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  • Portrait d’un imposteur, charlatan, facho, stipendié par la CIA, belliciste et misogyne (j’en oublie). Théophraste R. - 30 Juin 2019 - LGS
    https://www.legrandsoir.info/portrait-d-un-imposteur-charlatan-facho-stipendie-par-la-cia-bellicist

    Eduqué par un précepteur nazi envoyé au Tibet par Hitler, il a été jusqu’en 1959 le chef d’une théocratie si féroce que « son peuple » martyr, avec une espérance de vie de 37,5 ans, était en danger de disparition.

    En avril 1999, il a lancé un appel au gouvernement britannique afin qu’il libère l’ex-dictateur fasciste chilien Augusto Pinochet, arrêté au cours d’une visite en Angleterre (1).

    Il était l’ami du gourou japonais https://www.legrandsoir.info/le-dalai-lama-vient-de-perdre-un-ami.html de la secte Aum, Shoko Asahara qui le sponsorisait et qui a défrayé la chronique de l’horreur en faisant gazer au sarin des passagers du métro de Tokyo le 20 mars 1995.

    Il est subventionné depuis 1959 par la CIA. En 1998, son représentant à Washington a avoué : «  C’est un secret dévoilé, nous ne le contestons pas.  »

    Le 27 juin 2019, il s’est exprimé à la BBC https://www.bbc.com/news/world-asia-48772175 sur l’immigration en Europe, qu’il souhaite limitée, faute de quoi «  l’Europe pourrait devenir « musulmane ou africaine  ». Elargissant le slogan de nos fascistes («  La France au Français !  ») il a déclaré «  Europe is for Europeans  ».
    Le « chef » si peu spirituel d’une frange minoritaire des bouddhistes envisage de se réincarner en femme, mais «  il faudra qu’elle soit attirante  ». Il n’a pas dit : «  je ne me vois pas en boudin  », mais on l’a entendu.

    Despote, #charlatan, #facho, stipendié par la CIA, belliciste (partisan de la guerre en Irak et en Afghanistan), misogyne, tel est l’individu que notre site dénonce depuis des années dans de nombreux articles (2) quand la classe politico-médiatique se prosterne devant lui.

    Théophraste R. Auteur du pamphlet (que j’hésite à publier) : «  Le dalaï lama est un sale con  ».

    Notes. 
(1) Pendant les 25 années d’emprisonnement de Nelson Mandela, il s’est tu. C’est pourquoi, malgré ses efforts, et contrairement à Raul Castro, il n’a pas été autorisé à assister aux funérailles du leader Sud-Africain en décembre 2013.

    (2) Voir aussi le livre : « Dalaï lama pas si zen », de Maxime Vivas (Editions Max Milo, 2011).

    #dalaï_lama #misogynie #tibet #chine #religion #bouddhisme #femmes #politique #histoire #censure #manipulation #asile #asie #Nelson_Mandela #théocratie #augusto_pinochet #europe #migrations #emmanuel_macron #macron Curieux que #brigitte_macron, ne figure pas sur la photographie, ce devait être une demande de sa #sainteté pour qui les #femmes sont des . . . .

    • J’ai aucune raison de défendre un dirigeant religieux hein, mais on peut pas appeler ça du journalisme quoi. Article débile sans aucune source, qui mélange des trucs vrais et faux exorès (moi j’arrive jamais à avoir confiance à chaque fois que je lis le Grand soir, je pige jamais si c’est un contenu copié d’autre part, un article écrit exprès, et d’où sortent les infos, etc).

      Rien que la première phrase « putaclic » n’a aucun sens « Eduqué par un précepteur nazi envoyé au Tibet par Hitler » : il a jamais été éduqué par un précepteur étranger… il a juste croisé la route de l’alpiniste https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Harrer pendant un moment, aucun rapport avec son éducation.

      Enfin bref, super le journalisme quoi… Si c’est pour critiquer une religion, ou des personnes de pouvoir (très bien !), j’attends plus que ce genre de merde, personnellement…

  • Service national universel : « On ne pourra pas être réformé », annonce Gabriel Attal - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/service-national-universel-on-ne-pourra-pas-etre-reforme-annonce-gabriel-

    Au-delà du cadre, de la participation des armées à l’encadrement, les jeunes bénéficieront d’un bilan de santé complet, avec tests auditifs, visuels et cardiovasculaires. Il y aura aussi un test d’illettrisme et d’#illectronisme (manque ou une absence totale de connaissances informatiques), ainsi que des modules sur la Défense et la sécurité.

    Pour le nouveau mot-dièse.
    Sinon, ça a l’air d’une punition collective imaginée par un vieux cacochyme nostalgique de Pétain…

    • Ca sent aussi très fort la misogynie et la culture du viol, tout est au masculin, c’est les bidasses qui dirigent, autant dire qu’il va y avoir beaucoup beaucoup de violences sexuelles, misogyne et homophobe. L’article fait d’ailleurs comme si 50% des citoyen·nes n’existaient simplement pas. Combien de femmes inscrites dans ces SNU ? Les débats sur le foot féminin dirigé par l’armée et dans des groupes majoritairement masculins* , non merci.
      #virilisme #fraternité #domination_masculine #couillonnade_nationale

      *edit : j’etais dans la lune, le sévice est obligatoire donc ca sera comme à l’école, avec des débats menés sur la ligne bidasso-Saint-Cyrienne.

    • Sur un des sites officiels qui présentent le SNU aux jeunes (Filles, Garçons, . . . )
      http://jeunes.gouv.fr/actualites/zoom-sur/SNU

      On peut y lire dans le document intitulé "La phase de cohésion" :

      « A 6h30. La journée débute par la levée des couleurs, cérémonie pendant laquelle on lève le drapeau français et chante la Marseillaise »

      Heureusement pour les enfants, ce seront des adultes expérimentés qui . . . . . . .

    • On ne pourra pas être réformé

      Il semble qu’on ne pourra pas non plus être objecteur·ice, les réfractaires auront le « choix » entre obéir, faire de la prison pour #insoumission, ou quitter le pays

    • On ne pourra pas être réformé

      Il semble qu’on ne pourra pas non plus être objecteur, les réfractaires auront le « choix » entre obéir, faire de la prison pour #insoumission, ou quitter le pays

      Dans la FAQ il n’y a pas de détail là dessus comme si la question ne se posait effectivement pas mais il semble y avoir deux raisons sous entendus de ne pas exécuter ce sévice de travail obligatoire :

      Comment cela se passe-t-il pour les jeunes apprentis, notamment vis-à-vis de leur patron ?
      Dans le cadre de la phase de préfiguration, les apprentis pourront participer au STO° avec l’accord de l’employeur.

      Je suis en situation de handicap. Puis-je tout de même effectuer mon STO ?
      Le STO a vocation à s’adresser à tous les jeunes. L’accueil sera adapté si nécessaire au cas par cas en fonction des besoins. Dans chaque centre, un encadrant sera désigné comme référent pour le jeune et sa famille. Selon les possibilités, une visite des lieux avant le début du séjour avec votre famille pourra éventuellement vous être proposé.

      Ces deux réponses me font croire qu’un·e employeuse·r peut refuser le STO à sa·on apprentie et que l’état va pas se cassé le séant pour la mise aux normes pour les handicaps, ce qui dispenserai celleux qui ont besoin d’installation onéreuses et celleux qui sont sous autorité patronale.

      ____

      http://www.jeunes.gouv.fr/IMG/pdf/Foire_aux_questions_du_SNU.pdf

      #décervelage #STO #Travail_Famille_Patrie

      ° = J’ai remplacé SNU par STO puisque le U est un O nous dit le secrétaire d’Etat Gabriel Attal, alors autant prendre l’acronyme complet qui conviens.

      "Non, on ne pourra pas être réformé du SNU. C’est le sens du mot « universel »."

      J’ai été voire la définition du mot « universel » au cas ou il y ai vraiment la notion d’obligation dans ce mot. Sur le dico trésor de la langue française, on ne trouve pas la notion d’obligation, sauf dans un exemple qui confirme que ces deux notions sont bien distinctes :

      Tout service militaire et universel obligatoire sera aboli en Allemagne (Traité de Versailles, 1919 ds Doc. hist. contemp., p. 293).

      Si le traité adjoint le mot obligatoire à universel, c’est bien qu’il s’agit de deux notions bien distinctes.

      http://stella.atilf.fr/Dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=3910579020 ;

      #novlangue #universel #obligation

    • Comment ca se passe avec les signes religieux ? Je pense en particulier aux filles qui ont été rejetés de l’école publique en raison du voile qu’elles choisissent de porter. J’imagine qu’elle ne serons pas dispensé du STO. Vont elles pouvoir faire le STO avec leur voile, ou vont elles être condamnées pour insoumission ?

      edit : j’ai trouvé ceci qui en parle mais ca date un peu et ne dit pas ce qui est prevu concrètement

      Pour l’observatoire, il serait cependant possible qu’une nouvelle loi ad hoc encadre le port de signes et tenues religieux lors de ce séjour en internat. Mais cet encadrement ne peut consister, selon lui, en une interdiction générale et permanente pendant deux semaines, sauf à « méconnaître plusieurs dispositions à valeur constitutionnelle ou conventionnelle » sur la liberté de conscience et de culte. La note suggère de faire une distinction entre l’activité en journée, où le port de signes religieux pourrait être restreint, et « les périodes de temps libre ». Pour ce qui concerne l’alimentation, l’observatoire indique que les internats pourront se contenter d’offrir des repas avec ou sans viande, à condition que les « appelés » puissent se procurer des repas alternatifs conformes aux prescriptions religieuses par un système de cantine. Permise, la pratique cultuelle (prière) ne pourra en aucun cas avoir un caractère collectif. Elle devra avoir lieu sur le temps libre des appelés, au besoin dans une salle mise à disposition. Une sortie pour se rendre dans un lieu de culte pourra être accordée si elle « ne perturbe pas le bon fonctionnement du SNU ». La question la plus compliquée pourrait être celle de l’observance du shabbat, en fonction du type d’activités prévues le samedi.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/01/10/le-service-national-universel-a-l-epreuve-de-la-loi-sur-le-port-des-signes-r

    • J’ai lu récemment ce bouquin sur l’histoire des luttes des réfractaires, et des tentatives du pouvoir pour les embrigader dans divers types de services “civils”. Je le prête bien volontiers.

      Objecteurs, insoumis, déserteurs—Michel AUVRAY (1983).

      L’histoire de ce mouvement social compliqué, car éclaté en tendances assez incompatibles : religieux, anarchistes, basques, etc., et aussi beaucoup de décisions individuelles viscérales — et qui touche par définition des gens nouveaux chaque année.

      Il contient des définitions précises de ces mots (y compris "universel", je crois), pour lesquelles des gens ont fait des années de prison, de grèves de la faim… toutes choses que les zozos en marche ignorent évidemment et qui ne peut que redémarrer une fois ce SNU mis en place.

    • Je pense que ça va juste être la guerre.

      Le Minilecte est en vacances depuis une semaine : nous sommes allés cherché son barda à l’internat de son lycée de quartier sensible, puis nous nous sommes rendus à l’hypermarché du coin.

      Le choc : depuis 27 ans que je suis partie (j’étais en fac au même endroit), ça n’a pas bougé. Entendre : aucun travaux d’amélioration, modernisation, réparation ou quoi que ce soit. Donc, c’est juste super délabré. Dans la galerie marchande, une vitrine sur deux est bouchée par ces panneaux décorés et lénifiants qui t’annoncent l’ouverture prochaine d’une enseigne géniale qui n’en à rien à battre des quartiers pauvres.
      Capsule temps.

      Les chiottes sont à moitié démolies. Il n’y a ni savon ni PQ. Un gars qui passe par là m’informe : « mais il n’y a jamais de savon ou de PQ, ici ». Pas notes de service non plus avec le personnel de ménage qui passe au moins toutes les heures, comme dans l’hyper de la ville bourgeoise d’à côté : comprendre que les bourgeois ne sont pas moins crades que les pauvres, c’est juste qu’on mobilise plus de moyens pour nettoyer leur merde .

      J’étais dans ce centre commercial pour films post-apo et je me disais que les gens du coin devaient bien prendre en pleine gueule le message qui leur est renvoyé chaque jour par l’ensemble de la société : vous ne valez même pas le papier pour se torcher le cul avec.

      Au bout du parking, un beau grillage tout propre tout neuf pour séparer le centre commercial du terminus du métro et de son parking surveillé pour SUV de navetteurs, les classes moyennes laborieuses empêtrées dans leurs crédits et leurs journées à rallonge. Du fric (un peu !) pour eux, rien pour les autres.

      Et les gus pensent vraiment que des jeunes qui ont grandi dans ce mépris, ils vont faire preuve de bonne volonté à faire les guignols pour cette république qui leur crache à la gueule chaque minute de leur vie ?

      Mais je n’y crois même pas une seconde !

    • En fait, à l’occasion de la mise en place du SNU, est en train de se réaliser la mainmise de l’Éducation nationale sur l’ensemble du secteur «  sport, jeunesse, éducation populaire, vie associative  ».

      La lecture de la circulaire du 12 juin 2019 relative à la mise en œuvre de la réforme de l’organisation territoriale de l’Etat est édifiante,… Parue au JORF du 13/06/19
      https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038599066&fastPos=1&fastReqId=868

      Recentrer les missions Sport, Jeunesse et Vie associative, les rapprocher de l’Education nationale et préparer la mise en œuvre du service national universel (SNU)
      Inscrite dans le cadre d’une démarche éducative, la mise en œuvre du SNU sera assurée par le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, qui se voit transférer les missions aujourd’hui exercées au sein des DRJSCS et des DDCS en matière de sport, de jeunesse, éducation populaire et vie associative, avec pour objectif de les revoir et de les positionner notamment au service de la mise en œuvre du SNU.
      S’agissant de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative, les équipes départementales seront dorénavant placées dans les directions des services départementaux de l’éducation nationale tout en restant sous l’autorité du préfet de département pour ces missions.
      […]
      Un délégué académique à la jeunesse, à l’éducation populaire, à la vie associative et au sport sera placé auprès du recteur de région académique et animera le réseau des équipes régionales et départementales chargées de ces missions.

      Quelques lignes au-dessus, on apprend d’ailleurs que les DRJSCS (Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale) ainsi que les directions départementales vont être fusionnées respectivement avec les DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi et les Unités départementales des DIRECCTE.

      - Au niveau régional, en regroupant dans une entité unique les DIRECCTE et les DRJSCS ;
      – Au niveau départemental, en regroupant les compétences en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion des DDCS et des DRDJSCS, avec les compétences des unités départementales des DIRECCTE, dans un nouveau réseau, celui des Directions départementales en charge de l’insertion, de la cohésion sociale, du travail et de l’emploi (leur nom fera l’objet d’une décision prochaine des ministres en charge, après consultation du réseau). Au sein de cette entité, l’inspection du travail conservera son système actuel d’organisation de la ligne hiérarchique.

      Au passage, j’avais jamais fait attention à l’ordre de l’énumération des compétences des DIRECCTE. On notera qu’à force d’empiler les compétences on a atteint un seuil quant à la longueur des sigles qui commence à poser un sérieux problèmes. Si on additionne tout, on a entreprise, concurrence, consommation, travail, emploi, jeunesse, éducation populaire, vie associative, sport, cohésion sociale, insertion, lutte contre la pauvreté et l’insertion sociale…

      Et, toujours un peu plus haut, l’Éducation nationale a déjà récupéré les missions de formation et de certification qu’exerçaient la Jeunesse et les sports ainsi que la main sur les diplômes des secteurs social, sanitaire et paramédical… On remarquera d’ailleurs que tous ces transferts s’accompagnent d’allègement de la mission.

      Un effort similaire de clarification des compétences doit être conduit au sein de l’Etat, et entre l’Etat et les autres acteurs, dans les domaines suivants :
      – Jeunesse et vie associative, en transférant à l’éducation nationale et à l’enseignement supérieur la formation / certification dans le secteur animation jeunesse, après allègement de la mission.
      – Sport, en transférant la mission « formation certification » à l’éducation nationale, après allègement de la mission, et en étudiant la possibilité d’externaliser l’homologation des installations sportives, à l’exception de la compétence pour les lieux accueillant du public.
      – Cohésion sociale - formation / certification, en transférant, après allègement de la mission, à l’éducation nationale et à l’enseignement supérieur la certification des diplômes post-baccalauréat dans le secteur social, ainsi que dans le domaine sanitaire et paramédical ; l’organisation et le positionnement des instances médicales et de réforme pour la fonction publique (FPE et FPH) seront également réformés.

      Bref, Jean-Michel Blanquer est un ministre très méritant. Ses services en profitent pour récupérer un énorme paquet de missions qui leur échappaient ou, plus prosaïquement, pour mettre la main sur des services (et des budgets) qu’ils devaient partager avec des services «  rivaux  ».

    • Tout ça résulte du décret du 24 octobre 2018 relatif aux attributions du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse.
      https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000037523821&fastPos=3&fastReqId=868
      (texte illisible, comme c’est la règle depuis un certain temps, il renvoie aux textes modifiés sans préciser les modifications)

      L’article définissant les compétences du ministère de l’Éducation nationale, dans sa version actuelle, résultant du décret du 24/10/2018

      Décret n° 2017-1080 du 24 mai 2017 relatif aux attributions du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse - Article 1 | Legifrance
      https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?idArticle=LEGIARTI000037527400&cidTexte=JORFTE

      Article 1

      Le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement en faveur de l’accès de chacun aux savoirs et du développement de l’enseignement préélémentaire, élémentaire et secondaire.

      Il veille, conjointement avec les autres ministres intéressés, au développement de l’éducation artistique et culturelle des enfants et des jeunes adultes tout au long de leurs cycles de formation.

      Il élabore et met en œuvre la politique en faveur de la jeunesse et du développement de la vie associative. A ce titre, il veille notamment au développement de l’engagement civique et, pour le compte de l’Etat, à l’efficacité de l’action conduite par l’agence du service civique. Il prépare, en lien avec les autres ministres intéressés, la mise en œuvre du service national universel.

      Il contribue à la définition et à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d’égalité des chances et de lutte contre les discriminations.

      Il participe, conjointement avec les autres ministres intéressés, à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en faveur du développement et de la diffusion des usages du numérique dans la société et l’économie.

    • Ah c’est de l’enseignement—France 3 classe ça dans la rubrique « Armée » :)
      Mais la scolarisation est obligatoire jusqu’à quel âge ? 16 ans il me semble ? Et c’est une obligation qui incombe aux parents, pas aux jeunes, et qui en plus connaît de multiples dérogations.

    • Ben y a du flou ou, au moins, une inflexion nette (et récente)

      • en octobre 2018 :

      [le MEN] prépare, en lien avec les autres ministres intéressés, la mise en œuvre du SNU.

      en juin 2019

      dans le cadre d’une démarche éducative, la mise en œuvre du SNU sera assurée [par le MEN]

      et là, il n’y a plus d’autres ministres intéressés

      On en revient aux « fondamentaux », l’éducation civique, c’est le boulot de l’ÉducNat… l’engagement aussi, même si, ça bouge :-D …

    • Rappel : Une émission de radio et un dossier sur
      Le Service National Universel, le SNU qui vient ! Campus Lille
      https://www.campuslille.com/index.php/entry/service-national-universel-snu

      C’était ce que l’on appelle une « promesse de candidat ». Emmanuel Macron, lors des élections présidentielles, avait indiqué qu’il mettrait en œuvre un Service national universel. Les choses se mettent en place et permettent de voir le contour réel que cela va prendre. Le SNU devrait se mettre progressivement en place en juin 2019 et le département de la #Creuse sera l’un des départements « pilote ».

      http://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/LP181208.mp3

      Beaucoup de dispositifs différents dans le temps, Service civique, service national, Cadets, Journée de la Défense se super- posent aujourd’hui dans un fatras difficilement compréhensible. Le SNU a pour objet d’unifier dans le temps tous ces dispositifs pour en faire un instrument de domestication de la jeunesse au compte du « maintien de l’ordre » (baptisé « cohésion sociale »), qui n’est que le maintien de l’exploitation, de la misère sociale et de l’état permanent de guerre.

      Il s’agit de mettre à terme en situation toute une classe d’âge chaque année, soit environ 800 000 jeunes. C’est donc toute la jeunesse de notre pays qui sera enrôlée dans ces opérations. L’opération montera en charge pendant 7 ans avant d’atteindre son objectif.

      Voici les prévisions :
      ■ 2019 : 824 907 jeunes
      ■ 2020 : 820 076 jeunes
      ■ 2021 : 824 269 jeunes
      ■ 2022 : 826 929 jeunes

      Le rapport du groupe de travail chiffre à 24 000 les jeunes qui refuseront « par conviction, refus d’autorité ou par désintérêt » le SNU, et à 8 000 ceux qui, du fait de leur handicap, ne pourront l’effectuer. Sont également à éliminer 2 000 filles enceintes et mères de famille et 40 000 jeunes français à l’étranger. Le gouvernement table donc sur un effectif réel de 700 000 jeunes mobilisables chaque année.

      Aux manettes : le ministère de la Défense, c’est-à-dire l’armée.
      C’est le général Daniel Ménaouine qui est responsable du groupe de travail au ministère de la Défense. Bien entendu, dans la droite ligne de l’hypocrisie macronienne ambiante, on cachera que c’est l’armée et la gendarmerie qui vont encadrer les jeunes, on parlera de « citoyenneté », tarte à la crème de toutes les sottises que le pouvoir débite au kilomètre.

      La grande crainte des rapports est le rejet par la jeunesse de cet embrigadement. On lit ainsi : « Il faudra être extrêmement prudent pour que les bonifications résultant de l’engagement ne puisse pas être globalement lues comme le rendant obligatoire à raison de l’ampleur de la restriction des droits qui résulterait de son inaccomplissement. [...] « En effet, la contradiction relative qu’il y aurait à vouloir rendre obligatoire un engagement, qui n’a de sens que librement consenti, et qui serait susceptible de perturber, au moins dans la perception initiale qu’en auraient les intéressés, le bon déroulement des études et l’entrée sur le marché de l’emploi, risquerait de focaliser les critiques et de cristalliser une opposition, certes minoritaire, mais qui peut suffire à entraver le déploiement du projet. »

      La conclusion du rapport du groupe de travail du général de division Daniel Menaouine est tout aussi alarmiste : « On ne doit pas dissimuler l’ampleur des oppositions qui, sans doute minoritaires aujourd’hui, pourraient demain concerner, de manière plus significative, les principaux intéressés, c’est-à-dire les jeunes, et leurs organisations. »

      On parle de citoyenneté, mais la question de fond, en confiant la mise en œuvre du SNU à l’armée, c’est l’encasernement des consciences au nom des « valeurs » de la République, dont tout le monde parle et que personne ne peut définir.

      La palme en matière d’hypocrisie revient au Conseil d’Orientation des Politiques de jeunesse, dans son avis du 30 janvier 2018, qui se prononce pour un SNU sur la base du volontariat, mais qui indique : « Si néanmoins le caractère obligatoire du SNU devait être retenu, il conviendrait alors de veiller à garantir une mixité sociale effective et à éviter la multiplication des dérogations. » C’est un volontariat où tous doivent aller !
      Le volontariat obligatoire, en quelque sorte.

      Kaki un jour, Kaki toujours

      S’il s’agit de former des futurs citoyens, pourquoi est-ce à l’armée et à la gendarmerie de le faire ?


      Il s’agit en fait d’imbiber la société par le militaire. C’est la discipline des consciences qui est recherchée.
      C’est la Commission de la Défense nationale de l’Assemblée nationale qui a été chargée d’établir ce projet le 12 septembre 2017, et pas une autre Commission, comme celle liée à l’Education, par exemple.
      Pour camoufler l’opération, le SNU sera « rattaché » aux services de tutelle de la Jeunesse, mais les cadres militaires resteront affectés au ministère de la Défense.

      Le SNU se ferait en trois étapes et deux phases majeures. De 15 à 18 ans, il y aura une phase, obligatoire et uniforme, 15 jours en hébergement en internat ou en immersion dans une structure publique ou associative, sur le temps scolaire ou pendant les congés scolaires. Sera alors délivré un « passeport citoyen ». Ensuite, la phase II est celle de l’engagement « volontaire » pour une durée de trois à six mois, avant 25 ans.

      A partir de 13 ans, il y aura d’abord la généralisation de l’information sur le SNU, pour mieux conditionner les cerveaux sur
      son inéluctabilité. Dès 15 ans, on va ainsi « bourrer le crâne » des enfants sur la question de la Défense nationale au sein de l’Ecole publique. On va donc faire intervenir des militaires, des gendarmes, des Anciens Combattants, des réservistes de tout poil qui vont parler de la Patrie et de la Défense nationale (nom pudique d’aujourd’hui pour ne pas dire « de la Guerre »).

      L’objectif : la Résilience, c’est-à-dire la capacité de mobiliser tout le monde en cas de conflit.
      Définition : « La résilience désigne la résistance d’un matériau aux chocs ; (le « fait de rebondir », du latin resilientia, de resiliens) : la capacité d’un corps, d’un organisme, d’une espèce, d’un système à surmonter une altération de son environnement. » En clair, la mobilisation de la société dans son ensemble en cas de « choc ». Il fut un temps où l’on appelait cela la mobilisation, qui est toujours la première étape de la guerre, c’est-à- dire : faire mettre un uniforme à tout le monde. L’idée du rapport de la commission de la Défense est aussi d’inciter un grand nombre de jeunes de 11 à 16 ans à devenir des « cadets ».

      La Commission Armée-Jeunesse, dans son rapport du 27 mai 2016, visait un objectif de 3 000 cadets, dont il existe trois formes :
      Les cadets de la Défense,
      Les cadets de la Gendarmerie,
      Les cadets de la Sécurité civile.


      Pour macron, " Le service national universel sera mené à son terme"

      Ce sont des formations de type militaire. Le rapport de la Commission de la Défense propose un plan de 100 000 cadets qui coûterait aussi cher que la Journée de Défense qui serait alors supprimée et remplacée par le SNU.

      Deuxième étape de 16 à 25 ans : préparation militaire, engagement associatif, service civique. Selon le rapport de la Commission, le « volontariat » sera encadré par une exigence : « le SNU devra s’adresser à tous, être attendu par tous, être utile à tous ». Il n’y aura pas d’uniforme, mais le port d’une « tenue commune ». Le Kaki est voyant, en effet, et pourrait dévoiler la manœuvre.

      Un embrigadement généralisé

      L’objectif est clairement affiché : « la défense de la Nation s’incarne avant tout par la contribution de chacun à la cohésion nationale ». Que devient la liberté de conscience de celui ou de celle qui se moque comme de sa première chemise de la « cohésion nationale » ?
      C’est-à-dire par exemple des partisans de la lutte des classes ?
      C’est la militarisation de la société. En rang par deux, je ne veux voir qu’une tête. La ligne bleue des Vosges est remplacée par la cohésion sociale !

      Tout cela s’inscrit dans l’article 111-2 du Code du Service national : « La journée Défense et citoyenneté a pour objet de conforter l’esprit de défense et de concourir à l’affirmation du sentiment d’appartenance à la communauté nationale, ainsi qu’au maintien du lien entre l’armée et la jeunesse ». Engagez-vous et vous verrez du pays !
      Le SNU est conçu pour être un filtrage des « meilleurs » qui pourront alors être engagés dans l’armée : c’est un réservoir destiné à alimenter les casernes.

      Dans son audition du 22 mars 2018, le général de corps d’armée Ponties a précisé que : « l’instauration du SNU permettra non seulement de renforcer l’esprit de défense, mais aussi de valoriser l’offre du ministère des Armées et ainsi de se conformer aux enjeux de pérennisation du modèle d’armées français qui dépend d’un volume de recrutement ambitieux. »

      L’enseignement moral et civique (EMC), créé par la loi du 8 juillet 2013, permet aussi de mettre en œuvre deux modules de Défense, c’est-à-dire de préparation à la guerre. Mais il existe aussi un autre module « Exercer sa citoyenneté dans la République française et l’Union européenne ».
      On met ainsi sur le même plan, ce qui est fort discutable, la citoyenneté dans la Nation et celle, fumeuse et hypothétique, de l’Union européenne.Ce serait autre chose d’employer une formule comme « être un citoyen du monde », ce que chacun ressent un peu, mais cela n’est pas l’allégeance à des institutions supranationales, c’est la référence à une dimension qui embrasse l’Humanité toute entière. Si ce n’est pas de la propagande pour l’Union européenne, qu’est-ce donc ? Autant on peut se sentir citoyen d‘un pays, autant citoyen de l’Union européenne, c’est une autre affaire politique de conviction personnelle. Là, tout est mis sur le même plan : si tu veux être citoyen, tu dois faire allégeance aux institutions anti- démocratiques et cléricales de l’Union européenne.

      Selon une statistique, en 2012, seulement 60% des jeunes ayant vécu la Journée de Défense ont reçu un enseignement de défense. Il faut donc atteindre 100%. Le recensement obligatoire en mairie dès 16 ans permettra ainsi l’inscription obligatoire du jeune sur les listes électorales. Tant pis pour celui qui ne veut pas voter. Cela ne sera plus une démarche volontaire marquant une volonté d’adhésion, mais un fait obligatoire. Bonjour, la liberté de conscience !

      Une main d’œuvre taillable et corvéable à merci

      Toujours selon le rapport parlementaire, tout cela vise à favoriser la mise en œuvre du service civique pour chercher les volontaires pour les armées, dans l’internationale et pour l’insertion. Le service civique dure de 6 mois à un an. Il donnera des points pour obtenir ses diplômes. Il est payé environ 738 euros par mois au maximum. Cela ne fait pas cher du CDD. Le rapport parlementaire note, attristé, que l’Agence du service civique propose des stages qui sont en fait des emplois à plein temps dans des structures sportives, ce qui fait faire des économies substantielles aux clubs.

      Le rapport parlementaire ouvre aussi d‘autres pistes comme celle d’une préparation militaire de douze jours à partir de 18 ans et celle d’inciter les jeunes avant 26 ans « à effectuer un service d’une durée longue, de six mois minimum, auprès d’une structure agréée, qu’il s’agisse par exemple des armées, d’une collectivité territoriale, d’un établissement de santé, des acteurs du secteur associatif ou encore des entreprises. » Pour avoir une main d’œuvre quasi- gratuite, ce ne seront pas les volontaires qui vont manquer !

      Une autre piste proposée : service obligatoire de neuf mois pour tous !

      Il est à noter que si pour le Service civique étaient exclus les Comités d’entreprise, les syndicats, les partis et les associations religieuses, pour le SNU, il n’est fait mention d’aucune incompatibilité.
      Chacun voudra se servir en main d‘œuvre gratuite. Bien entendu, les associations, syndicats et religions étant devenus « subsidiaires » de remplacement des carences de l’Etat, ils auront droit « à des compensations adéquates ».
      Sera délivré un agrément pour 3 à 5 ans qui pourra être retiré à tout moment. La carotte et le bâton.

      La réserve citoyenne de l’Education nationale sera aussi mise à contribution pour formater les consciences des élèves. La réserve civique, c’est la constitution d’une garde nationale à la mode américaine. C’est la militarisation de la société. D’ailleurs, une enquête Eurobarometre réalisée en 2011 auprès des 15-30 ans montre que la France est en dernière position sur la question de la reconnaissance de l’engagement bénévole ; seulement 7% des jeunes contre 25% en moyenne au sein de l’Union européenne.
      La jeunesse française résiste à l’enrôlement. C’est sans doute cela « l’esprit gaulois » que vilipende Emmanuel Macron. Le SNU vient donc bien à propos pour briser cette résistance.

      Au passage, le rapport parlementaire indique la vraie raison de la suppression du service militaire en 1997 par Jacques Chirac : « C’est bien parce qu’il était devenu inefficace et qu’il remettait en cause la capacité opérationnelle de l’ensemble des armées que le service militaire a été abandonné ». Ce n’est donc pas pour « moins d’armée », mais pour « mieux d’armée » que le SNU va être fait pour remplacer l’ancien service militaire.

      Tous mobilisés, tous militarisés

      Service National Universel - SNU - Mode d’emploiLe SNU sera obligatoire et d’une durée continue déterminée. On parle actuellement d’un mois ou de plusieurs. Mais l’objectif est clair : « Dans cette optique, le SNU aurait avant tout vocation à préparer une nouvelle génération d’appelés à un engagement ultérieur, au sein de la garde nationale ou de la réserve civique. En d’autres termes, ce scénario est organisé autour d’un seul objectif : tous réservistes ! ».

      C’est l’aveu de la militarisation totale de la jeunesse.
      Mais pas que la jeunesse. Le rapport parlementaire indique : « Dans ce contexte, l’engagement de tous au service de l’intérêt général, des autres et, in fine, de la Nation, est indispensable au renforcement de la cohésion nationale. Il s’agit d’un enjeu qui dépasse le seul service national universel. Vos rapporteurs en sont convaincus, l’engagement doit être l’affaire de tous, du plus jeune âge jusqu’au plus vieux. C’est pourquoi, le parcours qu’elle propose n’a pas vocation à prendre fin à 25 ans, mais bien à se poursuivre tout au long de la vie. » Tous enrôlés, tous mobilisés, tous militarisés !

      Tout le monde sera appelé à faire le SNU, les garçons, les filles, « en l’absence totale de distinction de genre et d‘orientation sexuelle » et « dans toute la mesure compatible avec le handicap, à l’incorporation des personnes en situation de handicap ». Il y aura même les étrangers mineurs dont les parents immigrés sont en situation irrégulière, avec cette interrogation douloureuse : « Il est évidemment délicat d’imposer cette obligation qui pourrait être regardée comme un début de régularisation, alors que les parents n’ont pas droit au séjour ou, du moins, pas encore reconnu et pas durable. »

      Mais la Commission de la Défense s’inquiète des réactions possibles des jeunes. Si cela est fait dans le temps scolaire et universitaire :
      Quid des études ?
      Pendant les congés : quid des jeunes qui veulent travailler pour se payer leurs études ?
      S’ils sont salariés : quid des patrons qui ne verront pas d’un bon œil une partie de leurs salariés être absents ?
      Et surtout, le caractère obligatoire risque de voir les jeunes se cabrer. Aussi, on va parler de « volontariat », mais tout faire pour l’imposer. Ainsi, le rapport parlementaire propose que cela donne des points supplémentaires pour l’admissibilité aux concours de la Fonction publique afin d’inciter les jeunes à être « volontaires ». De même, il préconise que les jeunes qui seraient réfractaires au SNU soient sanctionnés par « l’impossibilité de passer le code, le baccalauréat ou un autre diplôme, l’exclusion des concours administratifs ».

      La piste privilégiée est de faire faire cela dans les établissements scolaires, car cela coûterait cher à l’armée et pourrait diminuer ses moyens pour les OPEX. On va donc surcharger les enseignants de tâches supplémentaires pour permettre aux militaires de jouer à la guerre sur les théâtres des opérations extérieures, terme galant pour cacher les opérations néo-coloniales.

      Il y a aussi un "débat" entre les deux ministères concernés (Education nationale et Armées) pour savoir qui doit en suppor- ter le coût... Et ce n’est pas à prendre sur l’augmentation des crédits militaires.
      Si les sommes nécessaires sont prises sur les crédits de l’Education nationale, alors cela diminuera d’autant les crédits affectés à l’Instruction (voire des postes d’enseignants !). La nomination d’un gendarme à la retraite comme adjoint dans un collège de Stains indique sans doute la marche à suivre pour le gouvernement, mais cela a provoqué la grève des personnels ! Il n’y aura donc pas que les jeunes à refuser ce projet réactionnaire.

      Le diable se cache dans les détails

      Il est recommandé pour développer « l’esprit de défense » de faire visiter par les élèves des lieux de mémoire comme « Verdun ou les plages de Normandie », mais pas que. Est ainsi conseillé par la Commission parlementaire « un monument rendant hommage aux harkis ou à ceux de l’Armée noire qui sont tombés pour la France. » Si ce n’est pas l’apologie de la France coloniale, qu’est ce donc alors ?

      Il y a aussi un problème de taille pour le gouvernement. La Constitution n’autorise le Législateur à définir des sujétions que pour la défense nationale et ce pour des citoyens majeurs. Il est donc impossible en l’état actuel d’imposer un internat à des mineurs. Aussi, le gouvernement se propose de faire modifier la Constitution pour organiser l’embrigadement de mineurs. Quel progrès démocratique !

      Mais pour cela, il faudrait contourner l’obstacle du Conseil constitutionnel. Un seul moyen : passer par la voie référendaire. Ce qui est assez risqué, tous les apprentis Bonaparte le redoutent. Mais bien entendu, la piste d’un référendum auprès des jeunes est écarté, « car cela constituerait une prise de risque pour l’Exécutif » (Source : Le Monde Campus du 10/10/2018)
      Un autre moyen serait le recours au monde associatif en externat. Il existe 600 000 associations dans lesquelles pourraient se faire ce stage qui serait tout bénéfice pour lesdites associations.
      Ce serait de la main d’œuvre gratuite, une sorte de STO humanitaire (Service du Travail Obligatoire sous le Régime de Vichy). Et les associations, cela va des joueurs de boules aux associations religieuses en passant par celles qui font dans l’humanitaire comme d’autres naguère faisaient dans le beurre.

      C’est ainsi qu’en 2019-2022, dans le cadre du service civique 5 000 jeunes - dont 500 eux-mêmes réfugiés seront engagés en faveur de ces derniers. D’un côté, le gouvernement bombarde les peuples et de l’autre, il « mobilise » les jeunes pour réparer ses dégâts.
      Et cela ne va pas aider la jeunesse à s’en sortir. Selon une étude de l’INSEE en 2013, 20% des jeunes femmes et 17% des jeunes hommes sont pauvres. Le CREDOC, en 2015, annonce qu’un jeune sur quatre a renoncé à des soins médicaux faute de moyens financiers


      Le SNU vue par la République En Marche (Programme Mars 2017)

      Un détail est assez amusant à la lueur de l’actualité de novembre 2018. Il est proposé par l’armée qu’à la fin du SNU, un gilet jaune soit remis à chaque jeune, avec derrière le sigle SNU. En cas d’accident ou de catastrophe, le jeune devra le vêtir pour se rendre au lieu des secours et des interventions. Quand l’armée elle-même propage les gilets jaunes, tout est permis !

      Comme il semble évident que les « bénéficiaires » du SNU ne pourront pas tous être logés dans les internats scolaires et ce qu’il reste de casernes, alors le rapport de la Commission suggère de revenir à une forme de réquisition des logements. Cela va rappeler des souvenirs !

      Pour le recensement des jeunes au SNU, il ne sera pas fait d’appel d’offre pour un système informatique global, mais « cela devrait être l’occasion de l’élaboration à laquelle la jeunesse elle-même participerait ». En clair, la jeunesse sera aussi appelée à participer à son propre fichage et recensement électronique.

      Pour toutes les raisons expliquées dans cette brochure numérique, la Fédération nationale de la Libre Pensée dit :
      Non au Service national universel !

      Sources :
      Rapport d‘information par la Commission de la Défense nationale et des Forces armées
      http://www.assemblee-nationale.fr/15/rap-info/i0667.asp

      Avis du Conseil d’Orientation des Politiques de jeunesse (30 janvier 2018)
      http://www.jeunes.gouv.fr/IMG/pdf/COJ_-_Avis_SNU_-_Rendu_le_30_janvier_2018.pdf

      Rapport du groupe de travail SNU par le général de division Daniel Menaouine http://cache.media.education.gouv.fr/file/11_-Novembre/92/6/Rapport_Consultation_SNU_19112018_1034926.pdf Le Monde campus et différents articles de presse

      #Audio #Radio # #radios_libres #radio_campus_lille #service_national_universel #snu #contrôle #jeunesse #petain #en_marche #militarisation #armée #militarisation #éducation nationale #Défense_nationale #résilience #cadets

    • Je persiste ! l’armée s’est fait virer du SNU qui est passé à l’Éducation nationale. Plusieurs éléments dans ce sens. En vrac :

      • la comm’ de lancement met en scène le ministre et son secrétaire d’état. Ici remettant le paquetage à Tourcoing


      https://www.flickr.com/photos/educationfrance/albums/72157709123877988
      Accessoirement, tous les exemples de la phase d’expérimentation se passent dans des lycées.

      • les missions du DSNJ, Direction du service national et de la jeunesse, dans leur version du 4 juin 2019 ne comprennent pas le SNU
      DSNJ
      https://www.defense.gouv.fr/sga/le-sga/son-organisation/directions-et-services/direction-du-service-national-et-de-la-jeunesse-dsnj/dsnj

      Depuis sa création en mai 2017, la direction du service national et de la jeunesse (DSNJ) assure le pilotage de la politique jeunesse du ministère. Elle rassemble quatre piliers :
      – Le service national et la Journée Défense et Citoyenneté (JDC), chargé de mettre en œuvre la Journée Défense Citoyenneté (JDC) obligatoire et universelle pour tous les jeunes Français recensés, âgés de 16 à 25 ans
      – Le Service Militaire Volontaire (SMV), dispositif militaire d’insertion, destiné aux jeunes Français volontaires, âgés de 18 à 25 ans, résidant en métropole, peu ou pas qualifiés et éloignés de l’emploi
      – Le Département des Politiques en faveur de la Jeunesse (DPJ), en charge du Plan égalité des chances et de la promotion d’actions citoyennes
      – Le secrétariat général de la Commission Armées Jeunesse (CAJ), favorisant la connaissance mutuelle entre la jeunesse et les forces armées

      • la CFDT-Défense se fait du souci (CTR du 15/03/19)
      http://www.cfdt-feae.com/images/Docs/2019/Articles/190315_CR_CTR_DSNJ_comp.pdf

      Sur le SNU (Service National Universel), la CFDT a fait remarquer qu’en l’état actuel de la préfiguration (expérimentation), la DSNJ était hors boucle et que le manque d’information descendante créait de l’inquiétude. Le directeur a estimé qu’il répercutait toute l’information disponible aussi rapidement qu’il le pouvait. L’architecture globale de la nouvelle journée est présentée au ministre des armées en semaine 17 et le directeur a déclaré se battre pour positionner la DSNJ dans le SNU afin « de ne pas trop en prendre tout en restant indispensable ». Il a précisé qu’il était préférable de ne pas cesser brutalement la JDC dès la mise en place du SNU mais que nos métiers comme nos localisations pouvaient être amenés à bouger. Il a
      également indiqué que les messages délivrés en JDC actuellement le seront aussi au SNU qui comprendra bien une journée « défense ». Les tests (QO, QE, FL) ne feront pas partie de cette journée « défense ». En tout état de cause les décisions restent en suspens tant que les arbitrages politiques ne sont pas rendus.

      Doutes qui n’ont pas été levés au CTR suivant 7/06/19, tout frais donc, le CR de la CFDT étant titré : Le temps passe, mais les questions restent…
      http://www.cfdt-feae.com/images/Docs/2019/Articles/190606_cfdt_CR_CTR-DSNJ.pdf

      PREFIGURATION SNU ET POURSUITE DE LA JDC
      La CFDT a interpelé le GCA MENAOUINE en soulignant que le personnel civil DSNJ n’était pour le moment associé qu’au déroulement des tests DDL (détecté en difficulté de lecture) en phase de préfiguration SNU. Les encadrants de la DSNJ ne dérouleront plus entretiens, ni modules IJC, ni remise de certificats, ni questionnaire d’évaluation.

      Cette seule mission DDL ne semble pas garantir l’emploi à long terme. Le directeur affirme qu’il faut rester optimiste, la JDC n’est pas vouée à disparaître à l’horizon 2022. Toutefois, avec la montée en puissance du SNU, les missions vont changer et il n’y a aucune garantie sur le maillage géographique et sur les métiers actuels. Des évolutions seraient incontournables.

      D’où il ressort nettement que la haute hiérarchie militaire n’est tout simplement pas mise au courant des projets (ils sont hors de la boucle et transmettent tout ce qu’ils savent, à savoir rien…) De toute évidence, les arbitrages politiques ne leur sont pas favorables.

      En plus de fournir le contenu de la JDC (Journée de défense et de citoyenneté) en version allégée (pas de tests, pas de diplôme), le rôle de l’armée consistera à fournir un encadrement gratuit, sous la forme d’officiers généraux en 2ème section qui sont dans une situation intermédiaire entre réserve et retraite – ils sont payés de toutes façons et appelables pour bosser sans supplément.

      En gros des animateurs Jeunesse et Sports en CDD de mission qui ne coûtent rien,

    • On attend la prise en compte de tout ça dans l’organigramme du super-ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (et du SNU et de la cohésion sociale et de…)

      Au passage, ça doit être un joyeux bordel…

      Et, comme me le disait un collègue il y a bien longtemps à propos de la place des GRETA dans la formation permanente : c’est le fusil à deux coups : on les a ratés en formation initiale, same player shoots again !

      Idem pour l’instruction civique, citoyenne, respect des valeurs républicaines, cohésion sociale. L’EN a droit à une deuxième chance

    • Au fait, quels sont les moyens coercitifs prévus ? Par exemple, ça fait chier le·la jeune de se lever le matin pour aller brailler la Marseillaise en admirant le lever de drapeau, et ille reste au lit, ou ille fait le pitre pendant, ou bien ille regarde son smartphone pendant que c’est interdit…

      Parce que l’armée, y’avait tout de même des moyens assez sévères, en plus ça durait un an, alors ils avaient assez clairement le moyen de te faire chier longtemps.

      Pour l’école, je vois bien non plus quels sont les moyens dont elle dispose, pendant deux semaines maximum, pour venir te tirer du lit et t’obliger à te tenir tranquille pendant le lever des 3 couleurs et à changer Moralès, Moralès.

    • On aura, bien sûr, noté que l’interpelé par la CFDT au CTR (Comité technique de réseau) du 9 juin est le GCA Menaouine, président de la Commission armée jeunesse depuis août 2018, est bien le même qui avait été chargé en février 2018 de piloter le groupe de travail sur le SNU.

    • Tiens, je lis les «  questions  » posées le 17 février au lancement dudit GT :

      Le général Daniel Ménaouine va diriger le groupe de travail sur le « service national universel » | Zone Militaire
      http://www.opex360.com/2018/02/16/general-daniel-menaouine-va-diriger-groupe-de-travail-service-national-univ

      Ces personnalités devront donc répondre à plusieurs questions difficiles. La première porte évidemment sur le coût de ce service national universel, et avant tout sur son financement (2,4/3 milliards par an). Une autre concernera l’implication des militaires dans ce projet, alors que 2.500 d’entre eux sont déjà mobilisés pour les dispositifs existants (service militaire volontaire, service militaire adapté, etc), qui seront par ailleurs prolongés dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM).

      Le caractère obligatoire de ce service devra être précisé. Le 15 février, la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq a déclaré qu’il ne fallait pas l’envisager « sous l’angle de la coercition. » Ce qui est un concept à préciser (une obligation sans coercition est-elle encore une obligation ?). En outre, des exemptions seront-elles prévues (pour celles et ceux qui sont déjà parents, par exemple, ou qui ont des ennuis de santé).

      Autre réponse attendue : celle concernant l’hébergement. Durant la campagne présidentielle, M. Macron avait avancé l’idée d’ouvrir les établissement scolaires et universitaires pour accueillir les « appelés ». Mais comme ce service pourrait durer 3, voire 6 mois, il faudra donc trouver autre chose… et donc de quoi loger 200.000 jeunes tous les trimestres

      Enfin, les modalités pratiques de ce service devront être définies. Il y aura-t-il une tenue unique pour tout le monde (tout le monde en survêtement ?) Quelle prise en charge pour les frais déplacement ? Qui sera l’employeur ? Quelles activités ? etc…

      « Beaucoup disent que c’est impossible à faire. Mais, rassurez-vous, je suis depuis bien longtemps habitué à ces débuts de discussion. Cela forge plutôt en moi la conviction que c’est une nécessité de le faire. Et cela répond à ce qui corrode au plus profond la cohésion de la Nation, à la tentation de l’individualisme », a assuré M. Macron, le 30 janvier dernier. C’est au pied du mur que l’on voit le maçon…

      16 mois plus tard, les questions restent… comme dirait la CFDT

      • on a réduit à 12 jours et on préfigure -> la question de l’hébergement est contournée, puisqu’on peut utiliser les établissements scolaires pendant les vacances scolaires

      • la coercition ?

      • la place des militaires, cf. CTR CFDT

      Rien qui ne puisse entraver le volontarisme blanquéro-macronien.

    • Je vais préciser sur la coercition.

      1. Il y a (aura) l’aspect « obligatoire » du SNU lui-même, et je suppose que ça peut se résoudre de manière assez classique.

      2. Mais il y a ce second aspect plus « subtile » : une fois que tu t’es présenté au SNU, que tu dors sur place, etc. Qu’est-ce qui va t’obliger à respecter les règles ?

    • La mission d’information considère que le service national trouverait un fondement constitutionnel uniquement s’il se rattache aux « sujétions imposées par la Défense nationale aux citoyens » au sens de l’article 34 de la Constitution.

      Un deuxième risque juridique réside dans la conformité de ce dispositif avec l’article 4 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, qui prohibe l’esclavage et le travail forcé. Ici encore, la seule option possible est de retenir la nature militaire du service national, expressément prévue comme exception au principe d’interdiction du travail forcé.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Service_national_universel (par bismatoj)

    • SNU : des lycées-casernes pour la servitude nationale universelle

      Aujourd’hui, lancement officiel du SNU (service national universel) : une période d’encasernement obligatoire, à forte dimension militaire, imposée à tous les jeunes de 15 ans (on a même vu, aujourd’hui des élèves de 3e incorporés !). Une initiative accompagnée par un silence assourdissant des enseignants et des milieux éducatifs.

      https://blogs.mediapart.fr/b-girard/blog/170619/snu-des-lycees-casernes-pour-la-servitude-nationale-universelle

      En réalité, malgré les dénégations de ses instigateurs, le SNU reste dans son principe un service militaire : encasernement obligatoire, uniforme, encadrement militaire, coercition, c’est bien un contrôle renforcé des jeunes (de plus en plus jeunes, avec un recensement envisagé dès l’âge de 15 ans) que vise la mise en place du dispositif. Comme dans toute institution militaire, il s’appuie pour arriver à ses fins sur un redoutable système de punition. Si ses responsables se montrent particulièrement discrets sur ce point, le rapport Ménaouine n’en fait pas mystère : les réfractaires, ceux qui refuseront de se soumettre à l’internement se verront condamnés à une sorte de mort civile, interdits d’inscription au bac, aux examens, au permis de conduire. Occasion de rappeler que, jusqu’à un passé récent, c’est toujours par la force, par la contrainte, que l’armée s’est imposée aux civils (lourdes peines de prison contre les insoumis, peine de mort en période de guerre, statut discriminatoire pour les objecteurs de conscience etc). Le discours officiel sur l’engagement, sur la fraternité vole ici en éclat pour laisser la place à un contrôle renforcé des jeunes, soumis à un rituel contraignant et infantilisant. Finalité ultime du SNU ? En réalité, l’acceptation d’un ordre politique et social qu’on interdit de remettre en cause, tenu à l’écart de toute critique.

      Sur le même sujet :

      – SNU : l’éducation populaire au garde-à-vous
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      – Obligatoire, militarisé et punitif, le SNU est d’abord une servitude militaire
      – Service national universel : surveiller et soumettre
      – Financement du service national : 1800 postes supprimés dans l’éducation
      – Service national : un projet qui vise les plus jeunes, toujours plus jeunes
      – Eté 2018 : dernier été de liberté pour les 16-18 ans ?
      – Service national : internement obligatoire confié à l’Education nationale
      – Les députés et le service national : l’école en première ligne
      – Service national Macron : une France qui a peur de sa jeunesse
      – Brassage social : la grosse arnaque du service national
      – Une consultation en ligne pour les dupes
      – La ministre des armées me répond...mais vise à côté

    • #SNU : première cérémonie en plein air à Evreux, devant une nouvelle statut du général de Gaulle (hideuse) et en présence du maire : 26 malaises de gamins d’après l’infirmier en assistance, avec des photos des pompiers les évacuant pendant la sauterie.
      Et petite cerise, à propos de la santé, le maire est toubib…

      Vidéo Twitter : https://twitter.com/Claire_Huy/status/1141015305138966528/video/1

      Photos : https://twitter.com/Tristan_CtP/status/1141030296445509634

      + actu.fr/normandie : https://actu.fr/normandie/evreux_27229/video-evreux-malaises-serie-lors-linauguration-nouvelle-place-lhotel-ville_2508

    • Ce truc est dégueulasse, entre autres choses gratinées qu’on se prend dans la gueule, au propre comme au figuré, en France depuis deux ans pour celleux que ça concerne nouvellement, depuis trente ans au bas mot pour celleux qui les subissent quotidiennement.

      Mais.

      Là c’est une expérimentation, de volontaires. Pour le reste, à moins de changer de régime politique, ce qui n’est plus une hypothèse improbable, les baveux en ricanent ou en salivent d’avance.

      Que ce soit sérieux ou non, ça ne concernera pas tout le monde, leur universel contraignant au son du clairon c’est du flan et ils le savent très bien.

      Alors je veux même pas savoir à quoi ou à qui est censé profiter ce nouveau coup de com’ / cette nouvelle diversion autoritaire dans les cerveaux malades des grands stratèges disrupteurs macroniens, le fait est que ça prépare toujours mieux les esprits à #on_y_va_tout_droit.

    • La préfecture soutient également que leur malaise est dû « à une forme d’émotion liée au caractère solennel de la cérémonie, au cours de laquelle les appelés devaient entonner la Marseillaise. »

      #il_n_y_a_plus_de_mots

    • http://www.le-temps-des-instituteurs.fr/ens-bataillons-scolaires.html

      A partir de 1879, un tournant se dessine avec la victoire des Républicains aux élections et l’arrivé de Jules Grévy à la présidence de la République.

      Développer la préparation militaire apparaît comme indispensable comme l’exprime Paul Bert pendant un banquet aux instituteurs : « Nous voulons pour l’école des fusils… oui, le fusil, le petit fusil que l’enfant apprendra à manier dès l’école, dont l’usage deviendra pour lui chose instinctive, qu’il n’oubliera plus et qu’il n’aura pas besoin d’apprendre plus tard.

      Car ce petit enfant, souvenez-vous-en, c’est le citoyen de l’avenir, et dans tout citoyen, il doit y avoir un soldat ; et un soldat toujours prêt. »

      Lors de la première commission de l’éducation militaire dont il est le président, il développe ses projets : « Je dis la question la plus importante, car un ministère dont le véritable nom devrait être « le ministère de l’Education nationale », ne doit pas avoir pour seul pensée de fournir aux intelligences des éléments de culture ; il devrait se préoccuper aussi, avant tout, peut-être par-dessus tout, de préparer pour la nation des citoyens dévoués, jusqu’au sacrifice suprême, dans les luttes où peuvent être engagés les intérêts de la patrie, sa liberté et sa gloire.

      C’est à préparer ces citoyens, cœur et corps, que nous devons travailler ici, et c’est ensemble des mesures à prendre qui constitue ce que j’appelle l’éducation militaire. »

      La Ligue française de l’enseignement, lors de son congrès de 1881, étend le cercle de son action en prenant en main la cause nationale de l’éducation civique et militaire. Jean Macé déclare : "L’important, c’est de commencer tout de suite et de donner aux campagnes de France le spectacle de leurs enfants se préparant, dès l’école, à défendre le sol de la Patrie, si jamais l’étranger essayait de revenir le fouler"

  • L’industrie alimentaire affronte le défi de la décroissance Marie-Josée COUGARD - 4 avril 2019 - les échos
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/lindustrie-alimentaire-affronte-le-defi-de-la-decroissance-1006467

    Jamais en dix ans les Français n’ont autant réduit leurs achats de produits alimentaires, selon l’Insee. Les volumes ont plus reculé (-1,2 %) en 2018 qu’au moment de la crise financière (-0,5 %).

    De prime abord, le constat est plutôt positif. L’an dernier, le chiffre d’affaires de l’industrie agroalimentaire a augmenté de 1,5 %, à 176,1 milliards d’euros. C’est une progression « supérieure à ce qu’on observe dans le reste de l’industrie », a souligné mercredi Richard Girardot, le président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania). Les entreprises ont embauché, créant près de 3.300 emplois. L’industrie de l’alimentation est le premier employeur français avec 427.600 emplois directs et près de 2,4 millions d’emplois induits. Autant d’éléments qui pourraient donner à penser que le bilan de santé de ce poids lourd de l’économie française est tout à fait positif. Pourtant, ce n’est pas le cas.

    248 fermetures d’usines
    L’industrie de l’alimentation est confrontée à un phénomène de déconsommation jamais observé en dix ans. Même au moment de la crise financière de 2008, la baisse des volumes n’avait pas connu pareille ampleur. Elle s’était alors limitée à -0,5 % quand en 2018, elle ressort à -1,2 %, selon l’Insee. Autant dire que « de la distribution ne stimule pas la consommation », martèle l’Ania. L’an passé, 26 annonces de fermetures d’usines ont été recensées par le cabinet Trendeo. Si l’on tient compte des annonces de créations, le solde net reste négatif à -8 contre -9 sur 2009-2011, ce qui fait dire à Richard Girardot que « les entreprises ont mieux résisté à la crise financière qu’à la guerre des prix ».

    En six années de déflation des prix alimentaires, 5,5 milliards de valeur ont été détruits pour la filière, souligne Nielsen. Les grandes marques ont beaucoup plus souffert que les autres. Entre 2013 et 2018, leurs prix ont reculé de 17 %, alors qu’au total les produits de grande consommation n’ont baissé que de 6,1 %. L’impact sur les marges s’est fait durement ressentir. En l’espace de trois ans, les marges brutes ont perdu 8 points pour tomber à 36 %, ce qui leur a valu de passer en dessous du niveau des marges de l’industrie manufacturière à 38 %, selon des calculs de l’Ania basés sur des chiffres Insee.

    Recul de l’innovation
    Dans cet environnement, l’industrie alimentaire peine à recruter et fait état de 21.000 emplois non couverts. « C’est le premier obstacle à la croissance des entreprises », a souligné Stéphane Dahmani, l’économiste de l’Ania. Les innovations, moins nombreuses, pâtissent de la situation. L’association estime que les lancements de produits ont chuté de 32 % sur l’année écoulée. Les entreprises agroalimentaires ont aussi perdu du terrain à l’exportation si bien que le solde des échanges a diminué de 5 %, à 7,2 milliards d’euros. Pis, l’écart s’est creusé avec les pays concurrents européens. Pour l’Ania, il ne fait pas de doute que « le déficit de compétitivité en France vienne avant tout de la destruction de valeur ajoutée spécifique au marché français ».

    La France occupe le quatrième rang de l’export, derrière les Etats-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas alors qu’elle était leader mondial en 2004. Les entreprises françaises ne sont que 20 % à s’aventurer sur les marchés étrangers quand c’est le cas de 80 % de leurs homologues allemandes. L’export entre pour un quart dans le chiffre d’affaires global du secteur alimentaire quand il représente 42 % pour le reste de l’industrie.

    La loi Egalim sans effet pour l’instant
    La mise en oeuvre de la loi Egalim destinée à calmer la guerre des prix et à faire remonter la valeur vers les entreprises et les agriculteurs n’a pour l’instant pas produit d’effets, estime le syndicat professionnel. « Les mauvaises pratiques persistent », juge l’Ania. Les trois quarts des entreprises que l’organisation a interrogées se sont encore vues demander des baisses de prix. Une sur quatre a subi des déréférencements. 60 % en ont été menacées. Le relèvement du seuil de revente à perte (SRP) a dégagé un gain de 600 millions d’euros sur douze mois glissants. « Ils sont allés directement dans les caisses de la distribution. Où est le ruissellement de la valeur sur la filière ? »  s’est interrogé Richard Girardot, qui réclame plus de contrôles de la DGCCRF.

    Interrogés, les distributeurs dénoncent de leur côté une étude de l’Ania « totalement biaisée ». Elle ne porte que « sur 3 % des entreprises », affirme Jacques Creyssel, le patron de la Fédération du commerce et de la distribution. « Plutôt qu’une communication agressive, nous attendons des industriels qu’ils expliquent comment les hausses acceptées vont redescendre aux producteurs, et notamment aux éleveurs. » Un an après les Etats généraux de l’alimentation, les deux filières ne sont pas près de s’entendre.
    #décroissance

  • Assurons à nos lycéens une solide éducation scientifique au climat et à la biodiversité !
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/151218/assurons-nos-lyceens-une-solide-education-scientifique-au-climat-et-

    L’alerte que nous lançons est d’autant plus urgente que ces programmes doivent être approuvés mardi 18 décembre par le Conseil supérieur des programmes du ministère de l’éducation nationale.

    A ce stade, la place accordée à l’enseignement sur le changement climatique apparaît dérisoire : à peu près rien avant la terminale pour les enseignements du tronc commun au lycée ! Seuls une petite fraction d’élèves choisissant l’enseignement de spécialité « sciences de la vie et de la terre » (SVT) en terminale auraient, peut-être, droit à une formation plus complète et consistante sur ces enjeux majeurs.

    Les nouveaux programmes sont articulés autour de grands enjeux contemporains, mais le changement climatique n’y est quasiment pas présent : seul le bilan d’énergie de la terre est abordé en seconde, de façon théorique et comme on aurait pu le faire dans les années 1970, sans véritable discussion sur l’origine des rejets de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement dramatique de notre planète par le biais de l’augmentation de l’effet de serre.

    Le programme scientifique insiste sur la manière dont la science se construit et progresse, ce qui est bienvenu pour construire une culture générale à la démarche scientifique, mais pratiquement aucune place n’est accordée aux sciences récentes, celles qui ont émergé au cours des quarante dernières années, et notamment aux sciences du climat modernes.

    Le temps consacré à l’enseignement en relation avec les deux enjeux vitaux à l’échelle planétaire, l’effondrement de la biodiversité et le changement climatique, apparaît ainsi très insuffisant, au collège comme au lycée.

    De façon plus générale, mais tout aussi préoccupante, l’enseignement en lien avec le développement durable apparaît en recul par rapport aux précédents programmes, alors que l’intégration des dimensions sociales, économiques et environnementales s’affirme comme un enjeu central pour les citoyens, les entreprises et les collectivités, à l’ère de la transition écologique et solidaire.

    #écolologie #éducation #sciences

  • MENE1832615N - Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse
    http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=136803

    La session se terminera au plus tard le mercredi 10 juillet 2019 au soir en ce qui concerne le diplôme national du brevet, les baccalauréats général et technologique (y compris, toutes les épreuves anticipées), le baccalauréat professionnel et les brevets de technicien.

    Tous les personnels participant au bon fonctionnement de cette session devront assurer leurs fonctions jusqu’à cette date.

    #bac #bts #2019

  • The Holocaust and the Bush family fortune - World Socialist Web Site

    https://www.wsws.org/en/articles/2018/12/05/intr-d05.html

    Ouh la la ...

    This article exposes the fact—well known to the corporate media and the politicians of both parties—that a substantial portion of the Bush family fortune was derived from the extensive business relations over many years between the Nazis and the family patriarch, Prescott Bush, George Bush Senior’s father and “Junior’s” grandfather.

    #bush #nazis #fortune quels autres hashtags ?

  • #GiletsJaunes : une chanson qui nous rassemble ?
    https://archive.org/details/GiletsJaunes

    Les feuilles mortes se ramassent à l’appel d’une chanson qui nous ressemble.
    Les souvenirs et les regrets aussi...

    Différentes lectures autour des Gilets Jaunes et des Colères qui s’expriment en cet automne 2018.

    Gilets Jaunes : une chanson qui nous rassemble ?

    1/ Gilets jaunes : questions pour ceux qui cherchent des alliances : https://carbureblog.com/2018/11/27/gilets-jaunes-questions-pour-ceux-qui-cherchent-des-alliances
    2/ ... (à choisir dans la pléthore de textes ci-dessous)

    Compilation de textes de réflexion sur les Gilets Jaunes : https://seenthis.net/messages/736409
    Recherches sur les origines et bases du mouvement : https://seenthis.net/messages/738886
    Autres lectures audio sur https://archive.org/details/@karacole
    Photo : @val_k - Autres photos sur http://frama.link/valk
    This item has files of the following types : Apple Lossless Audio, Archive BitTorrent, Item Tile, JPEG, Metadata

    #audio/opensource_audio #Social

  • VIDEO. Cadences effrénées, pression extrême... Enquête sur les conditions de travail des supermarchés Drive
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15225-video-cadences-effrenees-pression-extreme-enquete-sur-les-condition

    Un reporter de France 2 s’est fait employer dans une supermarché Drive pour enquêter sur les conditions de travail.

    Comment les services "Drive" des supermarchés peuvent-ils livrer en quelques minutes les courses à leurs clients ? France 2 a enquêté sur les conditions de travail du secteur en se faisant employer dans un de ces magasins. "Le but c’est que tu fasses une livraison en moins de cinq minutes", explique d’emblée le formateur.

    Cinq minutes, ça c’est pour la théorie. En réalité, c’est encore plus ambitieux. "Normalement c’est 27 livraisons par heure", selon une collègue. Soit exactement deux minutes et treize secondes par commande.

    2’13 mn chrono

    Dans ce temps record, les salariés doivent trouver les codes correspondant aux commandes à livrer, les (...)

  • Bisbrouille chez les Mulliez sur fond de projets immobiliers * Nicolas Keszei - 26 octobre 2018 - Les Echos
    https://www.lecho.be/entreprises/immobilier/bisbrouille-chez-les-mulliez-sur-fond-de-projets-immobiliers/10063735.html

    Trois membres de la famille Mulliez (du nom du fondateur d’Auchan) ne s’entendent pas sur la stratégie à suivre dans leur société immobilière. Un médiateur devrait être désigné par le tribunal de commerce francophone de Bruxelles pour tenter de mettre tout le monde au diapason. Les actionnaires ont dû mettre sur pied un plan d’affaires pour tenter de sortir de l’ornière. Des projets vont être arrêtés. Deux des trois membres de la famille Mulliez ont émis des lettres de confort.

    La bataille sourdait depuis quelques années déjà, mais les éclats de voix et autres claquements de portes n’étaient jamais arrivés aux oreilles des juges. Cette fois, certains membres de la famille Mulliez – du nom du fondateur du groupe Auchan ont dû se tourner vers le tribunal de commerce francophone de Bruxelles pour régler leur différend.

    De quoi s’agit-il ?
    Too’Gezer attaque les sociétés Ganemede, Nechincatillon, Vizzion Participations (VP), Taksim et Vizzion Europe. Soit. Quand on lit entre les lignes – ou que l’on regarde qui s’abrite derrière ces sociétés – on se rend compte qu’il s’agit essentiellement d’une bagarre familiale de haut vol. Too’Gezer est la société de Patrick Mulliez, l’un des frères de Gérard, fondateur d’Auchan. Il attaque Ganemede, société de son frère Jean (décédé cette semaine) et Nechincatillon, société de son cousin Gonzague. Il a également cité en justice les sociétés Vizzion Participations, Taksim et Vizzion Europe.

    Médiateur demandé
    Jean-François Germain, le conseil de Vizzion Participations, a indiqué, en accord avec les autres parties, que « la société Too’Gezer, dirigée par Patrick Mulliez, a des griefs à formuler sur la façon dont la société (Vizzion Participations) organise sa gouvernance. Le différend porte sur les modalités de la gouvernance », nous a expliqué l’avocat qui précise que Too’Gezer veut que des solutions soient mises en place via la désignation d’un administrateur provisoire ou via un commun accord.

    Lors d’une audience qui s’est tenue il y a quelques jours devant le tribunal de commerce francophone de Bruxelles, les différentes parties présentes à la barre se sont entendues pour demander au juge de désigner un médiateur chargé de mettre de l’ordre dans la société. Selon la demande des parties, c’est l’avocat Philippe Van Roost (Alterys) qui devrait être désigné pour effectuer cette mission.

    Il va lui falloir du courage et de la patience. D’après nos informations, quand on évoque des problèmes de bonne gouvernance, il faut surtout lire qu’il y a des (sérieuses) divergences d’opinions entre les actionnaires de Vizzion Participations issus du clan Mulliez. D’après les chiffres tirés du dernier bilan déposé par Vizzion Participations auprès de la Banque Nationale de Belgique (BNB), les actionnaires familiaux de VP sont Bosslord (35,14%, une société grand-ducale dont les deux frères et le cousin sont actionnaires), Ganemede (18,38%), Nechincatillon (10,48%), Patrick Mulliez (6,67%) et Gonzague Mulliez (5,97%). Au fil des ans, entre les parties, des divergences de vue quant aux investissements à faire dans la société sont intervenues. Vizzion Participations, une société créée à l’origine par l’architecte Sefik Birkije (qui est sorti du groupe il y a quelques années) est le holding de Vizzion Europe, une société qui développe toute une série de projets immobiliers à l’international.

    Gouffre financier
    Rapidement, l’affaire s’est révélée être un gouffre financier sans fond et les membres de la famille n’ont pas réussi à s’entendre sur les façons de résoudre le différend : certains voulaient en sortir à tout prix tandis que d’autres voulaient continuer à investir ; des divergences auxquelles il faut ajouter les visions souvent divergentes de différents actionnaires minoritaires, à l’image de Richard Bossant (4,06% de VP) qui a investi 11 millions d’euros dans l’aventure.

    Une plongée dans les derniers comptes de VP et particulièrement dans le rapport de gestion rédigé par le conseil d’administration donne une idée de l’étendue de la tâche du médiateur. Au cours de l’année 2017, le conseil et l’assemblée générale de VP ont mis au point un plan d’affaires qui prévoit l’arrêt de différents projets immobiliers en cours développement. Ce plan d’affaires a fait apparaître des besoins de trésorerie de 17,1 millions d’euros pour la période 2018-2019.

    On y apprend également que deux des trois actionnaires de référence (Ganemede et Nechincatillon) ont émis des lettres de confort afin de permettre à la société de poursuivre ses activités. « Il y a lieu de relever que suite à l’adoption du plan d’affaires en 2017 et à l’émission de lettres de confort signées respectivement par Ganemede Belgium et par Nechincatillon, les comptes clôturés au 31 décembre 2016 ont pu être approuvés en continuité le 8 janvier 2018 », peut-on lire dans le rapport de gestion. On l’aura compris, la société bénéficie du soutien de deux de ses actionnaires de référence.

    Les comptes eux-mêmes ne sont que le reflet inquiétant de la situation actuelle de l’entreprise. Les fonds propres sont négatifs à hauteur de 39 millions et sont la contraction du capital souscrit de 133 millions et de la perte reportée de 184 millions. Si l’on veut éviter la faillite, il va falloir recapitaliser Vizzion Participations dans les meilleurs délais

    POST SCRIPTUM
    Différences de vues au sein de Vizzion
    La vie de Vizzion Participations, une société au sein de laquelle on retrouve différents membres de la famille Mulliez, est tout sauf un long fleuve tranquille. Créée en 2008 par l’architecte Sefik Birkye, la société s’est retrouvée dix ans plus tard au cœur d’un conflit entre ses actionnaires minoritaires et ses actionnaires venus de la famille Mulliez, du nom du fondateur du groupe Auchan.

    Au fil des ans, les Mulliez ont toujours soutenu Vizzion Participations, allant jusqu’à y injecter plus de 600 millions d’euros, le tout afin d’assurer le développement de projets immobiliers à l’international. Les choses ont commencé à se gâter autour d’un projet immobilier à Istanbul poussant un actionnaire minoritaire, Richard Bossant, à intenter une action devant le tribunal de commerce afin d’obtenir la désignation d’administrateurs provisoires.

    Parallèlement à cela, Jean, Patrick et Gonzague Mulliez avaient décidé de transférer la plupart des projets immobiliers vers Bosslord, une société grand-ducale dont ils étaient tous les trois actionnaires. Finalement, quelques actionnaires familiaux avaient décidé de remettre au pot de Vizzion avant que les choses ne se gâtent à nouveau et ne débouchent sur la mise en place d’un plan d’affaires qui tente de défendre le maintien de l’activité. Depuis, bon nombre de projets ont été arrêtés ou vendus.

    #mulliez #immochan #immobilier_commercial #centres_commerciaux #europacity

  • Perquisitions à la FI... et haine de classe
    http://la-sociale.viabloga.com/news/perquisitions-contre-la-fi-et-haine-de-classe

    Le jour même des perquisitions qui ont visé Jean Luc Mélenchon, 17 de ses collaborateurs, les locaux de la « France Insoumise », Sophia Chikirou et son entreprise Médiascop, la cause était entendue dans la plupart des médias où les éditorialistes s’en donnaient à coeur joie. « Détournements de fonds », « escroquerie », « bande organisée", tout était suggéré, sans oublier les considérations visant la vie privée, celle de Mélenchon et de Sophia Chikirou notamment. Il ne serait évidemment pas sérieux de prendre le contre pied sur des éléments que nul ne connait, même pas d’ailleurs les principaux visés qui à les entendre découvrent au jour le jour ce qui leur est reproché. Ce qui interroge, c’est plutôt la nature politique de cette vaste opération judiciaire.

    Jean Luc Mélenchon a occupé l’espace médiatique, revenant en boucle dans les escaliers de la « France Insoumise ». « Emportements », « violence dans le regard », « violences dans les gestes » , « corps à corps » avec un policier en faction… Son ton, son attitude devait prouver les doutes légitimes sur sa « présidentiabilité », sur sa capacité à garder son sang froid. Mais est-ce vraiment cette inquiétude qui dominait dans les propos de différents éditorialistes, Barbier et compagnie ? Ou bien plutôt l’expression d’une haine qui trouvait là un terrain idéal pour se déverser, tellement l’attitude du leader de la FI dénotait avec le fonctionnement feutré des élus mis en cause un jour pour attendre souvent des mois, sinon des années, pour voir leur cas réglés, pour se voir souvent blanchis.

    Cette haine ne porte-elle pas un nom ? Et s’il s’agissait de la « haine de classes » tout simplement, la haine de cette « intelligentsia » porte parole d’un pouvoir dont les orientations défendent les privilèges d’en haut au détriment de la souffrance d’en bas ? Ce sont les mêmes qui justifient toutes les décisions qui visent dans tous les domaines ouvriers, salariés, jeunes ou retraités. Ce sont les mêmes qui hier vantaient la « loi travail » de Hollande complétée par Macron, qui félicitent la réduction du bien commun, des services publics et du nombre de fonctionnaires au nom de la chasse aux déficits, qui comprennent pour mieux les encourager les restrictions qui visent les retraités au nom de l’équilibre des comptes sociaux, qui approuvent « chiffres à l’appui » les injonctions faites aux chômeurs, « fainéants » par nature, responsables de leur chômage, qui refusent de « traverser la route pour trouver un emploi », qui soutiennent l’Union Européenne dans ses décisions dirigées contre les peuples, qui éructent avec mépris contre les « souverainistes », les « populistes », les « nationalistes »…

    Pour qu’une telle opération contre Mélenchon et la FI ait pu se mener, il a fallu qu’elle soit préparée de loin, au plus profond de l’état. La faiblesse politique de Macron, le désaveu de ses décisions, la crise de régime et de gouvernement qui serait apparus plus encore, si le remaniement n’avait été fort à propos caché par l’opération politico-judiciaire contre la FI, mettent tout ce beau monde aux abois.
    Est-on bien sûr que les nerfs qui ont lâchés ne sont pas ceux qui ont ordonné de frapper ? Et si l’affolement dans le contexte politique d’ensemble était celui du pouvoir ?

    Jacques Cotta
    Le 24 octobre 2018

  • Selom, Matisse, Fives : Un maximum de bruits
    https://www.campuslille.com/index.php/entry/selom-matisse-fives-un-maximum-de-bruits-temoignages

    Ce témoignage a été enregistré le 6 avril 2018 dans un bistro de Fives, à Lille. Il est consacré aux circonstances de l’accident du TER qui a coûté la vie à deux Selom Matisse Fivespersonnes en décembre dernier dans le quartier de Lille Fives. Rappelons brièvement les faits : le 15 déc., en début de soirée, quatre amis, Selom, Matisse, Aurélien et Ashraf se trouvent à l’entrée de la cité Saint Maurice à Fives. Vers 21 h. une patrouille de la BST (brigade spécialisée de terrain) débarque, matraques à la main. Durée : 1h33. Source : Radio Campus Lille

    http://sons-audioblogs.arte.tv/audioblogs/sons/3047789/3087889_Un_maximum_de_bruit.mp3

  • Privé d’extension, Auchan Aubagne réclame 300 millions à la métropole Julien Vinzent - 5 Avr 2018

    https://marsactu.fr/gargues-aubagne-auchan-300-millions-metropole

    Chargé d’aménager une zone de 42 hectares en bordure de son hypermarché phare à Aubagne, Auchan a vu son projet gelé par la nouvelle municipalité (LR). Après une première victoire en justice, le géant de la distribution réclame 300 millions d’euros à la métropole.

    Quand une promesse de campagne municipale vire à la bataille rangée. La société aubagnaise pour l’aménagement des Gargues (SAPAG) a remporté le 15 mars une victoire au tribunal administratif face à la mairie d’Aubagne, comme l’a annoncé La Marseillaise. Filiale d’Immochan, bras immobilier d’Auchan, elle contestait le gel de l’urbanisation de 42 hectares par le . . . . (La suite payante)

    #Aubagne : un autre projet qui tombe à l’eau pour la ZAC des Gargues La Marseillaise - Mustapha Chtioui - mercredi 2 décembre 2015
    http://www.lamarseillaise.fr/bouches-du-rhone/politique/44091-un-autre-projet-qui-tombe-a-l-eau
    . . . . . . . .

    La présidente de l’Agglo, Sylvia Barthélémy, a affirmé vouloir respecter, selon la règle au sein de la collectivité, le vote des conseils municipaux de chaque commune à ce sujet. Il se trouve que le 29 septembre, le conseil municipal d’Aubagne a voté justement contre ce projet. Se basant sur ce vote, la présidente de l’Agglo a demandé au conseil « de ne pas approuver le dossier de réalisation de la ZAC des Gargues », sous le motif qu’il faut « respecter le choix de l’avis défavorable de la commune d’Aubagne ».

    . . . . . .
    Un projet qui avait suscité, dès le départ, l’hostilité des élus de droite : Gérard Gazay (LR) et de Sylvia Barthélémy, alors dans l’opposition. Tous deux mettaient en avant leur crainte de voircet aménagement, qui devait s’étaler sur une vingtaine d’hectares, prévoyait 80 000m² de commerces, concurrençant ceux du centre-ville.

    Une fois élue, Sylvia Barthélémy avait re-négocier un nouveau projet avec l’aménageur, Immochan pour arriver à un protocole d’accord non transactionnel. Projet finalement abandonné par la décision du conseil du 1er décembre.

    La délibération a été adoptée par la majorité. Les élus de l’opposition du groupe « à gauche pour un territoire solidaire » n’ont pas pris part au vote estimant qu’il s’agissait là de « bricolage » et qu’ils n’avaient pas eu le dossier en main pour pouvoir se prononcer en connaissance de cause. à noter que 4 maires (La Destrousse, La Penne-sur-Huveaune, Roquevaire et Cadolive) se sont abstenus, soulignant, les risques financiers importants qui pèseraient désormais sur les communes compte tenu des recours possibles d’Immochan. « Si l’aménageur se retourne contre la collectivité et demande réparation pour non-tenue d’engagement, cela risque de se chiffrer par millions d’euros et nous coûter cher », déplore un élu.

    Une décision qui pourrait également avoir des conséquences sur une série de projets dits d’intérêt communautaire, adoptés. Aménagement d’un plateau sportif, construction d’une piscine, parcours de santé... qui risquent d’être remis en cause par la métropole. « Demain la métropole risque de leur dire, nous payons d’abord les indemnités de votre désengagement avec Immochan et on verra ensuite pour vos projets. »

    #auchan #immochan #immobilier idem #europacity #spéculation #Villes

  • Luttes Etudiantes de Lille1 , Lille2 , Lille3 - Point au 29 Mars 2018

    Enregistré ce 29 Mars 2018 soir au Alto-Post de Fives, lors de la présentation du N° 54 du journal La Brique « L’erreur est urbaine » . http://labrique.net/index.php

    Le lien direct vers le mp3 fonctionne
    http://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/LB180329.mp3

    – Occupation d’amphis, manifestations, actions, mobilisations, AG.
    – Le point sur les mouvements d’étudiants des Universités de Lille1 , Lille2 , Lille3
    – Rupture de la Franchise Universitaire.
    – Organisation des luttes et mouvements Etudiant.
    – Stratégie.
    – Les perturbations des AG par génération identitaire, les descentes sur la fac.
    – Les 3 Universités.
    – Le leçons des mouvements précédents.

    https://www.youtube.com/watch?v=i_VG-l6XrxY

    Facebook Collectif CRS, LE LIEN https://fr-fr.facebook.com/CollectifResistanceSelection

    Facebook AG de lutte LE LIEN https://www.facebook.com/AGdeLutteLille/?ref=py_c

    [youtube url="https://www.youtube.com/watch?v=GpQTOuV_fdo

    " width="520" height="280" responsive="no"]

    Autre point de vue :
    http://www.liberation.fr/france/2018/03/27/a-lille-la-fac-de-droit-s-echauffe-contre-les-flics-et-les-fachos_1639275
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/lille-des-etudiants-agresses-a-la-sortie-d-une-assemblee-generale-27-03-2

    https://www.youtube.com/watch?v=62rTVTBPS2M

    Source : https://www.campuslille.com/index.php/entry/luttes-etudiantes-de-lille1-lille2-lille3-point-au-29-avril-2018

    #Lille #Etudiantes #Etudiants #Luttes #universités #milices_fascistes #fascisme #université #violence #identitaires #Audio #Radio

  • Un prof de Stanford explique pourquoi il y autant de connards en 2017 | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/151670/multiplication-connards

    Le professeur de management de Stanford Robert Sutton est connu pour avoir écrit en 2007 un livre intitulé Objectif zéro sale con. Dix ans plus tard, il revient avec un nouvel opus sur le sujet, The Asshole Survival Guide : How to Deal with People Who Treat You Like Dirt : un guide de survie pour gérer les connards, aussi bien au travail que dans la vie. L’ouvrage a été écrit avant l’élection de Donald Trump, mais Sutton pense que nous vivons actuellement une sorte d’âge d’or des connards. « Les comportements irrespectueux, blessants et méchants sont pires que jamais », expliquait-il récemment au New York Magazine.

  • Pourquoi Les EU sont entrés en #guerre en 1917 ?

    https://www.legrandsoir.info/pourquoi-les-eu-sont-entres-en-guerre-en-1917.html

    Aujourd’hui sur les champs Élysées, on commémorera le centième anniversaire de l’entrée en guerre des #États-Unis avec comme invité d’honneur son président Trump.

    [...]

    Le contexte social des Etats-Unis était très tendu lors du début du vingtième siècle, comme lors de la grève du textile à Lawrence (Massachusetts) en 1912 ou lors des multiples grèves des mineurs dans tous le pays. Ces événements se soldent inévitablement par l’armée ou les milices privées qui se vengent avec férocité dans cette guerre de classe. Naturellement une cohorte de morts et d’exactions s’en suivirent. L’exemple le plus frappant fut le massacre de Ludlow (30 morts par arme à feu) dans le Colorado en avril 1914. La grève vit s’affronter pendant 14 mois, 11 000 mineurs à Rockfeller, le patron. Alors dans ces conditions, incontestablement, la guerre mondiale allait rendre service au patronat.

    Les Etats-Unis entrèrent en guerre il y a donc cent ans. Ce n’était pas écrit d’avance car le président Wilson avait été élu (5 mois auparavant) à ce poste sur un programme de non-intervention contrairement à son adversaire qui lui en était partisan. Pendant les trois premières années de guerre, les EU avait le beau rôle, il avait commercé avec la Grande-Bretagne, la Belgique et la France, et tout cela était bon pour le business. Sauf que ces trois ans ont rendu exsangue les partenaires européens et par conséquence leur solvabilité était entamé. En effet début 1917, la dette des banques britanniques auprès des EU était colossale. Le doute s’installe, et si la GB perdait la guerre ?

    [...]

    via https://diasp.eu/p/5759014

    • #grande_guerre

      L’article en haut sert plutôt pour se mettre en jambes - j’ajoute un article sur le même sujet, que témoigne beaucoup plus des recherches dans les détails.

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      Il y a cent ans… Printemps 1917 : les États-Unis entrent en guerre, mais pourquoi ? | 2 Juin 2017 - Jacques Pauwels

      http://www.investigaction.net/fr/il-y-a-cent-ans-printemps-1917-les-etats-unis-entrent-en-guerre-mais

      [...]

      Pour l’écrasante majorité de la population des États-Unis, toutefois, l’entrée en guerre de leur pays n’avait rien d’une lueur d’espoir. Les gens se rendaient parfaitement compte que cette guerre en Europe avait tout d’une catastrophe et que les civils et les soldats des pays belligérants ne désiraient plus rien qu’un retour à la paix. Les Européens voulaient sortir au plus vite de cette guerre, pourquoi les Américains voulaient-ils y entrer ? Et pourquoi devraient-ils aller se battre aux côtés des Britanniques et des Français contre les Allemands ? Et pourquoi pas aux côtés des Allemands contre les pays de l’Entente ? Le fait que bien des Américains se posaient de telles questions était dû aux facteurs suivants.

      Depuis longtemps, les États-Unis entretenaient d’assez bonnes relations avec les Allemands. Ce n’était pas l’Allemagne, mais la Grande-Bretagne, qui était l’ennemie traditionnelle et la grande rivale d’Uncle Sam. Les Britanniques étaient les anciens maîtres coloniaux contre lesquels, dans les années 1770, on avait mené une guerre d’indépendance et contre qui, plus tard, de 1812 à 1815, on avait encore été en guerre. (Cette guerre de 1812 s’était terminée par un traité de paix conclu à Gand.) Et, plus tard encore au xixe siècle, des tensions entre Américains et Britanniques se firent jour, entre autres, à propos de la frontière avec l’Amérique du Nord britannique, appelée Canada dès 1867, et à propos de l’influence et du commerce dans l’océan Pacifique, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes, et aussi en raison des sympathies britanniques avec les États confédérés lors de la guerre de Sécession. Jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il y eut à Washington des plans tout prêts pour une guerre contre la Grande-Bretagne.

      Les Américains ne voyaient pas non plus dans les Britanniques d’affables frères jumeaux « anglo-saxons », comme on voudrait parfois nous le faire croire. La majorité des Américains — au contraire de l’élite du Nord-Est du pays, constituée en grande partie de WASP — n’étaient absolument pas des « Anglo-Saxons », mais étaient originaires de toute sorte de pays en Europe, et surtout d’Irlande et d’Allemagne. En 1914, quand la guerre éclata en Europe, ces Américains d’origine irlandaise ou allemande avaient de bonnes raisons de croiser les doigts pour l’Allemagne et de souhaiter une défaite britannique. Mais, évidemment, beaucoup d’Américains étaient d’origine anglaise et sympathisaient par conséquent avec les Alliés.

      En ce qui concerne la France, après leur entrée en guerre, les Américains allaient y débarquer en agitant la bannière de « Lafayette, nous voici ! » C’était une allusion à l’aide française aux Américains à l’époque de leur guerre d’indépendance contre la Grande-Bretagne, aide qui avait été personnifiée par le marquis de Lafayette. Ce slogan faisait comprendre qu’à leur tour, les Américains venaient rendre aux Français un service qu’ils leur devaient.

      Mais pourquoi alors ne s’étaient-ils pas empressés de venir en aide à leurs chers amis français dès 1914 ? En réalité, une reconnaissance réelle ou supposée à l’égard des Français n’avait rien à voir avec l’entrée en guerre des Américains, d’autant que bon nombre d’entre eux étaient très religieux et n’avaient que peu de sympathie, voire pas du tout, pour cette république gauloise athée ou du moins anticléricale. Les protestants américains sympathisaient avec l’Allemagne, dirigée par les Hohenzollern, des luthériens, et les catholiques américains avaient un faible pour l’Autriche-Hongrie, dont la dynastie régnante, les Habsbourg, passaient depuis l’époque de la Réforme déjà (et de l’empereur Charles Quint) pour les grands champions du catholicisme.

      [...]

      pris d’ici - https://diasp.eu/p/5759014

  • Saint Fidel Castro C’est l’heure de l’mettre

    Aujourd’hui, Mercredi 30 Novembre 2016, C’est la Saint Fidel Castro.

    Saint Fidel Castro est le Saint patron des dictateurs d’opérette, qui n’ont vraiment pas le niveau.

    Saint Fidel Castro n’a pas le niveau, et ne sera peut être même pas canonisé, parce qu’il faut comprendre quand même, qu’un vrai dictateur, un despote qui se respecte, c’est d’abord et avant tout quelqu’un qui fait la guerre à son propre peuple,
    Avec des arrestations massives,
    Des emprisonnement de, entre guillemets, « suspects »,
    Des opposants torturés, qu’on embarque dans des avions et qu’on balance à la mer,
    Des enfants qu’on enlève à leur mère préalablement torturées aussi, et qu’on confie à des familles de militaires
    C’est la répression à tous les étages,
    Le quadrillage de la population avec contrôle absolu et châtiment cruels de la part d’une police politique qui a tous les pouvoirs, ou d’escadrons de la mort.
    C’est des exécutions, des massacres, des disparitions, des prisons remplies
    où le sang décore les murs,
    où des lambeaux de peau trainent sur le sol des cellules,
    où des os se brisent sous les coups des bourreaux.


    C’est des stades, des stades, pour parquer les opposants aux régime comme du bétail, leur enfoncer les baïonnettes dans les côtes pour les faire avancer ou leur exploser la tronche à coups de crosses, s’ils la ramènent.

    C’est certainement pas des stades comme ceux de la havane, qui servent aux match de la selectione nationale de football, ou de la ligua cubana de base ball.
    Pfff ! C’est pas sérieux ça.

    Saint Fidel Castro n’a pas le niveau, et ne sera peut être même pas canonisé, parce qu’il faut comprendre quand même qu’un vrai tyran, c’est d’abord et avant tout un larbin des capitalistes.

    On lui passe ses caprices en matière de culte de la personnalité, à la condition qu’il mène des plans de réforme économiques convenables, c’est à dire :

    – Privatisation des grandes entreprises d’état.
    – Déréglementation totale.
    – Coupe drastique dans les budgets sociaux.
    – Privatisation de l’eau, de l’énergie, de l’éducation, de la santé.
    – L’abandon de la régulation des prix.
    – La baisse des salaires et le chomage en hausse.
    – La fin des retraites et du droit de grève.
    – L’interdiction des Syndicats, enfin, de certains Syndicats.
    et pour compléter le tout, faire des alliances avec des barrons de la drogue, du jeux, de la prostitution, et devenir un centre de blanchiment d’argent.
    Tient, on dirait que je parle de l’union européenne !
    . . . . .
    Ecoutez pour connaitre la suite

    Source : http://www.campuslille.com/index.php/entry/fidel-c-est-l-heure-de-l-mettre

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Fidel_castro

  • chronodrive sur France Culture ce 13 Avril 2016, 13h30

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-13.04.2016-ITEMA_20960239-0.mp3

    Medhi et sa fiancée ont travaillé dans un « chronodrive », un supermarché en ligne. Cadences infernales, abus d’autorité, violation du droit du travail. Ils racontent ce qui se passe pour ceux qui « font les courses pour vous ». Le lien : http://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/chronodrive


    Reportage : Adila Bennedjaï-Zou, Réalisation : Anne Perez-Franchini.

    Pour les conditions de travail à Chronodrive, on n’oublie pas :
    – L’article de la Revue Z par Naïké Desquesnes sur Bastamag : « Je n’avais plus le droit de parler avec mes collègues, ensuite ils m’ont supprimé ma pause pipi » http://www.bastamag.net/Entretien-avec-deux-ex-preparateurs-de-commandes-chez-Chronodrive
    – L’article Travail : « Le sale air de la peur » dans La Brique : http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/767-travail-le-sale-air-de-la-peur
    – Le témoignage sur Radio Campus Lille : http://www.campuslille.com/index.php/entry/jobs-travailler-chez-chronodrive

    #Radio #chronodrive #témoignage #esclavage #France_Culture #Anne_Perez-Franchini #Adila_Bennedjaï-Zou #Audio #Les_pieds_sur_terre

  • Mourir à 19 ans – Le blog de Gérard Filoche
    http://www.filoche.net/2016/01/16/mourir-a-19-ans

    Il y a 500 accidents mortels, dont 1/3 par chute, 4500 handicapés, 700 suicides, 650 000 accidents avec arrêts par an et 150 000 accidents cardiaques et vasculaires directement liés au travail. Le code du travail n’est ni « obese », ni « illisible », au contraire, il n’est pas encore assez détaillé, pas assez fort, ni précis, ni assez contrôlé, ni assez appliqué et les sanctions contre les employeurs ne sont pas assez draconiennes. Il se distille dans ce pays un « air du temps » anti droit, anti sécurité, anti protection des salariés. Il y a la course au fric, le donneur d’ordre est exigeant et intraitable avec son sous-traitant, l’état du droit du travail n’est pas assez protecteur, il y a trop d’intérimaires et de précaires.

  • Google prié de déréférencer plus de 550 millions de liens en 2015
    http://www.nextinpact.com/news/97885-google-prie-dereferencer-plus-550-millions-liens-en-2015.htm

    Google a été prié de déréférencer plus de 550 millions de liens de son moteur de recherche en 2015, un record absolu. Mais si les ayants droit ont ainsi recours de manière croissante aux services du géant de l’internet, ceux-ci ne semblent pas pour autant trouver cela très efficace... Souvent considéré comme la principale porte d’entrée vers les sites de piratage, Google reçoit quotidiennement plusieurs centaines de milliers de requêtes dites « DMCA » – du nom de la législation américaine relative au (...) #Google #RIAA #copyright #déréférencement