• Jean-Michel Blanquer : « La liberté pédagogique n’a jamais été l’anarchisme » - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/jean-michel-blanquer-la-liberte-pedagogique-n-a-jamais-ete-l-anarchisme-2

    Les réponses fusent. Ce n’est pas tant que le ministre a peu de temps, entre la pause déjeuner et un avion à attraper. Jean-Michel Blanquer, surtout, piaffe d’impatience. Voilà des mois qu’il attendait de dévoiler sa batterie de mesures censées redresser la courbe des résultats scolaires des petits français, en maths et en lecture. Son arsenal ? Quatre circulaires signées de sa main, sur le français et les mathématiques, qui seront publiées ce jeudi au « Bulletin officiel », et un épais « guide » de 130 pages entièrement dédié à l’acquisition de la lecture au CP. Un travail « issu d’une intelligence collective », plaide-t-il. Un signal de fermeté très politique, aussi, lancé à destination des familles.

    Il est aussi conseillé aux enseignants d’utiliser un seul manuel de lecture. C’est la fin des photocopies au primaire ?

    Je recommande vivement l’existence d’un manuel pour tous les élèves, explicite, linéaire, clair. Il est un lien fondamental entre le maître et la famille, en permettant aux parents de suivre l’évolution de leur enfant. Nous devons arriver à la systématisation des manuels de lecture et donc, oui, à la fin progressive des photocopies.

    Je doute pas que ces manuels systématisés serons conforme aux valeurs de la manif pour tous.

    Un vocabulaire guerrier, viriliste, plein de sous entendus phalliques qui s’accord parfaitement avec le plan banlieu de Borloo qui destine les jeunes hommes de banlieu à devenir soldats et les femmes à s’orienter vers le care (en emploi précaire puisque le plan prévoie d’augmenté le travail temporaire).
    http://www.lemonde.fr/banlieues/article/2018/04/26/education-emploi-renovation-les-propositions-chocs-du-rapport-borloo_5290960

    Pour combattre le chômage dans les quartiers relevant de la politique de la ville (QPV), M. Borloo propose d’agir sur trois fronts. D’abord, lancer des plans, très ambitieux, de recrutements dans plusieurs champs, notamment celui des services à la personne. L’objectif est de former et d’orienter vers ce secteur 100 000 personnes issues des QPV, en trois ans. Le ministère des armées est également appelé à la rescousse pour enrôler, chaque année, 5 000 jeunes résidant dans les banlieues populaires.

    Autre « acteur » mis à contribution : les entreprises de travail temporaire, invitées à s’impliquer dans une expérimentation qui doit conduire 20 000 habitants des QPV vers l’emploi, en trois ans là encore. M. Borloo préconise de donner plus d’ampleur au dispositif des emplois francs (proposé aux chômeurs dans les zones urbaines sensibles) et d’accroître les obligations d’embauche d’habitants de QPV sur les programmes de grands travaux.

    Deuxième axe : encourager le recours à l’apprentissage. « Dans les deux ans », les entreprises privées doivent « parvenir à 1,5 % d’apprentis » domiciliés dans les banlieues populaires. Sinon, « le Parlement sera saisi pour décider de légiférer de manière réellement contraignante ». M. Borloo exhorte aussi le « secteur public » à faire sa part, en recrutant 50 000 apprentis provenant des QPV, en trois ans.