• Sur la route de Thiès, un exemple de préemption toponymique par le bas
    https://neotopo.hypotheses.org/6059

    Michel Ben Arrous, Chaire Unesco “Dénommer le Monde” Université de Genève ; Université de Saint-Louis, Sénégal Un bord de route ordinaire au Sénégal, avec ses vendeuses de mangues, de papayes et de pastèques. Sur...

    #African_Neotoponymy_Observatory_in_Network #ExploreNeotopo #Toponobservations

  • Quand une approche “pratique” de l’adressage d’un campus impose un environnement toponymique toujours plus masculin (94%). Le cas de Grenoble-Université-Alpes à Saint-Martin-d’Hères
    https://neotopo.hypotheses.org/5855

    Le Campus historique et principal de l’Université Grenoble-Université-Alpes situé sur la commune de Saint-Martin-d’Hères connaît quelques changements d’adressage liés à une restructuration de son secteur central. Changements qui se traduisent par l’adjonction de trois...

    #Billets #Toponobservations #ToponoGender

    • Réponse des services centraux de l’UGA, reçus par mail, le 8 juin 2023 :

      « Ces propositions permettent juste de résoudre un problème urgent, cela en avance de phase d’une réflexion plus globale portant sur la nécessité de dénommer les accès aux bâtiments, afin que ces derniers soient adressés directement sur les voies qui les desservent. Il nous faudra alors faire le choix d’un certain nombre de toponymes et cela sur la base de critères qui intègreront bien évidemment le problème de parité que vous soulevez et qu’il nous faut corriger. Cette démarche a fait l’objet d’une proposition de méthodologie en cours de validation pour une réflexion que j’espère pouvoir mener l’an prochain. »

      #urgence

    • ll est possible de faire autrement...

      Des amphis aux noms de femmes : ces universités s’emparent de la question

      Amphithéâtres, salles de TD, learning centers… Dans les universités françaises, les lieux nommés d’après des personnalités portent, dans leur écrasante majorité voire en totalité, des noms d’hommes. Certains établissements veulent changer la donne et se tournent vers leur communauté pour soumettre ou sélectionner des noms de femmes.

      En France, à peine 5 % des rues portent un nom de femme. Un constat partagé dans les universités que certains acteurs s’efforcent de faire évoluer. Comment s’y prennent-ils ?
      Des noms de femmes pratiquement toujours absents

      Sur 1 328 lieux recensés sur son campus par l’Université de Strasbourg (Unistra), seuls neuf portent le nom d’une femme contre 78 pour les hommes. Du côté des #amphithéâtres, l’un d’eux est nommé d’après une déesse, pour 37 aux noms masculins.

      Les universités de #Lille et de #Haute-Alsace n’ont pas fait un tel recensement, complexe pour des campus de plus en plus tentaculaires, mais le constat est le même : les femmes sont aux abonnées absentes.

      « Avec un très grand nombre de sites faisant partie de l’#Université_de_Lille, il est difficile d’obtenir des listings complets. Avant la consultation, nous avions seulement trouvé deux salles sur le campus scientifique avec des noms de femmes : Marie Curie et Marie-Louise Delwaulle. Cette dernière est une ancienne chercheuse de l’université qui n’est désignée que par son nom de famille, alors que les autres amphithéâtres ont également des prénoms et certains ont même des plaques biographiques », rapporte Hermeline Pernoud, cheffe de projet égalité-diversité de l’établissement.

      Deux autres salles qui devaient s’appeler Rosalind Franklin et Ada Lovelace n’ont jamais été renommées, pour des raisons inconnues. « Nous voulons les faire réapparaître, dit Hermeline Pernoud. »

      À l’#Université_de_Haute-Alsace (UHA), le syndicat étudiant Communauté solidaire des terres de l’Est ne décompte aucun amphithéâtre avec des #noms_féminins, contre une dizaine de masculins. Les femmes sont pour l’heure seulement présentes sur quelques salles du learning center.

      Impliquer la communauté via consultation ou votes

      Pour faire bouger les choses, les vice-présidentes égalité des universités lilloise et strasbourgeoise, mais aussi le syndicat étudiant de Haute-Alsace se tournent vers la communauté universitaire. « L’idée de renommer 15 amphis a été lancée par Sandrine Rousseau, alors vice-présidente égalité de l’Université de Lille en 2019. 45 noms ont été proposés au vote en 2020. L’objectif est d’inviter chacun et chacune à s’interroger sur ses figures au quotidien et d’inviter chaque faculté à s’approprier les noms mis en avant », retrace Hermeline Pernoud.

      Le travail autour des noms à soumettre au vote a également permis d’impliquer l’association de solidarité des anciens personnels (Asap) de l’université lilloise qui a pu se souvenir de chercheuses illustres de la région.

      L’Unistra a opté pour une consultation : étudiants, enseignants-chercheurs et personnels peuvent soumettre des noms de femmes emblématiques de l’histoire de l’université ou d’une discipline, ayant travaillé ou étudié dans l’établissement et ayant contribué à son rayonnement ou à celui de son pays par ses travaux. Huit seront choisis pour apparaître sur des amphithéâtres, un chiffre faisant référence à la journée des droits des femmes, le 8 mars.

      « Cette initiative produit une #émulation_positive en interne, notamment au sein d’une composante d’enseignement s’étant particulièrement investie allant jusqu’à faire voter les noms soumis devant le conseil de composante ! », se réjouit Isabelle Kraus, vice-présidente égalité, parité, diversité et maîtresse de conférences en physique.

      Cette dernière envisage d’embarquer un public plus large encore : « Aujourd’hui, au-delà de l’établissement, les alumni peuvent participer. Nous réfléchissons maintenant à ouvrir la consultation en dehors de l’université, en communiquant à ce propos dans les journaux de l’Est de la France. »

      À l’Université de Haute-Alsace, ce sont les étudiants, via à la Communauté solidaire des terres de l’Est présente sur 13 campus du Haut-Rhin, qui lancent la dynamique et ouvrent une consultation le 22 mars. 115 votes ont déjà été enregistrés par une majorité d’étudiants et une trentaine d’enseignants-chercheurs.

      « Nous y avons réfléchi pendant deux ans avant de lancer la campagne. L’idée est que ce projet soit plutôt ascendant : qu’il vienne des étudiants. La gouvernance était au courant que nous préparions cela et est encline à nous soutenir », expose Axel Renard, étudiant et président de la Communauté des terres de l’Est.

      Des modifications pourraient cependant encore intervenir : « Le projet de base était de renommer des amphithéâtres, mais l’équipe dirigeante semble plutôt s’orienter vers des bâtiments », poursuit Axel Renard.

      Mettre en valeur des personnalités de l’université et #femmes_scientifiques

      Faire sortir les femmes de l’université, souvent des scientifiques, de l’#anonymat : c’est aussi l’objectif de ces initiatives. À l’Université de Lille, en lien avec l’opération Université avec un grand Elles qui a nourri la liste de noms soumis au vote pour renommer les amphis, des stages ont été proposés.

      Les étudiantes ont cherché des portraits correspondant aux critères : 15 femmes de la région, si possible en lien avec l’université, « dans une volonté de matrimoine, afin de rendre femmage -car c’est bien de cela dont il s’agit ici plutôt qu’un « hommage »- à des personnes que l’on connait moins », souligne Hermeline Pernoud.

      Une diversité qu’observe également Isabelle Kraus de l’Unistra : « Parmi les noms proposés, il en y a des connus et d’autre que je découvre. Quelle richesse ! Certains sont remontés dans toutes les disciplines. »

      Pour sa sélection, la Communauté des terres de l’Est demande dans son formulaire d’argumenter le choix soumis. « Nous n’avons pour le moment pas reçu trop de retours négatifs, seulement une dizaine de propositions de trolls », indique Axel Renard.

      Éviter les personnages trop politiques et représenter la diversité

      « Nous évitons les personnes vivantes, pour ne pas avoir de problèmes », poursuit l’étudiant de l’UHA. En effet, la décision peut s’avérer délicate, notamment lorsque la personnalité se politise comme a pu en faire l’expérience l’Université de Lille.

      « Christiane Taubira devait être invitée pour inaugurer un amphi à son nom, mais il s’est avéré que c’était au moment où elle se lançait en politique. Nous avons préféré mettre les choses en pause pour des questions éthiques », explique Hermeline Pernoud. Il faut dire que l’instigatrice même du projet, Sandrine Rousseau, est aujourd’hui députée écologiste après une tentative à la primaire du parti politique Europe écologie les verts en 2021.

      Autre critère pour l’Université de Lille : proposer aussi des noms de femmes non blanches. À ce sujet, il reste du chemin à parcourir chez les hommes également. C’est pourquoi l’établissement a inauguré, en février dernier, sur le campus de Moulin, une salle en hommage au Chevalier Saint-Georges.
      Débaptiser pour renommer : sujet tabou ?

      Pour Pierre-Alain Muller, le président de l’UHA, s’exprimant dans l’Alsace en mai, il n’est pas question de « débaptiser » les amphis qui portent des noms d’hommes. Alexandre Renard remarque : « La décision se fera avec les composantes. Il y a un seul cas où la question de pose, pour la fac de lettres et sciences humaines : trois amphis portent des noms de physicien, ingénieur… Des personnalités qui ne sont pas en lien avec la thématique. »

      Les universités de Lille et Strasbourg s’accordent également sur le fait de choisir des lieux désignés par des chiffres et seulement en dernier recours des noms d’hommes. Pourtant, à l’Université de Lille la problématique risque de se poser : « En médecine il n’y a que des noms d’hommes. Sur le campus de Roubaix, où les bâtiments sont neufs, nous pourrons sûrement en profiter pour mettre des noms féminins, mais, à terme, il faudrait une parité sur tous les sites », souligne Hermeline Pernoud.

      En pratique, une décision qui n’est pas anodine

      Si renommer moins d’une vingtaine de lieux peut sembler bien peu - et largement insuffisant pour atteindre la parité - ce n’est en réalité pas une mince affaire pour les équipes.

      « Je travaille en collaboration avec le vice-président patrimoine, Nicolas Matt, car la partie pratique est la plus difficile, souligne Isabelle Kraus. La direction des affaires logistiques intérieures a dû recenser les noms et le département du patrimoine et de l’immobilier se penche sur l’aspect logistique. Car renommer un amphi ce n’est pas juste poser une plaque : tous les documents, avec les arrivées d’eau et d’électricités, doivent être modifiés ainsi que le logiciel de planning pour l’occupation des salles. Sans l’adhésion du personnel, cela n’aurait pas été possible. »

      Après la consultation, continuer à faire vivre les noms

      Après la fin de la consultation, les premiers baptêmes à l’Unistra sont prévus pour la rentrée 2023-2024 avec l’organisation d’un événement collectif pour dévoiler les huit noms et présenter ces profils. Une plaque avec un résumé de chaque parcours sera également apposée.

      « Les propositions soumises lors de la consultation pourront servir de banque de données pour les années futures. Nous allons reconduire la consultation l’année prochaine, c’est loin d’être fini ! », ajoute Isabelle Kraus.

      Du côté de la Communauté des terres de l’Est, après la période creuse de l’été, la campagne sera relancée à la rentrée. « Le but est ensuite de faire les inaugurations progressivement, pour que chaque inauguration soit accompagnée d’une campagne expliquant le choix du nom », précise Axel Renard.

      À l’Université de Lille, pourtant pionnière avec une inauguration au nom de Laurence Bloch, journaliste à France Inter, dès 5 mars 2020, les événements ont pris du retard et après de nombreux reports, liés à la crise sanitaire, les changements de présidence et plus récemment les grèves ou encore des problématiques en interne, aucune date n’est fixée.

      « Nous devons encore nous accorder sur des détails techniques comme le choix des plaques, de l’affichage : faut-il percer le mur ? Il faut désormais que les différents campus s’emparent de la question », espère Hermeline Pernoud.

      https://www.campusmatin.com/vie-campus/rse-developpement-durable/pratiques/des-amphis-aux-noms-de-femmes-ces-universites-s-emparent-de-la-question

  • Street-Naming Cultures in Africa and Israel: A reassertion of materiality and ordinary practices in toponymic scholarship
    https://neotopo.hypotheses.org/3790

    Liora Bigon & Michel Ben Arrous, 2021, Street-Naming Cultures in Africa and Israel: Power Strategies and Place-Making Practices, New York: Routledge, 236 p. This newly released book expands on issues long neglected by street-name...

    #African_Neotoponymy_Observatory_in_Network #BibNeotopo #ExploreNeotopo #Neotopo_vous_signale

  • La fontaine aux quatre Maures : La pierre et les larmes

    La force de la littérature, la force d’un roman, la force de la construction d’un personnage de fiction est sa capacité à mobiliser les lecteurs et lectrices avec les émotions qui traversent et prolongent presque à l’infini un moment qui, dans la réalité, correspond à un battement de cil.

    En quelques lignes de La linea del colore , Igiaba Scego, l’écrivaine italienne afro-descendante dont les livres, hélas, n’ont pas (encore ?) été traduits en français, arrive à nous faire au moins percevoir – à défaut d’arriver à nous faire comprendre – la sidération d’une femme noire face à d’autres femmes (et hommes) noires, sculptées enchaînées dans une pierre d’une fontaine dans une ville italienne, Marino à une cinquantaine de kilomètres de Rome. Car, nous, filles de la migration peut-être, mais d’une migration privilégiée tout de même, arriverons-nous jamais à vraiment saisir la profondeur de ce que Scego nous transmet à travers les paroles de la protagoniste de son roman ? Leila, la protagoniste essaie, tout au long de l’histoire et en étudiant l’esclavage noir à travers les œuvres d’art, de tisser des fils entre le passé et le destin de ses cousines restées en Afrique.

    Dans les émotions de Leila, dévoilées par Igiaba Scego, il y a toute la violence symbolique, mais qui se matérialise dans les corps de celles et ceux qui la subissent, de la présence dans nos villes du passé colonial et esclavagiste. Cette violence, Leila, la vit en pensant à sa cousine Binti, qui tente de quitter la Somalie, ancienne colonie italienne, pour rejoindre l’Europe qu’elle désire tant.

    Je propose ici de parcourir les paragraphes d’un des passages les plus saisissants de l’œuvre (pp.78-81), en les entrecoupant de commentaires, mais en les laissant dans l’ordre dans lequel ils apparaissent dans le livre, et sans y ajouter ni enlever de mots.

    https://neotopo.hypotheses.org/3757

    #shameless_autopromo

    Cette fontaine a déjà été signalée et commentée ici :
    https://seenthis.net/messages/927703

  • Inventaire cartographique et visuel des rues nommées d’après #Martin_Luther_King

    Dans un numéro spécial consacré à la question de la Race (the Race Issue) et pour le cinquantième anniversaire de sa mort, le célèbre National Geographic consacre un article et un post aux rues qui portent le nom de Martin Luther King.

    L’article intitulé « Where the Streets have MLK’s Name » de Wendi C. Thomas contient un reportage photo réalisé par différent.es photographes, ainsi qu’un moteur de recherche qui permet d’accéder via une carte interactive Open StreetMap à plus de 1000 odonymes dana le Monde avec pour chaque odonyme un plan de localisation et éventuellement une street view d’après Google Street.


    https://neotopo.hypotheses.org/1023
    #toponymie #cartographie #visualisation #noms_de_rue

  • Le nom de la Macédoine, obstacle récurrent à son adhésion à l’Union européenne - REGARD SUR L’EST

    http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=1405

    Les Grecs - comme s’ils n’avaient pas d’autres chats à fouetter - s’opposent toujours à l’adhésion de la Macédoine à l’UE tant qu’elle refuse de changer son nom...

    Le nom de la Macédoine, obstacle récurrent à son adhésion à l’Union européenne

    Par Joe HERZBRUN*
    Le 01/06/2013

    Le gouvernement grec s’opposera à l’ouverture des négociations d’adhésion entre l’Union européenne et la Macédoine tant que la question du nom de cette ancienne République yougoslave, qu’il considère comme appartenant au patrimoine grec, n’est pas réglée. Mais l’adhésion à l’Union a été définie comme la principale priorité stratégique par le gouvernement macédonien.

    #macédoine #grèce #frontières #toponymie #les_mots_sont_important

    • Très bizarrement, j’ai entendu parlé du sujet en regardant un épisode d’une série télé américaine vers mi-mai.

      J’ai cru que c’était une fable et une sorte de moquerie anti-européenne, mais on dirait que non. Je suis stupéfait.

    • Grecia-Macedonia, ripartono i negoziati sul nome

      Ripartono oggi, con rinnovate speranze, i negoziati tra Atene e Skopje per sciogliere l’infinita odissea della “questione del nome”, che contrappone i due vicini dalla dichiarazione di indipendenza della Macedonia nel 1991.

      Per Atene il nome “Repubblica di Macedonia” è inaccettabile perché considerato parte integrante dell’eredità storica greca. Per le autorità elleniche il suo utilizzo da parte del vicino settentrionale nasconde potenziali mire espansionistiche verso la regione greca che porta lo stesso nome.

      A causa della disputa, in sede ONU Skopje ha dovuto accettare la denominazione provvisoria di FYROM, acronimo di “Ex-repubblica jugoslava di Macedonia”, mentre il veto greco le ha sbarrato le porte all’ingresso nell’Unione europea e nella Nato.

      https://www.balcanicaucaso.org/Media/Multimedia/Grecia-Macedonia-ripartono-i-negoziati-sul-nome

    • Grèce : large mobilisation contre un compromis sur le nom de la Macédoine

      Des dizaines de milliers d’opposants au compromis sur le nom de la Macédoine envisagé par le gouvernement grec se sont rassemblés dimanche après-midi à Athènes, 140.000 selon la police, dix fois plus selon les organisateurs.


      http://www.lepoint.fr/monde/grece-la-foule-se-rassemble-a-athenes-contre-le-compromis-sur-le-nom-de-la-m
      #nationalisme #manifestation #Athènes

    • Grèce : la foule se rassemble à Athènes contre le compromis sur le nom de la Macédoine

      Une foule était attendue dimanche après-midi dans le centre d’Athènes pour exprimer son opposition au compromis sur le nom de la Macédoine envisagé par le gouvernement Tsipras, un rassemblement voulu « majestueux » par les organisateurs.


      https://www.courrierinternational.com/depeche/grece-la-foule-se-rassemble-athenes-contre-le-compromis-sur-l

    • Grèce - Macédoine : comment en finir avec le nom qui fâche ?

      Le contentieux sur le nom de la “Macédoine” envenime depuis près de trente ans les relations entre Athènes et Skopje. Débloquer la situation devient impératif pour l’UE afin d’avancer la candidature de cette ancienne république yougoslave et contrer l’influence de Moscou dans les Balkans Occidentaux, estime le correspondant bruxellous de Jutarnji list, de Zagreb.

      https://www.courrierinternational.com/article/europe-grece-macedoine-comment-en-finir-avec-le-nom-qui-fache

    • Macedonia Removes ‘Alexander the Great’ Highway Signs to Greece

      Workers began removing signs for Macedonia’s “Alexander the Great” highway to Greece on Tuesday, in preparation for the replacement signs featuring the road’s new name, “Friendship”, to be installed. As part of concessions reached with Athens, Skopje agreed to rename its main highway to Greece and its airport, currently named “Alexander the Great Airport”, as part of efforts to ease relations between them and move towards solving the long-standing dispute over Macedonia’s name.


      http://www.balkaninsight.com/en/gallery/macedonia-removes-alexander-the-great-highway-signs-to-greece-02-21-2

      #Alexandre_le_Grand

    • Macédoine : la #diaspora mobilise en force contre les négociations avec la Grèce

      30 000 personnes à Sidney, des milliers à Brisbane, Melbourne ou Perth. C’est sous le slogan « Nous sommes la Macédoine » que des manifestations étaient organisées samedi 3 mars dans quatorze villes du monde, afin de réclamer l’arrêt des pourparlers avec la Grèce sur la question du nom et condamner la politique du gouvernement macédonien. Une démonstration de force qui fragilise les négociations avec Athènes.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/Macedoine-la-diaspora-manifeste-et-demande-l-arret-des-pourparler

    • Macédoine, le nom de toutes les mobilisations !

      Le conflit toponymique opposant l’autodénommée République de Macédoine et la Grèce sur l’usage du nom de Macédoine dure depuis plus de 25 ans. Il bloque les perspectives d’adhésion à l’UE et à l’Otan de la « République de Macédoine ». Celle-ci est reconnue sous ce nom par plusieurs grandes puissances (Etats-Unis et Royaume-Uni et régionalement Turquie et Bulgarie), mais l’Onu et l’Union européenne ne la reconnaissent que sous le nom de « Former Yougoslav Republic of Macedonia ». Ce conflit connaît un rebondissement dans un contexte politique nouveau. En effet, l’actuel chef de gouvernement grec a proposé d’introduire une discussion bilatérale sur le nom du pays. Ceci suite au changement de gouvernement début 2017 en « République de Macédoine », à son positionnement moins radical en matière d’affirmation de sa Macédonité primordiale, et à des concessions symboliques qui reviennent sur la politique dite d’Antiquisation précédente, notamment le changement de nom de l’aéroport international, d’une autoroute et d’une monumentale statue équestre, toutes trois nommées initialement d’après Alexandre le Grand. Cette discussion devait permettre de sortir de l’impasse dans les relations internationales en envisageant un compromis sur l’usage du nom Macédoine pour désigner le pays. Il s’agissait de trouver une expression moins péjorative que celle de #FYROM imposée aujourd’hui par les alliés occidentaux des Grecs.


      https://neotopo.hypotheses.org/987
      #nationalisme

    • Grèce : 24 villes se mobilisent contre le nom de la Macédoine

      Mercredi soir, des milliers de manifestants se sont rassemblés dans pas moins de 24 villes du nord de la Grèce, mais aussi à Rhodes ou en Crète, pour dénoncer tout accord avec Skopje sur le nom de la Macédoine. Alors que les négociations paraissent stagner, les opposants nationalistes entendent défendre le caractère « exclusivement hellénique » de la Macédoine.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/24-manifestations-pour-s-opposer-a-une-solution-sur-l-appellation
      #paywall

    • Macédoine : échec du référendum sur le changement de nom

      C’est un échec retentissant. Le « oui » l’emporte largement (90% des exprimés), mais la participation au référendum de dimanche n’est que de 36% des inscrits. 1,8 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour répondre à la question : « Êtes-vous pour l’adhésion à l’Union européenne et à l’OTAN, en acceptant l’accord entre la République de Macédoine et la République de Grèce ? » Le Premier ministre Zaev évoque des élections anticipées si le Parlement ne ratifie pas le changement de nom.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/Referendum-sur-le-nom-de-la-Macedoine-c-est-le-Jour-J

    • Grèce : le nom de la Macédoine fait vaciller le gouvernement Tsipras

      Vendredi, le Parlement de Skopje a entériné le changement de nom du pays en Macédoine du nord. C’est maintenant la Grèce qui va devoir se prononcer sur l’accord conclu le 17 juin 2018. Après la démission, dimanche, du ministre souverainiste de la Défense, le gouvernement d’Alexis Tsipras n’a plus de majorité. Survivra-t-il au vote de confiance qui aura lieu mercredi ?

      https://www.courrierdesbalkans.fr/le-gouvernement-d-Alexis-Tsipras-ne-tient-plus-qu-a-un-fil-apres-

    • Macedonia del Nord: addio Fyrom, approvato il nuovo nome

      L’approvazione da parte del Parlamento macedone della modifica costituzionale che cambia ufficialmente il nome del Paese in “Repubblica della Macedonia del Nord” apre finalmente le porte alla futura integrazione euro-atlantica di Skopje. Contestualmente, anche il Parlamento greco ha ratificato l’Accordo di Prespa – firmato lo scorso giugno per porre fine alla quasi trentennale disputa sulla legittimità dell’uso del nome “Macedonia” -. Atene aveva previsto un voto inizialmente giovedì 24 gennaio, rimandato poi al giorno successivo, quando 153 deputati (di Syriza, indipendenti e dissidenti di Anel) contro 146 hanno votato a favore della ratifica voluta dal governo di Alexis Tsipras. Il passaggio parlamentare è andato a buon fine in entrambi i Paesi, nonostante le resistenza portate avanti da una parte delle due società civili.

      Nome e bilinguismo, la Macedonia cambia volto
      Il percorso di integrazione euro-atlantica della Macedonia del Nord è tuttavia ancora agli inizi. La risoluzione della disputa sul nome con la Grecia era infatti una condicio sine qua non per avviare questo processo, e ora i legislatori macedoni devono aprire i negoziati con la controparte europea. L’impianto legislativo macedone deve essere notevolmente revisionato e – a differenza dell’ingresso nella Nato -, questo potrebbe portare a dei rallentamenti per la sua adesione all’Unione europea, in particolare per quanto riguarda la lotta alla corruzione e le tematiche ambientali.

      Negli stessi giorni, Skopje ha pubblicato sulla Gazzetta ufficiale la legge sul bilinguismo, che eleva la lingua albanese a lingua ufficiale del paese, garantendo maggiori diritti per la minoranza albanese. La ratifica e pubblicazione della legge sul bilinguismo è l’ultimo dei passi intrapresi dall’esecutivo macedone dopo il breve conflitto scoppiato nel 2001, quando forze ribelli albanesi compirono attacchi di guerriglia per forzare l’allora governo di Skopje a concedere maggiori diritti alla minoranza etnica.

      Elezioni anticipate per rafforzare la maggioranza?
      Nel frattempo, il premier macedone Zoran Zaev e il suo partito di governo, i socialdemocratici della Sdsm, sembrano intenzionati a tornare alle urne con delle elezioni anticipate. Il loro interesse è quello di capitalizzare il successo politico ottenuto dall’approvazione del cambio del nome e strutturare una più forte maggioranza in parlamento. Questo soprattutto alla luce della fuga dell’ex premier conservatore Nikola Gruevski, che ha richiesto l’asilo politico in Ungheria dopo una condanna di due anni per aver utilizzato fondi pubblici per fini personali, insieme all’ex ministro dell’Interno Gordana Jankulovska e al suo assistente Gjoko Popovski.

      L’assenza dell’uomo forte dei conservatori della Vmro-Dpmne potrebbe avvantaggiare la Sdsm, che si troverebbe a correre contro un partito senza un vero leader al comando. Tuttavia, il referendum consultivo sulla questione del nome potrebbe essere un indicatore dell’andamento di possibili elezioni anticipate. A fronte di un largo consenso dei votanti per la modifica costituzionale, ad aver affossato il referendum (benché di natura consultativa) erano stati una bassa affluenza e il mancato raggiungimento del quorum. La diserzione delle urne può infatti essere letta come la contrarietà all’accordo da parte della popolazione, e quindi lasciar pensare possibile uno spostamento di voti verso la Vmro-Dpmne.

      L’obiettivo è l’Unione europea
      La modifica costituzionale è certamente un fattore positivo per il futuro del Paese. La risoluzione della controversia apre ufficialmente le porte per l’inizio dei negoziati con l’Unione europea, che dovrebbero avviarsi nel giugno prossimo, insieme all’Albania. Il percorso, tuttavia, è ancora molto lungo ed è dato non solo dalle criticità interne della Macedonia del Nord, ma anche dalla volontà espressa dal presidente della Commissione europea Jean-Claude Juncker di non procedere ad alcun allargamento fino al 2025. Alla finestra dell’Europa, dove già attendono Montenegro e Serbia, potrebbero aggiungersi presto anche Macedonia del Nord e Albania.

      https://www.affarinternazionali.it/2019/01/macedonia-del-nord-approvato-nome

    • Entre Athènes et Skopje, la guerre des « #vins_macédoniens »

      Malgré la visite « historique » du Premier ministre grec Aléxis Tsípras à Skopje, mardi 2 avril, de nombreux contentieux perdurent entre les deux pays après la signature de l’accord de Prespa. Des producteurs grecs de vin s’indignent ainsi de constater que les bouteilles produites un peu plus au nord conservent leur appellation « #vin_de_Macédoine »...


      https://www.courrierdesbalkans.fr/Macedoine-du-Nord-Grece-qui-peut-vendre-des-vins-macedoniens

      #vin #vin_macédonien

    • North Macedonia PM says EU accession halt putting name deal at risk

      North Macedonia’s prime minister, Zoran Zaev, has warned that a decision not to launch European Union accession talks with the Balkan nation may put the Prespes name deal at risk, as the two processes are intrinsically linked.

      Speaking to the Greek edition of Euronews in Skopje on Monday, Zaev said that certain fundamental articles of the agreement signed with Greece in the summer of 2018 settling a decades-old name dispute between the two neighbors, are linked to the progress of his country’s accession to the EU.

      “Certain chapters will be frozen because they cannot be implemented. We will try to implement them, but the two are connected to each other,” Zaev said in comments translated into Greek by Euronews, stressing that the contentious chapters mainly concern domestic use of the country’s new name.

      Zaev, who called early elections for April after his country’s bid for EU accession was blocked earlier this month, mainly by France, said that admission into the bloc is the only way forward for his country and other Western Balkan nations.

      “We have no alternative. There are no other offers that could serve as an alternative. What other offers there may be do not give us democracy, rule of law and liberties. If the light of the stars of the European Union flag is extinguished, we will have darkness here. And we may get lost in this darkness,” Zaev was quoted as saying.

      “If radicalization and the resurgence of nationalism are given fertile ground, this will do a lot of harm to the entire Balkans. And when the Balkans have a problem, Europe has a problem,” the prime minister added.

      http://www.ekathimerini.com/245913/article/ekathimerini/news/north-macedonia-pm-says-eu-accession-halt-putting-name-deal-at-risk