Union européenne, des mots, rien de plus, pour condamner la colonisation
Le 24 juillet, se réunira le Conseil d’association Union européenne-Israël. Il devrait renforcer les relations bilatérales. A cette occasion, Laurent Fabius rencontrera Avigdor Lieberman, que l’on aura du mal à définir autrement que comme un homme d’extrême droite (et l’on refuserait sûrement de recevoir son équivalent s’il était ministre dans un autre pays). Cette rencontre, affirme le Quai d’Orsay, la première entre les deux hommes, « sera l’occasion de rappeler la solidarité des autorités françaises au lendemain des attentats qui ont visé des touristes israéliens en Bulgarie, de faire le point sur les relations bilatérales franco-israéliennes et d’évoquer les différents sujets régionaux. » Une nouvelle fois, la seule annonce concrète est la solidarité à l’égard d’Israël, mais rien de précis sur les sujets qui fâchent (ou devraient fâcher), la colonisation, les prisonniers politiques, etc.
A cette occasion, Oxfam-France publie un intéressant document intitulé Les mots ne suffisent pas (►http://www.oxfamfrance.org/IMG/pdf/oxfam_mots_actions_colonies.pdf) qui illustre le décalage entre la politique officiellement prônée par l’Union européenne et celle menée par le gouvernement israélien.
Pourtant, ces belles déclarations ne se traduisent jamais par des actes. Et elles laissent les responsables israéliens d’autant plus indifférents, que l’Union n’arrête pas de « récompenser » Israël en renforçant les relations bilatérales (ttp ://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4255229,00.html)
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