• Le doute plane sur les allégations britanniques sur le poison « #Novitchok » dans l’affaire #Skripal - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2018/03/20/novi-m20.html

    Alors que Londres intensifie les tensions avec la Russie en accusant Moscou d’empoisonner l’ancien espion britannique Sergei Skripal avec du « Novitchok » à Salisbury le 4 mars, les milieux diplomatiques et scientifiques s’interrogent de plus en plus sur les allégations britanniques. Il n’est même pas clair si l’arme chimique « Novitchok » existe. Londres n’ayant toujours fourni aucune preuve tangible pour étayer ses accusations, on peu légitimement se demander si toute l’affaire contre la Russie est fondée sur des mensonges.

    La semaine dernière, l’ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan, Craig Murray, a écrit une note brève mais dévastatrice sur le « Novitchok ». Son article, intitulé « L’histoire de Novitchok est une arnaque comme les ‘ADM’ irakiennes », compare l’affirmation que la Russie a du « Novitchok » aux mensonges américano-britanniques selons lesquels l’Irak possédait des armes de destruction massive (ADM), qu’ils ont utilisé pour justifier une invasion de l’Irak en 2003.
    Les allégations que Moscou a utilisé du « Novitchok » proviennent de l’Etat britannique et de son installation de guerre biochimique à Porton Down, tout près de Salisbury. Cependant, comme le souligne Murray, le Dr Robin Black, chef du Laboratoire de détection à Porton Down, avait émis des doutes quant à l’existence d’agents neurotoxiques « Novitchok » tout récemment, en 2016.