Jaime Semprun, Le fantôme de la théorie, 2003 « Et vous n’avez encore rien vu…
►http://sniadecki.wordpress.com/2012/07/06/semprun-fantome-fr
Je voudrais exposer ici les raisons pour lesquelles divers essais récents de « théorie radicale » me semblent avoir quelque chose d’irréel, voire de creux, en tout cas de fantomatique, au sens où il y manque, selon moi, ce qui était la chair et le sang, le nerf si l’on préfère, bref la vie des théories révolutionnaires de la société. Cela m’amènera évidemment à dire un peu ce qu’est, ou plutôt ce qu’était, la théorie révolutionnaire, du temps où une telle chose existait ; et pourquoi je pense que ce n’est plus le cas.
suivi de Notes sur le Manifeste contre le travail du groupe Krisis
Ces deux textes figuraient dans le n°4 de la revue de Nouvelles de nulle part (septembre 2003) ; ils ont été republiés en annexe du livre de Réné Riesel et Jaime Semprun, Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable , éd. de l’Encyclopédie des Nuisances, 2008. Il faut signaler qu’ils succitèrent, l’un une lettre d’Anselm Jappe, publiée avec la réponse de Jaime Semprun dans le n°5 de la revue Nouvelles de nulle part (avril 2004), l’autre une mise au point de Norbert Trenkle, au nom du groupe Krisis, intitulée Critique du travail et émancipation, réplique aux critiques du “Manifeste contre le travail” dans la revue Krisis n°28, septembre 2004.