• Le Covid-19, l’invité de Noël dont on se passerait bien | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/257901/covid-19-fetes-fin-annee-noel-virus-pandemie-maladie-contagion

    Force est de constater qu’aujourd’hui encore, de nombreuses personnes présentant des symptômes ne portent pas de masque dans les lieux publics clos et qu’elles ne se font d’ailleurs pas tester. Dans le même temps, c’est dans un profond déni que des personnes âgées et/ou vulnérables continuent de décéder du Covid et que des personnes, parfois jeunes et en pleine forme, continuent d’être touchées des semaines sinon des mois après l’infection –ce Covid long dont on sait désormais que les thèses du « tout psychosomatique » sont aussi dépassées qu’erronées.

    En outre, l’aération des lieux clos reste un angle mort de la prévention et nous continuons de déplorer l’absence de politiques publiques volontaristes à ce sujet en France, alors que d’autres pays comme la Belgique ont sauté le pas.

  • Le naufrage du Vasa, peut-être le plus lamentable de tous les temps | Slate.fr
    https://www.slate.fr/culture/histoires-sans-fin/vasa-naufrage-suede-bateau-titanic-stockholm-gustave-adolphe

    Le voyage inaugural s’annonce plutôt court, d’ailleurs : le vaisseau doit rejoindre la base navale d’Älvsnabben, à 40 kilomètres à peine à vol d’oiseau. Il ne l’atteindra jamais. À peine sorti du port, le Vasa encaisse très mal son premier coup de vent, ce qui est tout de même embêtant pour un voilier. Le bâtiment se couche sur son flanc gauche, et la moitié de la Baltique s’engouffre à gros bouillons salés par les sabords laissés ouverts.

    Évidemment, l’équipage s’active de son mieux pour redresser le navire. On referme les sabords en urgence, on écope, et pendant quelques instants, le Vasa semble retrouver un niveau de gîte normal ; mais une seconde rafale se révèle fatale. À nouveau dépassé par la force du vent, le navire déjà passablement alourdi se couche sur le côté, avant de s’enfoncer dans la panique et dans les hurlements des 150 marins, dont beaucoup sont piégés dans les entreponts.

    Sous le regard stupéfait de la foule, la terreur des mers, le fleuron de la flotte s’enfonce sous la surface à 120 mètres à peine du rivage. Son voyage inaugural aura duré très exactement 18 minutes. Pour un beau baptême, c’est un beau baptême –un poil trop d’eau, peut-être.

  • D’où nous vient cette habitude de fantasmer des relations entre des personnages de série ? | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/253071/ship-fan-fiction-couples-personnages-series-televisees-sculder-harmony-byler-c

    Depuis des dizaines d’années, les fans donnent vie aux couples platoniques qu’ils voudraient voir exister sur le petit écran. Une manière créative de consommer.

    1993. X-Files et son iconique duo d’agents spéciaux Fox Mulder et Dana Scully, campés par David Duchovny et Gillian Anderson, débarque sur le petit écran. Il y a entre les deux personnages une alchimie et une tension sexuelle palpables, mais leur relation reste relayée au second plan durant six longues saisons. Impatients de voir cette attirance se concrétiser, les fans développent eux-mêmes l’histoire du couple « Sculder ». Le shipping, un terme qui désigne les relations fantasmées entre des personnages fictionnels, est né.

    Avant l’apparition des imbrications de noms propres telles que Sculder (mélange de Scully et Mulder), les fans utilisaient le caractère slash pour parler des relations fictionnelles qu’ils imaginaient. On parlait alors de « fiction slash » : « Aux origines du shipping il y a la fiction slash, qui démarre traditionnellement dans les années 1970 et dont le couple le plus célèbre est celui de Kirk et Spock [deux personnages de Star Trek, ndlr]. C’est au départ une façon pour des téléspectateurs, majoritairement féminins ou gays, de s’approprier des récits de science-fiction dans lesquels les relations d’amitié masculines sont bien plus développées que les relations hommes-femmes », explique Marjolaine Boutet, historienne spécialiste des représentations médias et pop culture.

    Grâce à la fiction slash, le public se réapproprie des bromances pour mieux s’y retrouver. « Dans les années 1970, c’était une façon de remettre de la romance et de l’égalité entre les personnages dans ce qui se présentait comme des films d’action avec des actions viriles. Ça manquait cruellement de sentiments », ajoute la spécialiste. Parmi ces duos fantasmés : Spock et Kirk (Star Trek), Starsky et Hutch, Maverick et Iceman (Top Gun)...

    Fantasmer des relations platoniques

    Au milieu des années 1990, avec le couple Sculder, les usages changent et le terme « ship » apparaît au sein de la communauté de fans de la série. Dans la continuité du slash, la pratique du shipping concerne surtout des œuvres pour ados et de science-fiction, et c’est un public principalement féminin qui y a recours.

    Mais alors que le slash mettait surtout en scène des relations homosexuelles, ce n’est plus le cas avec le shipping : on peut imaginer n’importe quel couple, une relation incluant trois personnages ou plus, ou des membres d’une même famille (de manière non romantique, comme c’est le cas avec le couple Beltavia, pour Bellamy et Octavia Blake de The 100). On peut même se livrer à des « ship wars » (des « guerres des ships ») pour défendre la relation fantasmée que l’on estime être la meilleure : du côté des fans de The 100, les partisans du couple composé de Clarke Griffin et de Lexa (Clexa) s’opposaient ainsi aux supporters du couple Clarke Griffin-Bellamy Blake (Bellarke).

    Là où les intrigues diffusées à l’écran laissent de côté la romance ou montrent des relations souvent prudes, en ne faisant que suggérer l’acte sexuel, des shippeurs s’affranchissent par ailleurs de la pudeur pour basculer dans l’érotisme ou la pornographie. C’est par exemple le cas d’une fan-fiction de l’internaute GoOasis726 dans laquelle Bella (de Twilight) organise un plan à quatre avec un couple d’amis pour l’anniversaire de Jacob.

    Les fans pallient les manques des séries télévisées

    Plus récemment, les fans ont prêté à Will Byers et Mike Wheeler une autre relation que celle qu’on leur connaissait dans Stranger Things. Si l’on a depuis appris que Will est amoureux de Mike, les shippeurs avaient déjà repéré « la relation qu’ils partagent et la manière dont ils se réconfortent mutuellement lorsqu’ils éprouvent des sentiments partagés ou face à leurs traumas personnels », détaille le site Shipping Wiki.

    Une complicité établie qui leur a servi de point de départ pour pousser bien plus loin le couple Byler au travers de fan-fictions, parfois illustrées de dessins représentant les deux adolescents en train de se tenir la main ou de s’embrasser, les joues rouges de désir.

    Plus inclusives par rapport aux années 1970 qui ont vu la fiction slash éclore, tant au niveau des personnages que des relations entre eux, les séries n’en restent pas moins un incroyable vivier pour des fans à l’imagination débordante.

    « Les relations égalitaires ont quantitativement évolué, c’est certain, confirme Mélanie Bourdaa, docteure en sciences de l’information et de la communication spécialisée dans les pratiques culturelles des téléspectateurs. Mais qualitativement, il reste encore des progrès à faire dans les représentations et en particulier dans celles des minorités sexuelles, de genre et ethno-raciales. Le shipping permet aux fans de visibiliser ces groupes sociaux et il est toujours autant utilisé pour mettre en avant des couples qui ne sont pas canoniques à l’écran mais dont les fans aimeraient qu’ils le soient. »
    De la fan-fiction à la fiction

    Outil créatif et émancipateur, le shipping fait pleinement partie de la culture fan : ces récits alimentent les fandoms (communautés de fans) et leur imaginaire collectif. Les shippeurs développent ces relations sur des forums où ils postent des épisodes entiers qu’ils ont écrits, dans des illustrations (les fanarts), au travers de montages vidéos au fond sonore assurément kitsch. « Il y a une vraie dimension créative et le shipping, comme le cosplay d’ailleurs, permet aux gens de trouver du sens. Ça montre que les téléspectateurs ne sont pas passifs », note Marjolaine Boutet.

    Plus que simplement stimulantes, ces fictions créent du lien entre les fans et viennent flouter la frontière entre producteurs et téléspectateurs. Dans son ouvrage Digital Fandom – New Media Studies, Paul Booth, professeur en études médiatiques à Chicago, qualifie ainsi de « produsers » ces fans impliqués dans la culture participative, qui créent et diffusent des contenus quasiment professionnels par le biais des nouvelles technologies.

    Il arrive d’ailleurs que l’émulation 2.0 autour de deux personnages s’affranchisse des communautés de fans pour toucher l’ensemble des téléspectateurs : « Pour la série Xena, la guerrière, les producteurs ont repéré l’engouement des fans pour un couple à travers les nombreuses fan-fictions qui mettaient en avant une relation amoureuse entre les deux personnages, et ils ont décidé de leur faire des clins d’œil dans la série, puis d’officialiser la relation dans la saison 6 », retrace Mélanie Bourdaa. Qui sait, la relation platonique qui vous frustre à l’écran finira peut-être par dégager sueur et phéromones. Mais pour cela, il va falloir être productif.

    #Fans #Mélanie_Bourdaa #Séries #Romance #Couples

  • #Covid-19 : avec l’arrivée du variant Eris, le retour d’un protocole sanitaire ? | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/252396/covid-rentree-nouveaux-variants-eris-augmentation-cas-epidemie

    […] force est de constater que les promesses n’ont pas été tenues et que, des écoles aux hôpitaux en passant par les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), les entreprises, les bars, restaurants et transports publics, l’air intérieur n’est pas aussi sécurisé qu’il pourrait l’être. À la fin du XIXe siècle, il aura fallu cinquante ans pour se débarrasser du choléra à Londres, Paris et Berlin en assainissant l’eau que nous buvons. Combien de temps faudra-t-il attendre pour que nos pouvoirs publics se décident à éliminer enfin le coronavirus et les autres virus respiratoires de nos sociétés, en renouvelant, filtrant et purifiant l’air intérieur que nous respirons ?

  • La Floride introduit dans ses manuels scolaires l’idée de « bienfaits » de l’#esclavage | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/250735/floride-etats-unis-introduit-dans-manuels-scolaires-idee-bienfaits-esclavage-n

    Sous la gouvernance de l’ultraconservateur Ron DeSantis, l’État de Floride poursuit son projet de réforme de l’enseignement public, suivant une ligne réactionnaire et révisionniste. Un an après le « Don’t say gay » (« Ne parlez pas des gays ») et le Stop Woke Act, qui interdisaient coup sur coup d’évoquer à l’école des sujets en lien avec les questions d’orientation sexuelle et d’identité de genre, et l’enseignement de la théorie critique de la race, le conseil de l’éducation de Floride vient d’approuver ce mercredi 19 juillet 2023 une nouvelle règlementation sur la façon dont l’histoire noire doit être enseignée.

    Au programme, une séquence sur les supposés bienfaits de l’esclavage, qui aurait permis aux Noirs de « développer des compétences qui, dans certains cas, pouvaient être appliquées pour leur bénéfice personnel », explique ainsi un document de 216 pages recensant les nouvelles directives éducatives.

  • Le lubrifiant devrait être un incontournable du #sexe | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/250507/lubrifiant-sexe-gene-douleur-rapports-penetration-vagin-masturbation-plaisir-c

    Le poids cumulé d’une méconnaissance de ce qu’est la #lubrification vaginale et des stéréotypes relatifs à l’usage des lubrifiants n’est pas sans conséquences. « Près de la moitié des personnes à #vulve disent supporter une gêne pendant les rapports sexuels et une sur six confie souffrir d’un inconfort régulier sinon chronique », rapporte Gilbert Bou Jaoudé, qui signale aussi qu’« une sur trois pense que c’est normal d’avoir mal pendant les rapports ».

    Ces chiffres disent la résignation, une résignation qui n’invite pas à chercher des solutions qui, hors pathologie spécifique, résident souvent dans le simple usage de lubrifiant. C’est d’autant plus vrai que comme le souligne le sexologue, « il existe encore un dogme selon lequel le sexe sans artifice serait mieux, meilleur, que si on ajoute quelque chose, il serait comme dénaturé ».

    Maintenant que l’on a bien acté que les lubrifiants peuvent être utilisés seul·e, à deux (ou plus), pour des rapports avec ou sans pénétration, qu’elle soit anale ou vaginale, voici quelques pistes pour choisir votre ou plutôt vos lubrifiants –« Je recommande d’en avoir de deux types afin de varier les utilisations et les effets », conseille Gilbert Bou Jaoudé.

  • Pourquoi l’extrême droite aime-t-elle tant les animaux ? | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/244349/extreme-droite-aime-vraiment-animaux-pourquoi-chats-marine-le-pen

    Quel est le point commun entre Marine Le Pen, l’Italien Matteo Salvini, et le Néerlandais Geert Wilders ? Certes, tous partagent une politique d’extrême droite, xénophobe et identitaire. Mais là n’est pas la réponse.

    Non, tous les trois aiment en fait s’afficher aux côtés d’animaux. Sur leurs réseaux sociaux, on peut donc voir des petits chats mignons entre deux posts anti-migrants. Mais dans quel but ? L’extrême droite est-elle donc vraiment l’amie de la cause animale ?

    #Chatons_mignons #Extrême_droite

  • Lutte contre le Covid : ce que les épidémies de choléra ont à nous apprendre | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/242372/lutte-contre-covid-epidemies-cholera-john-snow-assainissement-eau-air-transmis

    Alors que la démonstration expérimentale de John Snow fut flamboyante, il fallut attendre cinquante à soixante-dix ans avant que les pays développés ne réalisent l’importance d’assainir systématiquement l’eau de boisson dans les circuits d’adduction desservant les canalisations des bâtiments recevant du public. Les installations vouées à faire décanter l’eau de rivière, la filtrer et enfin la purifier ont permis de faire circuler par les robinets de chaque foyer, immeuble et maison, une eau aussi pure sur le plan de la microbiologie que celle d’une source débarrassée de toute contamination.

    En 2020, alors que la pandémie de Covid-19 allait faucher en trois ans la vie de 15 millions de personnes dans le monde, on allait découvrir que la transmission du SARS-CoV-2, qui en était responsable, survenait quasi exclusivement par voie aérosol. Et que cela était aussi le cas des autres virus respiratoires, celui de la grippe, du VRS, de la rougeole et de la varicelle, tout comme de nombreuses bactéries, dont la tuberculose et la coqueluche.

    À LIRE AUSSI

    L’impact de la pandémie sur la santé mentale a-t-il été surestimé ?

    Paradoxalement, si les travaux de John Snow ont signé un changement de paradigme –avec l’abandon de la théorie des miasmes morbides au profit de la transmission par voie hydrique des surfaces, de l’eau et de la nourriture contaminée–, ils ont retardé l’acceptation d’un retour à la transmission par voie aérosol. Pour un grand nombre de scientifiques et d’hygiénistes du XXIe siècle, la contamination manuportée est presque devenue un dogme.

    Mais les faits sont têtus, et les travaux portant sur la ventilation des espaces clos ont à leur tour été sans appel. Ce ne sont pas dans les lieux dotés d’une ventilation correcte, encore moins à l’extérieur, qu’est advenue la grande majorité des contaminations par le bacille de Koch (responsable de la tuberculose), le virus de la grippe ou le coronavirus du Covid-19.

  • Les corneilles, des oiseaux fascinants aux multiples secrets | Slate.fr
    https://www.slate.fr/grand-format/femme-corneille-histoire-vraie-monde-secret-oiseaux-noirs-geoffrey-le-guilcher

    Quelques pages présentées sous l’article #BD

    C’est au cours d’une partie de Pokémon Go que Marie-Lan rencontre Frédéric Jiguet, professeur au Muséum national d’histoire naturelle et spécialiste des corvidés. Le scientifique a été chargé par la mairie de Paris de baguer des corneilles parisiennes. Quand il met une corneille dans les mains de Marie-Lan, sa vie bascule. Dès le lendemain, celle qui se qualifie de « geek asociale » se met en tête de photographier toutes les corneilles, alors baguées de 1 à 350.

    Au fil des jours et de ses rencontres avec ces oiseaux, la « Femme corneille » découvre le monde caché d’un animal désormais considéré comme le plus intelligent sur Terre après l’être humain, devant les grands singes. Les corneilles vivent en couple toute leur vie, pratiquent le « chant des morts », fabriquent des outils, résolvent des équations complexes, se transmettent des informations d’une génération à l’autre et communiquent entre elles.

    Au travers de cette histoire, Geoffrey Le Guilcher, journaliste et auteur, et Camille Royer, illustratrice, changent notre regard sur les maîtres du ciel de Paris, un animal avec qui nous interagissons depuis la nuit des temps.

    La Femme corneille est parue chez Futuropolis le 8 février 2023.

  • Transfert - Glisser, lentement | Slate.fr
    https://www.slate.fr/audio/transfert/glisser-lentement-210

    Plongée dans le noir.

    Nous sommes le 11 novembre 2020, huit mois après le début de la crise sanitaire du Covid et à peine quelques jours après le deuxième confinement national. Ce jour-là, des centaines de milliers d’internautes ont pu découvrir le documentaire Hold-up, retour sur un chaos. Pendant un peu plus de deux heures quarante, les auteurs prétendent raconter l’histoire secrète du Covid-19. Derrière ce virus se cacherait en fait un complot mondial. Truffé de contre-vérités, le documentaire a donné des billes à tous les complotistes de France.

    C’est aussi ça l’histoire du Covid, celle d’Elsa dont la vie familiale était régie par le sacro-saint serment d’Hippocrate avant que des théories du complot s’invitent dans sa maison.

    L’histoire d’Elsa est racontée au micro de Rudy Saada.

  • Pour vous écouter, l’État dépensera au moins 385 millions d’euros (et probablement bien plus)

    https://www.slate.fr/story/159046/pnij-ecoutes-judiciaires-ministere-justice-retard-facture-385-millions-euros

    Prévue dès 2005 pour rationaliser le coût des écoutes téléphoniques, la plateforme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ) devait initialement coûter dix-sept millions d’euros et être « opérationnelle fin 2007, courant 2008 ».

    Elle ne devrait finalement l’être qu’« à l’horizon 2024 » (au plus tôt) et coûter 385 millions d’euros (au moins) –un montant plus de trois fois supérieur aux 102,7 millions d’euros que la Cour des comptes avait déjà fustigés dans un référé en 2016.

    Non content d’avoir initialement été confiés à deux des –rares– magistrats qui firent la risée des médias (Marc Moinard, qui dépêcha un hélicoptère dans l’Himalaya pour éviter l’ouverture d’une information judiciaire contre Xavière Tibéri, puis Gilbert Azibert, qui se fit connaître via... les écoutes de « Paul Bismuth », un comble !), le développement et la maîtrise d’œuvre de la PNIJ furent ensuite dévolus à Richard Dubant, un ancien adjudant-chef de l’armée de l’air qui, reconverti magistrat, avait rejoint le parquet « avec son organisation militaire » :

    « Ma place ici s’inscrit dans la continuité de mes fonctions précédentes : j’ai retrouvé dans la procédure pénale la rigueur, la ponctualité et le comportement imposé par la check-list à bord d’un avion, lorsque j’étais navigant. »

    #Jean_Marc_Manach

  • Avis de tempête sur le Printemps des poètes | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/158644/avis-de-tempete-sur-le-printemps-des-poetes

    La scène se déroule le jeudi 1er mars. Comme chaque année avant le Printemps des poètes, le Ministère de la Culture organise une conférence de presse censée introduire l’événement dont la vingtime édition a officiellement débuté deux jours plus tard, avec « L’ardeur » pour thématique affichée. Mais alors que la Garde républicaine accueille les invités en grande pompe dans une cour aussi glaciale que le reste de la France ce jour là, le comédien Jacques Bonnaffé craque littéralement : « MAIS ELLE EST OÙ, MAIS ELLE EST OÙ LA POÉSIE ? », se met-il à hurler le poing levé tandis que les trompettes militaires jouent encore. [...]

    C’était certes la première fois que la #Garde_républicaine ouvrait ainsi la manifestation annuelle, une mise en scène imaginée par #Sophie_Nauleau, nouvelle directrice artistique de l’événement [...]

    le comédien a été prié de quitter les lieux et n’a pas pu assister à la conférence de presse. #Jacques_Bonnaffé condamne « une attitude de gendarme indigne de représentants de la poésie ».

    Bravo à lui :) #misère