Jules Émile Planchon — Wikipédia

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  • Après la Canourgue, faudrait que je documente les placettes trop mignonnes du centre ville de #montpellier.

    Pendant la visite guidée, la dame a expliqué que c’était à cause des protestants qu’il y avait autant de belles places à Montpellier, parce qu’ils ont détruit des églises et des couvents et tout ce genre de choses. J’ai glissé à ma fille : « on doit dire grâce aux… ».

    Une de mes préférées, minuscule, quasiment pas de place pour des tables de bistrots, dans l’enchevêtrement tarabiscoté des ruelles, la Place Saint-Ravy. Je lis que les vestiges de baies gothiques, calées dans un des murs qui surplombe la fontaine, signalent l’ancien palais des souverains de l’« éphémère royaume de Majorque ».

    Voilà une bonne occasion de googler des trucs…

    • Juste pour admirer le bazar des vieux immeubles autour : la placette de la rue du Plan de l’Olivier et, donc, son olivier perdu là au milieu.

      Quand je veux déjeuner pas cher et au calme, à partir de là je descends dans la minuscule Rue de la Verrerie Basse et je vais bouloter un sandwich dans le petit square qui ne paie pas de mine (a-t-il un nom ?), ceinturé par les vieux immeubles du paté de maison.

    • Pour une ambiance nettement plus touristique, mais absolument charmante, la place de la Chapelle Neuve, que longe la rue des Écoles laïques (oui, c’est un nom de rue, ici). La place est couverte de tables des multiples restaurants alentours, dès qu’il y a deux rayons de soleil c’est rempli de monde et vraiment très sympa.

    • Alors juste pour le nom (et la statue qui va avec) : le square Planchon en face de la gare, qui n’est ni calme ni bien joli, mais c’est en hommage à Jules Émile Planchon, alors je le signale pour que tu googlises : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Émile_Planchon

      Il devient célèbre lors de la crise du phylloxéra. D’abord, il fait partie du groupe de trois experts (avec Gaston Bazille et Félix Sahut) qui détecte le phylloxéra sur des racines de vigne à Saint-Martin-de-Crau, le 15 juillet 1868. Un compte rendu à l’Académie des sciences immortalise la découverte. Ensuite, il se distingue avec son beau-frère Jules Lichtenstein par plusieurs articles matérialisant des avancées dans la compréhension de la biologie du phylloxéra et dans son mode de propagation. Enfin, la clarté de son esprit, la très grande qualité de sa plume et sa réputation en tant que professeur de plusieurs facultés, font de lui le général en chef de ceux qui luttent contre l’insecte. Planchon est « américaniste », c’est-à-dire qu’il est partisan du greffage des variétés de vignes françaises sur des racines de plants américains. La suite montrera que c’était la bonne solution. Il voyage en Amérique en 1873 et confirme ce que disait avant lui un entomologiste du nouveau monde : le phylloxéra existe en Amérique et il nous est venu de là. En 1874, c’est lui qui résume toutes les connaissances de l’époque relatives au phylloxéra dans un article de 23 pages publié dans la Revue des deux Mondes. Puis, la botanique reprend le dessus chez ce savant éclectique et il publie sur les vignes du Nouveau Monde et sur leur capacité à servir de porte-greffes.

      Sa ville natale de Ganges possède une rue à son nom. La ville de Montpellier possède elle son square Planchon (en face la gare). On peut y voir le monument Planchon : un viticulteur reconnaissant élève une grappe de raisin jusqu’à la base du buste du savant professeur. Il est mort à Montpellier en 1888, à l’âge de 65 ans. Il est inhumé au Cimetière protestant de Montpellier.

    • @jeanmarie Oh tu sais c’est riquiqui le centre-ville : tu te lances à pied là-dedans avec (ou sans) ton smartphone-qui-fait-GPS et tu risques pas de marcher pendant des kilomètres : ça doit faire 700 mètres à tout casser d’un bout à l’autre…

    • Un de mes coins préférés, très calme, très vert, un peu planqué à quelques dizaines de mètres à peine de la rue de l’Université : le square de l’Intendance du Languedoc, dans la rue d’Aigrefeuille. (Pareil que les autres squares : tu viens pépère avec ton manger et tu essaies de pas trop saloper l’endroit avec tes miettes de kebab.)

    • Dans le genre assez touristique, mais très agréable à la mi-saison quand il n’y a pas encore trop de monde : la place triangulaire entre l’église Saint-Roch et la rue de Vallat (je n’ai pas retrouvé le nom). Terrasses très agréables.