Je compile ici toutes les occurrences de *Israfrique* pour avoir une vue d’ensemble du racisme et…

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  • Avi Mograbi : “Israël est un pays raciste où la question de la pureté de la race est sans cesse posée” -
    Mathilde Blottière Publié le 25/03/2016.
    http://www.telerama.fr/cinema/avi-mograbi-israel-est-un-pays-raciste-ou-la-question-de-la-purete-de-la-ra

    Quel est le statut actuel de ces migrants ?

    Israël est signataire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. Non seulement il l’a signé, mais il a activement participé à sa mise en forme car, en 1951, les Juifs étaient hélas les mieux placés pour savoir ce que signifiait être réfugié. Quoi de plus logique que l’Etat israélien se soit senti particulièrement concerné par cette question à une époque où la plupart des réfugiés dans le monde étaient juifs ?

    Le problème auquel le gouvernement de l’époque n’avait pas songé c’est que cette Convention s’applique de manière universelle, et non pas seulement aux Juifs. Près de soixante-dix ans après, voilà Israël bien embarrassé de devoir appliquer cette Convention aux demandeurs d’asile non juifs… Nos dirigeants ne montrent aucune empathie envers eux, rien qui trahisse le moindre souvenir de ce que c’est que d’être persécuté, de devoir fuir au péril de sa vie, de se retrouver sans statut et de demander refuge. A croire qu’ils ne veulent pas se souvenir…

    • Dossier dans le Courrier International (il faut être abonné) :
      Comment Israël se débarrasse de ses réfugiés africains
      http://www.courrierinternational.com/article/enquete-comment-israel-se-debarrasse-de-ses-refugies-africain

      Extrait du film d’Avi Mograbi « Entre les frontières » :
      https://www.youtube.com/watch?v=ZFv0Oayk8vE

      Compile #Israfrique :
      https://seenthis.net/messages/685758

      #Palestine #Israel #Afrique #Racisme

    • Projection au Kosmos d’Entre deux frontières d’Avi Mograbi et Chen Alon, avec rencontre de ces deux derniers à l’issue de la projection. Sans doute l’un des plus in-tenses moments dans l’histoire de ces rencontres au Kosmos .

      L’actualité d’Israël et de la Palestine est telle que l’on pourrait en oublier qu’Israël n’est pas garanti d’être aux prises avec une autre actualité internationale, celle des réfugiés, singulièrement ceux arrivant du continent africain, principalement d’Erythrée, de Somalie ou du Soudan, après avoir traversé donc une bonne part de l’Afrique, l’Egypte et la frontière donc entre l’Egypte et Israël. Et comme partout, une fois arrivés en Israël, les réfugiés ne sont pas arrivés au bout de leur peine, loin s’en faut puisque le traitement de leur situation par le gouvernement est sans doute encore plus indigne que par chez nous, ces réfugiés, pourtant protégés par les traités internationaux relatifs aux droits des réfugiés, dont Israël est par ailleurs parmi les premiers signataires, même si cette signature date d’une autre époque, sont en fait parqués dans une ancienne base militaire à Holot, ils ont un visa qui indique qu’il ne sont pas autorisés à travailler ― lequel visa spécifiant bien qu’ils n’en ont pas le droit, sera exigé par leurs employeurs de petits boulots au noir, mais surtout ils devront être présents aux trois appels quotidiens dans le camp d’Holot et tout manquement à l’un de ces appels est habituellement durement réprimé par un emprisonnement dont la durée est à la discrétion du fonctionnaire punissant cette infraction qui n’en est pas une. Certes ces réfugiés ne vivent plus dans la terreur de la dictature érythréenne, ce dont ils ne cessent de se féliciter, et d’en être ouvertement reconnaissants à un état pourtant pas très accueillant, il n’en est pas moins qu’ils vivent dans ce qui tient lieu d’une prison ouverte, cumulant les désagréments de la privation de liberté avec la nécessité de travailler de façon illégale pour assurer leur pitance.

      Comme l’expliquera Avi Mograbi lors du débat après le film, apprenant l’existence de ce camp, des réfugiés y étant retenus, et se souvenant d’un lointain cours d’histoire au lycée lors duquel le professeur abordait la question de refus des autorités suisses d’accorder l’asile aux Juifs de France, d’Allemagne ou encore d’Italie, fuyant la persécution nazie, le professeur avait alors décrété qu’une telle situation ne devrait plus jamais se reproduire, jamais, ni nulle part, Avi Mograbi décide donc de partie à la rencontre de ses réfugiés, et, cinéaste, de faire un documentaire à propos de leur condition. Ayant entretemps appris l’existence des travaux du théâtre de l’Opprimé, il prend contact avec Chen Alon, les deux hommes ont un nom remarquable de raisons de bien s’entendre, Chen Alon en revanche fait dévier le projet initial d’Avi Mograbi en s’en tenant au dogme fondateur du théâtre de l’opprimé, ce sont les membres de cette troupe qui écrivent eux-mêmes leur pièce en fonction des situations qu’ils veulent aborder, on ne leur fait pas jouer une autre pièce.

      On découvre alors le travail passionnant de Chen Alon et comment il dirige ses acteurs qui ne l’ont jamais été et comment ils leur fait jouer tour à tour le rôle de l’opprimé et celui de l’oppresseur. La situation prend un tour extrêmement fort lorsque quelques amateurs israéliens viennent se mêler à cette petite troupe et deux scènes impressionnantes sont jouées par les réfugiés du centre-Est africain et les amateurs israéliens. La première, des réfugiés qui viennent juste de franchir une frontière sont appréhendés par des militaires garde-frontières, la deuxième des parents israéliens tentent de dissuader leurs enfants de jouer avec des enfants africains dans le même bac à sable, les deux scènes étant jouées des deux points de vue. Il est frappant de constater sur les visages de ces personnes que c’est lorsqu’ils jouent les oppresseurs qu’ils sont traversés par des émotions à la fois étrangères et que leur corps tentent par tous les moyens de refuser, et cela qu’ils soient africains ou israéliens, en fait, et c’est là l’une des grandes beautés à la fois du film et de la méthode, qu’ils soient humains.

      Il y a dans cette recherche de l’empathie un ressort d’une efficacité prodi-gieuse, et qui foudroie les Israéliens, ils sont tous descendants de réfugiés et se montrent particulièrement peu empathiques. S’il devait y avoir un défaut dans ce film ― le film pas la méthode ― c’est de ne pas extrapoler à propos de cette empathie si mal partagée. Se pourrait-il qu’elle soit mal partagée donc parce que les réfugiés sont noirs ? Se pourrait-il que les réfugiés africains soient des victimes collatérales de la construction politique et psychologique de l’ennemi palestinien (voir Construire l’ennemi de @mona). Et finalement quels sont les grands perdants, les réfugiés certes, mais aussi les Israéliens qui ne se rendent pas compte de l’immense valeur des personnes qu’ils refoulent, il n’y a que constater la façon tellement fluide qui est la leur de parler l’hébreu. C’est un point aveugle, quelle sont les autres personnes dans le monde qui parlent hébreu ? À la question de savoir si ce qui nous apparaît à nous à l’écran comme une grande maîtrise de la langue, Avi Mograbi et Chen Alon préciseront lors du débat que non seulement ces réfugiés parlent très bien leur langue mais qu’en plus personne ne le leur a apprise, c’est un apprentissage de la langue qu’ils ont fait dans des conditions de travail rebutante et tous lorsqu’on leur en fait la remarque répondent qu’il s’agit pour eux d’une question de survie.

      Et on voudrait se passer de l’immense valeur humaine de telles personnes ?

      L’après débat n’a pas manqué de chaleur non plus et j’ai pu approfondir cette question qui m’était importante avec Avi Mograbi et Chen Alon à savoir si de faire rejouer aux réfugiés certaines des scènes les plus traumatiques de leur existence ne risquait pas de leur apporter un surcroît de violence, de douleur. Comme l’un et l’autre m’ont répondu, c’est là une grande de leurs hésitations. Ou encore comme me l’a confié Avi Mograbi, chaque fois qu’il y a une interaction entre deux êtres hu-mains on court le risque de faire mal à l’autre.

      Je n’ai pas rencontré beaucoup d’hommes comme Avi Mograbi, son jean, ses chaussures dont le cuir épais porte encore les marques d’une terre aride, une voix rauque qui ne raconte pas d’histoires et qui répond honnêtement aux questions qu’on lui pose. Jusqu’à dire son hésitation et la nécessité de faire quelque chose, en souhaitant le bien tout en sachant que c’est parfois le mal qui se profile. Un homme politique. Vraiment politique. Un homme politique qui porte sur ses chaussures la poussière des chemins qu’il arpente.

      Entre deux frontières d’Avi Mograbi sort à Paris, ce mercredi. Courrez.

  • Un Érythréen tué « par erreur » par un garde de sécurité israélien ? Rappel sur le racisme institutionnel qui vise les Noirs en Israël

    Archive : Israël : 4 bébés de migrants africains morts en 2 mois dans un centre d’accueil de demandeurs d’asile et de migrants africains http://seenthis.net/messages/356384

    Des prisons spécialement conçues pour les réfugiés érythréens http://orientxxi.info/magazine/egypte-sinai-libye-israel-les,0388 - @novinha56 sur @OrientXXI

    À partir de 2007, des milliers d’Érythréens entrent illégalement en Israël. Beaucoup viennent du Caire où ils avaient espéré profiter d’un des plus gros programmes de réinstallations au monde mis en place de 2002 à 2007. Les Érythréens rescapés des geôles des trafiquants bédouins du Sinaï sont très proches d’Israël et parviennent à franchir la frontière. D’ailleurs, les autorités israéliennes exigent des Égyptiens plus d’efforts pour empêcher l’entrée de ceux qu’elles appellent les « infiltrés ». La police égyptienne s’y emploie, des dizaines de migrants illégaux ont été abattus en tentant de franchir la frontière. Actuellement, plus de 35 000 demandeurs d’asile érythréens vivent en Israël. Une infime proportion a réussi à obtenir le statut de réfugiés. Les autorités israéliennes et la population acceptent mal ces nouveaux venus : des manifestations contre les Africains sont organisées, les violences à l’encontre des demandeurs d’asile augmentent.

    Manif anti-"inflitrés" en Israel
    https://www.youtube.com/watch?v=OOGSBHqRDuw

    Par ailleurs, plusieurs milliers de demandeurs d’asile sont détenus dans des prisons spécialement conçues pour eux. D’après des officiels des Nations unies, les Érythréens sont contraints à signer des documents pour un « retour volontaire », ce qui équivaut à un arrêt de mort. La politique dissuasive d’Israël et les risques immenses encourus lors de la traversée du Sinaï poussent encore une fois les migrants érythréens à trouver d’autres pays d’accueil.

    La révolte des Israéliens noirs - @OrientXXI
    http://orientxxi.info/magazine/la-revolte-des-israeliens-noirs,0920
    (...)

    imaginez ce que c’est que d’avoir la couleur de peau des Éthiopiens ou des Érythréens. C’est d’abord être régulièrement roué de coups par les forces de police dans les quartiers sud de Tel-Aviv, en particulier par les gardes-frontières et l’unité spéciale chargée de mener la chasse aux « infiltrés ». Car comment un policier raciste peut-il faire la différence entre un citoyen éthiopien (juif) et un migrant qui a fui l’Érythrée ou le Soudan du Sud ? « Tous des nègres ! » (...) Dans son rapport de mai 2013, le Contrôleur Général de l’État, Yossef Shapira, fait le bilan des discriminations sociales :
    – 18 % des Éthiopiens sont au chômage (le taux de chômage en Israël est de 5,6 %),
    – 65 % des jeunes Éthiopiens vivent sous le seuil de pauvreté (51,7 % des familles),
    – la majorité des lycéens n’obtiennent pas le baccalauréat,
    – plus de 20 % ne vont pas au bout de leur service militaire à cause de ce que l’armée qualifie de « comportement particulièrement mauvais ».

    Ce n’est pas un hasard si l’un des slogans les plus répétés au cours de la grande manifestation de Tel-Aviv du 3 mai 2015 était : « Nous sommes des Juifs ! ». Certains n’hésitaient d’ailleurs pas à ajouter « et pas des Arabes ». Souvent, dans les débats, ces jeunes Israéliens d’origine éthiopienne — car c’est ainsi qu’ils veulent être définis — mettent en avant leur service militaire, voire leurs « faits de guerre » dans les territoires palestiniens occupés. Le passage à tabac d’un soldat éthiopien en uniforme par des policiers a été l’un des éléments déclencheurs des dernières manifestations. S’ils avaient eu un minimum de connaissance d’Israël, ils auraient pu apprendre des Druzes et des Bédouins que le service militaire en Israël n’est en aucun cas la promesse d’échapper à la discrimination.

    Les manifestations des Éthiopiens ont été réprimées par la police avec une violence rare — s’agissant évidemment de manifestations de juifs. « On nous a traités comme des Arabes », ont répété les manifestants à qui voulait les entendre. Il faut reconnaître qu’ils ne s’étaient pas comportés comme des enfants de chœur, brisant le stéréotype du « gentil » Éthiopien en n’hésitant pas à attaquer des policiers pour libérer l’un de leurs camarades.

    Si la police a réagi en annonçant l’inculpation des manifestants arrêtés pour voies de fait et violences contre les forces de l’ordre, le gouvernement, lui, a décidé de mettre en place une commission dont le mandat est de faire des propositions pour l’amélioration des conditions de vie des Éthiopiens. Dans cette commission ont été cooptés des notables de la communauté, en particulier des qais, les rabbins éthiopiens…que le Grand Rabbinat d’Israël ne reconnaît d’ailleurs pas.
    (...)
    Il est cependant peu vraisemblable que la nouvelle génération d’Éthiopiens se reconnaisse dans ces notables, et tout laisse penser que leur révolte va se poursuivre.

  • Les armes israéliennes alimentent les atrocités en Afrique
    par Rania Khalek - The Electronic Intifada
    jeudi 24 septembre 2015 -
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article15627

    Rédigé par une équipe d’enquêteurs diligentés par le Conseil de sécurité de l’ONU, le rapport présente des preuves photographiques de fusils automatiques produits par les Industries militaires israéliennes (IMI) trouvés dans l’arsenal de l’armée et de la police du Sud-Soudan. Connus sous le nom de Galil ACE, les fusils ont notamment été utilisés par les gardes du corps de politiciens de haut rang et d’officiers supérieurs de l’armée.

    Le Sud-Soudan a obtenu l’indépendance en 2011 après une guerre civile qui a duré des décennies. Dans les jours qui ont suivi sa création, des personnalités de l’industrie de l’armement israélienne se sont précipitées pour défendre leurs intérêts auprès de ce nouvel allié et contrer l’influence de l’Iran au Soudan.

    Depuis sa sécession en 2011, le Soudan du Sud a sombré dans la guerre civile entre factions politiques opposées.

    L’armée sud-soudanaise et les milices pro-gouvernement armées par Israël se livrent à la « politique de la terre brûlée », caractérisée par le viol systématique des femmes et des enfants, les massacres aveugles et l’incendie de villages entiers avec des familles à l’intérieur des maisons, selon le rapport de l’ONU.

  • Arnaque à l’israélienne : « Allô président ? Ici Jean-Yves » - JeuneAfrique.com - Publié le 10 août 2015
    http://www.jeuneafrique.com/mag/255324/politique/france-allo-president-ici-jean-yves

    Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déposé plainte fin juillet auprès du parquet de Paris pour tentative d’escroquerie, après avoir été averti par plusieurs chefs d’État d’Afrique francophone récipiendaires ces dernières semaines d’appels téléphoniques suspects dont il était censé être l’auteur.

    L’enquête en cours a déjà déterminé que ces appels étaient l’œuvre d’escrocs imitateurs franco-israéliens basés en Israël, dont le mode opératoire (utilisation de téléphones sans numéro identifiable via une plateforme Voxbone dite de dématérialisation) est bien connu des services de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière, spécialisés dans la traque aux Fovi (faux ordres de virement).

    • Les membres de la délégation de l’Etat sioniste, qui tenaient à y assister en tant qu’observateurs, ont été expulsés du centre de conférence où se tenaient les travaux, rapporte Maurisahel.

      Des messages de félicitations aux dirigeants africains ont afflué d’Amérique latine et d’Asie dans lesquels des leaders se sont réjouit de voir l’Afrique user de sa souveraineté. Il est a rappeler que les textes régissant l’organisation de l’Union africaine sont hostiles aux pays colonisateurs. De plus, les conditions de vie dans lesquelles vit la communauté africaine en Israël ont, à plusieurs reprises, été pointées du doigt par des associations de défense des droits de l’Homme.

      « Reste à ce que cette affirmation de souveraineté s’amplifie et qu’elle prenne toutes ses dimensions politiques et économiques vis-à-vis des diktats de la France, des Etats-Unis et de l’Occident », conclut Black-Feelings.com.

  • Israfrique, suite du dossier :

    Les armes israéliennes du génocide des Tutsis
    Survie, le 1er février 2015
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/243-fevrier-2015/article/les-armes-israeliennes-du-genocide-4882

    La politique israélienne en Afrique : fomenter des guerres et accaparer les ressources naturelles
    Will Jordan & Rahul Radhakrishnan, Al-Jazeera, le 25 février 2015
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article15236

    Israël et les diamants du sang : un secret bien gardé
    Patrick Galey, al-Akhbar, le 21 mai 2012 (traduction en français du 28 février 2015)
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article15239

    #Palestine #Afrique #Israfrique #armes #Rwanda #diamants

  • Israel to probe birth control for Ethiopian immigrants | Maan News Agency
    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=570216

    JERUSALEM (Reuters) — Israel’s Health Ministry has ordered an investigation into whether government employees or health workers prescribed a birth control drug to Ethiopian immigrant women as a way to control the population.

    Haaretz reported on Thursday that a senior official had decided to name a team to look into charges that Ethiopian women were given Depo-Provera shots in an effort to limit the growth of their community in Israel.

    Confirming the report, a ministry spokeswoman replied in a written statement that the ministry would “re-investigate the issue which was examined in the past, to ensure that there was no such directive from any governmental or other Israeli public organization.”

    Suspicions that Ethiopian women had been coerced into receiving Depo-Provera arose in Israeli media a few years ago and again in a recent TV documentary linking the group’s falling birthrate to over-prescription of the injectable contraceptive.

    Israel’s government already said in January it would review the case after a civil rights group accused the health ministry of racism.

    The ministry has already ordered doctors not to renew Depo-Provera prescriptions unless they were convinced patients understood the ramifications, according to a letter from the ministry posted on the group’s website in January.

    Ministry Director-General Roni Gamzu said at the time that the decision did not imply he accepted the allegations by the Association of Civil Rights in Israel.

    In a letter to Gamzu in January, ACRI said "the sweeping use of Depo-Provera among Ethiopian women raises heavy suspicions that we are talking about a deliberate policy to control and monitor fertility among this community.

    “The data ... point to a paternalistic, haughty and racist attitude that limits considerably the freedom of Ethiopian immigrants to choose the birth control that is medically suitable for them.”

    ACRI said statistics from a major Israeli health provider showed it had administered Depo-Provera injections to 5,000 women in 2008, 57 percent of whom were Ethiopian.

    Complaints of discrimination

    Israel has denied any policy to curb the birthrate among the 100,000 Ethiopian Jews who have moved to Israel since chief rabbis determined in 1973 that the community had biblical roots.

    Some Ethiopian Jews have made it into Israel’s parliament and officer ranks in the military, but complaints of discrimination in schooling and housing are common.

    According to the U.S. Food and Drug Administration, which approved Depo-Provera in 1992, its prolonged use may reduce bone density and it should only be used for longer than two years if other birth control methods prove inadequate.

    The documentary, broadcast on Israeli Educational Television, shows a nurse filmed by a hidden camera saying Ethiopian women were given Depo-Provera because they “don’t understand anything” and would forget to take birth control pills.

    Rick Hodes, medical director in Ethiopia for the American Jewish Joint Distribution Committee, a non-governmental group that aids immigration to Israel, denied the accusation that women are coerced into receiving the injections before leaving their country for the Jewish state.

    “Injectable drugs have always been the most popular form of birth control in Ethiopia, as well as among women in our program,” Hodes wrote on Twitter.

  • #Israël reconnaît avoir contrôlé les naissances des immigrées éthiopiennes | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/01/29/retour-israel-reconnait-avoir-controle-les-naissances-des-im

    Les accusations se sont multipliées ces cinq dernières années, jusqu’ici systématiquement démenties par le gouvernement israélien. En novembre, un documentaire diffusé sur la Télévision éducative israélienne leur donnait encore davantage de poids : il y était affirmé, sur la fois de nombreux témoignages, que des Ethiopiennes qui avaient émigré en Israël il y a huit ans avaient été contraintes de se voir injecter du Dépo-Provera, un contraceptif longue durée, si elles voulaient entrer sur le territoire.

    Cette révélation vient d’être confirmée pour la première fois au quotidien israélien Haaretz (article payant) par une source gouvernementale israélienne. Une pratique qui pourrait expliquer la baisse de près de 50 % du taux de natalité de la communauté éthiopienne d’Israël au cours de la dernière décennie, explique le quotidien.

    l’article ici : http://seenthis.net/messages/102573

    #Contraception_forcée en Israël
    http://blogs.mediapart.fr/blog/stephane6/141212/letat-supremaciste-israelien-injecte-un-contraceptif-longue-duree-au

  • Israel’s Ethiopians suffer different ’planned’ parenthood - Israel News | Haaretz Daily Newspaper
    http://www.haaretz.com/opinion/israel-s-ethiopians-suffer-different-planned-parenthood.premium-1.484110

    It’s hard to believe, but in Israel, in 2012, Ethiopian women are forced to receive injections of the Depo-Provera contraceptive. This injection is not a commonly prescribed means of contraception. It is considered a last resort and is usually given to women who are institutionalized or developmentally disabled. Yet according to an investigation recently aired on the “Vacuum” documentary series hosted by Gal Gabay and shown on Israeli Educational Television, it is also given to many new immigrants from Ethiopia.

    #Israël #racisme #stérilisation #contraception_forcée