• Les opposants au compteur Linky saisissent la justice
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/26/les-opposants-au-compteur-linky-saisissent-la-justice_5291175_3234.html

    Les « anti-Linky » souhaitent la suspension des installations de ces compteurs, voire leur retrait, au nom du « principe de précaution » et du « respect de la vie privée ». Un collectif d’opposants au compteur Linky, dont 200 en Gironde, a annoncé jeudi 26 avril avoir saisi en référé une vingtaine de tribunaux de grande instance dans toute la France pour demander à la justice de « surseoir à l’installation » de ces appareils, voire de les retirer. Ces nouveaux compteurs, qui suscitent la défiance de (...)

    #algorithme #Linky #BigData #procès

  • Vinci acquiert douze plates-formes aéroportuaires d’Airports Worldwide
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/24/vinci-acquiert-douze-plates-formes-aeroportuaires-d-airports-worldwide_52897


    Le PDG de Vinci, Xavier Huillard, à Paris, le 17 avril.
    ERIC PIERMONT / AFP

    C’est une acquisition qui tombe à point nommé. Alors que le président de la République, Emmanuel Macron, vient de commencer sa visite officielle aux Etats-Unis, le groupe de BTP Vinci a annoncé, mardi 24 avril, l’acquisition de douze plates-formes aéroportuaires détenues jusqu’ici par l’américain Airports Worldwide. Pour l’heure, Vinci s’est refusé à communiquer le montant de l’opération. Elle intervient moins d’une semaine après la reprise de l’aéroport d’Amman (Jordanie) par le groupe ADP, dont Vinci est actionnaire à 8 %.

    Grâce à l’achat des plates-formes d’Airports Worldwide, qui gère un trafic annuel de 25,6 millions de passagers, Vinci « change de dimension », se félicite le groupe. Sa filiale, Vinci Airports, présidée par Nicolas Notebaert, devient en effet « le numéro quatre mondial » du secteur, avec un trafic annuel total de plus de 182 millions de passagers.

    Cette opération permet surtout à Vinci de mettre le pied aux Etats-Unis, « le premier marché aérien mondial ». Le groupe gérera désormais l’aéroport international d’Orlando, en Floride. Le portefeuille d’Airports Worldwide recèle quelques autres pépites, à l’instar des plates-formes internationales du Costa Rica, qui bénéficient de l’essor touristique du pays.
    […]
    Malgré cette forte croissance, la filiale du groupe de BTP reste encore très loin du groupe ADP. Le gestionnaire d’aéroport dirigé par Augustin de Romanet pèse lourd : 3,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel et 225 millions de trafic passagers en 2017. Le rachat des plates-formes d’Airports Worldwide ne semble qu’une mise en bouche pour Vinci Airports. La véritable cible de la filiale de Vinci, c’est le groupe ADP. Son éventuelle privatisation pourrait permettre à Vinci de devenir le numéro un mondial du secteur.

    Orlando pour se consoler (hum, les dédits sont mahousses…) de NDDL ?

    • Vinci Airports acquiert 12 aéroports d’Airports Worldwide - Challenges.fr
      https://www.challenges.fr/entreprise/vinci-airports-acquiert-12-aeroports-d-airports-worldwide_582771

      Vinci Airports a signé un accord portant sur la reprise du portefeuille d’Airports Worldwide, comprenant 12 aéroports et qui lui permet d’étendre son réseau aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Costa Rica et en Suède, a annoncé le groupe mardi. Avec cet accord, le groupe «  acquiert neuf nouvelles plateformes  » dont deux en pleine propriété, Belfast International Airport (Irlande du Nord) et Skavsta Airport près de Stockholm (Suède).

      Il s’implante aussi aux Etats-Unis avec «  une concession  » de l’aéroport d’Orlando-Sanford en Floride, quatre aéroports «  sous contrat d’exploitation totale  » (Hollywood Burbank Airport et Ontario International Airport en Californie et Macon Downtown Airport et Middle Georgia Regional Airport en Géorgie) et trois contrats de gestion partielle d’aéroports américains. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé.

      Le portefeuille comprend également des « participations en co-contrôle dans les deux principaux aéroports du Costa Rica (48,75% de Juan Santamaria International Airport et 45% de Daniel Oduber Quiros International Airport) ».
      […]
      Avec les aéroports de Belfast et Skavsta, «  Vinci Airports se renforce également en Europe, où le groupe exploite déjà 12 aéroports en France et 10 au Portugal auxquels s’ajoute l’aéroport Nikola-Tesla de Belgrade (Serbie), dont Vinci Airports a signé le contrat de concession le 22 mars dernier  », précise-t-il.

    • C’est marrant, avant même de lire la conclusion, j’allais faire de la #prospective à peu de frais en annonçant que #Macron et sa clique au gouvernement finirait par ordonner la #nationalisation d’#ADP.
      Le schéma d’enrichissement des grands groupes est tellement prévisible : on finance la constitution d’empires publics par l’argent du #contribuable, ensuite on les nationalise ; on a peu de chances de se tromper si on suppose que les bénéficiaires du grisbi sont/ont été/vont être des soutiens de poids à ces personnes qui actent de ces décisions.

  • Secret des affaires : le Sénat durcit le texte
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/19/secret-des-affaires-le-senat-durcit-le-texte_5287631_3234.html

    Contre l’avis du gouvernement, le Sénat a durci le texte en élargissant la définition du secret des affaires aux informations qui ont « une valeur économique », alors que le texte initial parlait de « valeur commerciale ». Le Sénat a également supprimé l’article introduit à l’Assemblée pour instaurer une amende civile destinée à sanctionner les procédures abusives qui seraient intentées contre des journalistes ou des lanceurs d’alerte.

    Ces « procédures bâillons », même si elles échouent au fond, sont destinées à décourager associations et organes de presse en raison du coût des longues procédures judiciaires. Une commission mixte paritaire devrait être convoquée pour trouver un compromis entre les deux assemblées.

  • Le FMI met en garde contre les risques susceptibles de faire dérailler la reprise
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/17/le-fmi-met-en-garde-contre-les-risques-susceptibles-de-faire-derailler-la-re

    Dans ses dernières perspectives mondiales, le Fonds monétaire international estime que la croissance mondiale devrait accélérer à 3,9 % en 2018 et en …

  • En Birmanie et au Sri Lanka, polémiques sur le rôle de Facebook
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/11/en-birmanie-et-au-sri-lanka-polemiques-sur-le-role-de-facebook_5283906_3234.

    Le réseau social est accusé d’avoir laissé se propager des messages haineux contre les minorités musulmanes en négligeant son travail de modération. Alors que des violences intercommunautaires se propageaient en mars dans le centre du Sri Lanka, des militants de ce pays ravagé par près de trois décennies de guerre civile alertaient Facebook au sujet de plusieurs messages haineux contre la minorité musulmane. L’un de ces posts appelait à « tuer tous les musulmans, sans épargner un seul enfant, parce (...)

    #Facebook #manipulation #domination #Islam #discrimination

  • Nucléaire : de nouvelles anomalies détectées à l’EPR de Flamanville

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/10/nucleaire-de-nouvelles-anomalies-detectees-a-l-epr-de-flamanville_5283275_32

    EDF a annoncé que des « écarts de qualité dans la réalisation des soudures » avaient été détectés sur l’EPR de Flamanville et signalés à l’autorité de sûreté nucléaire.

    Ces « écarts de qualité » portent sur les soudures sur les tuyauteries du circuit secondaire principal, qui conduit la vapeur des générateurs à la turbine. Elles avaient pourtant été contrôlées par le groupement des entreprises chargées de la fabrication du circuit, qui « les avaient déclarées conformes au fur et à mesure de leur réalisation », indique EDF.

    Concrètement, EDF avait défini pour la construction de l’EPR cette nouvelle norme de qualité, et n’a pas été en mesure de la faire respecter par ses sous-traitants.

  • Tesla : le très cher poisson d’avril d’Elon Musk

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/03/tesla-le-tres-cher-poisson-d-avril-d-elon-musk_5279960_3234.html

    La plaisanterie du fantasque patron du constructeur de voitures électriques, qui a annoncé sa faillite dans un Tweet, arrive au mauvais moment pour une entreprise lourdement endettée, observe le chroniqueur économique du « Monde » Jean-Michel Bezat.

    Les boursiers n’ont, décidément, pas d’humour et la blague d’Elon Musk lui a coûté plusieurs milliards de dollars. Toujours aussi déjanté, le patron du constructeur de voitures électriques haut de gamme (et de la société aérospatiale SpaceX) a voulu faire son « poisson », lundi 1er avril. Il a posté ce Tweet : « Malgré d’intenses efforts pour trouver de l’argent, y compris une tentative désespérée de vente massive d’œufs de Pâques, Tesla a fait totalement et complètement faillite. Une faillite telle que vous ne pouvez même pas l’imaginer ». Il a aussi publié une photo de lui, un écriteau sur la poitrine, barré du mot « bankwupt » (« ruiné »), assorti de ce commentaire : « Elon a été trouvé évanoui contre une Tesla Model 3, entouré de bouteilles « Teslaquilla », des traces de larmes séchées encore visibles sur ses joues. »

    Ce n’était vraiment pas le moment, même si M. Musk est agacé par la chute de 20 % de l’action Tesla à Wall Street depuis un mois. Le titre a encore plongé de 5,1 %, lundi, à la Bourse de New York. Le constructeur traverse une passe industrielle et financière difficile : retards dans la production du dernier-né de sa gamme, le Model 3, et baisse annoncée de ses objectifs de ventes ; rappel de 123 000 Tesla S avant le week-end ; enquête du régulateur américain des transports après un récent accident mortel impliquant un de ses véhicules autonomes, même si Tesla assure que le conducteur avait été dûment averti qu’il lui fallait reprendre le volant.

    Fragile titan

    Presque toutes les Big Tech sont sous surveillance des marchés, certains investisseurs estimant avoir trop de valeurs technologiques dans leur portefeuille. Et dans le collimateur des hommes politiques, aux Etats-Unis et en Europe : Amazon, cloué au pilori de Twitter par un Donald Trump accusant le géant du e-commerce de mettre la Poste américaine sous tension et de détruire le commerce traditionnel, y compris des enseignes historiques comme Toys’R’Us ; Facebook, ébranlé par le scandale Cambridge Analytica, un pillage de 50 millions de profils d’internautes au profit d’hommes politiques ; Uber, lui aussi mis en cause après l’accident mortel causé par un de ses véhicules autonomes en Arizona. Nombre de ces sociétés ont ainsi vu fondre leur capitalisation ces dernières semaines.

    Mais peu de titans de la Silicon Valley sont aussi fragiles que Tesla. Depuis sa création en 2003, il n’a pas dégagé de bénéfices annuels. Sa dette est lourde et coûteuse, et il va encore devoir faire appel au marché pour se refinancer. L’avenir de la « maison Musk » repose donc sur la confiance d’investisseurs prêts à mettre ou remettre au pot pour continuer ce qui ressemble bien à une aventure. Et sans espérer que l’entreprise fasse des profits dans l’immédiat. Après tout, les actionnaires fidèles n’ont pas eu à se plaindre : l’action a gagné 515 % en cinq ans. Ils attendent néanmoins avec impatience – et inquiétude – la publication du nouveau rythme de production du Model 3 dans quelques jours. Et là, le fantasque patron de Tesla n’aura pas droit au poisson d’avril.