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  • Le géant du lait mayennais Lactalis perquisitionné pour des soupçons de fraude fiscale massive
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/mayenne/laval/le-geant-du-lait-mayennais-lactalis-perquisitionne-pour

    Des perquisitions ont eu lieu mardi 6 février sur différents sites du géant de l’agroalimentaire notamment au siège social à Laval en Mayenne. Le parquet National Financier soupçonne le géant mondial du lait de fraude fiscale aggravée.
    Les enquêteurs du Parquet National Financier s’intéressent à une période allant de 2009 à 2020.

    Ils cherchent à savoir si le groupe mayennais a sous-évalué ses bénéfices imposables en France en passant par des filiales situées en Belgique et au Luxembourg.

    Le montant des droits susceptibles d’avoir été éludés sur cette période est « évalué à ce stade à plusieurs centaines de millions d’euros » déclare une source judiciaire à l’Agence France Presse.

    #fraude_fiscale #lactalis #ruissellement (dans les #paradis_fiscaux)

  • À Nantes, l’approvisionnement en eau potable menacé par le bouchon vaseux
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/a-nantes-l-approvisionnement-en-eau-potable-menace-par-

    C’est l’un des sujets de préoccupation majeure face aux épisodes de sécheresses à répétition : l’approvisionnement en eau potable. À Nantes, la situation est devenue très tendue, la faute notamment au bouchon vaseux. Des sédiments qui remontent le lit de la Loire jusqu’au point de captage, situé juste en amont de la métropole.

  • 150 ans d’Alfred Jarry : sur les traces de l’écrivain né à Laval
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/mayenne/laval/150-ans-d-alfred-jarry-sur-les-traces-de-l-ecrivain-ne-
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/Iq83kbpFjRi4dJETnO_ZfJM_FeM/930x620/regions/2023/02/20/63f380610837b_portrait-jarry-1.jpg
    Alfred Jarry, Père d’Ubu Roi, est né en 1873, à Laval
    © Florie Cotenceau

    Connu pour être l’auteur de la comédie burlesque et absurde « Ubu roi », le Lavallois Alfred Jarry n’a eu de cesse de bousculer les codes, créant le théâtre de l’absurde. Avant-gardiste et précurseur du mouvement surréaliste, 150 ans après sa naissance, Alfred Jarry reste aujourd’hui un maître en la matière.

  • Aux urgences, pourquoi l’été s’annonce encore plus chaud que l’an dernier
    https://www.ouest-france.fr/sante/hopital/lete-sannonce-encore-plus-chaud-aux-urgences-dbb58dfe-135c-11ee-b74c-5b
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA2ZWI1ZjEzZGIyYWUyNDY4NTMzZDgwMzc1ZTFmZDc3Zjg?width=1260&he

    Un an plus tard, les signes d’alerte sont au moins aussi forts : « La situation est pire que l’an dernier pour trois raisons, assure le Dr Marc Noizet, successeur de François Braun à la présidence du syndicat Samu-Urgences de France. La disponibilité des lits s’est dégradée dans les établissements, en raison de ressources humaines encore plus précaires. Les signaux de souffrance et de mauvais état de santé des personnels sont excessivement inquiétants. Et la loi Rist (qui plafonne la rémunération des intérimaires) a mis à genoux certains établissements en anesthésie, imagerie, gynéco, urgences… Des services ferment ou sont en rupture de fonctionnement dans tous les départements. On essaie de cacher la réalité mais il y en a partout. »

  • Mort de Jean-Paul Corbineau, membre fondateur du groupe Tri Yann
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/mort-de-jean-paul-corbineau-membre-fondateur-du-groupe-

    Jean-Paul Corbineau s’est est allé. Membre fondateur du groupe Tri Yann, le musicien nantais s’est éteint à l’âge de 74 ans ce 16 décembre des suites « d’une longue maladie ».

    https://www.youtube.com/watch?v=Jvu-ci_F96U

    Má théimse chuig áirnéal is rince is spórt
    Chuig aonach is rásaí’s gach cruinniú dan tsórt
    Má tím daoine súgach’s má bhím súgach leo
    0, cad é sin don té nach mbaineann sin dó ?

    Má tím daoine súgach’s má bhím súgach leo
    0, cad é sin don té nach mbaineann sin dó ?
    Má tím daoine súgach’s má bhím súgach leo
    0, cad é sin don té nach mbaineann sin dó ?

    Má théim’na coille craobhaí, ’cruinniú sméara nó cnó
    ’Bhaint ulla de ghéaga nó bhuachailleacht bó ;
    Má shínim seal uaire faoi chrann’ deanamh só
    0, cad é sin don té nach mbaineann sin dó ?...

    Chuaigh mé chun aonaigh is dbiol mé mo bhó
    Ar chúig phunta airgid’s ar giní bhuí óir;
    Má ólaim an t-airgead’s má bhronnaim an t-ór...
    0, cad é sin don té nach mbaineann sin dó ?...

    Deir daoine go bhfuil mé gan rath is gan dóigh
    Gan earra ná eadáil, gan bólacht nó stór
    Má tá mise sásta’ mo chónai i gcró...
    0, cad é sin don té nach mbaineann sin dó ?...

    (source : https://www.paroles.net/tri-yann/paroles-cad-e-sin-don-te-sin)

    Petite histoire du groupe Tri Yann (an Naoned) :
    https://triyann1.wixsite.com/triyann

  • Meteociel.fr - Observations satellite - images satellite infrarouge et visible
    https://www.meteociel.fr/observations-meteo/satellite.php

    C’est moi ou les fumées des incendies en Gironde remontent jusque vers nous ? Non, parce que le vent de Sud-Sud-Ouest s’est levé il y a une heure et ça sent vraiment le cramé dans le bled. En outre, il y a comme des fumées qui se traînent à 10 m du sol.

  • Hellfest 2022. Le groupe ukrainien Jinjer sera bien présent à Clisson pour le festival
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/clisson/hellfest-2022-le-groupe-ukrainien-jinjer-sera-bien-pres

    Finalement, il a annoncé mercredi 8 juin qu’il avait obtenu une dérogation spéciale pour « quitter l’Ukraine afin d’aider ses compatriotes de la meilleure façon qui soit - par la musique ».

    « Nous sommes très honorés... », déclare le bassiste Eugene Abdukhanov, "d’annoncer qu’avec l’aide du Ministère ukrainien de la Culture, nous avons obtenu la permission de voyager à l’étranger en tant qu’ambassadeurs de notre pays pour collecter des fonds et sensibiliser le public à la guerre qui fait rage chez nous. C’est un grand honneur pour nous en tant que groupe et en tant que citoyens. Nous ferons notre part pour que cette guerre s’arrête le plus vite possible ! Venez soutenir, danser et crier de tout votre cœur pour l’Ukraine !"

    Donc hier il y avait Jinger au Hellfest :
    https://www.youtube.com/watch?v=WTOlZiPOnqU

    Je ne comprends pas cette histoire de « dérogation spéciale » et de « permission de voyager à l’étranger ». Les Ukrainiens ont besoin d’une « dérogation spéciale » pour voyager en dehors du pays ? (Ou c’est une mauvaise traduction, ce qu’ils veulent dire c’est le statut de voyager « en tant qu’ambassadeurs » culturels ?)

  • « Le village de Bamboula »
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/documentaire-le-village-de-bamboula-l-indecence-pavee-d
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/3NncEZFWJqyMu7as5_EF3t5RJ88/930x620/regions/2022/01/04/61d4abc9433bd_1-le-village-de-bamboula-c-yves-forestier

    En 1994, 25 hommes, femmes et enfants ont vécu six mois retenus dans un parc animalier à Port Saint-Père dans la relative indifférence de la société de l’époque, avec la bénédiction des pouvoirs publics. Cette histoire est liée à celle d’un biscuit chocolaté vendu dans les années 80 : Bamboula.

    j’ignorais totalement cette histoire, on m’a parlé du #docu le we dernier

    #zoo_humain

  • Médecins, hôpitaux : les Pays de la Loire à bout de souffle ? Murielle Dreux - 11/12/2021
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/mayenne/laval/medecins-hopitaux-les-pays-de-la-loire-a-bout-de-souffl

    Le système de santé n’a jamais été autant sous tension et notamment en Pays de la Loire : services en sursis, urgences fermées plusieurs nuits à Laval et dans les hôpitaux sarthois.

    Les personnels des CHU crient leur inquiétude et leur épuisement. Beaucoup décident de changer de métier et cela génère des pénuries de personnel médical.

    https://www.youtube.com/watch?v=OQc288jQF1s

    Comment en est-on arrivé là ? Quelles solutions existent pour faire face à cette crise inédite ? Les annonces du Ségur de la santé, qui promettent plus d’un milliard d’euros pour les services de santé en Pays de la Loire sont-elles suffisantes ?

    https://www.youtube.com/watch?v=2iyYB3iDGhg

    Des reportages et des invités pour faire un état des lieux du secteur de la santé.

    Virginie Charbonneau accueille sur le plateau exceptionnellement installé à Laval en Mayenne :
    • Le maire divers-Gauche de Laval, Florian Bercault
    • Yannick Favennec, député UDI de Mayenne, qui a déposé une proposition de loi pour imposer aux médecins tout juste diplômés de s’installer dans des secteurs dits « déserts médicaux »
    • Caroline Brémaud, cheffe des urgences de l’hôpital de Laval, cette médecin se mobilise sur les réseaux sociaux notamment 
    • Florent Pouget, directeur de l’offre de santé ARS Pays de la Loire (Agence Régionale de Santé)

    La Sarthe ou la Mayenne, départements ruraux, font face à un manque de personnel et à la menace de fermeture des services d’urgence ou de chirurgie.
    
Florian Bercault, le maire de Laval attend la concrétisation des promesses de l’Etat 

    https://www.youtube.com/watch?v=acSgaY9Gjqo

    Le député Yannick Favennec plaide pour une obligation de présence des jeunes médecins en milieu rural

    https://www.youtube.com/watch?v=WiSZHRtuAZU

    Une politique contraignante en faveur de l’installation médicale dans les déserts médicaux également défendue par Caroline Brémaud.
    L’urgentiste porte un discours qui tranche par rapport aux positions de la majorité des syndicats de médecins. 

    https://www.youtube.com/watch?v=q5r5H1aehOg

    ►Dimanche en Politique, ce dimanche 12 décembre à 11h25 et à tout moment sur francetv.fr

    #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #Hôpital #Bruxelles #Laval #Mayenne #Sarthe #Pays_de_la_Loire #France

  • Angers : anciennes pensionnaires du Bon Pasteur, elles veulent être reconnues comme victimes pour les violences psychologiques ou physiques subies
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/angers/maine-et-loire-anciennes-pensionnaires-du-bon-pasteur-e

    Angers : anciennes pensionnaires du Bon Pasteur, elles veulent être reconnues comme victimes pour les violences psychologiques ou physiques subies
    Elle ont vécu un calvaire. Placées, alors qu’elles étaient mineures, par la justice ou leurs familles, au Bon Pasteur à Angers, d’anciennes pensionnaires dénoncent des violences psychologiques et physiques que leur faisaient subir les religieuses qui les encadraient. 50 ans plus tard, réunies en association, elles réclament des comptes à l’institution religieuse et à l’état.

    #institutions_religieuses #congrégations #maltraitance #maisons_de_correction #exploitation #patriarcat

  • « Il avait noté sa méthode dans un cahier » : les témoignages glaçants de victimes d’une organisation pédocriminelle Midi Libre
    https://www.midilibre.fr/2021/10/02/il-avait-note-sa-methode-dans-un-cahier-les-temoignages-glacants-de-victim

    Après 50 années de silence, ils se retrouvent enfin et parlent pour extérioriser leur traumatisme. Des dizaines de victimes d’abus sexuels lors de leur enfance au Petit-Séminaire de Chavagnes-en-Paillers (Vendée) se sont constituées en collectif, afin de dénoncer tout un système pédocriminel qui a sévi pendant de nombreuses années, en toute impunité. 


    Le confessionnal faisait partie des lieux où des prédations ont été commises. Midi Libre - EVA TISSOT

    Il aura fallu le témoignage de Jean-Pierre Sautreau dans son livre « Une croix sur l’enfance », publié en 2018, pour que les langues se délient. Depuis ce premier récit édifiant, relatant les faits et gestes d’une partie des membres de l’Eglise de Vendée, particulièrement dans le Petit-Séminaire de Chavagnes-en-Paillers, les victimes affluent par dizaines. À tel point qu’elles ont décidé, comme le relate France 3 https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/vendee/herbiers/vendee-a-chavagnes-en-paillers-la-pedocriminalite-en-sy , de se constituer en collectif.

    « Les chouchous caressés au fond de la classe »
    Dans ce collectif, on retrouve Jean-René, 61 ans. Il explique à nos confrères que l’ambiance était « bizarre » lorsqu’il est entré en 6e2 :
    le prof d’anglais et ses « chouchous » qu’il caressait au fond de la classe en nous interdisant de nous retourner", ou ces "professeurs qui venaient vérifier que l’eau était assez chaude, au moment des douches

    Il poursuit en précisant que pour sa part, il a été agressé dans un confessionnal par un monseigneur : « Il m’a demandé si j’avais des pensées impures. J’avais 10 ans, je ne savais pas ce que c’était une pensée impure. J’avais vu une femme nue, et à ce moment-là, il déboutonne ma culotte courte et il glisse sa main dans mon slip et pendant toute la confession, il a joué avec mes organes génitaux. J’étais pétrifié. J’ai bien senti qu’il cherchait à me faire avoir une érection, à 10 ans, ce n’est pas toujours possible. »

    Une méthode de prédation mise à l’écrit
    Pire. Jean-René assure que ce « manipulateur de génie » avait noté une méthode dans un cahier pour abuser des enfants dont il avait la charge. Il ajoute : 
    Une méthode qu’il a appliquée, dont d’autres prédateurs de Chavagnes se servaient pour abuser des enfants aussi

    Un véritable système de prédation était donc à l’œuvre, et ce dernier était semble-t-il couvert par l’Eglise. « Quand un prêtre était trop sulfureux dans un endroit, au séminaire ou en paroisse, l’évêque le changeait de place », précise Jean-René. 

    Plus de 60 victimes officiellement recensées
    Une autre victime explique avoir été agressée pour la première fois alors qu’elle avait 9 ans, et ne pas avoir été cru par ses parents, qui le traitaient d’affabulateur : « Ce qui a été compliqué c’est ça, de vivre toute l’enfance en étant traité de menteur ».

    Pour la première fois en mars dernier, l’évêché de Vendée a fait acte de repentance, et une plaque en mémoire des victimes a été installée dans la cathédrale de Luçon. Pas sûr que cela suffise à soigner les traumatismes des 65 victimes déjà officiellement recensées par le diocèse de Luçon entre les années 50 et les années 70, pour au moins 45 agresseurs (32 pour le seul Petit-Séminaire). 

    Un chiffre largement sous-estimé selon Jean-René. Ce dernier, se basant sur les témoignages recueillis par le Collectif85, évoque "plusieurs centaines, peut être plusieurs milliers" d’enfants abusés sur deux décennies. La commission Sauvé doit sortir un rapport accablant mardi prochain, selon lequel "un tiers de l’équipe enseignante a été accusé" de prédation sexuelle. 

    #pédophilie #Enfants #culture_du_viol #viol #catholicisme #enfants #pédocriminalité #viols #violences_sexuelles #pedocriminalité #impunité #religion #église #Vendée #Petit-Séminaire #Séminaire #prédateurs #prédation #commission_Sauvé #enseignement

    • Le rapport donnera un état des lieux quantitatif du phénomène, et notamment du nombre de victimes. Il comparera la prévalence des violences sexuelles dans l’Eglise à celle identifiée dans d’autres institutions (associations sportives, école...) et dans le cercle familial.

      La commission évaluera également les « mécanismes, notamment institutionnels et culturels » qui ont pu favoriser la pédocriminalité et listera 45 propositions.

    • France : depuis 1950, il y a eu entre 2.900 et 3.200 pédocriminels au sein de l’Église catholique
      https://www.rtbf.be/info/societe/detail_france-depuis-1950-il-y-a-eu-entre-2-900-et-3-200-pedocriminels-au-sein-

      Il y a eu « entre 2.900 et 3.200 pédocriminels », hommes - prêtres ou religieux - au sein de l’Église catholique en France depuis 1950, a déclaré à l’AFP Jean-Marc Sauvé, le président de la Commission qui enquête sur la pédocriminalité dans l’Église en France.

      « Il s’agit d’une estimation minimale », fondée sur le recensement et le dépouillement des archives (Église, justice, police judiciaire et presse) et sur les témoignages reçus par cette instance, a-t-il ajouté. C’est un chiffre à rapporter à une population générale de 115.000 prêtres ou religieux au total sur cette période de 70 ans.

      Après deux ans et demi de travaux, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) rend mardi les conclusions, dans un rapport, qui annexes comprises, montera finalement à « 2.500 pages », a-t-il précisé.

      Le rapport donnera un état des lieux quantitatif du phénomène, et notamment du nombre de victimes. Il comparera la prévalence des violences sexuelles dans l’Eglise à celle identifiée dans d’autres institutions (associations sportives, école...) et dans le cercle familial.

      La commission évaluera également les « mécanismes, notamment institutionnels et culturels » qui ont pu favoriser la pédocriminalité et listera 45 propositions.
       

    • Comment se fait il qu’une telle organisation criminelle n’ait pas été interdite ?

      Et l’on croise toujours des membres de cette mafia sexuelle, entourés d’enfants dans les processions, à la sortie des églises . . . .

  • Sur la mort du prêtre vendéen, témoignage d’une personne qui a bien connu Emmanuel, son élève qui s’est accusé de lui avoir donné la mort .

    _Témoignage que je viens de rédiger.
    Je ne peux plus me taire.
    Cécile Murray, le mardi 10 août 2021.

    Je suis choquée d’apprendre le meurtre d’un homme, qui était prêtre et qui tendait la main aux personnes dans le besoin. Je veux lui dire merci.
    Je suis bouleversée pour cet homme qui a tendu la main à Emmanuel.
    Et je suis bouleversée parce que Emmanuel, le suspect, était mon élève et mon ami depuis 2013.

    Et pour cette raison, je ressens vraiment le besoin en lisant tout ce qu’il se dit sur les réseaux de donner mon témoignage, qui j’espère clarifiera et aidera à mieux comprendre cette tragique situation.
    Peut être pourra il aider à ne pas juger trop vite.

    Je ne crois pas, comme beaucoup le déclarent, qu’il s’agisse d’un incident terroriste ou radical.
    Madame Le Pen, non, ne faites pas l’erreur de vous emparer trop vite de cette histoire tragique. Car cette histoire nous ramène bien avant l’incendie, bien avant ce meurtre terrible.

    J’avais 24 ans lorsque j’ai connu Emmanuel. Aujourd’hui j’en ai 32. Emmanuel a mangé à notre table, nous avons été au musée ensemble, plusieurs fois je l’ai conduit ici ou là en voiture, seule, parce qu’Emmanuel était un homme bon et doux, profondément respectueux, avec lequel on se sentait en sécurité. Il a offert à la naissance de mon premier fils une peluche que nous avons toujours. Il a joué avec mes enfants.
    Il a été hébergé par des membres de ma famille plusieurs mois, lorsqu’il n’avait nulle part où aller. Il était discret, gentil, était aimé de tous. Bref, vous l’avez compris, je connais bien cet homme.

    Il avait la confiance de beaucoup de personnes, avant l’incendie à la cathedrale. Il était benevole, tous le décrivaient comme calme, paisible, plutôt timide et discret. Il bégayait un peu. De tous les réfugiés que je connais (et on emploie le terme “réfugié” à tort parce que justement, il ne l’était pas), il était que j’aurais placé en dernier sur la liste de ceux qui pourraient un jour faire du mal à autrui.
    Je précise, avec regret mais je m’y sens forcée vu les commentaires lus aujourdui, qu’il n’était pas musulman. Il était chrétien, catholique.
    Et il s’est beaucoup investi bénévolement au service de l’Eglise Catholique.

    En 2013 j’ai lu en long et en large Les documents qu’il a reçus oú sa demande d’asile était refusée. Nous étions assis dans ma salle à manger, je lisais en silence le courrier de l’OFPRA (office français de protection des réfugiés et apatrides), essayant de rester calme. Emmanuel pleurait, impuissant. Dans ce dossier, il y avait la transcription de son interview à l’OFPRA, et donc de son histoire. J’ai tout lu en ravalant mes larmes et j’ai attendu qu’il reparte de chez moi pour m’effondrer. C’était la première fois que je lisais les détails de son histoire. Je me demandais comment il pouvait tenir si calmement, sans suivi psychiatrique après ces horreurs. Il me faudrait, si je traversais ça, un suivi psychiatrique de plusieurs années pour m’en remettre !
    Non seulement il avait besoin d’un suivi psy, comme de nombreux demandeurs d’asile d’ailleurs, qui vivent hantés par leurs souvenirs et les traumas... mais en plus, puisque le refus de ‘OFPRA doit toujours être argumenté, on lui disait que son histoire n’était pas la vérité. On remettait en question la véracité des documents qu’il avait fournis, par exemple. Tant de personnes vivent ça. Ça serait tellement plus sain pour ceux qui racontent la vérité d’entendre qu’on ne peut pas accueillir davantage de personnes en France. S’entendre dire qu’on ment n’est pas facile pour tout le monde. J’ai vu ce jour là commencer pour cet homme qui avait déjà vécu la torture (au premier degré) une torture psychologique. L’angoisse, la peur, le sentiment d’injustice. Ce dossier est confidentiel et j’espère qu’un jour il sera relu, afin qu’on puisse réaliser non seulement l’horreur que cet homme a traversé, mais aussi la brutalité et l’indifférence avec laquelle on répond à une personne sur un sujet si délicat que l’histoire de sa vie, surtout parsemée de tels traumas.

    Vous vous direz peut être : si ils ont jugé que son histoire n’est pas recevable, ils sont experts, nous devons faire confiance.
    C’est là que les choses se compliquent : ces 9 dernières années au contact de demandeurs d’asile m’ont appris que, bien au delà de l’histoire de la personne, il y a des enjeux politiques et des accords entre les pays, voire même l’implication de notre pays dans certains conflits qui font que certains demandeurs d’asile ayant vraiment vécu atrocités et danger de mort ne sont pas reconnus réfugiés en France. Pour le Rwanda, la France considère que le genocide est terminé. Elle ne reconnaît pas les représailles qui ont pu avoir lieu après le genocide. Or un genocide et la haine ne se termine pas du jour au lendemain. Ça se saurait. Je me retiens de parler du Tchad et de la position de la France, et tellement d’autres exemples qui peuvent nous faire tellement honte, nous citoyens français.

    Personnellement, je n’ai jamais réussi à m’imaginer dans la peau d’Emmanuel.
    Il a fui la violence, pour finalement vivre un autre cauchemar de plusieurs années, sans toit, sans futur, sans être cru. Une fragilité psychologique s’est progressivement installée.. une impuissance terrible.

    Il a essayé de croire, essayé de positiver. Plusieurs fois, nous avons prié. Il était croyant, catholique. Il essayait de placer sa confiance en Dieu. Il passait du temps d’ailleurs à l’église. Il a même été rencontré le Pape et était très fier d’une photo de lui qui lui serrait la main. L’Eglise, c’était sa bouffée d’oxygène.
    Mais récépissés, OQTF se sont enchaînés. Les montagnes russes. Le désespoir revenait souvent. On ne peut pas ce que c’est. Pendant 8 ans, errer sans toit, dépendre de la bienveillance de certains qui t’accueillent. Tu ne peux pas travailler. Tu n’es pas réfugié. Tu ne peux pas retourner au pays, parce même si la France veut pas te croire pour ses raisons à elle qui dépasse de loin l’échelle des individus concernés, toi tu as connu la torture et l’horreur. Mais on te dit que tu mens. Malgré ce que le docteur qui a inspecté ton corps a écrit. Malgré les preuves que tu fournis.Aucune issue.

    Il y a eu un tournant, dans la santé mentale d’Emmanuel. C’était en hiver 2019 (?) il me semble. Ça faisait déjà longtemps qu’on ne s’était pas revus. Emmanuel est venu chez nous, balafré à la joue, ses lunettes cassées, dans un état de panique, il était confus, il pleurait, il n’arrivait pas à s’exprimer. Le regard dans le vide, il répétait qu’il ne comprenait pas pourquoi il avait été attaqué. Quelques jours plus tôt, sur le parvis de la cathédrale, il avait été attaqué. Je lui ai mis de la crème sur la joue, je lui ai donné le tube. Je devais partir faire je ne sais quoi avec mes enfants, je n’ai pas pris le temps qu’il fallait. Je n’ai pas mesuré ce qu’il se passait. Je crois que ce jour la, il a vécu un trauma de plus, un trauma de trop. Peut être qu’à cette attaque, des traumas sont remontés...

    Il y a quelques mois, je parlais avec un jeune qui était dans ma classe de francais, avec Emmanuel. B. avait 16 ans quand il est arrivé. Lui aussi avait eu un OQTF (obligation de quitter le territoire français ) et lui aussi je l’avais vu pleurer, dans notre salon. Sa maman lui manquait. Il n’était qu’un ado, après tout ! Il ne savait pas où il allait. Mais parce qu’il était mineur, il a bénéficié de la protection de l’enfance et après une année de galère et de détresse, il a reçu ses papiers. Aujourd’hui iil a fait des études, il travaille et il conduit. Alors que je lui donnais la terrible nouvelle de l’incendie de la cathedrale, voici ce qu’il a dit : « Si les problèmes avaient duré 8 ans pour moi, moi aussi je serais devenu fou, c’est invivable, intenable. Je suis désolé pour Emmanuel. »
    ...
    Comprenons nous ?

    Déjà l’année dernière à l’incendie de la cathédrale, de nombreuses personnes ont crié à l’attaque terroriste. Cette cathédrale, Emmanuel l’aimait beaucoup. C’était son lieu de travail et son lieu de recueillement. En quelque sorte, c’était chez lui. Il ne s’agit pas d’un homme qui est entré dans une cathédrale pour y mettre le feu ! Il s’agit d’un homme qui n’en pouvait plus et qui a foutu le feu à l’endroit qu’il connaissait peut être le mieux. Nous qui connaissons Emmanuel savons que c’était bien plus profond. Il aimait vraiment servir à l’église, ça lui permettait de penser à autre chose. Il aimait vraiment l’église. Sauf que même l’Eglise n’avait pu l’aider à hauteur du besoin. Le soutenir comme il l’aurait fallu. Parce qu’un homme a qui on refuse de vivre comme un homme, à un moment, ne peut plus tenir. Malgré le vrai soutien qu’il a reçu de la part de plusieurs personnes et de l’Eglise.

    Je voudrais dire à Madame Le pen que oui, oui, il fallait accueillir cet homme menacé de mort au Rwanda. Oui il fallait l’accueillir. Mais ce n’est pas ce que nous avons fait. Il n’a pas été accueilli par la France, on lui a refusé l’asile suite à une interview, on lui a dit qu’il mentait, et pour des raisons qui dépassent son histoire et qui concernent la France et ses accords politiques, et cela malgré son intégration, son bénévolat, ses grands efforts, sa claire envie de s’en sortir, toutes les attestations que nous autres avons fournies, sa motivation à travailler, on l’a laissé survivre seul, sans ressources, sans toit, sans futur et sans perspective d’avenir. On l’a laissé la nuit revivre l’horreur de son passé dans ses cauchemars et le jour, faire face au cauchemar que vit l’homme débouté du droit d’asile. L’homme qui ne peut vivre comme un homme. On la laissé dans une détresse psychologique telle qu’un homme pourtant si doux, et encore une fois je ne suis pas la seule à le dire, se retrouve aujourd’hui tellement perturbé psychologiquement qu’il a tué celui qui lui tendait la main. Sans parler de la prison depuis l’acte terrible d’incendier la Cathédrale. L’Unité psychiatrique de la prison. Il ne mangeait plus pendant un temps. Il ne parlait plus. L’avez vous visité ? avez vous cherché ce qui a pu le pousser à déclencher un incendie dans la cathédrale ?

    On a fait vivre un cauchemar à ce pauvre homme, pendant de nombreuses annees. Aujourd’hui, je pense qu’Emmanuel souffre de troubles psychiatriques graves qui ont fait de lui, hier, lundi 9 août 2021, un criminel. Il a tué cet homme qui lui tendait la main. C’est un acte d’une gravité énorme, et un acte incompréhensible qui, pour moi et à la lumière de ce que je sais de cette histoire, ne s’explique que par le trouble psychiatrique. Un trouble psychiatrique qui doit être reconnu. Un trouble psychiatrique installé par des années d’angoisse, dû à l’indifférence et la survie que vivent les déboutés du droit d’asile.
    Et ce sont des citoyens, des religieux, des missionnaires, qui dans l’ombre prennent soin de ces gens qui sont là sans être là. Peu d’associations le font puisqu’il n’y a pas de financement pour ce public la. Qui sont les fantômes de notre République des droits de l’homme. Qui bossent au black dans notre pays.

    Aujourd’hui je peux dire que mon ami Emmanuel est devenu un meurtrier, lui qui avait fui son pays et tout risqué pour ne pas l’être. Il est devenu un meurtrier.
    Mais jamais je n’oublierais qu’avant hier, lundi, il était d’abord une victime, une victime du Rwanda, et une victime d’une France qui ne lui a pas tendu la main alors qu’il avait besoin de secours, pendant de longues années.

    Madame Le Pen se permet de s’emparer du sujet en le reliant à un acte terroriste, disant que cet homme n’aurait jamais dû venir en France. Elle se saisit d’une histoire qu’elle ne connaît pas comme d’un argument pour faire pencher la balance en sa faveur.

    Cet homme comme tant d’autres est venu trouver refuge en France parce que nous sommes le pays des Droits de L’Homme. Mais nous ne lui avons pas donné refuge. Nous l’avons laissé dans la misère et sa souffrance a pris le dessus. Hier il a commis le pire.

    Aucun de nous ne peut savoir s’il aurait supporté les souffrances d’Emmanuel. Celles du Rwanda, et celles de ces 9 dernières années en France. Moi, je ne pense pas que j’aurais pu les supporter. Déjà les lire dans un dossier c’était trop. Alors les vivre, non.

    Au prêtre décédé hier, tué par l’ami qu’il hébergeait, avec l’espoir de le voir aller mieux : merci du fond de mon cœur ♥️ il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous avez tendu la main que la France n’a pas tendu à cet homme.

    A tous, que celui qui a déjà vécu une vie comme celle d’Emmanuel lui jette la première pierre.

    Moi, fille de fils d’immigré d’Algerie, j’ai eu la chance d’apprendre à écrire. Aujourd’hui je tenais à ce que ma plume témoigne de l’histoire d’un exilé, qui n’a lui pas eu la même chance que ma famille en France. Un exilé qui a été ignoré lorsqu’il tenait bon, et qui aujourd’hui est connu parce qu’il est tombé.

    Voila, merci de m’avoir lue.
    Cécile Issaad Murray

    Ma tante, Odile Brousse, qui a hébergé Emmanuel plusieurs mois, tient à dire qu’elle co-signe cette lettre.

    Vous pouvez partager, et largement si le cœur vous en dit._

    Source : https://facebook.com/story.php?story_fbid=10159516250561667&id=782961666

    #Rwanda #traumatisme #exil

    • À l’époque des faits, j’avais entendu que, un peu avant l’incendie de la cathédrale, l’administration de la paroisse (ou du diocèse) lui avait refusé un document (certificat ou contrat de travail) justifiant de l’activité qu’il exerçait au profit de cette même cathédrale. Pièce qui, dans un dossier comme le sien, peut avoir une importance cruciale.

      Je ne me souviens plus des détails.

    • L’homme d’origine rwandaise, principal suspect du meurtre du Père Olivier Maire en Vendée, a été interné d’office *et sa garde à vue levée en raison d’« incompatibilité avec son état de santé ».

      Il n’était pas expulsable en raison de sa mise sous contrôle judiciaire pour l’incendie de la cathédrale de Nantes.

      Il n’était pas expulsable, on remarquera que notre tourquenois de l’intérieur respecte parfois la loi.

      Tout d’abord, on remarquera qu’Emmanuel A. avait 12 ans lors des massacres du Rwanda, les tutsis et les hutus, entre 500 000 et 1 millions de morts.
      Ca s’était passé entre avril et Juillet 1994.
      Emmanuel A, pas emmanuel M.

      L’extermination des Tutsis par la majorité hutue avait reçu le soutien de l"Eglise catholique à plusieurs niveaux :
      – participation aux meurtres,
      – soutien de l’idéologie raciste hutue,
      – non assistance à personnes en danger.
      A la fin du conflit, le Vatican et diverses hiérarchies catholiques ont rappelé que l’aide et la protection apportées aux criminels de guerre restait autant d’actualité qu’après la seconde guerre mondiale.
      Des prêtres et religieuses rwandais ont pu ainsi fuir et trouver refuge en Europe.

      Certains, et certaines, trés peu ont été condamnés.

    • Désolée, y’a des références que je ne peux contribuer à médiatiser : le commentaire a été supprimé.
      Je n’ai pas la force mentale de me plonger dans ces recherches qui nécessiteraient une immersion dans la boue mais il me semblait qu’il y avait eut justement une distortion de la loi parce que des [*] tenaient absolument à avoir un procès exemplaire en France suite à l’incendie... Il faudrait une source directe pour confirmer ou infirmer mais je n’en ai pas.

    • Juste un détail par rapport au commentaire de ce troll crétin. Le préfet n’est pas symbole de démocratie. C’est un membre de l’exécutif, non-élu, et pouvant comme tous les autres, ne pas respecter la loi et la séparation des pouvoirs. Quand le Conseil d’état intervient, c’est bien souvent pour signifier qu’un préfet n’a pas respecté la loi. Et en matière de droit d’asile, on le sait tous, les préfets s’en font une grosse spécialité. Ne pas respecter la loi, ce n’est pas le signe qu’on est démocrate comme voudrait le faire acroire le livre de Zemmour, mais c’est plutôt le signe que ces préfets n’en ont rien à faire de l’état de droit, de la séparation des pouvoirs, etc.

    • Arf, France 3 (et d’autres) donnent son nom de famille.
      Autre arf : "Prêtre tué en Vendée : Les obsèques seront diffusées vendredi sur écran géant et à la télévision" _J’en déduis que ni la congrégation ni la famille n’ont réussi à dire non à la récupération électoraliste et à faire respecter les vœux d’humilité du Père Maire. Est-ce que Darmanin compte faire pareil à chaque féminicide ?
      https://www.20minutes.fr/societe/3101607-20210812-pretre-tue-vendee-obseques-diffusees-vendredi-ecran-geant

  • Jupiter et les youtubeurs
    http://imagesociale.fr/9860

    Pendant que les ministres tentent d’imposer à la cinquième colonne islamogauchiste les bonnes manières de l’universalisme républicain, le promoteur de la loi contre le séparatisme a commencé sa campagne en dissociant soigneusement ses publics. Destinée à séduire la cible « jeune », l’opération Mc Fly & Carlito rappelle que le logiciel politique de Macron s’inspire du marketing, où l’on apprend à s’adresser séparément à chaque catégorie de population, en comptant sur l’addition des sous-segments touchés.

    On va pas se mentir, la vidéo de McFly et Carlito restera l’intervention la plus réussie de toute la campagne présidentielle. Et pour cause : elle ne comprend aucun contenu politique, et se borne à la présentation d’un bogosse détendu et farceur...

  • Nantes : le groupe nantais de musique metal Ultra Vomit en concert privé à l’Elysée devant Emmanuel Macron
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/nantes-le-groupe-nantais-de-musique-metal-ultra-vomit-e
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/L1xsdSxar5JpNbdlCWuVmXGV08I/930x620/regions/2021/05/23/60aa682553399_uv3-5325514.jpg

    C’est ainsi qu’il y a quelques jours, le quatuor nantais s’est produit pendant 1 minute et 6 secondes devant le président de la République encadré par les deux humoristes. On a ainsi pu entendre le chanteur hurler « Vous êtes là l’Elysée ? » comme dans un vrai concert de metal.

    https://seenthis.net/messages/445434
    Ce que ne révèle pas fRancetvinfo, c’est le cachet pour cette minute de concert que l’Elysée a craché au bassinet pour les méttaleux. Comme ils sont copains avec Mcfly et Carlito, ils ont du jouer gratis ces bâtards.

    • Ultra Vomit à l’Elysée : « Ça nous dépasse et ça nous désole »
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-ultra-vomit-a-l-elysee-ca-nous-depasse-et-ca-nous-desole-099a9ae

      Les temps sont durs pour les musiciens du groupe Ultra Vomit qui tentent d’éteindre le feu allumé par leur prestation au cours d’une vidéo des youtubers McFly et Carlito. Amis de ce duo, qui a invité Emmanuel #Macron a joué à un jeu de gages, les Nantais ont interprété Une "Souris verte"dans les jardins de l’Élysée en démarrant quelques notes de "la Marseillaise"version métal. Un événement qui n’a pas vraiment plu à des milliers de #métalleux qui ne cautionnent pas la politique du gouvernement actuel. Il suffit d’en juger par plus de 5 000 commentaires liés au compte Facebook du groupe. C’est sur cette même page qu’il répond aux critiques. D’abord, il indique qu’il connaît les youtubers et que l’idée était de créer un « hold-up » métallique en guise de conclusion de la vidéo. "Nous avons eu moins de 72 heures pour nous décider et, pour être honnête, nous aurions très probablement pris une autre décision si nous avions eu plus de temps pour réfléchir. La raison ? Des gens nous auraient dit Ne faites pas ça, vous êtes malades, vous allez vous faire défoncer ! Et on aurait sûrement laissé tomber"​.

      Les musiciens nantais reconnaissent aussi qu’ils "participaient" indirectement à une opération de com’visant à rendre le président plus cool auprès des jeunes. Mais ce n’est pas parce qu’un mec est cool que ses idées le sont. Et si certains pensent qu’on a le pouvoir de le faire réélire simplement en lui blastant la gueule pendant une minute, ce serait nous prêter un peu, beaucoup, trop d’importance.
      Ils indiquent aujourd’hui que cette affaire les déborde. ​« "Ça nous dépasse et nous désole que notre présence à l’Élysée puisse être interprétée comme une insulte à notre profession ou aux intermittents. Au passage nous sommes aux trois quarts intermittents et personne ne semble avoir prêté attention aux croix blanches, ni à l’autocollant pôle emploi pourtant fièrement arboré par Fetus sur sa gratte, ni même au fait qu’on blaste purement et simplement la Marseillaise sous le nez du président de la République." ​Enfin, les Nantais d’Ultra Vomit précisent qu’ils n’étaient là ni pour la promotion de leurs albums ni pour l’argent mais juste pour « "blaster un chef d’État. C’est le seul truc qui nous motivait. De l’absurde. Pur et dur. En gros, ce qu’on sait faire et qu’on fait depuis 20 ans donc"​ ».

      De nombreux fans prennent fait et cause pour le groupe nantais, prenant cette prestation avec humour et délire absolu, quand d’autres parlent de récupération et n’arrivent pas du tout à la digérer. Le débat reste ouvert.

      ... sur facebook

  • Nantes : « Il était froid et décidé », un homme s’introduit dans la cour du commissariat armé d’un couteau
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/nantes-il-etait-froid-et-decide-un-homme-s-introduit-da

    Il était froid et décidé

    Alors que « il était jovial et hésitant », ça aurait été tellement plus conforme à ce qu’on attend d’un gars qui veut se suicider !

  • DOSSIER. Maine-et-Loire : ces friches industrielles encombrantes
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/angers/maine-et-loire-ces-friches-industrielles-encombrantes-2

    On estime entre 90 000 et 150 000 hectares la superficie occupée par les friches industrielles en France en 2020. Alors que l’emprise foncière en zone urbaine se fait rare, ces sites inoccupés sont devenus un véritable enjeu de société mais nécessitent souvent de coûteuses opérations de dépollution

    C’est une image dans le paysage que les riverains voudraient voir disparaître à La Possonnière. Cette ancienne usine, spécialisée dans le traitement des métaux, a aussi laissé des stigmates invisibles.

    Des analyses ont révélé des traces de substances toxiques, jusqu’à 100 fois la valeur tolérée. Pour les habitations les plus proches du site, impossible d’exploiter l’eau en sous-sol.

    « Les dernières études ont montré qu’il y avait encore des traces de solvants très importantes dans les eaux des pluies, explique Rémy Bonnevialle, président d’une association de riverains, il a donc été pris un décret par la municipalité de ne pas utiliser l’eau des pluies pour arroser les jardins et remplir les piscines pour un secteur »

    #friches_industrielles #dépollution #déchets #pollution_des_sols #gestion_écocidaire

  • Pour satisfaire votre désir d’ailleurs, essayez le virtuel.

    Covid-19 : à Angers, le virus contraint la clientèle des voyagistes à la sédentarité, ils innovent !
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/angers/covid-19-a-angers-le-virus-contraint-la-clientele-des-v

    Voyager en visioconférence

    Arthur Thénot organisait des séjours en Amérique du sud. A l’arrêt, il a eu l’idée de continuer les rencontres à travers des ateliers animés par des prestataires locaux. Ce soir-là, il est en direct dans la cuisine de Marisol au Mexique, un voyage et une rencontre en visioconférence : « On a une double problématique c’est de continuer d’être visibles et d’animer notre communauté de voyageurs et surtout de garder un lien avec nos partenaires locaux qui ont vécu un confinement très dur. Par exemple, en Argentine, ça a duré 6 mois. Ça leur permet, depuis chez eux, de partager un moment convivial avec les voyageurs, c’est ce qu’ils aiment faire ».

    Un rendez-vous suivi par une quinzaine de personnes. Les partenaires sont rémunérés à la connexion pour chaque intervention. Une alternative pour garder du lien, même depuis l’autre bout de la planète !

    Pour un voyage « intérieur », il vous faudra être candidat·e à une expérimentation sous surveillance médicale :

    https://www.ledauphine.com/france-monde/2017/10/14/les-champignons-hallucinogenes-efficaces-contre-la-depression

    #virtualisation #distanciel #dépression #isolement
    (Je n’aime pas l’expression « distanciation sociale ») ...

  • Même France 3 fait de la propagande militante pour le régime et sa police
    https://ricochets.cc/Meme-France-3-fait-de-la-propagande-militante-pour-le-regime-et-sa-police.

    MEDIA POLICIER : CAS D’ÉCOLE 100% mensonge : analyse d’un article de journalisme militant France 3, chaine de service public, vient de publier un article ignominieux : littéralement une suite de mensonges éhontés, ne donnant la parole qu’à des policiers syndiqués. Le sujet de cet article ? Répéter en boucle que les manifestants ne seraient pas assez réprimés à Nantes ... Vous ne rêvez pas, dans l’une des capitales des mutilations policières, des « journalistes » osent encore publier ce type de propos. On (...) #Les_Articles

    / #Médias_et_expressions, #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, Violences (...)

    #Violences_policières
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/temoignage-nantes-des-policiers-lasses-de-voir-les-cass

  • La Roche-sur-Yon : un prof d’université donne un cours dans la rue pour alerter sur la « détresse » étudiante
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/vendee/la-roche-sur-yon/roche-yon-prof-universite-donne-cours-rue-alerter-detre
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/DJWeEVP_RsfSniQdROSPSquZT-U/930x620/regions/2020/12/15/5fd8bef15adba_cour_5-5123140.jpg

    Olivier Ertzscheid, un professeur de l’université de Nantes, a organisé ce mardi après-midi, un "cours de rue" à La Roche-sur-Yon. Il a souhaité ainsi alerter sur la "profonde détresse psychologique des étudiants", dont les établissements restent fermés en raison de la pandémie de covid-19.
    Publié le 15/12/2020 à 14h46 • Mis à jour le 16/12/2020 à 10h17
    Olivier Ertzscheid, maître de conférences en information et communication à l’université de Nantes, tient cours dans la rue
    Olivier Ertzscheid, maître de conférences en information et communication à l’université de Nantes, tient cours dans la rue • © France Televisions - Damien Raveleau
    Vendée La Roche-sur-Yon

    Il fait grand soleil en ce début d’après-midi de mardi. Cela tombe bien car c’est en extérieur, Place Napoléon, en plein centre-ville, et devant une église, qu’Olivier Ertzscheid, maître de conférences en information et communication à l’université de Nantes, a choisi de tenir un cours, devant une quarantaine d’étudiants.

    Muni d’un micro-casque et d’un amplificateur, Olivier Ertzscheid a convié ses étudiants de première et deuxième années du DUT information-communication de La Roche-sur-Yon mais aussi tout étudiant qui le souhaite à suivre un cours de culture numérique.
    Olivier Ertzscheid, maître de conférences en information et communication à l’université de Nantes, tient cours dans la rue
    Olivier Ertzscheid, maître de conférences en information et communication à l’université de Nantes, tient cours dans la rue • © France Televisions - Damien Raveleau

    "Un niveau de stress jamais atteint"

    "Ce n’est pas une manifestation mais l’envie de faire mon travail et d’accueillir les étudiants pour alerter sur leur profonde détresse psychologique", explique-t-il.

    Nos étudiants sont en souffrance et ont besoin d’échange

    Olivier Ertzscheid, maître de conférence en Sciences de l’Information à La Roche-sur-Yon

    Le professeur d’université dit avoir voulu réagir "à l’annonce du président Emmanuel Macron de rouvrir les églises pour le culte tout en maintenant les universités fermées".

    Premier cour de rue d’Olivier Ertzscheid, maître de conférence en Sciences de l’Information à La Roche-sur-Yon, pour protester contre les universités fermées. « Nos étudiants sont en souffrance et ont besoin d’échanges » ⁦@F3PaysdelaLoire⁩ #enseignement pic.twitter.com/FaxAm0Ilgn
    — fanny borius (@FannyBorius) December 15, 2020

    Depuis la publication d’une chronique intitulée "L’université vaut bien une messe, être étudiant en 2020" sur son blog le 23 novembre, puis reprise par L’Obs, cet universitaire a reçu plus d’une centaine de messages d’étudiants ou de parents inquiets de la situation.

    "Des jeunes sont en train de perdre leur sommeil et d’arriver à un niveau de stress jamais atteint, surtout que nous sommes en période d’examens", confie-t-il. "Mes propres étudiants vivent ce confinement comme un enfermement et l’absence de sociabilité les abîme".

    Selon l’enseignant, les cours 100% à distance ont atteint leurs limites. "Les étudiants n’en peuvent plus de passer huit heures par jour devant leur écran", a-t-il constaté.

    "Même si on essaie d’adapter et de raccourcir les séances, la démotivation est gigantesque, quel que soit le profil des étudiants, des décrocheurs aux premiers de la classe. Cette génération a l’impression de ne plus avoir d’horizon et d’aller droit dans un mur", a-t-il ajouté.

    #Olivier_Ertzscheid #Proferrant

  • Après le double-meurtre de Cholet, je vois passer une grosse soixante d’articles dans Gougougle Niouzes. Et c’est intéressant :

    – seulement deux titres mentionnent le terrorisme, mais pour indiquer que « la piste terroriste est écartée » ;

    – seulement deux titres mentionnent que l’auteur est catholique :
    Agressions à Cholet. Le suspect se dit catholique et tient un « discours de haine des non-croyants »
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cholet-49300/agressions-mortelles-a-cholet-le-suspect-tient-un-discours-de-haine-des
    Cholet : l’homme interpellé se décrit comme un prophète catholique pour punir les incroyants
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/cholet-homme-interpelle-se-decrit-prophete-catholique-p

    Est-ce que je suis devenu totalement paranoïaque, parce que je absolument certain que, si le gars (même avec un parcours psychiatrique) avait expliqué qu’il était un prophète musulman chargé de punir les incroyants, on aurait les mots « terrorisme » et « musulman » dans chacun des 60 titres de Gougoule ?

    • Le pays choletais fut un haut lieu des batailles livrées par l’armée catholique et royale aux « bleus » républicains. En 1793, tout le département de Maine-et-Loire s’était rallié à la Vendée militaire. Apparemment, certains autochtones ont eu du mal à s’adapter et n’en démordent pas de leur fidélité à Dieu et au Roy.

    • Le premier détail qui saute aux yeux sur la photo de l’article de Fouette Rance :
      Tiens ? Un cul-béni qui porte son masque sous le pif ! Signe de ralliement de la nouvelle armée catholique et royale ?

      à force de prêcher la bonne parole, il a dû chopé le corona.

      En fait, #Jésus_le_petit l’aurait plutôt refilé à ses disciples. Et comme les #catholicistes sont de super-contaminateurs, voilà le résultat ... Cornegidouille ! Là, on est mal !

      https://www.youtube.com/watch?v=o_IT-TywXKw

    • Les mous de la fesse. Dans un article de fouette-rance, ce communiqué du diocèse de Vannes, région de terre sainte en basse Bretagne.

      https://www.vannes.catholique.fr/diocese-communique-du-30-octobre-2020

      La pratique liturgique n’est pas le tout de la vie chrétienne qui ne s’épanouit que dans l’exercice d’une authentique charité, charité des ministres du culte vis-à-vis des fidèles désemparés, charité de ces derniers qui pourra se traduire et s’accroître par toute activité en faveur du prochain, visites aux malades avec les précautions nécessaires, appels téléphoniques, aide aux courses des personnes en situation de nécessité, permanence dans les églises pour une écoute et un accompagnement spirituel, organisation de maraudes en ville , en lien avec la diaconie diocésaine, encouragement aux associations caritatives (Secours catholique, Conférence st Vincent de Paul, hospitalité diocésaine…), participation aux associations non confessionnelles (Resto du Cœur, Banque alimentaire,…).

      Je confirme pour le secours alimentaire, dans mon coin, ces associations sentent très fort l’eau bénite.

      #fous_de_dieu #molles_de_la_fesse

    • Meurtres à Cholet. Garde à vue levée : le suspect hospitalisé d’office en psychiatrie
      Ouest-France Vincent DANET. Modifié le 16/11/2020 à 18h09 Publié le 16/11/2020 à 17h20
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cholet-49300/meurtres-a-cholet-garde-a-vue-levee-le-suspect-hospitalise-d-office-en-

      La garde à vue d’un Choletais de 35 ans, interpellé samedi 14 novembre à Cholet (Maine-et-Loire) à la suite d’une double agression ayant notamment causé la mort de deux hommes, a, selon nos informations, été levée à la suite d’une incompatibilité avec son état de santé.
      (...)
      Signée par le préfet, une hospitalisation suspend de fait la procédure judiciaire en vue d’une mise en examen. Qui ne pourra être décidée que le jour où le Choletais sortira de l’hôpital.

      Dimanche, sans rentrer dans les détails, le procureur a confirmé que celui-ci avait effectué un séjour « sous contrainte » en hôpital psychiatrique en 2018.

      Cet homme est soupçonné d’avoir violemment frappé un couple d’octogénaires et un homme d’une cinquantaine d’années. Seule la femme, grièvement blessée, a échappé à la mort.