Carte postale postée par @renaud_epstein sur l’oiseau bleu
ah oui, c’est chou, les choux de Créteil ! Ils ont quarante ans cette année.
▻https://www.lesechos.fr/05/11/1998/LesEchos/17768-120-ECH_a-creteil--les-choux-tiennent-le-coup.htm
En dépit de la publicité conçue par un Jacques Séguéla débutant qui invite, non sans ironie, les Parisiens à « habiter dans un chou, à 2.200 francs le mètre carré et 35 minutes de l’Opéra », les appartements se vendent mal. Plus tard, le publicitaire confessera son erreur : « En fait de chou, ce sera mon plus gros navet, on ne ridiculise jamais impunément un produit qui est l’achat d’une vie. »
▻https://www.amc-archi.com/photos/les-choux-de-creteil-par-gerard-grandval,6609/les-choux-de-creteil-dans-le.1
Commandé en 1968, le quartier du Palais, dans le Nouveau Créteil, est surnommé « les Choux », appellation qui répond bien au slogan du mois de mai de cette année-là, « l’imagination au pouvoir ». C’est en effet en réaction aux cubes et aux grands ensembles que Gérard Grandval construit entre 1970 et 1974, pour l’Ocil, onze tours d’habitation. Celles-ci adoptent une écriture qui oscille entre organicisme et architecture-sculpture. Tels des pétales de béton, les vastes balcons qui les habillent entièrement donnent aux immeubles leur allure singulière. L’architecte voulait pousser plus loin encore son projet sur l’épiderme de ces bâtiments, en prévoyant une végétalisation des façades qui ne sera jamais réalisée. A leur pied, deux écoles annulaires s’insèrent naturellement au sein d’un aménagement paysager au relief modelé où tout est courbe, de la voirie aux cheminements piétonniers, en passant par les parkings.