l’idée d’une conférence internationale pour la Libye incluant toutes les parties prenantes et une conférence inter-libyenne permettant cette réconciliation de toutes les parties au sein de la Libye. Vous avez rappelé ce point à l’instant. Et à ce titre, l’initiative portée par nos deux ministres des Affaires étrangères dans quelques jours à New York, rassemblant l’ensemble de leurs homologues concernés, est, à mes yeux, la mise en œuvre très concrète de cette volonté et sera, comme vous l’avez dit, une étape importante.

      Voilà sur quelques-uns des sujets importants de coopération économique, culturelle, industrielle, sur les sujets de défense dont nous allons continuer à parler dans quelques instants, sur les sujets européens, la volonté qui est la nôtre d’œuvrer ensemble. Dans quelques semaines, nous nous retrouverons autour de la table du Conseil pour parler de ces sujets et de quelques autres, et je me réjouis, Monsieur le Président du Conseil, de la perspective que vous avez ouverte d’un prochain sommet entre nos deux pays au début de l’année prochaine, qui se tiendra donc en Italie, qui nous permettra de poursuivre ce travail commun et de poursuivre aussi les travaux que nous avions lancé pour un traité du Quirinal, et donc pour parachever aussi toutes les coopérations communes entre nos deux pays. Je vous remercie.

      https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2019/09/18/deplacement-a-rome-apres-la-mise-en-place-du-nouveau-gouvernement-italien

    • The “#temporary_solidarity_mechanism” on relocation of people rescued at sea - what does it say?

      Germany, France, Italy and Malta have drafted a declaration (http://www.statewatch.org/news/2019/sep/eu-temporary-voluntary-relocation-mechanism-declaration.pdf) establishing a “predictable and efficient temporary solidarity mechanism” aimed at ensuring the “dignified disembarkation” of people rescued at sea in the Mediterranean. If those rescued are eligible for international protection they will be relocated to a participating EU member state within four weeks, while ineligible persons will be subject to “effective and quick return.”

      See: Joint declaration of intent on a controlled emergency procedure - voluntary commitments by member states for a predictable temporary solidarity mechanism (23 September 2019: http://www.statewatch.org/news/2019/sep/eu-temporary-voluntary-relocation-mechanism-declaration.pdf)

      The mechanism set out in the declaration is designed to address “the need to protect human life and provide assistance to any person in distress,” whilst preventing the emergence of any new irregular maritime routes into the EU. All signatories will be obliged to call on other EU and Schengen Member States to participate. Offers - or refusals - to do so are expected (https://www.dw.com/en/five-eu-interior-ministers-want-quotas-for-shipwrecked-refugees/a-50539788) to come at the Justice and Home Affairs Council in Luxembourg on 8 October.

      The mechanism

      Signatories to the declaration will have to ensure that persons rescued on the high seas are disembarked “in a place of safety”. Member states may also “offer an alternative place of safety on a voluntary basis”. Where rescue is carried out by a state-owned vessel, disembarkation will take place in the territory of the flag State.

      Following disembarkation, participating states should provide “swift relocation, which should not take longer than 4 weeks”, a process which will be coordinated by the European Commission - as has been the case with recent voluntary relocations (https://www.thejournal.ie/ireland-migrants-ocean-viking-4779483-Aug2019) following rescue at sea.

      The declaration requires participating states to declare pledges for relocation prior to disembarkation and “as a minimum, security and medical screening of all migrants and other relevant measures.” This should be based on “standard operating procedures, building on and improving existing practices by streamlining procedures and the full use of EURODAC,” the EU database of asylum-seekers’ fingerprints, with “support of EU Agencies, e.g. on EURODAC registration and initial interviewing.”

      It is unknown to which standard operating procedures the text refers (Statewatch has previously published those applicable in the Italian ’hotspots’ (http://statewatch.org/news/2016/may/it-hotspots-standard-operating-procedures-en.pdf)), nor what precisely “streamlining procedures” may entail for individuals seeking international protection.

      EU agencies Europol, Frontex and the European Asylum Support Office (EASO) are present in the Greek hotspots, where detainees are not provided (https://flygtning.dk/system/siden-blev-ikke-fundet?aspxerrorpath=/media/5251031/rights-at-risk_drc-policy-brief2019.pdf) with either interpreters or adequate information on removal procedures; and those in Italy, where the EU’s own Fundamental Rights Agency has identified (https://fra.europa.eu/sites/default/files/fra_uploads/fra-2019-opinion-hotspots-update-03-2019_en.pdf) a number of serious problems.

      States may cease participation in the mechanism in cases of “disproportionate migratory pressure,” to be calculated using two rather vague criteria: “limitations in reception capacities or a high number of applications for international protection.” There is no further detail on how these will be determined.

      The mechanism will be valid for no less than six months and may be renewed, although it could be terminated “in the case of misuse by third parties”, a term with no further explanation. Furthermore, if within six months the number of relocated people rises “substantially”, consultations between participating member states will begin - during which “the entire mechanism might be suspended.”

      At the same time, the text calls for “advance on the reform of the Common European Asylum System,” which should provide a binding and permanent mechanism - if the member states can ever agree on such rules.

      The announcement on the signing of the declaration by the four member states was welcomed by Amnesty International. Eva Geddie, Director of the European Institutions Office, said (https://www.amnesty.eu/news/malta-asylum-seeker-disembarkation-deal-shows-a-more-humane-approach-is-poss): “We hope this mechanism will put an end to the obscene spectacle of people left stranded on boats for weeks waiting to know where, or even if, they can disembark.” The President of the European Parliament also welcomed the news (https://www.europarl.europa.eu/news/en/press-room/20190923IPR61761/sassoli-migration-agreement-respects-fundamental-principles-of-ep-pr). The devil, however, may be in the detail.

      Return as a priority

      Return “immediately after disembarkation,” where applicable, is one of the commitments set out in paragraph 4. This seems to imply that some form of asylum assessment will take place at sea, an idea that has previously been dismissed (https://www.ecre.org/italys-proposed-idea-of-hotspots-at-sea-is-unlawful-says-asgi) as illegal and unworkable.

      Return is emphasised as a priority again in paragraph 7, which recalls the operational support role of both Frontex and the International Organisation for Migration (IOM) in “the effective and quick return of those not eligible to international protection in the EU”.

      The use of “appropriate leverages, to ensure full cooperation of countries of origin,” is encouraged. Using aid and trade policy as ’incentives’ for non-EU states to readmit their own nationals has for some years now been high on the policy agenda.

      Doublethink ahoy

      The declaration also sets out certain requirements for “all vessels engaged in rescue operations”, including “not to send light signals or any other form of communication to facilitate the departure and embarkation of vessels carrying migrants from African shores” and:

      “not to obstruct the Search and Rescue operations by official Coast Guard vessels, including the Libyan Coast Guard, and to provide for specific measures to safeguard the security of migrants and operators.”

      Whether ’rescue’ by the Libyan Coast Guard is compatible with “the security of migrants” is doubtful - return to Libya means a return to inhumane and degrading conditions and there is clear evidence (https://www.glanlaw.org/single-post/2018/05/08/Legal-action-against-Italy-over-its-coordination-of-Libyan-Coast-Guard-pull) of the Libyan Coast Guard knowingly endangering the lives of migrants in distress at sea.

      EU governments are well aware of these issues. A recent document (http://www.statewatch.org/news/2019/sep/eu-libya.htm) sent to national delegations by the Finnish Presidency of the Council highlighted that:

      Another major issue is that of migrants and refugees rescued or intercepted at sea being transferred to detention centres and the lack of traceability, transparency and accountability… The Libyan government has not taken steps to improve the situation in the centres. The government’s reluctance to address the problems raises the question of its own involvement."

      Beefing up the Libyan Coast Guard and aerial surveillance

      The increasing role of the Libyan Coast Guard - and the maritime agencies of other states such as Morocco - is being deliberately enhanced by the EU. Finance and training is being provided whilst national governments are placing increasing pressure on private rescue operations (http://www.statewatch.org/news/2019/sep/es-mo-sar.htm).

      Any member state that signs up to the declaration will be making a commitment to continue “enhancing the capacities of coast guards of southern Mediterranean third countries,” at the same time as encouraging “full respect of human rights in those countries.”

      One key means for assisting with the activities of non-EU coast guard agencies is “EU-led aerial surveillance”:

      “in order to ensure that migrant boats are detected early with a view to fight migrant smuggling networks, human trafficking and related criminal activity and minimizing the risk of loss of life at sea.”

      The EU’s Operation Sophia now has no boats and is largely relying on aerial surveillance to carry out its work. A recent internal Operation Sophia document seen by Statewatch says that:

      “Aerial assets will be used to enhance maritime situational awareness and the information collected will only be shared with the responsible regional Maritime Rescue Coordination Centres (MRCC).”

      That is likely to be the Libyan MRCC. According to a March 2019 letter (http://www.statewatch.org/analyses/no-344-Commission-and-Italy-tie-themselves-up-in-knots-over-libya.pdf) from the European Commission to Frontex’s Executive Director, the Italian MRCC also acts as a “communication relay” for its Libyan counterpart.

      Member states are urged to contribute assets to these surveillance operations. It is noteworthy that the declaration contains no call for states to provide vessels or other equipment for search and rescue operations.

      http://www.statewatch.org/news/2019/sep/eu-relocation-deal.htm

  • Adieu Jakarta, l’Indonésie déplace sa capitale sur l’île de Bornéo
    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/demenagement-adieu-jakarta-lindonesie-deplace-sa-capitale-sur

    La nouvelle capitale indonésienne sera construite dans la province de #Kalimantan-Est, sur l’île de #Bornéo. Une décision annoncée par le président Joko Widodo pour rééquilibrer le territoire indonésien, mais qui suscite de nombreuses réactions négatives.[...]

    Le coût financier d’une telle opération, chiffré par le gouvernement lui-même à 466 000 milliards de roupies, soit 30 milliards d’euros, et le coût environnemental sont parmi les principales critiques soulevées par ce projet, prévu pour être en partie achevé d’ici à 2024.

    Après c’est paywall #Indonésie

    • #merci

      D’après le texte, la localisation – encore à préciser – serait plutôt un peu plus au nord, à cheval sur les deux provinces :

      The government has conducted in-depth studies in the past three years and as a result of those studies the new capital will be built in part of North Penajam Paser regency and part of Kutai Kertanegara regency in East Kalimantan.

      soit, sur l’autre carte, quelque part entre Samarinda et Balikpapan, cœur pétrolier de l’Indonésie.

    • Juste pour voir (ça m’étonne toujours que ce ne soit pas le premier truc qu’on mette en illustration) la densité de population en Indonésie…


      Map of Indonesia and its population density. (Encyclopedia Britannica, 2017).

      À voir à l’usage. Il y a déjà pas mal d’exemples de doublets capitale politique/capital économique :
      • Brasilia / São Paulo-Rio de Janeiro
      • Canberra / Sidney
      • Astana / Almaty
      • Naypyidaw / Yangon (Rangoun)
      • Berlin / Francfort-sur-le-Main (on va dire)
      • Berne / Zurich
      • Rome / Milan
      • Washington / euh…
      etc…

    • Casse-tête foncier autour de la future capitale indonésienne

      Plusieurs groupes revendiquent les terres situées sur le site de la future capitale indonésienne. Un obstacle au projet de construction que le gouvernement cherche à lever.

      https://www.courrierinternational.com/article/carte-casse-tete-foncier-autour-de-la-future-capitale-indones

    • Will Indonesia’s new capital just move the problem to the jungle?

      After years of speculation and debate, Indonesia announced last week that it will be moving its capital from Jakarta to East Kalimantan, nearly 1,300km (800 miles) away.

      Jakarta has become crowded and polluted and is sinking at an alarming rate. East Kalimantan, on Indonesia’s part of Borneo island, couldn’t be more of a contrast - it’s known for its lush rainforest and is home to orang-utans and other rare wildlife.

      The move will cost an estimated 466 trillion rupiah ($32.79bn; £26.73bn) and will be one of the biggest infrastructure projects the government has ever undertaken.

      So what will it take to uproot a capital - and at what cost?
      Why is this happening?

      Researchers say that large parts of Jakarta, home to more than 10 million people, could be entirely submerged by 2050.

      North Jakarta has sunk by 2.5m (8ft) over the past 10 years and is continuing to sink an average of 1-15cm a year. Almost half the city is already below sea level.

      One of the main causes is the extraction of groundwater to meet the growing city’s needs. The city is also built on marshy lands and the surrounding seas are rising.

      The city’s traffic jams are also notorious - government ministers have to be escorted by police convoys to get to meetings on time.

      The planning minister has said snarl-ups costs the economy 100 trillion rupiah ($6.8bn, £5.4bn) a year.

      The fastest-sinking city in the world
      Changing places: Why countries decide to move capitals
      All you need to know about Indonesia

      Jakarta is also one of the most air-polluted in the world and is overcrowded and expensive - many people live in informal housing settlements.
      Where will the new capital be?

      It will be built across two regencies called Kutai Kartanegara and Penajam Paser Utara in the region of East Kalimantan. Work is slated to begin in 2024.

      Plans show it will cover around 180,000 hectares - that’s three times the size of Jakarta.

      Indonesian President Joko Widodo has said the area was chosen for several reasons. For one, it’s not as exposed to the natural disasters - floods, earthquakes, volcanic eruptions and tsunamis - which plague other parts of Indonesia.

      It’s also near urban areas that are already relatively developed - the cities of Balikpapan and Samarinda.

      “[There is already] some infrastructure and existing cities [nearby],” Johannes Widodo, an associate professor in the National University of Singapore’s School of Design and Environment told the BBC.

      The actual site of the new capital, however, is relatively undeveloped. It’s mostly palm oil plantations and forests that have been cleared by logging, said WWF Indonesia director for Kalimantan Irwan Gunawan.

      These areas were once home to rich vegetation but have already been “destroyed” in the years past - and Mr Gunawan told the BBC he was worried that this destruction will only grow once the new capital is developed.

      Jakarta will still remain the centre of business and trade - it’s just the country’s administrative headquarters that will be moving.

      But Mr Gunawan said that "as a developing country, all the decisions are made in the central government area.

      This is “going to attract massive migration and if people are moving in it’s unavoidable they would need houses, and you need timber for construction... so it’s possible that logging would get worse”.

      Some of this migration is already happening. Agung Podomoro Land, a property developer, announced that it would be building luxury apartments, hotels, shopping malls and other facilities in East Kalimantan.

      In nearby North Kalimantan province, a massive project to build a hydropower plant said to be worth $17.8bn is also in the works. It’s clear the government is doing its bit to develop Kalimantan as a whole.
      What effect will this have on the environment?

      East Kalimantan is still home to a diverse range of wildlife and lush rainforests. It’s especially known for being home to orang-utans.

      The Indonesian government says at least 50% of the capital will consist of green spaces. The Minister of National Development Planning Bambang Brodjonegoro has called the concept a “forest city”.

      But Mr Gunawan isn’t convinced.

      “It’s not enough by saying that this new capital would be maintained as a forest city - it’s not only that exact area but the surrounding areas that need to be considered,” he said.

      “Orang-utans have already suffered significant decline over the past 20 years due to the expansion of palm oil plantations and logging. Their habitats are far away from the new capital but as it grows, new settlements will grow... and will eventually reduce the habitats of the orang-utans. It’s just a matter of time.”

      Another campaigner from environmental group The Indonesian Forum for the Environment (WALHI) agrees.

      “Deforestation will happen. More mining for construction material [will take place],” Sawung, an Urban and Energy campaigner at WALHI, told the BBC.

      Sawung - who uses one name - adds that if the government does not do its part to tackle the problems that plagued Jakarta, “it’s only [moving] Jakarta’s problems - of water, air pollution, transport and housing - to Kalimantan”.
      What about the people who are already there?

      At the moment, almost all of the wealth from the natural resources in this area flow to Java - the island on which Jakarta sits. Indonesians outside of Java have long complained about being neglected by the central government.

      One resident of East Kalimantan told BBC News Indonesian that it would be “nice to be close to the central government”. Another said they hoped it would translate to better resources in the area.

      But Mr Sawung say many locals still remain “sceptical” about the move, saying they believed only “government officials and businessman” would benefit.

      And there’s another big group of people who have not been consulted - Kalimantan’s indigenous groups, known collectively as the Dayaks.

      “The Dayak are forest-dependent people... their ways help us maintain the forest ecosystem. Their rights should be protected. We don’t want them to become like the [indigenous people] of Jakarta who have been sidelined,” said Mr Gunawan.

      Advocacy group Minority Rights Group International (MRGI) says the move would “destroy” the Dayak’s environment.

      “The Dayaks have been persistent victims of environmental degradation,” Joshua Castellino of the MRGI told news agency Reuters.

      “The abandonment of Jakarta due to pollution and overcrowding is hardly an endorsement for a move into someone else’s backyard where the same will likely occur.”

      https://www.bbc.com/news/world-asia-49481090

  • Environnement. La #Malaisie va retourner à l’envoyeur des tonnes de #déchets plastiques

    Le ministère de l’Environnement malaisien a indiqué, mardi 28 mai, qu’il renverrait les déchets plastiques dont se sont débarrassés des pays plus développés. Les #États-Unis, le #Royaume-Uni mais aussi la #France font partie des destinataires.


    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/environnement-la-malaisie-va-retourner-lenvoyeur-des-tonnes-d
    #plastique #it_has_begun #retour_à_l'expéditeur #résistance #UK #gestion_des_déchets

    Pour rappel, la Malaisie fait partie des pays envisagés pour y déposer les déchets des pays occidentaux que la #Chine refuse de prendre...
    https://seenthis.net/messages/777612
    https://seenthis.net/messages/777612
    (signalés par @aude_v )

    ping @ieva @reka

  • Le capitalisme tue. L’obscurantisme aussi : en #Chine, le bilan de l’explosion dans une usine au Jiangsu, dans l’est du pays, est très lourd : 62 morts et 90 blessés graves. Pourtant, les autorités font tout pour dissimuler les informations. Elles sont même allées jusqu’à recourir à des techniques inédites en perturbant un drone utilisé par un média.

    Explosion meurtrière dans une usine en Chine, la presse empêchée de travailler
    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/chine-explosion-meurtriere-dans-une-usine-en-chine-la-presse-


    #catastrophe_industrielle #explosion #usine_chimique

  • #Italie. Un #soulèvement de bergers agite la #Sardaigne

    Depuis quelques jours, les producteurs de lait de chèvre et de brebis de l’île italienne multiplient les actions démonstratives. Ils protestent contre la baisse des #prix de ce bien, qui entraîne une chute considérable de leurs revenus. À une dizaine de jours des élections régionales, la Sardaigne s’embrase.


    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/italie-un-soulevement-de-bergers-agite-la-sardaigne
    #agriculture #lait #élevage #résistance #prix_du_lait
    ping @albertocampiphoto

    • La lotta dei pastori sardi si combatte nei supermercati

      La protesta dei pastori sardi, che da giorni rovesciano latte in strada, è emblematica dei sempre più frequenti conflitti tra i vari attori della filiera alimentare. Prima di arrivare in tavola, ogni cibo passa attraverso diverse fasi: ci sono i produttori di materia prima (nella fattispecie i pastori), i trasformatori industriali (che fanno i formaggi) e i punti vendita – oggi sempre più dominati dalla Grande distribuzione organizzata (Gdo).

      I passaggi non sono noti al grande pubblico, che vede solo l’ultimo anello della catena e si stupisce delle proteste eclatanti periodicamente messe in campo dai produttori.

      Nel caso del latte ovino e del pecorino, la mancata regolamentazione e l’inefficacia delle sanzioni in caso di sovrapproduzione hanno determinato un surplus di prodotto – e un conseguente crollo dei prezzi, che si è riversato a cascata sugli attori più deboli della filiera.

      Soluzioni tampone
      Esistono strumenti normativi per evitare situazioni simili: si possono aumentare le sanzioni, oggi pari ad appena 16 centesimi al chilo per gli industriali del pecorino che producono in eccesso. Si può applicare l’articolo 62 della legge del 2012, che vieta l’acquisto al di sotto del costo di produzione. Si possono prevedere aiuti pubblici compensativi quando il prezzo di mercato scende eccessivamente, come ha fatto il governo precedente e si appresta a fare quello in carica.

      Per quanto necessarie e importanti, si tratta di soluzioni tampone: oggi la filiera alimentare sconta la sproporzione di forze tra un attore molto potente – le insegne della Gdo – e un mondo della produzione spesso poco organizzato, incapace di avere un reale peso contrattuale di fronte ai giganti del commercio.

      Negli ultimi anni le insegne dei supermercati hanno incentrato il proprio marketing su una pura politica di prezzo: le campagne promozionali lanciate in modo ossessivo, i 3x2, il sottocosto, le scontistiche varie hanno trasmesso al pubblico la percezione che il cibo valga pochissimo. Anche se in questo particolare frangente le responsabilità della Gdo sono limitate, il ruolo di quest’ultima nello schiacciamento di diverse filiere produttive è indiscutibile.

      Il cittadino consumatore, se informato, non baderà solo al prezzo di un prodotto, ma al suo valore d’insieme

      La crisi attuale, con l’ampia ondata di solidarietà che ha raccolto in tutto il paese, può rappresentare un’occasione per invertire questa tendenza. Diverse insegne, tra cui Coop, Conad, gruppo Végé, gruppo Crai hanno dichiarato la propria solidarietà alla lotta dei pastori. Coop ha annunciato che, attraverso i trasformatori, comprerà il latte a un euro al litro (invece che all’attuale prezzo di mercato di 60 centesimi).

      Oggi i supermercati possono dire a un pubblico solidale con le battaglie dei pastori che il pecorino è venduto a un prezzo più alto perché dietro ci sono dei produttori che faticano e il cui lavoro deve essere adeguatamente remunerato.

      Hanno l’opportunità di raccontare la filiera, mostrare chi produce ciò che troviamo sullo scaffale, restituire identità al cibo. Lo possono fare per il pecorino, così come per migliaia di altri prodotti venduti oggi a prezzi eccessivamente bassi. Perché il cittadino consumatore, se informato, non baderà solo al prezzo, ma anche a tutti quegli aspetti che costituiscono l’insieme valoriale che intorno al cibo ruota, come i rapporti produttivi, il rispetto per l’ambiente, il sostegno a un’economia fatta di lavoratori e lavoratrici che tengono vive e attive le nostre campagne.

      https://www.internazionale.it/opinione/stefano-liberti/2019/02/15/pastori-sardi-supermercati
      #supermarchés #grande_distribution

    • I pastori sardi scrivono a #Eurospin: “La Gdo smetta di scaricare i costi sui produttori”

      Aveva fatto scalpore la decisione, seguita da una marcia indietro, della catena di distribuzione organizzata Eurospin di acquistare 10mila tonnellate di #pecorino_sardo con una asta online a doppio ribasso proprio nei giorni in cui i pastori sardi rovesciavano il latte ovino per le strade, protestando contro il prezzo troppo basso imposto dai trasformatori. A rivelarlo era stata un’inchiesta d’Internazionale e l’associazione Terra!, che si era rivolta al Ministro dell’Agricoltura Gian Marco Centinaio. Ora i pastori sardi scrivono a Eurospin, che ha poi annunciato l’aumento di un euro al chilo per il pagamento del pecorino, chiedendo rinunciare alle aste al ribasso.

      https://ilsalvagente.it/2019/03/01/i-pastori-sardi-scrivono-ad-eurospin-la-gdo-smetta-di-scaricare-i-costi-sui-produttori/51798
      #supermarchés #enchère

  • Réchauffement climatique. La fonte annoncée des #glaciers de l’#Himalaya terrifie l’Asie

    Un #rapport élaboré par trois cent cinquante experts prédit la fonte d’un tiers à deux tiers des glaciers de l’Himalaya au cours du siècle qui vient, avec des conséquences apocalyptiques pour les centaines de millions d’habitants de cette région de la planète.


    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/rechauffement-climatique-la-fonte-annoncee-des-glaciers-de-lh
    #changement_climatique #climat #glace #montagne

  • Vidéo. Des violences policières rouvrent le débat sur le racisme au Portugal

    Sur les images, captées dimanche, des policiers molestent les résidents angolais d’un quartier délabré non loin de Lisbonne. Des heurts et des actes de vandalisme sont survenus depuis. Dans la presse, le débat sur le racisme au Portugal est relancé.


    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/video-des-violences-policieres-rouvrent-le-debat-sur-le-racis

    #violences_policières #migrations #xénophobie #racisme #Portugal #police

  • #Gaspillage_alimentaire. Les Canadiens, mauvais élèves

    Une étude pionnière sur la question est catégorique : plus de la moitié de la nourriture produite au Canada est purement et simplement perdue et finit en majorité dans des sites d’enfouissement.

    Les grands coupables ? Les producteurs et non les consommateurs, comme on le pensait auparavant. L’étude, dont les conclusions sont également reprises dans les pages du quotidien Le Devoir, détaille ce gaspillage :
    Les pommes pourrissent au sol faute de cueilleurs, les surplus de lait sont détruits, des milliers d’hectares de produits maraîchers sont labourés dans les champs lorsque des commandes sont annulées.”

    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/gaspillage-alimentaire-les-canadiens-mauvais-eleves
    #Canada #alimentation

  • Google veut doubler ses effectifs à New York
    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/jobs-google-veut-doubler-ses-effectifs-new-york

    Google annonce vouloir recruter plus de 7 000 “talents de classe internationale” pour son nouveau campus de New York, qui devrait être opérationnel dès 2020. C’est officiel : le nouveau siège que Google va faire construire pour plus de 1 milliard de dollars dans le quartier de West Village, à Manhattan, sera baptisé Google Hudson Square. Il devrait accueillir à partir de 2020 plus de 7 000 employés supplémentaires, annonce The Washington Post, essentiellement des ingénieurs et des développeurs, que la (...)

    #Google #urbanisme #YouTube #Maps

  • #Pays-Bas. Des centaines de #conteneurs à la dérive dans la #mer_du_Nord

    En raison de vents violents, le #MSC_Zoe, un immense #porte-conteneurs, a perdu une partie de son chargement. Une trentaine de conteneurs, sur les 270 qui sont passés par-dessus bord, se sont échoués sur des îles du nord des Pays-Bas. La presse néerlandaise craint une “catastrophe” pour ces territoires.

    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/pays-bas-des-centaines-de-conteneurs-la-derive-dans-la-mer-du
    #transport_maritime
    ping @simplicissimus @reka

  • Gabon. Le silence sur la santé du président Ali Bongo alimente les spéculations | Courrier international
    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/gabon-le-silence-sur-la-sante-du-president-ali-bongo-alimente

    Depuis le “malaise” à Riyad d’Ali Bongo le 28 octobre, le mystère demeure sur son réel état de santé. Il n’est pas réapparu publiquement depuis. La presse locale se demande si le chef d’État gabonais reprendra un jour les commandes du pays.

    C’est étonnant comme il est difficile d’obtenir des nouvelles précises de certaines personnes en contact avec les Saoudiens... Tout de même, le sort d’un journaliste au NYT a l’air plus important que celui d’un président nègre.

    #gabon #arabie_saoudite

  • L’#AfD appelle les jeunes Allemands à la délation

    Dans plusieurs régions d’Allemagne, le parti d’#extrême_droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) ouvre des #plateformes en ligne pour que les élèves puissent dénoncer les enseignants qui font preuve d’#esprit_critique à son égard.
    “Alternative pour l’Allemagne (AfD) incite élèves et parents d’élèves à dénoncer les enseignants de gauche”, titre à sa une le quotidien de Brême et de la Basse-Saxe Weser-Kurier. Annoncé le 11 octobre par la fédération régionale de l’AfD pour une application en 2019 à Brême, ce type d’initiative existe déjà à Hambourg, à Berlin et dans d’autres Länder. “Quand des professeurs présentent l’AfD sous un jour négatif, ils doivent craindre d’être dénoncés par les élèves sur une plateforme en ligne prévue à cet effet”, résume le quotidien régional.

    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/lafd-appelle-les-jeunes-allemands-la-delation
    #Allemagne #délation #éducation #école #it_has_begun #réseaux_sociaux

    • Is India Creating Its Own Rohingya ?

      Echoes of the majoritarian rhetoric preceding the ethnic cleansing of the Rohingya can be heard in India as four million, mostly Bengali-origin Muslims, have been effectively turned stateless.

      On July 30, four million residents of the Indian state of Assam were effectively stripped of their nationality after their names were excluded from the recently formed National Register of Citizens.

      Indian authorities claim to have initiated and executed the process to identify illegal immigrants from Bangladesh, which shares several hundred miles of its border with Assam, but it has exacerbated fears of a witch hunt against the Bengali-origin Muslim minority in the state.

      Assam is the most populous of India’s northeastern states. As part of a labyrinthine bureaucratic exercise, 32.9 million people and 65 million documents were screened over five years at a cost of $178 million to ascertain which residents of Assam are citizens. The bureaucrats running the National Register of Citizens accepted 28.9 million claims to Indian citizenship and rejected four million.

      The idea of such screening to determine citizenship goes back to the aftermath of the 1947 Partition of British India into India and Pakistan. A register of citizens set up in Assam in 1951 was never effectively implemented. Twenty-four years after the Partition, the mostly Bengali Eastern Pakistan seceded from Western Pakistan with Indian military help, and Bangladesh was formed on March 24, 1971. The brutal war that accompanied the formation of Bangladesh had sent millions of refugees into the Indian states of Assam and West Bengal.

      Politics over illegal migration from Bangladesh into Assam has been a potent force in the politics of the state for decades. In 2008, an Assam-based NGO approached the Supreme Court of India claiming that 4.1 million illegal immigrants had been registered as voters in the state. In 2014, the Supreme Court ordered the federal government to update the National Register of Citizens.

      The updated list defines as Indian citizens the residents of Assam who were present in the state before March 25, 1971, and their direct descendants. In keeping with this criterion, the N.R.C. asked for certain legal documents to be submitted as proof of citizenship — including the voter lists for all Indian elections up to 1971.

      People born after 1971 could submit documents that link them to parents or grandparents who possessed the primary documents. So each person going through the process had to show a link to a name on the 1951 register and the only two voter lists — those of 1965-66 and 1970-71 — that were ever made public.

      Such criteria, applied across India, left a good percentage of its citizens stateless. Front pages of Indian newspapers have been carrying accounts detailing the absurdities in the list — a 6-year-old who has been left out even though his twin is on the list, a 72-year-old woman who is the only one in her family to be left off, a 13-year-old boy whose parents and sisters are on the list but he is not.

      The Supreme Court, which had ordered the process underlying the National Register of Citizens, has now directed that no action should be initiated against those left out and that a procedure should be set up for dealing with claims and objections. A final list is expected at the end of an appeal process. And it is not clear what transpires at the end of that process, which is expected to be long and harrowing. So far six overcrowded jails doubling as detention centers in Assam house 1,000 “foreigners,” and the Indian government has approved building of a new detention center that can house 3,000 more.

      The N.R.C. may well have set in motion a process that has uncanny parallels with what took place in Myanmar, which also shares a border with Bangladesh. In 1982, a Burmese citizenship law stripped a million Rohingya of the rights they had had since the country’s independence in 1948.

      The Rohingya, like a huge number of those affected by the N.R.C. in Assam, are Muslims of Bengali ethnicity. The denial of citizenship, loss of rights and continued hostility against the Rohingya in Myanmar eventually led to the brutal violence and ethnic cleansing of the past few years. The excuses that majoritarian nationalists made in the context of the Rohingya in Myanmar — that outsiders don’t understand the complexity of the problem and don’t appreciate the anxieties and fears of the ethnic majority — are being repeated in Assam.

      Throughout the 20th century, the fear of being reduced to a minority has repeatedly been invoked to consolidate an ethnic Assamese identity. If at one time it focuses on the number of Bengalis in the state, at another time it focuses on the number of Muslims in the state, ignoring the fact that the majority of the Muslims are Assamese rather than Bengali.

      Ethnic hostilities were most exaggerated when they provided a path to power. Between 1979 and 1985, Assamese ethnonationalist student politicians led a fierce campaign to remove “foreigners” from the state and have their names deleted from voter lists. They contested elections in 1985 and formed the state government in Assam. In the 1980s, the targets were Bengali-origin Muslims and Hindus.

      This began to change with the rise of the Hindu nationalists in India, who worked to frame the Bengali-origin immigrants as two distinct categories: the Bengali-origin Hindus, whom they described as seeking refuge in India from Muslim-majority Bangladesh, and the Bengali-origin Muslims, whom they see as dangerous foreigners who have illegally infiltrated Indian Territory.

      The N.R.C. embodies both the ethnic prejudices of the Assamese majority against those of Bengali origin and the widespread hostility toward Muslims in India. India’s governing Hindu nationalist Bharatiya Janata Party has been quick to seize on the political opportunity provided by the release of the list. The B.J.P. sees India as the natural home of the Hindus.

      Prime Minister Narendra Modi has a long history of using rhetoric about Pakistan and Bangladesh to allude to Muslims as a threat. In keeping with the same rhetoric, Mr. Modi’s confidante and the president of the B.J.P., Amit Shah, has insisted that his party is committed to implementing the N.R.C. because it is about the “national security, the security of borders and the citizens of this country.”

      India has nowhere to keep the four million people declared stateless if it does not let them continue living their lives. The Indian government has already assured Bangladesh, which is already struggling with the influx of 750,000 Rohingya from Myanmar, that there will be no deportations as a result of the N.R.C. process.

      Most of people declared stateless are likely to be barred from voting as well. While the Indian election commission has declared that their removal from the voter’s list will not be automatic, in effect once their citizenship comes into question, they lose their right to vote.

      Apart from removing a huge number of voters who were likely to vote against the B.J.P., the party has already shown that as Mr. Modi struggles on the economic front, the N.R.C. will be a handy tool to consolidate Hindu voters in Assam — the majority of the people rendered stateless are Muslims — and the rest of the country going into the general elections in the summer of 2019.


      https://www.nytimes.com/2018/08/10/opinion/india-citizenship-assam-modi-rohingyas.html?action=click&pgtype=Homepage&cl
      #islam #musulmans #génocide #nettoyage_ethnique

    • s’en remettre à des avantages obtenus par la démographie confessionelle ne représente pas un suplément éthique , c’est peu dire en restant correct . dans le cas Ismael faruqui verdict la remise en question de la cour suprème en est la caricature pesante . C’est totalement inique de dénier aux protestataires montrés sur la photo du nyt le droit de contester ce qu’ils contestent , c’est terriblement biasé !

  • L’Autriche passe à la journée de travail de douze heures | Courrier international
    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/lautriche-passe-la-journee-de-travail-de-douze-heures

    “La journée de travail de douze heures entrera en vigueur dès l’automne”, titre le tabloïd autrichien Kronen-Zeitung. Adoptée le 5 juillet à l’Assemblée par les partis de la coalition au pouvoir (ÖVP-FPÖ, droite et extrême droite) et le parti libéral (NEOS), en dépit des protestations de l’opposition qui brandissait dans l’hémicycle une foule de pancartes pour afficher son désaccord, la loi sur l’allongement et la flexibilisation du temps de travail, prévue pour 2019, entrera en vigueur le 1er septembre.

    Un accord sur le changement de date avait été négocié en dernière minute, dans la nuit du 3 au 4 juillet, entre l’ÖVP et le FPÖ. Si la durée légale de travail reste normalement fixée à huit heures par jour et quarante heures par semaine, la nouvelle loi permet des dépassements jusqu’à douze heures quotidiennes (au lieu de dix) et soixante heures hebdomadaires (au lieu de cinquante). Si les salariés sont censés pouvoir invoquer leur “intérêt personnel” pour refuser la onzième ou la douzième heure supplémentaire sans être pénalisés, “les dispositions de la loi sont très favorables aux employeurs et aux attentes des milieux économiques”, confie un spécialiste du droit du travail au magazine économique Trend.
    Le partenariat social en question

    Sachant que la mesure n’est pas populaire, relate la “Krone”, l’ÖGB, la puissante centrale syndicale autrichienne, avait appelé le 30 juin à la mobilisation et réuni entre 80 000 et 100 000 personnes dans les rues de Vienne. “La seule réaction de la coalition [à cette manifestation] aura été de se satisfaire que la liberté d’expression existe dans le pays. Quelle arrogance !” dénonce le tabloïd viennois, persuadé que le combat va se poursuivre.

    “En avançant l’entrée en vigueur de la loi, analyse au contraire le quotidien libéral Der Standard, le gouvernement coupe l’herbe sous le pied du syndicat et du parti social-démocrate (SPÖ). […] Il impose le texte, place l’opposition et les partenaires sociaux devant le fait accompli – et sape volontairement et durablement les bases du dialogue social. Il se moque du dialogue.”
    Danièle Renon

  • Sri Lanka Declares State of Emergency to Quell Buddhist-Muslim Violence

    Muslim-owned shops are destroyed as extremist tensions flare; one person killed in fire.

    Buddhists make up about 74% of Sri Lanka’s population, with Tamils at 12% and Muslims at 10% being the two largest minorities in the country’s 20 million population.


    https://www.wsj.com/articles/sri-lanka-declares-state-of-emergency-to-quell-buddhist-muslim-violence-1520348
    #Sri_Lanka #COI #état_d'urgence #religion #conflit #bhouddistes #musulmans #Digana #Kandy