• Attaque chimique à Douma : le « faisceau de preuves » qui accusent le régime syrien (article de 16h55)
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/04/17/syrie-que-sait-on-de-l-attaque-chimique-du-7-avril-a-douma_5286620_4355770.h

    Trois jours après les frappes de représailles menées le 14 avril contre Damas, les inspecteurs dépêchés par l’Organisation internationale pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) en Syrie ont finalement pu accéder, mardi 17 avril, à la ville de Douma, victime, le 7 avril, d’attaques chimiques présumées qui auraient tué une quarantaine de personnes.

    La Syrie et la Russie avaient jusqu’ici invoqué des « problèmes de sécurité » pour leur interdire l’accès, selon l’OIAC.

    mais le même jour à 02h57…

    Syrie : les médias d’Etat se rétractent après l’annonce de tirs de missiles
    http://www.lemonde.fr/syrie/article/2018/04/17/la-defense-syrienne-abat-des-missiles_5286293_1618247.html

    Les bombardements occidentaux ont été menés malgré la présence en Syrie des enquêteurs de l’OIAC qui ont débuté dimanche leur mission dans le plus grand secret. Si ces experts ont pour mandat d’enquêter sur l’utilisation éventuelle d’armes chimiques, ils n’ont, en revanche, pas pour mission d’en identifier les auteurs.

    • Leur travail s’annonce compliqué, plus d’une semaine après les faits, dans une zone passée depuis sous le contrôle du régime syrien et de la police militaire russe. Les derniers combattants rebelles de Douma ont quitté, samedi, la ville en ruine dans le cadre d’un accord de reddition signé le 9 avril, deux jours après l’attaque présumée.
      Les Etats-Unis soupçonnent par ailleurs la Russie d’avoir manipulé le site de Douma pour empêcher la découverte de preuves. « Les Russes pourraient avoir visité le site de l’attaque. Nous craignons qu’ils ne l’aient altéré dans l’intention de contrecarrer les efforts de la mission de l’OIAC pour mener une enquête efficace », a déclaré l’ambassadeur américain auprès de l’organisation, Ken Ward. « Cela soulève de sérieuses questions sur la capacité de la mission d’enquête de faire son travail », a-t-il ajouté.
      Moscou, grand allié de Damas, s’est engagé à « ne pas s’ingérer » dans le travail de la mission de l’OIAC, officiellement invitée par les autorités de Damas. Le régime syrien, quant à lui, nie que des armes chimiques aient été employées dans le drame de Douma, qui a fait au moins 40 morts et des centaines de blessés, selon les secouristes.