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  • L’Unrwa se dit interdite de toute livraison d’aide dans le nord de Gaza
    Ouest-France Publié le 24/03/2024 à 23h06 – AFP
    https://www.ouest-france.fr/monde/gaza/lunrwa-se-dit-interdite-de-toute-livraison-daide-dans-le-nord-de-gaza-e
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyNDAzYThiZGI5OWI3M2E5NjQxZTg4OGY4N2IwOTI3ZGRhNWU?width=1260&fo

    L’agence de l’Onu pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé dimanche, par la voix de son chef, être désormais formellement interdite par Israël de toute livraison d’aide alimentaire dans le nord de la bande de Gaza.

    « En dépit de la tragédie qui se déroule sous nos yeux, les autorités israéliennes ont informé l’Onu du fait qu’elles n’approuveraient plus de convois alimentaires de l’Unrwa dans le nord » de la bande de Gaza, a annoncé Philippe Lazzarini sur X, soulignant que l’agence reste « la principale ligne de vie pour les réfugiés palestiniens ».

    L’agence n’avait dans les faits plus pu distribuer de l’aide dans ce secteur, où le risque de famine est le plus criant, depuis le 29 janvier, a précisé sa porte-parole Juliette Touma. Elle peut en revanche continuer à le faire dans la partie sud.
    Revoir « urgemment » cette décision

    Le Cogat, organisme du ministère de la Défense chargé des affaires civiles palestiniennes, n’a pas répondu dans l’immédiat aux sollicitations de l’AFP. « Empêcher l’Unrwa d’apporter de la nourriture, c’est en fait refuser la possibilité de survivre à des gens qui ont faim », a réagi le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a appelé à revoir « urgemment » cette décision.

    Cette interdiction a été opposée au cours d’une réunion dimanche avec des responsables militaires israéliens, et faisait suite aux deux précédents courriers de refus, a précisé Mme Touma à l’AFP. Aucune raison n’a été donnée, a-t-elle dit, ajoutant que « cette décision est un autre clou dans le cercueil » des efforts menés pour convoyer de l’aide aux Gazaouis.

    Selon l’ONU, la grande majorité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza sont menacés par la famine. La situation est particulièrement grave pour au moins 300 000 personnes restées dans le nord du territoire, où l’acheminement de l’aide est encore plus difficile.

    #Génocide

  • D’accord c’est truqué, mais on appréciera le fair-play : le gars a accepté qu’on crédite ses opposants de scores supérieurs à ceux de Fabien Roussel et Anne Hidalgo à la Présidentielle de 2022.

    • je ne sais pas si, au delà du péage, il y a quelque élément qui justifie l’emploi du qualificatif faux pour le satanisme. Proche géographiquement de l’endroit, j’ai rassemblé un certain nombre d’indices non équivoques d’où il ressort une image sans ambiguïtés.

      Localement, c’est l’absence de réponse aux interrogations exprimées à l’époque qui a mis en branle le blocage.

      #paywall

    • le CR de l’audience dans le canard local

      Concert empêché à Carnac : au tribunal, deux membres du groupe catholique intégriste Civitas assument | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/concert-empeche-a-carnac-deux-membres-de-civitas-juges-a-lorient-654341

      En mai 2023, des membres de Civitas empêchaient la tenue d’un concert dans une église de Carnac (56). Ce mercredi 13 mars, deux d’entre eux étaient convoqués devant le tribunal de Lorient.

      À la barre du tribunal de Lorient, ils assument tout. « On ne cherchait pas la violence. On voulait juste s’opposer à la profanation d’un lieu de culte. » Ce mercredi 13 mars 2024, deux membres du groupe d’extrême droite catholique intégriste Civitas étaient poursuivis suite à l’annulation d’un concert de Kali Malone, le samedi 13 mai 2023, dans une église de Carnac. Le premier, un Pluvignois de 30 ans, était jugé pour entrave à la liberté d’expression et organisation d’une manifestation sur la voie publique sans déclaration. La seconde, une Nantaise, était poursuivie pour avoir violemment empêché l’élue de permanence d’entrer dans l’édifice. Ce soir-là, une trentaine de membres du mouvement catholique - aujourd’hui dissout - avaient bloqué l’accès au public. Le maire de la commune avait pris la décision d’annuler le concert pour éviter tout débordement.

      « Nous étions au pied du mur »
      Questionnés par la présidente, les deux prévenus n’en démordent pas. « Les règles pour la tenue d’un concert dans une église n’ont pas été respectées », lâche l’organisateur de la manifestation. « Mais vous savez qu’il y a des recours pour ça ? », rétorque la présidente. « J’ai écrit une lettre mais je n’ai pas eu de réponse. Nous étions au pied du mur, on a décidé d’agir », lui répond-il, d’une petite voix. À ses côtés, la Nantaise ne bouge pas. Concernant l’altercation avec l’élue, la prévenue explique qu’elle aussi a été bousculée. « La consigne, c’était d’empêcher les gens de rentrer », retrace-t-elle. « Une autre dame m’a aussi poussée. Elle était toute en noir. Elle avait tous les signes du satanisme. »

      « Une idéologie hostile »
      Au moment de plaider, l’avocat de l’artiste américaine Kali Malone ne mâche pas ses mots. « Civitas diffuse une idéologie hostile aux homosexuels, aux juifs, aux femmes. Ces individus sont des ennemis de la République. » Le conseil a d’ailleurs expliqué son regret de ne pas voir tous les membres de Civitas présents ce soir-là face à la justice. La procureure a ensuite requis cinq mois de prison assortis d’un sursis ainsi qu’un stage de citoyenneté pour l’organisateur et une amende de 500 € pour la secrétaire de chancellerie. Le délibéré sera rendu le 25 mars prochain.

    • @lyco disons que, avec ce type de participant, ce type d’événement bénéficie d’un réseau de diffusion spécialisé

      @fil OK, je ressors le dossier (compilé entre mai et juin de l’année dernière, apparemment, les liens cités sont toujours actifs) je n’ai, finalement, pas diffusé le doc dont j’extrais ce qui suit pratiquement sans changement.

      […] qu’annonçait le programme de cette manifestation d’ampleur : You Origin trois jours au cœur des Alignements de Carnac et dans des églises et chapelles de la commune https://www.lechonova.com/concert-exposition-spectacles-vannes/you-origin-stephen-omalley . Des concerts répétés sur différents sites à des moments stratégiques (aube et crépuscule), une procession avec l’Ensemble des Serpents, une marche de la Dénomination des sites. parmi lesquels, le menhir des Serpents.


      Stephen O’Malley et l’organiste Kali Malone lors d’une venue sur le site des alignements de Carnac.
      André Polkowski, Zuulan

      article d’Ouest-France. 08/05/2023
      https://www.ouest-france.fr/culture/a-carnac-un-projet-musical-contemplatif-investit-le-site-des-alignement

      L’ensemble de l’argumentaire évoque clairement l’idée d’un rituel. Ce rituel, peut-on le rattacher à un culte particulier ? Un premier indice vient de la présence répétée de la thématique du serpent. Le compositeur, Stephen O’Malley, se revendique intialement du black metal (cf. sa fiche WP, p. ex. https://fr.wikipedia.org/wiki/Stephen_O%27Malley ) dont la dimension satanique est clairement assumée pour se situer aujourd’hui plutôt sur du drone metal (metal à bourdon). Dans cette mouvance, il participe à divers groupes, tel Burning Witch dont le premier album s’intitule Crippled Lucifer (Seven Psalms For Our Lord Of Light) ; l’un des musiciens de son groupe Sunn O))) est également membre du groupe Goatsnake (le bouc-serpent…)

      L’artiste Kali Malone qui devait initialement tenir l’orgue à l’église Saint-Cornely, a produit en 2019 un album The Sacrificial Code https://idealrecordings.bandcamp.com/album/the-sacrificial-code

      qui se présente explicitement comme un rituel. Il n’en a été retenu que la pièce Sacer Profanare (avec un latin semble-t-il étrange – nominatif + infinitif ?) pour annoncer qu’elle ne figurerait pas dans la liste des œuvres jouées, laissant de côté le fait que l’ensemble de l’œuvre fait système.

      Bref, suffisamment d’indices pour alerter sur le sous-texte des manifestations programmées. Entendons-nous, je n’ai rien contre les croyances quelles qu’elles soient, satanisme ou pastafarisme,… mais je conçois que des paroissiens, découvrant l’environnement du concert prévu dans l’église paroissiale soient inquiets et indiquent qu’ils ne souhaitent pas qu’un tel événement se déroule dans l’édifice commun. On peut d’ailleurs faire la même remarque pour un autre haut lieu du programme, le tumulus Saint-Michel : faire défiler un Ensemble des Serpents sur un site consacré à l’archange, vainqueur de Lucifer dans le combat final de la Guerre des fils de lumière contre les fils des ténèbres et traditionnellement représenté en sauroctone revêt une forte charge symbolique.

      En l’occurrence, le comité dit de discernement en a, semble-t-il, singulièrement manqué. Les inquiétudes des Carnacoises et Carnacois n’ont pas été entendues. Certains d’entre eux ont décidé de se substituer à l’affectataire défaillant et de mobiliser des forces coutumières de ce type d’intervention pour empêcher la tenue de ce qu’ils considéraient comme un scandale public.

      A posteriori, que peut-on en penser ? Des éléments confirment nettement la lecture ci-dessus de la manifestation ; pour n’en citer qu’un, je ne retiendrai que cette image, extraite du clip vidéo mis en ligne sur le site de la mairie de Carnac



      Personnellement, lorsque j’ai vu ce plan, j’ai ressenti un choc et ne peux que me réjouir qu’un tel symbole n’ait pu pénétrer dans une église à l’occasion d’un concert. Ce que l’on peut en déduire, c’est que la dimension sataniste de l’événement est parfaitement comprise et intégrée par une partie de son public.

      On peut, par ailleurs, évacuer formellement l’hypothèse que le plan ci-dessus soit « fortuit ». En effet, son auteur, qui signe [en son nom, complété de son pseudo] les photos du reportage d’Ouest-France ci-dessus, [était à l’époque] chargé de communication de la ville de Carnac.

      suivaient dans le document quelques reproductions d’œuvres sous ce pseudo, accessibles, à l’époque, sur son site.
      Note : le site est actuellement en reconstruction, certaines pages sont indisponibles pour l’instant avec notamment une refonte sensible de la page d’accueil…

      parmi les pages indisponibles, celle-ci


      Abyss Express, Zulaan

      Vous comprendrez que j’ai un peu de mal avec le « faux » satanisme… Qui, je le répète, ne me dérange pas à condition qu’il respecte les personnes. Certains locaux ont fait remonter leurs inquiétudes et incompréhensions d’abord à la paroisse puis à l’évêché, comme indiqué dans le CR du Télégramme, ils n’ont pas reçu de réponse… Devant l’ineffectivité des voies de recours, une autre méthode a été employée.

      disclaimer je n’ai absolument aucun lien avec les mis en cause, tout ce qui est ci-dessus est dans le domaine public et facilement accessible (était, encore largement après les événements en ce qui concerne les œuvres de Zulaan, je ne sais pas quand il a considéré qu’il valait mieux en mettre certaines entre parenthèses). Le mantra, ouh ! c’est l’extrême-droite, berk ! ce sont des intégristes, ils attaquent la liberté d’expression (cf. propos cités de l’avocat…) est bien commode pour se dispenser d’analyser les événements et évacuer d’autres responsabilités directes de ce fiasco.

  • ENTRETIEN. « Les jeunes attendent beaucoup des médias »
    https://www.ouest-france.fr/education/entretien-les-jeunes-attendent-beaucoup-des-medias-il-ne-faut-pas-les-d
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyNDAxOGI4OWI2M2E1NmM3ZGQ3ZDNhZTcyODk2NTMwNmU3Yzg?width=1260&he

    Elle les suit depuis plus de dix ans. Anne Cordier, professeure en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine, et chercheuse au Centre de recherche sur les médiations (Crem), étudie le rapport aux médias et à l’information de 250 élèves des Hauts-de-France, de Normandie et des Pays-de-la-Loire, du CE1 jusqu’à la première. Elle en tire un livre, Grandir informés (éditions C & F), où elle explique les pratiques informationnelles des jeunes et leur évolution sur cette durée.

    #Anne_Cordier

  • Paris 2024 : la Défenseure des droits s’"autosaisit" de la situation des étudiants et des sans-abri déplacés
    https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024/paris-2024-la-defenseure-des-droits-s-autosaisit-de-la-situation-des-et

    Des situations qui présentent « un risque pour le respect des droits et des libertés ». En prévision des Jeux olympiques de Paris 2024, la Défenseure des droits Claire Hédon a annoncé s’être « autosaisie » de la question des logements étudiants réquisitionnés et de l’évacuation des sans-abri, lundi 29 janvier.

    « La façon dont les personnes sans domicile fixe sont renvoyées en dehors de Paris dans des centres d’hébergement, la façon dont des habitats sont détruits » alors qu’"il y a une obligation de relogement", tout cela pose la question de « l’invisibilisation des indésirables », a estimé Claire Hédon. Les autorités sont accusées depuis plusieurs mois par des associations de mener un « nettoyage social » de la région parisienne, pour faire place nette avant les Jeux olympiques et paralympiques, en vidant les rues franciliennes de ses populations les plus précaires : migrants en campements, foyers de travailleurs, sans-abri, travailleuses du sexe, personnes vivant en bidonville...

    Des accusations rejetées par la préfecture de la région d’Ile-de-France (Prif), qui a assuré en décembre que l’Etat ne s’était pas fixé d’"objectif zéro SDF" à la rue en prévision des JO. Elle a indiqué à l’inverse vouloir débloquer des « places supplémentaires » d’hébergement d’urgence pour laisser un « héritage social ».

    #JO #nettoyage_social

  • POINT DE VUE. « L’Europe, à l’aube d’une cure d’austérité sans précédent »
    https://www.ouest-france.fr/reflexion/point-de-vue/point-de-vue-leurope-a-laube-dune-cure-dausterite-sans-precedent-9c5203
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyNDAxN2M0MTE0Njg0NzE2NjVlMWVlODE1NmQwZDk4NmFkMDQ?width=1260&he

    On devine, en creux, ce qui se dessine : un état d’urgence budgétaire permanent qui permettra de justifier toutes les régressions sociales sans qu’aucune d’entre elles ne soit jamais suffisante pour résorber la dette. A fortiori lorsque, conformément aux recommandations très orientées de la Commission, il n’est jamais question de collecter de nouvelles recettes. La Commission a en effet demandé 8 fois à la France de réformer son système de retraites mais ne propose ni de taxer davantage les près de 100 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires ni de rétablir l’impôt sur la fortune ou d’étendre la taxe sur les superprofits.
    L’austérité qui vient

    En somme, il n’y aura jamais assez de coupes budgétaires dans la santé publique, le logement social, l’éducation, les transports en commun. Il n’y aura jamais assez de réformes des retraites, du RSA, de l’assurance chômage, de l’aide médicale d’État. Pour une simple et bonne raison : l’austérité ne permet pas de réduire la dette. Le Fonds Monétaire International lui-même le reconnaît noir sur blanc dans un rapport publié en 2023. Molière se riait des saignées prescrites aux malades par les médecins du XVIIe siècle. Que dirait-il des cures d’austérité prescrites par les dirigeants du XXIe siècle ?

    Au cœur d’une crise sociale sans précédent qui aura vu en 2 ans les prix de l’alimentation flamber de 20 %, ceux de l’électricité de 45 %, et avec 10 millions de personnes pauvres en France, les dirigeants européens s’apprêtent donc à fragiliser encore davantage les citoyens au service d’objectifs vains et d’un autre temps : discipline budgétaire, compétitivité, croissance.

  • Un sondage « inquiétant » sur les lacunes historiques des jeunes
    https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/sondage-sur-les-lacunes-historiques-des-jeunes-signal-dalarme-ou-gloubi
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyNDAxNGY3NGNhOGViNDU4MTNlNTQ3ZmZjZGIzOWY4MTBhMjg?width=1260&he

    Un sondage qui laisse « sceptique » Anne Cordier

    Pour Anne Cordier, professeure des universités en sciences de l’information et de la communication, qui étudie le rapport aux médias et à l’information de 250 élèves des Hauts-de-France, de Normandie et des Pays-de-la-Loire, du CE1 jusqu’à la première, on ne peut que rester « sceptique » face à une telle analyse, qui vient « bien sûr servir l’adhésion massive au déclinisme et particulièrement à une conception d’une jeunesse dégradée ».

    La faute aux réseaux sociaux

    Selon La Tribune dimanche, c’est bien « son rapport à l’actualité qui nourrit [les] égarements » des jeunes, avant d’expliquer que « les réseaux sociaux sont la première source d’information pour 45 % » des sondés.

    Une « remise en cause sans surprise », pour Anne Cordier, qui rappelle que « le réseau social est un canal qui est utilisé pour pouvoir accéder à toutes sortes de sources d’information. On y retrouve les médias traditionnels, comme Ouest-France, La Voix du Nord ou Libération, mais aussi des créateurs de contenus (Hugo Décrypte, Micode, etc.). Les jeunes – et parfois les moins jeunes aussi – ont délégué leurs systèmes de veille de l’actualité à ces réseaux sociaux ».

    #Anne_Cordier

  • Le service civique, « choix contraint » de jeunes diplômés
    https://www.lemonde.fr/education/article/2013/07/27/le-service-civique-choix-contraint-de-jeunes-diplomes_3451157_1473685.html

    Dix ans après, c’est encore pire. Les associations de quartier virent à des comportements de droite avec un cheptel à disposition pour 100€/mois par tête, inutile d’avoir une mission précise et valorisante, il suffit d’être corvéable 26h par semaine. Le business de l’exploitation des personnes en précarité, accompagné du mépris, avec derrière ni chômage ni logement.

    #service_civique

  • En Pologne, un député d’extrême droite vide un extincteur sur un symbole du judaïsme
    https://www.ouest-france.fr/europe/pologne/en-pologne-un-depute-dextreme-droite-vide-un-extincteur-sur-un-symbole-
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzEyZjIxMjQxYWM4YjExOWRlNzcwNzExYTA4N2E3YzQxMjg?width=1260&he

    La chaîne d’information polonaise TVN24 a diffusé des images de l’incident, durant lequel Grzegorz Braun éteint les flammes du chandelier, allumées à l’occasion de la fête juive Hanoucca. (...) Grzegorz Braun a par le passé affirmé à tort qu’il existait un complot visant à transformer la Pologne en un « État juif ».

    Il faut lire la presse arabe (https://www.raialyoum.com/%d8%a7%d9%86%d9%81%d8%ac%d8%b1-%d8%ba%d8%a7%d8%b6%d8%a8%d8%a7-%d9%88%d8%a) pour découvrir que le député entendait dénoncer l’extermination de la guerre d’anihilitation qui a lieu en ce moment à Gaza (وسط الضباب المنبعث من مطفأة الحريق، أطل النائب البولندي جرزيجورز براون، ليشعل عاصفة من الجدل في البلاد، احتجاجا على الابادة حرب الابادة الاسرائيلية ضد اهل قطاع غزة.)

  • Le livre en partie traduit par les élèves de Guingamp repris et offert par le ministre Gabriel Attal
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/guingamp-22200/le-livre-en-partie-traduit-par-les-eleves-de-guingamp-repris-et-offert-
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzEyMWE2MzE2NTM2YWM4MWIxMjA0YzllZGY3M2Q2MGVkZjE?width=1260&he

    Le livre Ada et Zangemann, en partie traduit par des élèves du collège Prévert de Guingamp (Côtes-d’Armor), a terminé dans les mains du ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, lundi 4 décembre, à Bonn. Il a annoncé en faire cadeau à tous les parlementaires. De quoi ravir les élèves et leur professeure.
    Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a distribué à tous les parlementaires de l’assemblée parlementaire franco-allemand un livre en partie traduit par des élèves du collège Prévert de Guingamp.
    Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a distribué à tous les parlementaires de l’assemblée parlementaire franco-allemand un livre en partie traduit par des élèves du collège Prévert de Guingamp. | CAPTURE D’ÉCRAN
    Ouest-France Donovan GOUGEON. Publié le 06/12/2023 à 19h30

    C’est un clin d’œil qui devrait ravir les élèves du collège Prévert de Guingamp. Alors que des élèves guingampais ont mené un travail de traduction, avec leur professeure Annaïck Richomme, d’un livre allemand, Ada et Zangemann, ce dernier s’est retrouvé dans les mains du ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, lundi 4 décembre 2023.

    C’était à Bonn en Allemagne, à l’occasion de l’Assemblée parlementaire franco-allemande (APFA).
    De quoi « faire plaisir à nos élèves »

    Le ministre a annoncé, lors de son audition, l’offrir à tous les parlementaires présents. « C’est un livre pour enfants qui parle du potentiel et des risques associés aux technologies et qui parle notamment du rôle des lois, a-t-il exprimé, le livre en main. C’est surtout un livre allemand qui a été traduit par une centaine d’élèves germanistes en France, avec leurs professeurs, dans plusieurs établissements. Grâce au numérique, ils ont travaillé tous ensemble. »

    De quoi « faire plaisir à nos élèves » appuie la principale du collège Prévert, Geneviève Roussel. Trois autres établissements en France avaient pris part à l’opération. « Ils sont, je crois, la plus belle incarnation de ces liens que nous avons le devoir et la capacité par ces actions de renforcer encore », a ajouté le ministre.

    #Ada_Zangemann #Guingamp

  • Sans domicile depuis juin, il entame une grève de la faim dans les locaux du CCAS de Plœmeur
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/ploemeur-56270/sans-domicile-depuis-juin-il-entame-une-greve-de-la-faim-dans-les-locau

    Yves Dubessay a entamé une grève de la faim, jeudi 7 décembre 2023, dans les locaux du Centre communal d’action sociale (#CCAS) de Plœmeur (Morbihan). Délogé à l’heure de midi, par la police, il est revenu s’y installer à l’ouverture en début d’après-midi.

    « Je n’en peux plus. Je suis à bout. Je grelotte dans ma voiture. Je ne dors plus à cause du froid. Je veux juste vivre dignement et avoir un toit. » C’est en ces quelques mots qu’Yves Dubessay, 51 ans, en attente d’un #logement_social, résume sa situation. Il a entamé une grève de la faim depuis le jeudi 7 décembre 2023, dans les locaux du centre communal d’action sociale (CCAS) de Plœmeur (Morbihan), pour se faire entendre et alerter l’opinion.

    « Je n’ai rien à perdre »

    #grève_de_la_faim #DALO

    • Clichy-sous-Bois 93 - Invisibles : ils vivent dans les caves
      https://www.tf1info.fr/immobilier/video-invisibles-ils-vivent-dans-les-caves-2278223.html#

      Au Chêne Pointu, les habitants côtoient le dernier degré de pauvreté. Des hommes, le plus souvent #sans-papiers, vivent dans les caves des immeubles, un refuge pour éviter la rue.

      Les sous-sols seraient squattés dans près d’une dizaine d’immeubles du Chêne Pointu, une cité emblématique du 93. Point de départ des émeutes de 2005, elle a aussi servi de décor au film Les Misérables de Ladj Ly, nommé aux Oscars. La copropriété privée de 18 immeubles, complètement délabrée, a été rachetée par l’État pour être réhabilitée. Certaines barres, menaçant de s’effondrer, doivent être démolies.

      Ce quartier, symbole du mal-logement, est pourtant devenu un refuge pour une quinzaine de travailleurs, en majorité sans-papiers. Ils ont trouvé là-bas un toit, et même de quoi gagner quelques euros, une existence sur le fil. C’est une existence parallèle à celle des occupants des étages qui ont dû se résigner à cohabiter avec ces squatteurs. Certains se plaignent du bruit, de l’insalubrité, mais une solidarité s’est aussi mise en place entre habitants du dessus et du dessous.

  • Dans les rumeurs d’enlèvements d’enfants, pourquoi est-il toujours question de camionnette blanche ? - Edition du soir Ouest-France - 07/12/2023
    https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2023-12-07/dans-les-rumeurs-d-enlevements-d-enfants-pourquoi-est-il-toujours-quest

    Dans les rumeurs d’enlèvements d’enfants, pourquoi est-il toujours question de camionnette blanche ?

    Par Anne-Louise SEVAUX.
    Un homme qui rôde, dans une camionnette blanche, aurait essayé d’enlever des enfants. Cette rumeur se diffuse régulièrement partout en France. Il en est d’abord question sur les réseaux sociaux, puis directement en classe ou dans les médias. Mais d’où sort cette histoire ? Et pourquoi est-il toujours question d’une camionnette blanche ? On passe cette rumeur à la loupe.

    « Attention, une tentative d’enlèvement d’enfant a eu lieu. Un homme conduisant une camionnette blanche a tenté d’enlever une petite fille sur le bord de la route, en lui proposant des bonbons. » Cette sordide histoire revient comme un leitmotiv dans l’actualité de nos communes. Aucune région n’est épargnée.

    En ce début décembre 2023, il en est question au Havre (Seine-Maritime) ; le mois dernier, le Morbihan était concerné… On pourrait citer des dizaines d’exemples partout en France ces derniers mois.

    Mais pourquoi cette rumeur revient-elle sans cesse ? Et comment faut-il la traiter ? Y a-t-il des raisons de s’inquiéter ? Pour mieux aborder cette histoire, on a choisi de l’examiner à la loupe.

    Qu’est-ce qu’une rumeur ?

    « La rumeur, c’est la diffusion d’énoncés non vérifiés, dans un contexte particulier, explique Cécile Dolbeau Bandin, maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université de Caen. Autre particularité : elle n’est jamais confirmée. »

    La rumeur a généralement un bouc émissaire. Une catégorie de personnes est particulièrement visée. Quant à sa diffusion, avant c’était « par le bouche-à-oreille, aujourd’hui avec les médias sociaux, la rumeur se propage à toute vitesse ».

    Que raconte la rumeur de la camionnette blanche ?

    L’histoire part généralement de parents d’élèves, qui sont réellement inquiets par cette menace d’enlèvement. Soit ils ont aperçu un comportement qui leur semblait louche, soit l’enfant lui-même a raconté quelque chose. Il est toujours question d’une mystérieuse camionnette blanche, qui rôde autour des écoles ou des arrêts de bus. Les pires histoires vont jusqu’à parler de trafics d’organes. Les parents alertent ensuite leur entourage via les réseaux sociaux. Et l’histoire se diffuse alors très vite.

    À la sortie de l’école, les parents d’élèves, effrayés, ne parlent plus que de ça. Les professeurs mettent en garde les enfants en classe, et les élus appellent chacun et chacune à la plus grande prudence.

    La police et la gendarmerie entendent à leur tour parler de cette rumeur, sans qu’aucune plainte ne soit déposée. Ils lancent alors des appels à témoignages, renforcent la surveillance aux abords des écoles. Les médias viennent même à se saisir de l’affaire. Jusqu’à ce que la rumeur s’éteigne d’elle-même.

    Mais pourquoi cette camionnette blanche ?

    C’est le véhicule passe-partout par excellence : « La camionnette de couleur blanche, c’est l’un des modèles le plus vendu en France », avance Cécile Dolbeau Bandin. Mais surtout, ce véhicule est celui de deux criminels tristement célèbres : Marc Dutroux et Michel Fourniret.

    « Et c’est précisément le fameux « contexte particulier » que j’évoquais tout à l’heure, pour qu’une rumeur se propage », précise la chercheuse. Ces deux criminels ont hanté et continuent de hanter les familles de France et de Belgique. Le nouveau procès de Monique Olivier, ex-femme de Michel Fourniret, qui a lieu en ce début du mois de décembre 2023, ravive les inquiétudes.

    Monique Olivier, l’ancienne femme du tueur Michel Fourniret, est jugée en ce début du mois de décembre 2023 à Nanterre pour complicité de trois meurtres, dont celui de Marie-Angèle Domèce, en 1988, à Auxerre. (Photo : AFP)

    Et Cécile Dolbeau Bandin insiste : « L’enlèvement d’enfants est l’une des plus grandes peurs de la société contemporaine. » Et pour qu’une rumeur prenne, « il faut de l’affect, de l’émotion : on est en plein dedans ! »

    De quand date cette rumeur ?

    Le tueur en série Michel Fourniret est décédé lundi 10 mai 2021. (Franck Dubray / Archives Ouest-France)

    Le sujet daterait des années 1980-1990, en France et en Belgique, années durant lesquelles ont sévi les deux criminels Marc Dutroux et Michel Fourniret. Mais les réseaux sociaux semblent lui avoir offert un nouvel essor. Il suffit de taper « camionnette blanche » sur Facebook, pour s’en rendre compte.
    Le 13 novembre : « Nous venons de savoir par l’école qu’un homme roulant dans une camionnette blanche rôde dans la commune et interpelle les enfants pour les faire monter » ; le 16 novembre : « Ce matin, sur le trajet de l’école entre 8 h et 8 h 30 en direction du collège, une jeune fille s’est fait enlever par deux individus dans une camionnette blanche » ; ou encore, le 25 novembre : « Ma fille de 14 ans qui sortait le chien vient de se faire poursuivre par deux personnes en noir, visages masqués, sortant d’une camionnette blanche. »

    En une semaine seulement, on trouve des dizaines de messages similaires partagés dans des groupes Facebook. Ils suscitent chaque fois des centaines de likes et des dizaines de commentaires. Et personne ne doute de cette histoire.

    Quels rôles jouent les autorités ?

    La rumeur s’emballant, les professeurs viennent à en parler en classe et les élus alertent leurs administrés. « Tout le monde devient alors un informateur officiel, analyse Cécile Dolbeau Bandin. Mais ils ne sont généralement pas allés vérifier l’information, auprès de la police ou de la gendarmerie. Ils n’ont parfois même pas prévenu leur hiérarchie de leur intervention. Le protocole n’existe plus, la rumeur prend le dessus. »

    Quant aux médias, « ils sont nombreux à relayer ce genre d’informations. Notamment parce que ça intéresse les lecteurs et donc que ça fait de l’audience ». Mais selon la maîtresse de conférences, « il est important d’insister sur le fait qu’il n’y ait ni plainte, ni enlèvement ». Il faut entendre la peur des parents, mais s’en tenir aux faits.

    Cette histoire de camionnette blanche existe-t-elle ailleurs qu’en France ?

    La camionnette blanche est une peur très française « qui sévit généralement dans les villes de taille moyenne », détaille la chercheuse. Mais selon elle, chaque pays à son équivalent : « Aux États-Unis par exemple, ce sont les clowns qui enlèvent les enfants. Et il n’est pas question de bonbons, mais de glaces. »

    D’autres marqueurs, d’autres rumeurs, mais une même peur.

    #Rumeur #Cécile_Dolbeau_Bandin #Sociologie #Médias_sociaux

  • Collectif Urgence Palestine
    https://urgence-palestine.com


    Grande manifestation à Paris
    Départ République
    Samedi 11 nov. à 15h

    Urgence Gaza !
    Urgence Palestine !

    Le Collectif Urgence Palestine rassemble des citoyen-ne-s, des organisations et mouvements associatifs, syndicaux et politiques mobilisés pour l’auto-détermination du peuple palestinien. Solidaires, nous menons une lutte commune contre l’oppression coloniale et les guerres impérialistes. Mobilisés dans l’urgence, nous organisons, autour des Palestinien-ne-s en tant que premiers et premières concerné-e-s, la lutte pour la constitution d’un front large, populaire, démocratique, défendant les exigences et les mots d’ordre suivants :

    Pour un cessez-le-feu immédiat et la fin du blocus.
    Halte au massacre, Halte au siège.
    Halte à la complicité du gouvernement français avec les crimes israéliens.
    Non à la répression de la solidarité avec la lutte du peuple palestinien.
    Ensemble, résistons à l’occupatioGrande manifestation à Paris

    ___

    Samedi 11 novembre à Toulouse, manifestation de soutien à la Palestine ! | Palestine Vaincra
    https://palestinevaincra.com/2023/11/dimanche-12-novembre-a-toulouse-manifestation-de-soutien-a-la-pale

    Samedi 11 novembre dès 10H30 au départ du métro Jean Jaurès à Toulouse, de nombreux syndicats, partis politiques et associations appellent à manifester en soutien au peuple palestinien et pour exiger l’arrêt de l’offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza qui a déjà fait plus de 10 000 morts et des dizaines de milliers de blessés.
    Rendez-vous pour le cortège du Comité de soutien à la Palestine (un cadre large que le Collectif Palestine Vaincra soutient) à l’angle du boulevard de Strasbourg et les allées Jean Jaurès. Ramenez vos pancartes et vos drapeaux ! Plus que jamais, soyons nombreuses et nombreux pour affirmer notre solidarité avec la résistance du peuple palestinien, dénoncer les bombardements incessants d’Israël et la complicité de la France dans ces crimes !

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    Le collectif Paix Palestine appelle à deux nouveaux rassemblements à Saint-Brieuc, les 9 et 11 novembre

    https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/saint-brieuc-22000/le-collectif-paix-palestine-appelle-a-deux-nouveaux-rassemblements-a-sa
    https://media.letelegramme.fr/api/v1/images/view/654a67bd86e275534b10669a/web_golden_xxl/654a67bd86e275534b10669a.1

    [...] manifestation le samedi 11 novembre.

    Deux nouveaux rassemblements pour réclamer un « cessez-le-feu immédiat à Gaza » sont organisés cette semaine à Saint-Brieuc par le collectif Paix Palestine. Le premier, un rassemblement citoyen, aura lieu ce jeudi 9 novembre à 18 h, place Du-Guesclin. « Nous invitons la population à rejoindre ce rassemblement avec toutes sortes de sources lumineuses, comme des flambeaux, des bougies, des lampes de poche », indique le collectif dans un communiqué. « Nous lançons également cette invitation à tous les élus des communes environnantes, aux élus de Saint-Brieuc et plus particulièrement à notre maire ».

    Samedi 11 novembre, une nouvelle manifestation est prévue à 11 h, au départ de la place Du-Guesclin et jusqu’à la préfecture.

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    Deux rassemblements, samedi 11 novembre, à Rennes
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/guerre-israel-hamas-deux-rassemblements-samedi-11-novembre-a-rennes-824
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzExNWRlN2Y4YjIxNTQ4ZTU5NTc2NThkOTYxZjRlMTJmODA?width=1260&he

    Le syndicat Force Ouvrière (FO) organise, à 14 h 30, place de la République, à Rennes, un rassemblement symbolique « pour la paix immédiate partout dans le monde ». Au-delà du conflit entre Israël et le Hamas, il se préoccupe aussi de la situation en Ukraine.

    [...]

    À 15 h, un autre rassemblement aura lieu également place de la République, pour demander « un cessez-le-feu immédiat à Gaza ». Il aura lieu à l’appel de plusieurs organisations, syndicats et partis politiques (Association France Palestine Solidarité, Union juive française pour la paix, Mouvement pour la Paix, Ligue des Droits de l’Homme, Ensemble, France insoumise, Gauche écosocialiste, Nouveau parti anticapitaliste, Parti de Gauche, Parti ouvrier indépendant, Révolution permanente, FSU, Solidaires 35, CGT 35).

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    À Lyon, une manifestation de soutien à la Palestine annoncée ce vendredi
    https://www.rue89lyon.fr/2023/11/07/manifestation-soutien-palestine-annoncee-vendredi

    Ce vendredi 10 novembre, une manifestation de soutien à la Palestine est prévue à Lyon. Elle aura lieu à 18h place des Terreaux.

    Une nouvelle manifestation de soutien à la Palestine aura lieu vendredi 10 novembre, de 18h à 20h, Place des Terreaux (Lyon 1er), à l’appel du collectif 69 de soutien au peuple palestinien. Ce rassemblement intervient une semaine après le rassemblement du samedi 4 novembre, ayant réuni plus de 5 000 personnes à Lyon.

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    Nouvel appel à manifester ce samedi au Mans, pour un « cessez-le-feu à - Le Mans.maville.com
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/guerre-israel-hamas-nouvel-appel-a-manifester-ce-samedi-au-mans-pour-un

    Samedi 11 novembre 2023, le collectif Justice et Paix 72 appelle à nouveau à manifester au Mans (Sarthe) pour un « cessez-le-feu à Gaza ».
    À l’appel du collectif « Justice et Paix 72 » qui regroupe vingt associations, collectifs et partis politiques (Association France Palestine solidarité, Amis de la RASD, CGT, Collages féministes, Mouvement de la Paix, Soulèvements de la Terre, UNEF etc), une nouvelle manifestation est organisée ce samedi 11 novembre 2023.
    Comme lors des trois précédents rendez-vous, les organisateurs donnent rendez-vous à 14 h, place de la République. Un « cessez-le-feu à Gaza » est réclamé par les manifestants, qui demandent au gouvernement français « d’œuvrer pour l’arrivée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza » ou encore « pour la libération de tous les otages civils ».

    À compléter.

    Le préfet interdit la manifestation « pour une paix entre Palestiniens et Israëliens » à Nice - France Bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/nice-le-prefet-interdit-la-manifestation-pour-une-paix-entre-palestiniens

    La préfecture des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh décide d’interdire la manifestation en soutien à la Palestine organisé par le collectif « Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens » ce samedi 11 novembre, à Nice.

  • Le journaliste palestinien Roshdi Sarraj , « fixeur » pour Ouest-France, a été tué à Gaza
    Ouest-France Patrick ANGEVIN. Publié le 23/10/2023 à 13h02
    https://www.ouest-france.fr/monde/gaza/le-journaliste-palestinien-roshdi-sarraj-fixeur-pour-ouest-france-a-ete
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzEwODY0MTg2MTUwOTg5MmY3M2E0ZGM4MTBkN2FmNzk1M2I?width=1260&he

    Dix-huit journalistes palestiniens ont été tués à Gaza, depuis le 7 octobre, par les frappes israéliennes. Roshdi Sarraj, 31 ans, décédé ce dimanche 22 octobre, avait été « fixeur » pour Ouest-France. Il refusait de quitter la ville de Gaza pour continuer à faire son métier.

    Roshdi Sarraj, 31 ans, a été tué par une frappe israélienne, dimanche 22 octobre 2023 au matin, dans ou à proximité de son domicile de Tal al-Hawa, un quartier de la ville de Gaza. Son épouse Shorouq, avec qui il avait fondé l’agence photo et vidéo Aïn Media, a été blessée, ainsi que leur petite fille Dania, qui aura un an dans quelques jours.

    Photographe, vidéaste et documentariste pour des chaînes étrangères et des ONG, Roshdi Sarraj était aussi " fixeur " pour de nombreux médias, dont Radio-France. Il y a un an, en octobre 2022, il avait réalisé ce travail de " facilitateur " et de " traducteur " pour Ouest-France et avait permis la réalisation d’un reportage au long cours auprès de la population de Gaza [c’est ici].

    C’était alors une période de relative accalmie pour Gaza, dont Roshdi souhaitait qu’on parle " autrement ". " Parce que Gaza, ce n’est pas que la guerre et la politique. Ce sont d’abord des gens qui souffrent mais qui veulent garder leur dignité ", confiait-il à l’époque.
    « Si on part, ce sera par le ciel »

    Dès le début des bombardements israéliens sur le petit territoire surpeuplé de 2,3 millions d’habitants, en réponse aux attaques terroristes du Hamas du 7 octobre, Roshdi Sarraj avait fait le choix de rester dans la ville de Gaza, de continuer à faire son métier de journaliste en l’absence de médias étrangers. L’ultimatum posé par Israël d’évacuer le nord de la bande de Gaza ne l’avait pas fait fléchir. Il y avait répondu sur X (Twitter) : " On ne partira pas… Si on part, ce sera par le ciel. "

    À sa volonté de témoigner, s’ajoutait un ressort plus intime, partagé par les centaines de milliers de réfugiés et de descendants de réfugiés, installés dans la bande de Gaza, victimes de la Nakba ou la « catastrophe » que constitua pour les Arabes de Palestine, expulsés de chez eux, la création de l’Etat d’Israël en 1948. À la création d’Israël, la famille Sarraj avait fui la région de Jaffa ; il était pour lui hors de question de vivre un second exode. (...)

    #7oct23

  • ENTRETIEN. « Les jeunes attendent beaucoup des médias, il ne faut pas les décevoir »
    https://www.ouest-france.fr/education/entretien-les-jeunes-attendent-beaucoup-des-medias-il-ne-faut-pas-les-d
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA5ODc4NmU1ZjlmZDZkMDQxYmFjMDFiN2NkYTFhNjk0MWQ?width=1260&he

    Depuis 2012, Anne Cordier a rencontré 250 élèves, du CE1 jusqu’à la première. Professeure en sciences de l’information et de la communication, elle a ainsi enquêté en profondeur sur le rapport aux médias et à l’information des adolescents et jeunes adultes et en a tiré un livre, « Grandir informés ». Elle nous livre ici ses conclusions.
    Les jeunes générations sont encore friandes d’informations, selon la chercheuse Anne Cordier. Mais sur des thématiques qui, parfois, intéressent moins la société adulte. (Photo d’illustration)
    Les jeunes générations sont encore friandes d’informations, selon la chercheuse Anne Cordier. Mais sur des thématiques qui, parfois, intéressent moins la société adulte. (Photo d’illustration) | PIXABAY
    Ouest-France Propos recueillis par Emile BENECH. Publié le 28/09/2023 à 15h01

    Elle les suit depuis plus de dix ans. Anne Cordier, professeure en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine, et chercheuse au Centre de recherche sur les médiations (Crem), étudie le rapport aux médias et à l’information de 250 élèves des Hauts-de-France, de Normandie et des Pays-de-la-Loire, du CE1 jusqu’à la première. Elle en tire un livre, Grandir informés (éditions C & F), où elle explique les pratiques informationnelles des jeunes et leur évolution sur cette durée.

    [Anne Cordier, professeure en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine, et chercheuse au Centre de recherche sur les médiations (Crem).]
    Anne Cordier, professeure en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine, et chercheuse au Centre de recherche sur les médiations (Crem). | DR

    Anne Cordier, commençons par une idée reçue : est-ce que les jeunes ont arrêté de s’informer ?

    Pas du tout. En fait, lorsque l’on dit que les jeunes ne s’informent pas, on estime qu’ils devraient s’intéresser à des sujets dits « sérieux », comme l’actualité politique, internationale, etc.

    Les « jeunes » s’informent en fait sur plein de sujets. Mais ce sont des thématiques qui, parfois, intéressent moins la société adulte

    Les « jeunes » s’informent en fait sur plein de sujets, comme les questions de genre, celles liées au climat, ou des questions de sociétés, avec notamment les questions des violences faites aux enfants. Mais ce sont des thématiques qui, parfois, intéressent moins la société adulte.

    Comment les jeunes s’informent-ils ?

    D’abord, c’est difficile de figer les jeunes dans une catégorie sociale homogène. Le milieu social, le parcours académique, professionnel ou encore personnel va modifier les besoins informationnels de chacun.

    Cette veille se fait principalement via les réseaux sociaux et les médias 100 % vidéos [Brut, Konbini, Loopsider, etc.]. Au contraire, ils vont trouver que ces sujets sont peu – ou mal – traités, dans les médias plus traditionnels.

    Qu’est-ce que ça veut dire, de s’informer depuis les réseaux sociaux ?

    En fait, le réseau social est un canal qui est utilisé pour pouvoir accéder à toutes sortes de sources d’information. On y retrouve les médias traditionnels, comme Ouest-France, La Voix du Nord ou Libération, mais aussi des créateurs de contenus (Hugo Décrypte, Micode, etc.).

    Les jeunes ont délégué leurs systèmes de veille de l’actualité à ces réseaux sociaux. Bien sûr, ça nécessite de développer une forte culture des sources

    Les jeunes – et parfois les moins jeunes aussi – ont délégué leurs systèmes de veille de l’actualité à ces réseaux sociaux. Bien sûr, ça nécessite de développer une forte culture des sources, pour séparer la bonne info de l’ivraie.

    Mais ils ne subissent pas forcément cette relation avec eux ?

    Non, les jeunes connaissent le fonctionnement des algorithmes des réseaux sociaux [qui « optimisent » l’affichage des publications sur les fils d’actualités, en fonction des centres d’intérêt des utilisateurs, NdlR], et jouent avec. Ils vont « liker » une page, en suivre une autre ou aimer une vidéo, afin que ces contenus reviennent plus fréquemment dans leurs flux.

    Ils délèguent leurs systèmes de veilles aux réseaux sociaux, mais prennent quand même soin de les configurer en amont.

    À côté des réseaux sociaux, on trouve les médias 100 % vidéos. Ils sont eux aussi devenus la norme ?

    Oui, ces nouveaux médias sont extrêmement cités par les nouvelles générations. Mais ils font bien la distinction entre deux notions lorsqu’ils en parlent : le plaisir et la confiance. Pour eux, ces pure players sont extrêmement plaisants à regarder, mais ce ne sont pas systématiquement les médias dans lesquels ils ont le plus confiance.

    Et quels sont les médias investis de cette confiance ?

    Principalement la presse, qu’ils décrivent comme une présence rassurante. Paradoxalement, d’ailleurs, puisqu’ils indiquent que c’est le média dans lequel ils ont le plus confiance, que c’est important qu’elle existe, mais ils ne la lisent presque pas, dans sa version imprimée s’entend.

    Quelles sont les raisons ?

    C’est clairement parce qu’il y manque le côté audiovisuel. Et, lire un article, ça prend du temps. Cette question de la temporalité est devenue centrale dans le regard que portent les jeunes sur l’information.

    L’information est désormais choisie non pas en fonction de son intérêt, mais en fonction du temps qu’on souhaite lui accorder.

    Sur le site des médias 100 % vidéo, le temps des contenus est clairement indiqué, et les jeunes générations vont s’appuyer sur cette référence pour choisir ce qu’ils vont regarder. L’information est désormais choisie non pas en fonction de son intérêt, mais en fonction du temps qu’on souhaite lui accorder.

    Ça, c’est symboliquement fort, et ça montre la puissance du dispositif technique.

    Est-ce que l’information est perçue comme anxiogène par les jeunes ?

    Oui, et c’est quelque chose qui m’a beaucoup frappée dans mes entretiens avec eux. En fait, la notion de plaisir est très importante dans leur recherche d’informations. Et, d’ailleurs, les jeunes adorent s’informer, notamment sur des sujets documentaires, que ce soit la santé, les pyramides, la sexualité, etc. Là, ils prennent du plaisir, même sur des sujets pas rigolos en soi.

    Mais alors, dès qu’on parle de l’information d’actualité, donc qui, entre guillemets, leur tombe dessus, ils disent tous qu’elle est hyper anxiogène, que ça les angoisse, que, parfois, ils ont besoin de couper ou que ça ne leur donnait pas envie de vivre.

    Quel serait le média idéal pour les jeunes générations ?

    Alors ça, c’est toujours le vrai problème. En fait, le média idéal, ce serait presque un média totalitaire. Les plus jeunes rêvent souvent d’un média unique. Ils voudraient un grand média en lequel ils puissent avoir confiance de façon absolue. Et donc, c’est forcément problématique !

    Plus largement, ils souhaitent pouvoir consulter un média qui les prend au sérieux, et qui fait écho à leur quotidien. Sur les questions liées au climat par exemple, ils expliquent avoir du mal à se représenter les faits très lointains. En revanche, lorsque l’information est axée sur le quotidien et qu’on l’ouvre sur la question du climat, là ça prend plus de sens pour eux.

    Le lien entre les jeunes et le monde médiatique n’est donc pas si distendu qu’on pourrait le penser ?

    Non, au contraire, les jeunes attendent beaucoup des médias, beaucoup plus qu’on ne le pense. Et les grandes figures d’autorités qu’ils citent ne sont pas que des créateurs de contenus, loin de là, mais aussi des figures traditionnelles. La figure de référence est d’ailleurs Élise Lucet. Il ne faut pas les décevoir.

    #Anne_Cordier #Grandir_informés #Ouest-France

  • Selon la CGT, « il y a eu chez Yara des démissions de honte »
    Presse Océan Marina CESSA. Publié le 26/09/2023
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/selon-la-cgt-il-y-a-eu-chez-yara-des-demissions-de-honte-0c31d74a-5ae7-
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA5NzQ2NzdkNWUwYjdiYmMzMjY2YzM3Y2RhYWZiMmExOTk?width=1260&he

    Yara compte 170 salariés. «  Et ils sont pour certains riverains de l’entreprise », précise Damien Girard, secrétaire de l’union locale CGT. En répondant à nos questions, le syndicaliste indique qu’en aucun cas il ne se substitue aux délégués CGT de Yara. L’un d’eux a été contacté par Presse Océan mais n’a pas donné suite.

    Les employés de Yara sont les premiers exposés à la pollution du site, à sa dangerosité aussi. Ils sont aussi exposés à la mauvaise image que véhicule l’entreprise. Si certains n’osent plus dire pour qui ils travaillent, d’autres quittent le navire. «  Les conditions de vie des salariés sont compliquées. Yara n’est pas une carapace facile à porter. Il y a eu ce qu’on appelle des démissions de honte, c’est-à-dire que les salariés n’arrivaient plus à assumer. Et Yara a du mal à recruter. Les salariés sont victimes de la politique de l’entreprise  », souligne Damien Girard. À cela s’ajoutait jusqu’à il y a quelques mois, la présence d’un directeur « provocateur et conflictuel ». Il a été remplacé. (...)

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    Fuite de 13 tonnes d’acide sulfurique dans l’entreprise Yara près de Saint-Nazaire
    Presse Océan Marina Cessa Publié le 20/09/2023
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/montoir-de-bretagne-44550/environnement-nouvelle-fuite-dacide-chez-yara-a-montoir-de-bretagne-5f0

    La Dreal a révélé que 13 tonnes d’acide sulfurique se sont déversées le 28 juillet 2023 dans les eaux pluviales stockées par l’entreprise Yara à Montoir-de-Bretagne, à l’est de Saint-Nazaire. Un salarié aurait été blessé.

    #YARA

  • Des militants d’extrême droite ont tenté d’occuper le Cada de Saint-Brevin-les-Pins
    Ouest-France Kate STENT. Publié le 12/09/2023
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/des-militants-dextreme-droite-ont-tente-doccuper-le-cada-de-saint-brevi
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA5NGYzOWZhOWNkYTBiZWE1NDU5N2Q0MTQwZDNkN2FmZDU?width=1260&he

    Samedi 9 septembre, des militants d’extrême droite opposés au Centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) de Saint-Brevin (Loire-Atlantique) ont tenté de pénétrer dans le bâtiment en cours de rénovation.
    (...) Mais l’opération a été un échec : son organisation a, semble-t-il, fuité, et les militants ont dû rebrousser chemin en raison de la présence importante, sur place, des forces de l’ordre.
    (...)
    Les regards se tournent vers le week-end prochain, où le Collectif des Brévinois attentifs et solidaires (qui vient en aide aux migrants accueillis à Saint-Brevin depuis 2016) organise un colloque sur la question migratoire. Les opposants au projet ont déjà annoncé leur volonté d’organiser une manifestation en opposition à cet événement prévu samedi 23 et dimanche 24 septembre.

    #extrême-droite

  • 150 ans d’Alfred Jarry : sur les traces de l’écrivain né à Laval
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/mayenne/laval/150-ans-d-alfred-jarry-sur-les-traces-de-l-ecrivain-ne-
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/Iq83kbpFjRi4dJETnO_ZfJM_FeM/930x620/regions/2023/02/20/63f380610837b_portrait-jarry-1.jpg
    Alfred Jarry, Père d’Ubu Roi, est né en 1873, à Laval
    © Florie Cotenceau

    Connu pour être l’auteur de la comédie burlesque et absurde « Ubu roi », le Lavallois Alfred Jarry n’a eu de cesse de bousculer les codes, créant le théâtre de l’absurde. Avant-gardiste et précurseur du mouvement surréaliste, 150 ans après sa naissance, Alfred Jarry reste aujourd’hui un maître en la matière.

  • Procès anti-bassines de Niort, revivez les temps forts de cette première audience
    Le Courrier de l’Ouest LE COURRIER DE L’OUEST. Modifié le 08/09/2023 à 21h55 Publié le 08/09/2023 à 10h02

    https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/direct-a-niort-toute-la-ville-les-yeux-rives-vers-son-tribunal-et-le-pr
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA5ZjFjOGFkMmFjYzhjZjU2ZTcxNDQ3MWM2ODAwZTU1MGU?width=1260&he

    Il était attendu de longue date et notamment depuis fin juin 2023 quand le porte-parole de Bassines non merci, Julien Le Guet, des responsables des Soulèvements de la Terre, Joan Monga alias Benoît Dutertre et Nicolas Garrigues alias Benoît Feuillu, des représentants de la Confédération paysanne, David Girod et Benoit Jaunet, le secrétaire départemental de la CCGT79, David Bodin, et Hervé Auguin de Solidaires avaient été placés en garde à vue dans différentes gendarmeries des Deux-Sèvres et même dans le Jura pour Benoît Feuillu : le procès dit « des militants anti-bassines » a lieu ce vendredi 8 septembre à Niort.

    Au final, ils sont neuf à comparaître ce vendredi 8 septembre devant le Tribunal judiciaire de Niort présidé par Eric Durafour. Aux noms précédemment cités, il faut ajouter ceux de Nicolas Girod, Sébastien Wyon et Nicolas Beauvillain.

    Les prévenus ne sont pas tous poursuivis pour les mêmes infractions et pour les mêmes dates.

    (...)

    Il était attendu de longue date et notamment depuis fin juin 2023 quand le porte-parole de Bassines non merci, Julien Le Guet, des responsables des Soulèvements de la Terre, Joan Monga alias Benoît Dutertre et Nicolas Garrigues alias Benoît Feuillu, des représentants de la Confédération paysanne, David Girod et Benoit Jaunet, le secrétaire départemental de la CCGT79, David Bodin, et Hervé Auguin de Solidaires avaient été placés en garde à vue dans différentes gendarmeries des Deux-Sèvres et même dans le Jura pour Benoît Feuillu : le procès dit « des militants anti-bassines » a lieu ce vendredi 8 septembre à Niort.

    Au final, ils sont neuf à comparaître ce vendredi 8 septembre devant le Tribunal judiciaire de Niort présidé par Eric Durafour. Aux noms précédemment cités, il faut ajouter ceux de Nicolas Girod, Sébastien Wyon et Nicolas Beauvillain.

    Les prévenus ne sont pas tous poursuivis pour les mêmes infractions et pour les mêmes dates.

    Il est reproché à la plupart des prévenus d’avoir organisé ou participé à des manifestations interdites par la préfecture des Deux-Sèvres, notamment celle du 25 mars 2023 au cours de laquelle des heurts violents avaient éclaté entre opposants aux bassines et forces de l’ordre. Le début du procès est prévu à 13 h 30. Compte tenu des enjeux de ce procès, plusieurs personnalités ont annoncé leur présence aujourd’hui à Niort : Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT et Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Ecologie – Les Verts. Le rassemblement est prévu ce vendredi matin à 10 h 30, place de la Brèche.
    (...)

    Suivez le direct de l’événement

    vendredi 8 septembre 2023
    21h55
    Ainsi se termine notre direct sur le début du procès des anti-bassines. Nous espérons que vous avez passé un bon moment et que vous nous rejoindrez à l’occasion d’un prochain direct.
    21h47
    Après en avoir délibéré, le tribunal a décidé de reporter la deuxième journée d’audience au mardi 28 novembre à 9 heures.
    21h09
    Au nom des avocats de la défense, Me Huriet vient de demander au tribunal d’envisager une seconde journée d’audience. " Si nous poursuivons, dans une projection optimiste, nous serions encore là à 5 heures du matin. Cela me semble tout à fait déraisonnable ", a-t-il fait savoir. L’audience est suspendue.

    #mégabassines #bassines
    #Sainte_Soline #eau. #Niort

    • Procès du 8 septembre - Déclaration de Benoit Feuillu au tribunal de Niort
      8 septembre 2023
      https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/declaration-benoit-feuillu

      J’ai eu ces trois dernières années la joie de participer au mouvement anti-bassines, de contribuer à bâtir ses mobilisations, et de me lier ainsi aux terres et marais des deux-sèvres et à leur habitant.es.

      C’est important dans ce tribunal de dire quelque chose de cette joie :
      parce des manifestations comme celles que l’on a vécu ces trois dernières années sont de très belles œuvres collectives.

      parce que les centaines de personnes qui ont participé à organiser ces manifestations étaient animées par un sens profond de l’utilité de leur tâche et par la nécessité d’agir ici et maintenant

      parce que ce qui s’est produit dans les deux-sèvres a redonné a beaucoup le goût de manifester et l’espoir que cela puisse réellement changer les choses.

      C’est important de commencer par la joie parce que cette joie a été profondément détériorée par les blessures et mutilations qu’a choisi de causer ce gouvernement sur des centaines de manifestant.es pour semer la terreur. (...)

    • Procès du 8 septembre - Déclaration de Basile Dutertre au tribunal
      https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/declaration-de-basile-dutertre

      Je prend dès à présent la parole pour répondre des accusations à mon encontre. Je me cantonnerai à cette déclaration préliminaire. Je m’adresse ici non seulement à vous Monsieur le juge, mais également aux personnes présentes dans la salle, à toutes celles et ceux qui sont parvenus à franchir les contrôles ahurissants mis en place par la préfecture et qui portent manifestement atteinte à la publicité des débats.

      Il s’agit en premier lieu de répondre de ce dont on m’accuse. Je sais que vous jugerez aussi de ma personnalité, vous appuyant sur les notes blanches des renseignements et sur les clichés médiatiques sur les « zadistes ». Ma vie c’est choyer depuis 12 ans un bocage menacé de destruction, y élever des bêtes, y fonder avec d’autres une coopérative, y élaborer d’autres manières de vivre ensemble de partager la terre et le quotidien. Je suis certes sans emploi, mais loin d’être sans travail et sans métier.

      C’est donc des faits, des gestes et des actes que vous jugerez aujourd’hui. Qu’il me soit donné de réfuter les fantasmagories policières et les élucubrations gendarmesques dont je suis, avec mes camarades, l’objet.

      Prenons-les dans l’ordre : (...)