• Scientists accidentally create mutant enzyme that eats plastic bottles | Environment | The Guardian
    https://www.theguardian.com/environment/2018/apr/16/scientists-accidentally-create-mutant-enzyme-that-eats-plastic-bottles?

    Scientists have created a mutant enzyme that breaks down plastic drinks bottles – by accident. The breakthrough could help solve the global plastic pollution crisis by enabling for the first time the full recycling of bottles.

    The new research was spurred by the discovery in 2016 of the first bacterium that had naturally evolved to eat plastic, at a waste dump in Japan. Scientists have now revealed the detailed structure of the crucial enzyme produced by the bug.

    #plastique #recherche #sérendipité #enzyme #mutant

    • https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/enzyme-qui-degrade-le-plastique-les-francais-de-carbios-prets-a-l-u

      Les Anglais et les Américains sont très forts pour faire du +buzz+ car cette enzyme est loin d’être nouvelle. Depuis 2016, elle a fait l’objet de quatre publications dans des revues réputées comme Science, Nature et maintenant les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS)", relève Alain Marty, directeur scientifique de Carbios. « Ces quatre articles ont en commun de ne jamais dire clairement quelle proportion de PET a été transformée en monomère (sa matière première) mais donnent seulement des indications pour la calculer », souligne cet ancien chercheur de l’Insa Toulouse.

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      Sur ces bases, M. Marty est arrivé à « 0,01% en 36 heures » pour les trois premières publications - « on est loin de sauver la planète », ironise-t-il. Pour la dernière, M. Marty arrive à un taux de conversion « autour de 3% en 96 heures ». Par opposition, Carbios, basée à Clermont-Ferrand, estime que sa technologie permet de dégrader le PET à 97% en l’espace de 24 heures.

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      Si Carbios communique régulièrement sur l’avancée de ses travaux, la société ne s’est pas adressée à la communauté scientifique à travers des publications dans des revues à comité de lecture. « Je travaille pour une société dont le premier objectif est de protéger sa propriété intellectuelle, en déposant des brevets - pas de faire de très belles publications dans des revues scientifiques », explique M. Marty. Maintenant que ses brevets sont enregistrés, Carbios entend bien se faire un peu mieux connaître. « Vu nos résultats, nous sommes très confiants dans le fait que nos articles soient acceptés dans des revues prestigieuses » a ajouté son directeur scientifique, évoquant une échéance de trois à six mois.

      Voilà voilà, sauvons le monde à coup de… #brevets #recherche_pas_publique