Syria Imperialistic Sins
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In addition to rejecting humiliation, later slogans against Rami Makhlof, the financial giant and Bashar Al-Assad’s cousin, were no less significant. The Syrian regime did not wait for an American military intervention to implement its own version of “neoliberalism,” exactly as it did in implementing its own version of socialism. If imperialism is the driving force of neoliberalism, based on plundering national wealth for the interest of a small group of citizens and a handful of large companies, then the Syrian regime is guilty of this sin, even if it was for the interest of a handful of the Presidential court’s people.
Cet article est intéressant à plus d’un titre. Il est écrit par Khalid Saghieh, l’ancien rédacteur en chef du quotidien de gauche Al-Akhbar . Ce quotidien, créé en 2006 par Joseph Samaha, s’est résolument placé du côté du Hezbollah dans la guerre de l’été 2006 et, plus généralement, de la résistance. Mais l’insurrection en Syrie a entraîné de profondes divergences au sein de la rédaction, amenant Saghieh à démissionner. Le texte reflète le clivage de la gauche libanaise et plus largement arabe sur les priorités de la lutte actuelle au Proche-Orient : est-ce que la chute du régime syrien ne va pas profiter aux Etats-Unis, aux pays du Golfe et à Israël ? Faut-il soutenir une insurrection soutenue par l’Arabie saoudite et les Frères musulmans ?
Le Monde diplomatique reviendra, dans son numéro d’août, sur ce débat qui traverse la gauche arabe.