A la recherche de la vérité dans les ruines de la Ghouta
Robert Fisk – Exclusif : Robert Fisk visite la clinique de Syrie qui est au centre d’une crise mondiale.
►https://www.independent.co.uk/voices/syria-chemical-attack-gas-douma-robert-fisk-ghouta-damascus-a8307726.
Tuesday 17 April 2018 18:30 BST | Traduction : Chronique de Palestine
▻http://www.chroniquepalestine.com/recherche-verite-dans-ruines-ghouta
C’est l’histoire d’une ville appelée Douma, un lieu ravagé et puant d’immeubles détruits – et d’une clinique souterraine dont les images de souffrance ont permis à trois des nations les plus puissantes du monde occidental de bombarder la Syrie la semaine dernière. Il y a même un avenant docteur en blouse verte qui, quand je le trouve dans la même clinique, me dit avec plaisir que la vidéo sur le « gaz » qui a horrifié le monde – malgré tous les sceptiques – est parfaitement authentique.
Les histoires de guerre, cependant, ont l’habitude de devenir de pire en pire. Le même médecin syrien âgé de 58 ans, raconte quelque chose de profondément dérangeant : les patients, dit-il, ont été vaincus non pas par le gaz, mais par le manque d’oxygène dans les tunnels et les sous-sols où ils vivaient, de gros bombardements ayant provoqué une tempête de poussière.
Alors que le Dr Assim Rahaibani me fait part de cette conclusion extraordinaire, il vaut la peine d’observer qu’il est de son propre aveu pas un témoin oculaire lui-même et, comme il parle bien anglais, il se réfère deux fois aux combattants djihadistes de Jaish el-Islam à Douma en tant que « terroristes » – le mot employé par le régime pour ses ennemis, et un terme utilisé par de nombreuses personnes à travers la Syrie. Est-ce que j’entends bien ? Quelle version des événements devons-nous croire ?
traduction de l’article signalé ici : ►https://seenthis.net/messages/687455